[T.] J'ai perdu.

45. 28 Avril 2010, 18h Madame bonheur ? Allo ? Quoi ? Elle a encore raccroché ?

Gabrielle : je ne suis pas sûre que sce soit une bonne idée.
Tom : pourquoi ?
Gabrielle : parce que c’est trop tôt, puis j’ai l’impression que tu veux m’épouser pour me garder c’est idiot.
Tom : non ce n’est pas idiot si tu te maries avec moi ce sera une vraie preuve d’amour envers moi.
On pourra le dire à tout le monde, plus besoin de dire que tu es ma cousine.
Gabrielle : on n’a pas besoin de se marier pour ça.
Tom : mais il n’y a que des bonnes raisons, tu n’aimerais pas t’appeler Kaulitz ? C’est mieux que …

Je l’embrassai pour qu’il évite de dire mon affreux nom de famille.

Gabrielle : je veux t’épouser pour les raisons, que tu m’avais dîtes le jours où tu m’as demandé juste pour que les autres sachent que l’on s’aime pas pour se le prouver.

Il était agacé que je me souvienne de ça, il m’embrassa la tempe.

Tom : on peut le faire plus tôt.

Son nez glissa jusqu’à ma mâchoire.

Gabrielle : tu fais ça parce que tu as peur que je parte et que tu veux me retenir mais le mariage ça ne sert pas à ça, je te rassurerais autrement, je te prouverais que je t’aime.

Je lui dis alors ce qu’il voulait entendre ce que j’espérais arriver à faire. Etre comme avant, comme il voulait. Je ne savais pas si j’en serais capable, mais j’essaierais.

Tom : promets-moi surtout de ne pas partir comme la dernière fois.
Gabrielle : promis.

Il m’embrassa, nos langues dansaient doucement.

Bill : on retourne à l’hôtel ?
Tom : oui.

Arrivée dans le palace au mur doré, je frappai à la chambre 45, Georg, me sourit.

Georg : oui ?
Gabrielle : tu me prêtes ta chambre et Alice ?
Georg : seulement si je peux filmer et regarder.
Gabrielle : non sans façon, je suis plus sauvage quand on ne me regarde pas.
Georg : je te la laisse, va, mais la prochaine fois je participe.
Gabrielle : promis.

Et le grand homme brun aux cheveux lisses partit dans la chambre de son ami batteur.

Gabrielle : Alice ?
Alice : je suis là.

Elle était à plat ventre sur le lit en face de son ordinateur. Le lit était somptueux, de grosses colonnes maintenant un rideau tout autour donnant un côté coloniale. Les draps rouges brillaient.

Gabrielle : je voulais savoir si tu voulais que l’on parle de, enfin je sais pas ça ne me concerne pas après tout. Mais bon si tu as besoin je suis là.

Elle prit une inspira et me dit d’une traite.

Alice : c’était bien, enfin.

Elle leva les yeux au ciel cherchant les mots qui convenaient.

Alice : c’était pas non plus tu vois.
Gabrielle : ça viendra plus tard.
Alice : non c’est pas le plaisir en lui même ce qui m’a manqué c’était la douceur, la tendresse.
Gabrielle : c’était une première fois, la deuxième sera mieux.
Alice : je pense pas, il ne m’aime pas, ça se voit.
Gabrielle : arrête c’est un peu tôt.
Alice : mais il ne m’embrasse pas, il me prends pas dans ces bras, il ne me demande pas si la température de mon plat est bonne, il ne s’inquiète pas si je mets ma couverture sur la tête, ne regarde pas comment je m’habille pour voir si d’autres hommes me regarderont. Comme toi Gabrielle.
Gabrielle : il t’aime autrement ce n’est pas plus mal parce que Tom m’étouffe.
Alice : oui mais je préférais que rien du tout.
Tom : vous êtes là ?

Dit Tom dans la chambre en train de s’allonger à son tour sur le lit à côté de moi. Je levais les yeux, il était vraiment obligé de ne pas me quitter de la journée ?

