[T.] J'ai perdu.

24. 3H15, Je me rappelle avoir frôlé les overdosesDe toi, de ta peau, de ton odeur. Et en avoir redemandé encore et encore.

Bill et Andreas dormaient dans la chambre du brun, enfin au bruit de la télé, je ne savais pas trop ce qu’ils faisaient. Tom était partie ranger sa chambre. Je m’étais changée quelques instants avant, un tee-shirt et un short et une des ses vestes, cela me faisait penser que je devais lui rendre quelques affaires. Et moi je stressais comme une gamine, je ne voulais pas dormir avec lui. Recroquevillée contre la vitre, les jambes repliées, juste en face du chien qui était sur la banquette. Mieux traité qu’un humain celui là. Il dormait paisiblement lui. Et de toute façon l’angoisse m’empêchait de l’imiter. J’en étais même nauséeuse. Les cris des filles dehors disant « merci », me gardaient en haleine. Je me forçais à respirer depuis un bon quart d’heure, elle devait vraiment être pourrie sa chambre. Exaspérée, je me levai pour faire la vaisselle. Au coin une lumière genre néon, m’apprit la catastrophe qu’était leur vaisselle. Des assiettes misent avec encore des bouts de viande, des pots de yaourt, des cigarettes dans l’eau. J’attrapa des gants et commençai à jeter toutes les ordures, je mis l’eau tiède en route et commença par tout mouiller, du savon sur une éponge. J’étais à la 5ème assiette quand je sentis deux mains râpeuses sur mon ventre, ses lèvres trouvèrent sans difficulté mon cou grâce à mes cheveux attachés. Son torse collé à mon dos, me fit frissonner et mon cœur, se perdit dans une danse infernale. Ces tresses frôlèrent ma poitrine, et je sentis son odeur, un parfum inconnu, envoutant.

Tom : tu m’as trop manqué.
Gabrielle : arrête, s’il te plait

C’était trop dur, sentir sa langue au creux de mon cou. Il me troublait trop. Il s’arrêta après un temps de pause en frôlant son nez contre mon cou. Et faisant glisser ses mains sur mes hanches avant de s’asseoir de manière à m’avoir dans son champ de vision. Pendant que j’essayais d’oublier sa présence et de me concentrer sur la vaisselle.

Gabrielle : vous l’avez gardé pour moi tout ça ?
Tom : non, Gaby, dis, c’est vraiment fini ?

Je n’aimais pas dire ça comme ça, c’était trop triste, je ne voulais pas ça. Mais on y avait réfléchit et c’était la meilleure des solutions la séparation.

Gabrielle : c’est mieux comme ça, je t’assure.

Il se leva, m’obligeant à me retourner, le plan de travail derrière moi, il me fixait, cherchant comme des réponses dans mes yeux.

Tom : mais pourquoi ?
Gabrielle : combien de fois je devrais te le dire ? Je supporte plus ton train de vie, je veux une vie normale.
Tom : mais c’est une question de temps, on va faire une pause, tu le sais, c’était prévu.
Gabrielle : j’étouffe

Murmurais-je.

Tom : tu as encore des sentiments pour moi, c’est obligé, mais tu dois pas m’aimer, ça fait longtemps que tu ne m’aimes plus, si pour toi. Si, si … .Ecoute, Tokio, ça m’est tombé dessus par hasard, c’est une des choses les plus merveilleuses, certes. Mais c’est toi qui faisais tout, tu crois que j’aurais fait tout ça tout seul ? J’ai fais ça pour nous, parce que je voulais que l’on ait une maison, tout, des enfants, mais si tu n’avais pas été là pour moi. Si j’avais pas été sur à 200% que tu me suives, j’aurais abandonné. J’aime la musique, mais je t’aime plus. La musique me fait survivre mais tu me fais vivre. Mais tu ne peux pas me quitter parce que ma vie t’agace, parce que ma vie c’est toi, tu ne peux pas me laisser. Tu n’as aucune raison pour le faire sauf si tu ne m’aimes plus. Mais je ne peux pas croire que la fille qui a tout plaqué il y a plus de 6 ans pour moi est disparue.

