[T.] J'ai perdu.

57. 22 Juin 2010, 16H13 clito ? Clio ? Clino ? Clinophilie ? C’est quoi ça ? Une I.S.T ?


POV Bill

La voix ne m’était pas inconnue, ni familière non plus. Par contre je ne comprenais rien par contre à ce qu’elle me disait. J’avais l’impression qu’elle me parlait suédois, mais non c’était bien de l’allemand.

Tom : alors ?

Ils me regardaient tous essayant de comprendre eux aussi mais c’était déjà dur pour moi. Je me levai me mis dans un coin de la pièce en bouchant mon autre oreille.

Bill : oui, attendez je ne comprends rien, vous êtes qui ?
« Kathy »
Bill : Kathy ? Vous êtes une amie ?
Tom : mais non, c’est sa mère crétin. Qu’est-ce qui se passe, bordel ?
Bill : sa mère, sa mère, oui il se passe quoi ?
« C’est Gabrielle, elle souffre de Clinophilie »

Je comprenais rien, vraiment, Tom était inquiet, comme le groupe sauf qu’il n’avait qu’une envie c’est de m’arracher le téléphone.

Bill : c’est quoi ça c’est grave ?
Tom : Bill abrège elle a quoi ? Je te jure …
Kathy : c’est un symptôme de la dépression, euh j’aurais besoin de toi ou ton frère, le médecin dit que ça pourrait l’aider à reprendre pied.
Bill : oui bien entendu on va venir tout de suite. Elle est chez vous ?
Kathy : non, à l’hôpital psychiatrique national d'Hambourg-Friedrichsberg.
Bill : on vient tout de suite.
Kathy : merci, beaucoup, ne roulez pas trop vite.

Je raccrochai le téléphone. Et les quatre personnes me regardaient vraiment intriguées, ils sondaient mes yeux. Et moi je n’osais réagir, que l’une des personnes les plus importante pour moi, et encore plus pour mon frère soit en hôpital psychiatrique. J’espérais au fond de moi que se soit pas du à quelque chose de grave. L’avait ont agresser ? Je pensais à toutes les idées possibles. Le viol, l’agression. J’étais loin de m’imaginer que c’était pire que ça. Je sentis deux mains me bousculaient violents. C’était Tom qui était dans un état de colère hors de lui encore une fois.

Tom : mais tu vas parler ! Il se passe quoi ?
Bill : c’est Gaby, elle fait de la Clinophilie, je ne sais pas exactement ce que c’est.
Tom : c’est grave ? Ella va mourir ? Tu vas parler espèce de con ?
Georg : Tom calme toi !
Tom : la ferme ! Continue Bill tout de suite !!

Il me regardait avec un air dément. Et je ne pu que répété ce que m’avait dit Kathy.

Bill : non, elle va vivre, enfin, elle fait une dépression, elle est à l’hôpital psychiatrique à Hambourg.

Il faut que l’on y aille, le docteur a dit que l’on pourrait être utile Tom.
Il baissa la tête, me lâchant progressivement. On attendit un petit moment, avant qu’il ose enfin parler.

Tom : tant mieux pour elle.

Cette phrase me mit hors de moi, qu’il se voile la face, comme il veut, mais il ne peut pas la laisser tomber. Il lui doit ça, il comprenait rien, il n’avait jamais rien compris.

Bill : quoi tu ne vas pas venir ?
Tom : oui je me casse, je ne mettrais pas les pieds là bas !
Bill : tu sais quoi, je comprends Gabrielle, je sais pourquoi elle a avorté, tu es irresponsable, ingrat, tu comprends rien à rien. Tu crois qu’avoir un enfant c’était possible mais ouvre les yeux, bordel ! Tu es pris en photo quand ton chien chie dans un parc ? Tu veux que ton gosse ne voit que ces murs, toujours enfermés, c’est pas une vie pour un enfant c’est même pas une vie pour nous. Tu réalises ce qu’elle a fait pour vous ? Tu n’aurais jamais eu le cran de la soutenir, t’es trop faible tu veux faire le fort ? Pardonne lui ! Crétin.

Il me regardait tous comme si, j’avais commis un meurtre, c’est ce que tout le monde pensait au fond j’en étais sûr. Tom ne pipa mot, me regardant simplement choqué, je regrettai de lui avoir dit ça, quand je remarquai ses yeux, perdus, au sol. Mais je ne voyais pas d’autres choix, j’en avais marre de le voir comme ça. Marre de devoir cacher la vérité !

Tom : si je ne te tue pas, c’est juste parce que tu es mon frère c’est tout.

Et il prit son sac, bousculant Georg au passage et commença à partir.

Bill : Tom, excuse-moi, Tom !! Viens avec moi ! Elle a besoin de toi !

J’avais beau crié dans le couloir, il ne se retourna pas. Et j’entendis le son du bruit du moteur. Il avait fuit comme un lâche.

Georg : tu veux que l’on vienne avec toi ?
Bill : non c’est bon, ne vous inquiétez pas, je vous appelle si j’ai besoin de vous.