Tom : alors les filles de quoi on papote ?
Gabrielle : c’est une conversation de fille Tom, je te rejoins tout à l’heure !
Alice : c’est ça que je veux !!
Gabrielle : mais c’est pas si génial, c’est même chiant ça crois moi.
Tom : de quoi ?
Alice : oui mais au moins tu sais qu’il t’aime !
Gabrielle : oui, mais je n’ai pas besoin de ça. Puis Georg t’aime à sa façon.
Alice : arrête après qu’il a couché avec moi, il m’a demandé d’aller jeter le préservatif. Pas un mot, une phrase gentille que dalle !
Tom : pas cool.

Je levai les yeux au ciel en regardant Tom qui me fit l’air innocent.

Alice : cela n’a duré que quelques minutes, j’ai rien sentie, que eu mal, il m’a à peine embrassé, et il s’est endormi comme un gros porc !!!

Elle s’était mise à hurler, debout face à nous. Je ne l’avais jamais vu comme sa.

Gabrielle : et moi tu crois que c’était mieux ma première fois on était dans l’herbe ça grattait ça a duré moins de 5 minutes, et j’ai aussi dégusté figure toi, ça ira mieux plus tard fais moi confiance.

Tom me fit l’air choqué comme à une femme de cinquante ans qu’on lui apprend qu’elle n’est plus
aussi jolie qu’à ses vingt ans.

Alice : mais lui il t’aime.
Gabrielle : oui, c’est sûr. Mais c’est une première fois il ne faut pas que tu t’y fis. Ma puce crois-moi tu tomberas sur la perle rare.

Tom se leva prit Alice dans ses bras si protecteur que ma sœur d’adoption pleura. Il lui dit qu’il parlerait à Georg. Et je réalisais encore une fois combien il était merveilleux.

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On avance, suite quand clem et moi auront le temps, vive le 8/11, je vous le dis les amies mdr !!

46. 22 Mai 2010 ; 23H34 Stop, arrête, je t’en prie ça fait trop mal.

Je ne demande juste une chose qu’il me lâche, qu’il m’oublie, qu’il parte loin de moi. Parce que plus il était gentil avec moi, plus je me dégoutais, plus je me sentais mal, plus les remords remontaient. Plus je devais m’éloigner pour pouvoir supporter de le voir quelques temps. Parce qu’il avait changer, en bien certes, mais en trop bien. Je n’arrivais pas à faire semblant cette image cette nuit là, je la revivais, j’arrivais à me souvenir de tout. Cela faisait plusieurs jours qu’il était encore plus collant. Et plus je m’éloignais plus il me collait. Pourtant oui je voulais rester avec lui, mais je n’arrivais pas à faire semblant. J’y arrivais plus. Et là j’étais dans mon bain chaud comme d’habitude enfin le plus souvent j’étais avec Tom, dans cette eau savonneuse. Mais je ne lui ai pas demandé, je profitais de ces quelques minutes de bonheur, seule. Dans une baignoire de marbre rose, aussi grande qu’un jacuzzi, au robinet dorée. De mes doigts je faisais un rond, je soufflais dessus pour faire voler une unique bulle aux reflets multicolores. Respira une odeur de rose, et replongeais dans l’eau. Quand la porte s’ouvrit, je fermai les yeux.

Tom : un bain, bonne idée.

Je ne dis rien il se déshabilla, le regarder était un véritable bonheur. Il se mit en face moi, il me caressa la jambe sans rien dire, jusqu’à porter mon pied à sa bouche. Il commença à l’embrasser d’une manière sensuelle, il mit mon orteil dans sa bouche, le suçotant. Dans d’autre condition je lui aurait simplement sauter dessus. Mais là je me levai ne supportant plus de l’avoir en face de moi.