J’avais déjà fermé les yeux, ses mots c’étaient ce que je redoutais le plus, un poignard aurait fait moins de dégâts. Le pire c’est que je le savais déjà, mais il m’a fallut 3 mois pour l’oublier et la piqûre de rappel était douloureuse. Pourtant la raison était valable, et elle serait gravée toute ma vie dans mon cerveau, mon cœur, mon corps.

Gabrielle : je ne veux pas, je ne veux pas rester avec toi.
Tom : donc tu ne m’aimes pas ?
Gabrielle : si c’est le seul moyen que tu me laisses, alors oui je ne t’aime pas.

Je ne sais pas où j’ai eu la force, de lui dire. Le tout étant qu’il partit presque immédiatement, et là mes yeux m’ont lâchée. Des sanglots interminables torturaient ma poitrine, je ne sais pas combien de temps je suis restée par terre à pleurer. Je l’entendais jouer, depuis 5 minutes. Est-ce qu’il jouait avant ? J’en savais rien, j’étais trop perdue pour le savoir. Je pouvais pas c’était plus fort que moi, en rester là, c’était trop dur. Je me passai de l’eau sur le visage et ouvrit la porte de sa chambre. Il jouait avec sa guitare blanche, les yeux humides, sa chambre était éclairée d’une toute petite lampe de chevet à sa droite. Il ne leva même pas les yeux vers moi avant que je commence à parler

25. 4H12, C’est plus fort que moi, beaucoup plus fort.

Gabrielle : je t’aime, voilà, c’est dit, tu es content ?

Il ne dit, rien continuant simplement de jouer.

Gabrielle : c’est dur tu sais, j’aimerais vraiment ne pas t’aimer, pas autant du moins. Arrêter de penser à toi quand je mange, des cookies, ou des éclairs au chocolat, quand je vois des lilas, ou quand j’entends une seule musique. Tout me ramène à toi. Et tout ce que je fais ne sert à rien. Sauf que même si tu me manques au point d’en être malade. Je ne me vois pas avec toi. J’ y arriverais pas, ne me demande pas de faire semblant. Mais je t’aime. Je suis toujours la fille qui a inscrit la première lettre de ton prénom comme racine de ma fleur de lotus.

Il jouait sans arrêt, mais souriait, ce que je pouvais le détester. Je lui attrapai sa maîtresse comme j’aimais l’appeler. Et la fit tomber à côté de lui.

Tom : hein, non mais sa va pas ? Elle coûte chère celle-là !
Gabrielle : et ben tu n’avais pas qu’à te moquer de moi

Il se leva la rattrapa, et joua pour vérifier que son bébé n’avait rien. J’avais envie de le tuer.

Tom : t’as de la chance, tu ne lui as rien fait.
Gabrielle : waouh, je suis trop contente
Tom : si je t’ai pas répondu c’est que je voulais plus.
Gabrielle : quoi ?
Tom : un autre je t’aime

Dit-il en me prenant dans ses bras. Je me callai dans ses bras ma tête dans son cou. Il faisait de petits cercles dans mon dos.

Gabrielle : je t’aime
Tom : je t’aime aussi. Viens.

Et on s’allongea sur le lit, ma tête posée sur son torse, ses lèvres sur mon front, j’aperçus son tatouage « B&G » sous son bras, près du cœur. G pour moi, B pour Bill. Je mis ma main sur sa joue, et emmenai sa bouche contre la mienne. On s’embrassa pour la première fois depuis 3 mois. Et ce baiser était si naturel si beau, que je me demandai comment j’avais fait pour m’en passer. On passait la soirée, à se câliner rien de plus, mais tellement. Quand moi je préférais dessiner les courbes de son corps, il me serrait, d’ailleurs je crois qu’il s’est endormit en me tenant le poignet.

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Petite suite, parce que je devais couper, ici, xD.
Si vous n'aimez pas Gaby ici, je laisse tomber, vraiment, mdr.

Commentaires ?

26. 15 Avril 2010 10h, la Colère c’était obligé qu’elle vienne demander son butin.

