[T.] J'ai perdu.

43. 28 avril 2010, 16H36 Résurrection.

« Excusez-moi mademoiselle vous pouvez vous pousser ? »

Je me dirigea vers Bill du côté opposé à lui et deux rangs derrière il était tout seul.

Gabrielle : cette place est prise ?
Bill : qu’est-ce-que tu fais là ?

Dit-il avant de mettre son sac à main à ses pieds. Choqué de me voir.

Gabrielle : je suis venue, mais apparemment pas assez vite.
Bill : non mais je suis content que tu sois là, mais il nous a dit que tu l’avais quitté définitivement.
Gabrielle : mais j’ai rien dit du tout, qu’est-ce qu’il raconte encore ?
Bill : j’en sais rien.
Gabrielle : bon, écoute au pire je repars par le prochain avion à Hambourg.
Bill : non, tu restes en plus je me suis disputé avec Andy.

Il dit ça d’un ton blasé, presque comique.

Gabrielle : encore ?
Bill : oui, …

Le rire de Tom résonna dans l’habitacle, ce qui me m’énerva de le voir draguer la sœur de Gustav. Lui qui m’a fait si culpabiliser, je le déteste.

Bill : oui, pour une connerie, cette Francesca, n’en rate pas une.
Gabrielle : à chaque fois qu’elle vient, je suis obligée de coller Tom, pour qu’elle pige. Mais là elle doit être contente.
Bill : ouais, tu feras les boutiques avec moi en rentrant ça me détendra.
Gabrielle : carrément.

Je mis ma tête sur son épaule il mit son bras sur la mienne.

Bill : Alice, est venue aussi.
Gabrielle : ah bon ?
Bill : Georg, il voulait pas se sentir seul j’imagine.
Gabrielle : si il lui fait du mal, je le tue.

Le décollage commença le seul moment avec l’atterrissage désagréable de l’avion.

« Excusez-moi, monsieur veuillez attendre la fin du décollage pour vous levez. », dit une charmante hôtesse de l’air à Tom qui visiblement voulait venir vers nous. Il se rassit donc attendant le moment où l’on pouvait détacher nos ceintures. Enfin c’est Bill qui m’a dit ça moi je ne le regardais pas, je boudais simplement, il devait s’en douter. Un peu plus tard donc il se mit presque en face de nous.

Tom : Bill tu me laisses ta place ?
Bill : non il y a Andreas en face de toi, je ne bouge pas d’ici.
Tom : s’il te plait soit pas chiant bouge.
Gabrielle : ça va Tom, il ne veut pas bouger, laisse-le tranquille, tu n’es pas bien à côté de Francesca ?

Il soupira, m’embrassa la joue. J’avais fait exprès de ne pas le regarder. Il me murmura.

Tom : je te préfère jalouse.

Et il partit, recommençant non sans se gêner à en jouer de draguer la pauvre sœur de Gustav folle de lui. Jusqu’à ce que je le rejoignis, il m’exaspéra une fois de trop.

Gabrielle : salut Francesca. Tu vas bien Alice ?
Alice : oui ça va. Il me tarde de voir ce beau pays on fera la visite toutes les deux.
Gabrielle : oui.

Tom s’amusait à me toucher les fesses, parce que dos à lui. Je lui dis sur un ton dur en tournant juste la tête.

Gabrielle : ça va ?
Tom : très bien. Quoi que comme ça mieux.

Il m’attrapa par les hanches et me tira vers ses genoux m’obligeant à s’asseoir sur lui. C’est d’ailleurs ce qu’il arriva quand je retombai lourdement sur ses genoux. Il mit sa main sur ma bouche.

Tom : chut, ne fais pas de bruit où la méchante hôtesse de l’air va venir.

Francesca rigolait à gorge déployée. Il me relâcha.

Gabrielle : Tom, je ne suis pas ton jouet.
Tom : arrête de me faire la tête, j’ai rien fait en plus cette fois.
Gabrielle : à peine, tu dis à Bill que l’on est plus ensemble et pas à moi. Puis …

Je regardai Francesca pour qu’il comprenne.

Tom : il comprends rien Bill, laisse tomber, tu es là, c’est le principal.
Gabrielle : tu croyais que je n’allais pas venir ?

Il m’embrassa dans le cou.

Tom : tu es là.
Francesca : vous n’étiez plus ensemble c’est ça ?
Gabrielle : quelques temps.

Je l’embrassai, il me sourit, me rendit mon baiser.

