[T.] J'ai perdu.

48. 24 Mai 2010 14H15, Les 7 péchés capitaux.


POV Alice

J’étais dans le couloir, je les avais vu s’enlacer, je les avais vu plus d’une fois le faire, mais j’avais l’impression qu’il n’y avait que moi qui le voyait.
J’entrai dans la chambre de Tom après avoir frapper trois fois, il était en train de jouer Geisterfahrer, il arrêta en me voyant. Il était habillé de blanc avec un jean, assis sur le canapé du salon, la tête penché sur une guitare noire et blanche en rond, un peu psychédélique, je ne l’avais jamais vu jouer en live avec une guitare comme ça.

Alice : je peux venir ?
Tom : oui, évidement.
Alice : c’est ta guitare ?
Tom : non c’est celle de Gabrielle, j’aime jouer avec celle-là, je l’entretiens un peu, puis elle me la rappelle, j’aime ce qui est à elle, j’aime tout d’elle de toute façon.

Il disait ça avec un naturel déconcertant, comment pouvait-il rester autant accroché à elle ?

Alice : pourquoi tu ne vas pas avec eux ?
Tom : je ne pense pas qu’ils veulent de moi.
Alice : et ça te fait rien ?
Tom : elle m’a demandé si je voulais que l’on rompe.

Je le savais et ce depuis le concert qu’elle était aussi amoureuse de Bill, je le savais, cela ce sentait, et j’étais surprise, moi même, de voir qu’elle ne lui en préférait pas Tom. Parce qu’il était différent, parce que Tom était si amoureux, que de voir que leur couple ne marchait pas me faisait de la peine et rager contre mon amie Gabrielle, comment pouvait-elle sortir sous le nez de Tom avec son frère jumeaux ? Comment faisait elle pour ne pas mourir de culpabilité ?

Alice : mais bon sang Tom il faut que tu réagisses ! Il faut que tu les sépares. Je ne sais pas moi, bouge toi.
Tom : a quoi bon ? Ca sert à quoi ? Elle ne m’aime plus, je prends ce qu’elle me donne, elle n’est pas avec Bill, je le sais, ils ne m’auraient pas fait ça, jamais ils n’auraient pu.
Alice : mais tu es aveugle ou quoi ? Il faut que tu ouvres les yeux. J’entends dire sans cesse Bill à Gabrielle d’oublier ce qui s’est passé que c’était sa faute. Je les ai vu s’embrasser, ils vont même jusqu’à se dire je t’aime.
Tom : ça ne veut rien dire.
Alice : tu n’as rien vu ni entendu de particulier ? Je la vois plus passer ses journée et ses soirées avec Bill que toi ! Tu n’as rien vu d’autre ? Tu ne vois vraiment rien ?
Tom : mais non il n’y a rien entre eux.
Alice : Tom …

Georg rentra dans la chambre prétextant me chercher. Tom semblait embarrassé, gêné, mais surtout triste.

Georg : hello
Tom : ça va mieux vous deux ?
Alice : super. Merci Tom.

Il avait parlé à Georg, il avait agi comme un véritable ami. Georg depuis était un véritable amour.

Tom : Georg rassure moi, tu ne crois pas qu’il y ait quelque chose entre Gaby et Bill ?

Il fut gêné, de répondre, et Tom complètement étonné de sa réaction.

Tom : Georg ? Tu ne crois pas que ?
Georg : ils ont toujours été proches mais là, c’est vrai que depuis qu’ils se sont retrouvés, c’est un peu plus.

Je vois Tom, se levait marcher dans la chambre, inquiet. Réalisant, ce qu’il ne voulait pas réaliser.

Georg : j’ai pas dis qu’ils couchaient ensemble, mais qu’ils avaient une complicité plus forte qu’avant.
Tom : tu les as vu s’embrasser ?
Georg : non, bien sûr mais
Tom : mais quoi ?
Georg : ils se tiennent la main sans arrêt, ils se collent, se racontent des trucs à l’oreille.
Tom : mais tu ne les as pas vu ?
Georg : je ne pense pas qu’ils sont allés aussi loin, mais on dirait, …
Tom : quoi ?
Georg : qu’ils en ont envie.

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Alors ?????

49. 24 Mai 2010 14H19, Monsieur désastre, existe, et je crois qu’il est amoureux de Tom.


POV Alice

Il lâcha la dernière phrase vite sans regarder son ami. Tom fixait Georg, et je ne pensais pas que celui-ci serait du même avis que moi. J’espérais être la seule, me tromper.

Tom : je vais voir Gustav, je ne vous crois pas.
Georg : Tom !

On le suivait, Gustav dormait à point fermé, manque de chance pour lui Tom était déterminé.

Tom : Gustav, debout, il faut que je te parle !

Gustav était celui à qui le groupe se confiait le plus Gaby, Tom, Georg, et même Bill, si mystérieux, lui racontait leurs petits bobos de la vie.

Gustav : je dors dégage !
Tom : Gabrielle t’a dit qu’elle était amoureuse de Bill ou l’inverse, Gustav balance, je te jure que si tu ne me le dis pas.

Le batteur se releva suspect, numéro un de l’affaire, il bu un coup d’eau, et répondit à Tom. L’air énervé.