Epuisée, j’ai trop peu dormit et beaucoup de sommeil en retard, mais je n’ai fait aucun cauchemar, je n’ai pas bougé dans le lit au point d’en tomber. J’étais comme en sécurité, un vrai cocoon de 37°. J’avais récupéré toute la couette et je sentais vu l’étalement qu’avait pris mon corps sur le lit qu’il était partit. Je me retournai sur le ventre, mis la couverture qui donnait au lit une température tropicale par dessus ma tête. Je m’étirai et soupirais j’étais bien.

Tom : attention, tu vas t’étouffer.

Il détestait au point de me réveiller en plein milieu de la nuit, que je mette la couverture sur ma tête, il pensait que je ne pouvais plus respirer. Il enleva la soit disant meurtrière. Embrassa ma joue puis frotta mon dos.

Tom : aller on se réveille ma belle

Il me força à me retourner et me prit dans ses bras, assisse. Ma tête atterrit comme pas réflexe dans son cou. Je resserrai mes bras autour de lui. J’étais comme une petite fille et je détestais ça.

Gabrielle : laisse-moi dormir
Tom : non j’ai envie de profiter de toi aujourd’hui, il fallait revenir plus tôt, mon ange.

J’embrassai son cou, ma langue le fit souffler.

Tom : le chantage ne marche pas
Gabrielle : dommage

Et je recommençais, jusqu’à la base de son cou. Il m’arrêta, après un petit moment, puis colla sa bouche contre mes lèvres, donnant de légers coups de langue, voulant un vrai baiser, mais je refusais. Ce manège dura quelques minutes, jusqu’à ce qu’il souffle.

Gabrielle : je ne me suis pas lavée les dents.
Tom : je m’en fiche.

Il recommença, je sortis légèrement ma langue qu’il frôla de la sienne, et m’arrêta, le frustrant à coup sur.

Tom : sadique
Gabrielle : masochiste

Je souris avançant ma bouche pour poser un baiser sur sa joue. Puisque la distance qui nous séparait était mimine.

Gabrielle : il faut que je m’habille
Tom : oui il vaut mieux.

Dit –il en souriant après avoir regardé mes cuisses et mon short remontés. Après une rapide douche, peu de temps après j’étais en train d’enfiler des bas qui allaient jusqu’aux cuisses quand Tom rentra dans la pièce.

Tom : Attends je te mets de la crème sur ton pieds là.
Gabrielle : pas besoin
Tom : si besoin

Il m’enleva le bas en posant délicatement ses mains à ma mi-cuisse. Retira le bout de tissu en une fois en me regardant. Bordel est ce que c’était possible d’être aussi désirable. Il fit sortir le produit en appuya fermement faisant saillir ses muscles des bras. Il mit la crème un peu au dessus de la cuisse. Ses doigts longs et fins parcouraient ma jambe ce qui me fit frissonner jusque dans le dos. Ses dix doigts, glissaient sur mon mollet, le creux de sa main, s’emboîtait avec mon talon, et de son pouce, il pétrit, les douloureuses phalanges de mon pied. Lui souriait constamment, comprenant sans doute l’effet qu’il produisait sur moi. Malgré le froid du produit, j’avais chaud. Après ces minutes de silence sensuelles, il m’aida à remettre mes bas, la distance de nos visages était petite. Il avança ses lèvres vers moi que je pris immédiatement, il m’embrassa vraiment cette fois, et prit le contrôle en m’allongeant sur le lit, sur moi. Mes mains étaient autour de sa tête, une des sienne commençait à s’attaquer à mon ventre. Pourtant même si le désir était plus que présent, je pensais qu’il ne valait mieux pas faire quoi que ce soit, histoire de ne pas avoir à le regretter. Et avant que je le repousse Alice, rentra dans la chambre, puis referma la porte aussitôt en criant « désolé ». Puis des rires derrière se firent entendre.

Gabrielle : non, Alice vient.

J’entendis Georg au loin dire :

« Va les rejoindre, une partie à trois c’est cool. »

Tom était au niveau de mon cou, quand je lui dis.

Gabrielle : arrête, s’il te plait, je suis pas prête.

Il souffla tout en se couchant à côté de moi. Le voyant frustré j’ajoutais.