Gabrielle : je t’aime.
Tom : moi aussi.
Alice : vous êtes trop mignon.
Gabrielle : c’est vrai qu’il est beau.

Il m’embrassa le cou, comme pour me remercier.

Gabrielle : je vais rejoindre Bill.
Tom : reste, un peu.
Gabrielle : si quelqu’un nous voit on aura vraiment des ennuis.
Tom : et quand tu pelotes Bill ?

Il me regardait d’un air de défis, Alice, se retourna attentive. Je ne dis rien me levant simplement pour rejoindre le double de Tom.

Bill : il râle là, j’imagine regarde comment il parle à Alice.
Gabrielle : je m’en fiche je veux être avec toi.

Je sais plus ce qui s’est passé par la suite mais je fus réveillée par Tom qui gueulait en allemand contre son frère. L’avion avait atterrie, et je ne l’avais même pas remarqué tant j’étais fatiguée.

Tom : tu n’es pas obligé d’être si proche voilà. Hein, ça te ferait plaisir toi si c’était moi qui était comme ça avec ta copine ?
Bill : mais j’ai rien fait arrête ton délire, j’ai juste voulu la réveiller.
Tom : c’est à moi de le faire je suis son mec.
Gabrielle : fermez là, tout le monde vous regarde.
Bill : rien à foutre maintenant c’est quoi ? Je la touche donc je l’aime ? Non mais arrête Tom tu deviens complètement con !
Tom : tu …

Je l’interrompis, lui prenant la main pour que l’on descende de l’avion.

Gabrielle : tu m’expliques ?
Tom : j’ai rien à dire.

On laissa les garçons partir on les rejoignit plus tard nous les filles être avec eux pouvait être préjudiciable à leur carrière. Je le retrouva allongé sur le lit les yeux fermés les valises partout même pas défaites. Je posai mon sac sur l’une d’elles. Me jeta sur le lit à côté de lui dans cet hôtel luxueux. Je me mis sur lui à califourchon.

Gabrielle : tu dors ?
Tom : non.

Il me fit tomber sur le côté se mettant sur moi me dominant, comme d’habitude.

[/i]Gabrielle : tu m’expliques ?
Tom : j’ai rien à dire.
Gabrielle : t’es chiant.
Tom : quoi ? Ca me saoule de te voir comme ça avec mon frère.
Gabrielle : ça n’a pas changé c’est toi, Tom pas nous.
Tom : oui mais tu es différente avec moi moins proche et toujours pareil avec lui. Donc non, je n’aime pas. [/i]

Dit-il en se redressant.

Gabrielle : pas du tout.

Il m’embrassa, me léchant le lobe de l’oreille, le cou, pendant que je passai mes mains sous son tee-shirt en faisant des ronds dans son dos, laissant de temps en temps mes ongles l’effleurer. J’embrassai son épaule, son bras, sa main. Tout. Ses lèvres touchèrent la peau de ma poitrine qu’il pouvait atteindre. J’écartai les cuisses, collai nos bassins. Il défit bouton par bouton ma chemise blanche sûrement trop transparente. Lentement.

Gabrielle : j’ai envie de toi.

Et là il accéléra immédiatement, on changea de position pour se déshabillait rapidement ne faisant plus attention à rien.

Je me levai pour aller dans la salle de bain, prendre une douche rapide avant de me coucher quelques heures avant le concert. J’en ressortis une serviette autour des seins, et mis des sous-vêtements pour m’endormir c’est quand j’ouvris le tiroir que je vis des capotes que je réalisa.

Gabrielle : merde, Tom t’a pas mis de préservatif ?
Tom : quoi ?

Je venais de le réveiller.

Gabrielle : une capote. Tu n’en as pas mis tout à l’heure.
Tom : ben non, pourquoi ? Tu prends la pilule comme d’habitude.
Gabrielle : oui, mais non, tu devais la mettre.
Tom : pourquoi tu veux que je la mette si tu prends la pilule ?
Gabrielle : ben je ne sais pas parce que l’on n’a pas fait le test par exemple.

Il parlait les yeux fermés allongé prenant à la légère ce que je pouvais dire. Il ouvra les yeux délicatement, et tourna la tête vers moi plissa les yeux.

Tom : tu n’aurais pas couché avec d’autres mecs j’espère ?