Gustav : je sais rien Tom, ils ne me parlent plus, ils ne me proposent jamais de venir avec eux, ils m’ont viré, ce que je sais c’est parce que je le vois, tout simplement, ils ne sortent qu’ensemble, avant on était une famille maintenant on est Georg, Alice et moi. Andreas nous fait la gueule je sais pas pourquoi, Bill et Gabrielle sont en osmose totale, et toi Tom tu restes tout seul à déprimer. Je ne sais pas fais quelque chose. Moi j’en ai marre de tout ça, j’ai déjà passé une tournée de merde, à cause de toi qui faisais que me saouler avec Gabrielle mais là j’en ai marre de tout vos problèmes à tous, foutez moi la paix.
Tom : désolé.
Gustav : ça sert à rien il faut que tu te bouges, récupères la, si tu la laisses avec Bill. C’est mort.

Il partit dans la chambre de son frère l’air de rien, j’étais derrière lui Georg était resté pour calmer Gustav. Il renversa toutes ses affaires il cherchait quelque chose mais quoi ?

Alice : tu fais quoi ?

Il trouva un objet noir en forme de carré, en m’approchant je découvris un appareil photo. La première photo datait de mars, après l’accident, l’attelle de Gabrielle était un premier plan. Ensuite sans suit une multitude de photo le même jour Gabrielle et Bill enchainant les grimaces.

Tom : ils se sont vus, et ils ne m’ont rien dit.
Alice : elle ne m’avait rien dit, à moi aussi

Tom passa les photos, il mit en route une vidéo.
Ils étaient sur le lit de Gabrielle à Magdebourg, il avait mis un film romantique « valentine day’s ».

Bill : waouh le baiser de cinéma, ça donne envie.
Gabrielle : c’est clair tu as vu comme il beau.
Bill : et moi je suis pas beau ?
Gabrielle : tu es l’homme le plus beau de toute la planète.
Bill : avant Tom ?
Gabrielle : je ne répondrais pas à cette question.

Une autre vidéo où les deux amis étaient bourrés, sur le lit, avec des bières partout.

Bill : j’ai gagné
Gabrielle : tu as perdu !

Ils se disputaient avec des coussins, jusqu’à ce que l’on voie Bill s’allonger sur elle qui rigolait.

Bill : chut, j’ai gagné !
Gabrielle : perdu !!

Il la chatouilla, elle gigota. Le portable de Gabrielle sonna.

Gabrielle : c’est Tom.
Bill : il ne s’arrête jamais. Trop têtu.
Gabrielle : comme toi.

Il se coucha posant sa tête sur son épaule.

Bill : j’ai envie que tu reviennes, que tu oublies, que tout soit comme avant.
Gabrielle : impossible, mais vis ta vie Bill, c’est ma faute, tu le sais.
Bill : la mienne aussi.
Gabrielle : non, tu devrais y aller, il t’attend.
Bill : oui sûrement.

Il posa ses lèvres vite fait sur les siennes et éteignis la caméra.

Tom : alors ils ont vraiment ?
Alice : oui elle t’a trompée.

Le portable de Tom sonna, le prénom de son frère s’afficha. Il décrocha immédiatement.


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bon allez encore un chapitre, où j'aurais des avis négatif envers gaby mais ça va changé. Bon grâce à clem j'ai 3 chapitres de corriger, je vous les poste si vous les voulez dans la semaine car j'ai été malade tout le weekend mais exams sont la semaine prochaine, fin bref la galère, donc bon j'espère avoir de la pitié envers moi mdr.
Je lirais vos fictions dans deux semaines les filles, ça me manque terriblement, mais j'ai pas le choix déjà que je suis à la bourre, alors là c'est terrible si je commence à tout lire.

50. 24 Mai 2010 17H22, Urgences


POV Alice

Tom : allo ?

J’entendais la voix de Bill car il criait presque au téléphone.

Bill : putain Tom tu es où ? Je suis dans ta chambre ! Viens vite Gabrielle fait une crise d’asthme ou je ne sais quoi, tu sais où est la ventoline ?
Tom : avec les rouges à lèvres, elle est où ?
Bill : dans le hall de l’hôtel.

Il était presque à l’escalier quand il raccrocha, les deux frères descendaient en courant pendant que je m’efforçais de les suivre. Dès qu’il l’a vu, il l’a prise dans ces bras, pendant que Bill lui tendait l’aérosol.

Tom : Gabrielle, calme toi. Donne moi ça.

C’est lui qui lui mit dans la bouche pour appuyer parce qu’elle paniquait tellement qu’elle ne pouvait tenir cet objet. Son teint était plus que blanc et ses lèvres habituellement si rouges étaient presque bleues. Sa respiration se calma après le produit. Sa tête se mit sur l’épaule de Tom qui lui caressait le dos, la soutenant, lui disant à l’oreille sans doute de se calmer. Il regarda son frère puis dit :

Tom : tu peux toujours essayer de me remplacer, mais tu n’y arriveras pas sans te planter.

Bill le fusilla du regard, mais avait cet air que voulait dire « où tu veux en venir ? ». Et avant même qu’il répondit quelque chose c’est Gabrielle qui intervenînt.

Gabrielle : ne sois pas méchant avec ton frère, comment voulait-tu qu’il sache où est ma ventoline ?
Tom : je n’ai pas dis ça pour ça.
Gabrielle : merci Tom.

Elle lui embrassa le cou délicatement. Sans pour autant le lâcher.
Bill lui semblait gêné.

Alice : comment c’est arrivé ?
Bill : on parlait d’un truc, elle soufflait un peu, puis arrivés ici ça a empiré.
Tom : je t’aime.
Gabrielle : tu m’as sauvée, encore une fois.

Bill les regardait inquiet, agacé. L’ambulance venait d’arriver, pendant que Georg expliquait que tout allait bien, Gabrielle ne voulant en aucun cas aller aux urgences et ce malgré l’insistance de tout le monde.

Tom : viens te reposer dans la chambre, on en profitera pour parler.