Gabrielle : j’ai pas dis que je n’avais pas envie
Tom : alors c’est quoi le problème ?
Gabrielle : le problème c’est que si je couche avec toi, tout sera comme avant, et je ne veux pas, j’ai pas envie de repartir avec toi et tout.
Tom : alors on est quoi ? Tu m’aimes, je t’aime tout cela est ridicule.
Gabrielle : très bien, tu as le droit de le dire, mais ça ne changera rien.

On était tout les deux assis, à se regarder, énervés, par nos réactions mutuelles.

Tom : c’est un très mauvais jeu, je sais pas c’est pour me tester ?
Gabrielle : non pas du tout
Tom : tu crois que je vais attendre comme un con ? Je t’aime oui, mais je ne vais pas attendre que tu le comprennes, pendant une décennie, je déteste que tu me repousses comme ça.
Gabrielle : et tu m’aimes ?
Tom : j’en ai marre de souffrir c’est tout, je te veux, je sais même pas qui tu vois, je sais pas ce que tu fais, je suis sur les nerfs, de savoir que tu portes même pas ta bague de fiançailles, de tout ces mecs qui doivent te tourner autour. De tout !
Gabrielle : mais il n’y a personne, Tom, soit pas con. Si c’est qu’une question de bague je la remets mais c’est pas ça c’est ta jalousie, le fait de ne pas pouvoir contrôler ce que je fais qui t’énerve.
Tom : et moi tu n’as pas peur que j’aille voir quelqu’un ?
Gabrielle : si mais je te fais confiance.
Tom : la confiance, parlons-on tiens, tu crois que je me doutais que tu te barrerais deux jours avant ton anniversaire ? Et le lendemain tu te souviens le lendemain ?
Gabrielle : ça aurais fais 6 ans le 5 février, je suis pas idiote, Tom
Tom : et tu trouves ça normal ?
Gabrielle : j’ai pas fait exprès c’est un concours de circonstance
Tom : à oui, j’avais oublié ça t’a pris comme sa ton dégout pour moi ?
Gabrielle : tu te rends compte de ce que tu dis ?
Tom : et toi de ce que tu me fais vivre ?

C’en était trop je ne le supportais plus et avant même que je puisse réfléchir à ce que je pouvais répliquer. Quand des traitresses liquides vinrent envahir mes yeux sans que je puisse les arrêter.

Tom : pleure pas, j’aime pas, arrête.

Il me prit dans ses bras embrassant mes cheveux, et je compris que Bill avait raison je ne tiendrais pas sans lui. Que je devais oublier ce qui c’était passé. Me dire que ce n’était qu’une erreur après tout.

Tom : écoute, je te laisse repartir, tu m’appelles souvent on se voit dans une ou deux semaine et on fait le point ? J’aime pas te voir comme ça. Mais puisque c’est ce que tu veux.

On était debout à présent, je ne souviens même pas quand on a bougé, durant la conversation sans doute. Ma tête était enfouie dans son tee-shirt. Ces bras m’écrasaient. Je me mis sur ses pieds, l’embrassai.

Gabrielle : je t’aime
Tom : je sais, tu me promets un truc ?
Gabrielle : oui, quoi ?
Tom : pas de mecs, va pas voir ailleurs c’est tous des cons crois-moi.

Un grand frère, j’en avais un, mais il l’avait remplacé, d’ailleurs il avait éclipsé tout, les gens autour de moi, ma mère, mon frère, mes amis. Toutes ces personnes étaient comme des étoiles, mais Tom c’était un soleil pour moi, je n’avais jamais de nuit et donc plus d’étoile, mais ça ne m’importait peu, puisque j’avais le plus brillant des astres.

Gabrielle : c’est impossible avec toi, tu me les as fais détester les autres garçons. Il n’y a que toi.

Cette fois-ci on frappa à la porte, Bill nous indiqua qu’ils allaient commencer à manger. On le suivit peu de temps à près.

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J'hésite, sur vos réactions,
En tout les cas vous avez un gros indice, si là vous ne le voyez pas, ben vous devrais attendre, encore un peu pour mieux comprendre :-)

Avis ?