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Déçue pour la rousse ?
Bon alors ça vous plait toujours ?
La suite ce soir s'il y a du monde

Gabrielle : pas du tout, je n’ai pas fait ça.
Tom : alors pourquoi tu veux que je mette une capote ?
Gabrielle : parce que je ne suis pas sûre de ma pilule et que je n’ai pas envie d’être en cloque.
Tom : je me demande si c’est le bébé qui te dérange où le père qui pourrait être moi. Mais ça on peut pas savoir tu t’amuses bien avec les autres ?
Gabrielle : mais ça va pas Tom, de dire un truc pareil franchement ? Je ne veux pas d’enfant de toi maintenant, et je ne voudrais jamais d’un enfant d’un autre que toi clair ? Xa te va ? Tu es satisfait ?
Tom : et pourquoi c’était différent alors tout à l’heure ?
Gabrielle : différent ?
Tom : tu étais distante mais sauvage en même temps pas aussi tendre qu’avant.
Gabrielle : Tom, on vient de se retrouver, ça fait 4 mois que j’ai pas fais l’amour, donc c’est normal.
Tom : ouais.

Il n’était pas convaincu et je me doutais qu’il n’y avait que le temps avec moi. Je l’embrassai sur la joue. Il se laissa faire après l’avoir embrasser, je me colla contre son torse et m’endormit quelques heures précieuses.
C’est Bill qui me réveilla en passant délicatement sa main dans mes cheveux.

Bill : aller les amoureux on se réveille.

On se leva rapidement. Quand je vis Bill, débardeur blanc avec des bretelles noires, son gros bracelet noire, son jean blanc et ses grosses baskets noirs. Ce maquillage ébène faisait un tel contraste avec le blanc de sa tenue, qu’il aurait pu couper le souffle à toutes les filles qu’il croiserait en chemin. Une beauté à couper le souffle.

Gabrielle : Bill, tu es magnifique, cette tenue est parfaite, tu es beau vraiment.
Bill : tu es jolie aussi bien que tu ne sois pas trop habillé.
Tom : et moi je suis pas beau ?

Il revint quelques minutes plus tard, vêtue d’un pantalon et chemise noire, et le bandana, le tee-shirt et les chaussures blanches. L’inverse évident l’un de l’autre.

Gabrielle : juste parfait.

Il sourit m’embrassa, j’allai m’habiller, puis quelques minutes plus tard je me trouvais dans la salle à les observer avec Alice, Andreas et Francesca.

Alice : ils se sont vraiment bien habillés les jumeaux ce soir.
Gabrielle : oui, même si j’ai une préférence pour Bill ce soir.
Alice : Tom est plus viril, plus classe.
Gabrielle : oui, ça se négocie.
Alice : j’aimerais aller voir Georg lui faire un câlin, mais je sais qu’il aime pas qu’on le colle mais je sais pas trop comment faire.

Cela faisait 10 minutes que je le regardais ces mains bougeaient à une vitesse non raisonnable, la pensée de pouvoir masser son bras comme avant me fit un bien fou, parce qu’il n’était pas fictif mais réel. Je l’aimais plus que tout, et son regard son sourire me fit me lever. Il posa sa guitare à côté de lui assis sur sa chaise.

Gabrielle : ça va ?
Tom : très bien et toi ?
Gabrielle : ça va mais je m’ennuie.
Tom : viens là.

Il me montra ses genoux, je me retournai la salle était vide mais des gens extérieurs étaient tout de même présent. Le risque que l’on nous découvre était donc important.

Gabrielle : non, il y a trop de monde.
Tom : aller, viens te fais pas prier.

Il m’attrapa la main pour me tirer vers lui. Assise j’embrassais son cou, sa peau au goût sucré, pendant que lui soupirait. Je l’embrassai, puis réattaquai son cou quand il chuchotai près de mon oreille.

Tom : j’ai plus envie de me cacher. Ca m’énerve, je veux que tout le monde sache que je ne suis pas le salaud des magazines.
Gabrielle : je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
Tom : tu n’assumes pas de sortir avec l’homme le plus sexy de la planète.
Gabrielle : je ne veux pas te causer de tord.
Tom : mais non. Puis enfin je voulais pas te parler de ça maintenant et ici, mais je veux vraiment que l’on se marie, que l’on fixe une date.

Je laissai le silence s’installer quand il me regarda dans les yeux, je sus que je devais répondre dans la seconde.

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Il est chiant tom, que des questions en fin de chapitre ?
non ?
allez j'espère avoir de jolie commentaire
zuite le weekend prochain,