Tom : tu pars ? Pourquoi ? Putin Gaby tu vas pas me faire ce coup là, longtemps.
Gabrielle : tu m’énerves, lâche-moi un peu.
Tom : mais qu’est ce que j’ai fais dis moi ?

S’écria-t-il au moment où je claquai la porte de la salle de bain, j’enfilai des vêtements qui passaient par là, et me dirigeai vers la chambre de Bill. Il était en boxer allongeait sur le lit. Il faisait ses ongles quand il tourna la tête vers moi.

Bill : Tom, encore chérie ?
Gabrielle : je le supporte plus.
Je me laissai aller sur le lit blanc.
Bill : t’inquiète il va changer.
Gabrielle : mais c’est pas lui c’est moi Tom.
Bill : tu vas y arriver, tu vas oublier, ce n’était rien.

Je pleurai en silence, quand il s’en aperçut il me prit dans ses bras me soulevant délicatement. Il me calla contre son cou comme il l’avait fait hier.

Bill : chut ma belle, ma poupée, ma puce, chut, ne pleure pas.
Gabrielle : c’est trop dur je peux plus faire semblant, Bill, il faut que je parte, je peux plus.

Je sanglotais, il me caressa les cheveux, m’embrassa le front. Et cela toute la soirée. Ce n’est que vers trois heures du matin je crois que des bruits sourds me réveillèrent. Je sentis la masse chaude à côté de moi se levait.

Tom : non mais c’est quoi ce délire tu crois pas que je vais la laisser dormir avec toi !!
Bill : on dormait tu es obligé de hurler ?!
Tom : c’est ma copine ça fait environ quatre heures que j’attends là, c’est bon je la reprends.
Bill : je sais que c’est ta copine mais elle dort.
Tom : je peux pas dormir sans. Bill comment tu peux …

Il hurlait, Bill aussi, me réveillant complètement, le mal de tête avec. Je me levai avançant devant les deux frères qui criaient.

Tom : aller Gabrielle, vient avec moi, il est tard on devrait déjà dormir.
Gabrielle : tais-toi Tom, je t’en prie arrête de hurler.
Bill : calme toi Tom.

Il tournait en rond, comme un lion en cage, les poings serraient. Il s’approcha de moi me prie mon bras, mon poignet plus exactement, le tira vers lui pour me faire sortir de la chambre.

Tom : allez tu viens maintenant.
Bill : Tom lâche là.
Gabrielle : arrête Tom, tu me fais mal.

Il n’en fit rien, me traînant presque, jusqu’à l’entrée de la chambre.

Gabrielle : arrête lâche-moi.
Tom : tu viens avec moi !

Et là comme par réflexe, je le claquai simplement. Il me lâcha directement, me foudroya du regard.

Tom : tu veux rester avec lui ? Reste !!
Bill : Tom, il ne s’est rien passé, calme toi !!

Tout c’était passé si vite avec une vitesse inouïe, je réalisai à peine ce qui venait vraiment de se passer. La main de Bill sur mon épaule me ramena à la réalité.

Bill : ça va ? Ne t’inquiète pas il va se calmer.
Gabrielle : qu’est ce que j’ai fait ?

Je partis vers sa chambre, ouverte. Les larmes coulaient sur ses joues comme les miennes quand je l’aperçus devant le miroir du salon. J’avançai vers lui. Son regard se durcit.

Gabrielle : Tom, je t’en prie je suis désolée.
Tom : va t’en.
Gabrielle : mon amour, je t’en supplie pardonne moi.
Tom : dégage, va rejoindre Bill.

Je m’écrasai contre son torse, il essaya de me repousser, mais je m’accrochais, jusqu’à ce qu’il me resserre contre lui, sa tête dans mes cheveux. La vie était dure trop beaucoup trop. Je ne savais pas comment faire, comment vivre avec une telle culpabilité. J’avais besoin de lui mais sa présence était trop dur à supporter je n’arrivais pas à me pardonner. Et je me demandais si j’y arriverais un jour.