J’étais arrivé à destination, non sans encombre, ce grand portail noir m’avait tellement si impressionné que j’avais failli faire demi-tour ! Me dire que Gabrielle était dedans était inimaginable. Je voyais des gens fous, marcher vers les différents bâtiments, l’un boitait et avait le bras replié et parlait à celui-ci comme si c’était sa tête, j’accélérais et fermais la voiture de l’intérieur. Et m’arrêtai devant le bâtiment, que m’avait indiqué une blouse blanche un peu plus tôt, mon audi, faisait tâche dans le paysage. Du vert et des bâtisses anciennes, en pierre d’origine, il y avait des fleurs partout, c’était reposant à l’extrême. A peine sortie de la voiture, d’un homme d’une vingtaine d’année m’accosta, il avait de la barbe, les yeux noirs, les cheveux bruns et gras. Il s’approcha de moi et me dit :

« T’as pas une clope ? »

Mon cœur sursauta dans ma poitrine et je priais pour que quelqu’un vienne l’enfermer. Je raclai ma gorge et dit d’un ton peu sûr de moi :

Bill : non, je ne fume pas.
« tsss, menteur, dégage »

Et il partit simplement. Me laissant complètement traumatisée, une jeune femme en bouse bleue fumait appuyée sur un mur. Elle dût me reconnaître cette fille aux cheveux châtains et aux yeux marron clair car elle écrasa sa cigarette et vint immédiatement vers moi.

« Bonjour, vous êtes Bill Kaulitz ? Je peux vous être utile ? Je m’appelle Carla. »

Elle me serra la main que je n’avais pas tendue. Trop inquiet d’être dans le parc où les fous sont roi.

Carla : ça va ? Je peux vous aider ?

Je respirai un bon coup et pris mon courage à deux mains, crois-moi Gaby jamais je n’aurais fait ça pour quelqu’un d’autre.

Bill : je cherche Gabrielle, sp…
Carla : ah la pauvre Gabrielle, oui elle est ici, venez, je vous amène.

Je la suivis, comme un enfant très timide, jusque devant la chambre. Elle mit la clef, dans la serrure, et je fus déjà choqué de me dire qu’elle était enfermée. Comment pouvait-on faire ça à un humain ? A Gaby ?

Carla : avant que j’ouvre, est-ce que vous savez ce qu’elle a ?
Bill : je sais juste qu’elle souffre de Clinophilie mais je ne sais pas ce que c’est.
Carla : c’est un symptôme aigue de la dépression, un stade un peu extrême. Exactement la Clinophilie, c’est une sorte d’enfermement, psychologique sur soit même, c’est le fait de rester au lit, ou allongée pendant des heures, elle reste éveillée, mais elle ne bouge pas, ne parle pas, ne réponds pas. Elle reste juste couchée des heures dans son lit, elle dort beaucoup aussi. La bousculer ne sert à rien, c’est la dépression, un événement grave lui est arrivé ? Cela fait un mois qu’elle est ici et les choses n’évoluent pas. Apparemment, cela serait dût à cause d’une rupture. On la mobilise pour se laver tous les jours, mais elle n’est pas très réactive. Le problème le plus important aujourd’hui est son refus de plus en plus souvent de la nourriture. Elle a perdu beaucoup de poids, ne soyez pas surpris. Euh ça va ? Vous êtes sûr de vouloir la voir ? Vous la connaissez depuis longtemps.

Je ne savais pas quoi répondre, rire aurait peut être été la meilleure chose à faire de savoir que Gabrielle, passait ses journées au lit à dormir, alors que mon frère multipliait les insomnies. C’est fou comme les choses sont compliquées parfois. Je ne pouvais rien dire à Carla, je me contentai d’acquiescer poliment. Elle ouvrit donc la porte.
Je ne la regardais pas un premier, j’avais trop peur. La pièce était sombre et sommaire, les volets étaient ouverts, mais la lumière n’était pas présente, le pire je crois c’est de voir des barreaux. C’était une prison, il y avait un lavabo dans la chambre même, une armoire en pin vieille, était ouverte, et une chaise en bois était près du lit. D’ailleurs ceci était un lit ou une planche de bois avec un peu de mousse dessus ?

L’ange, blond radieux que j’ai connu n’existait plus, c’était un corps, beau, mais comme mort, allongé sur le lit. Je m’approchai d’elle d’un pas feutré, Carla resta devant la porte. Je m’assis alors sur la chaise, pris la main blanche, où les phalanges ressortaient, une main, molle, sans réaction. Son visage, était blanc aussi, ses lèvres hautement colorées auparavant étaient si ternes, ses cheveux blonds étaient presque blancs dans cette pièce mortuaire. Je rêvais qu’elle ouvre les yeux que j’en vois des verts, marrons, rouges, n’importe je ne voulais pas qu’ils soient bleus, je ne voulais pas que ce soit elle. Mais les grains de beautés présents étaient les mêmes, le dessin de sa bouche, le nez fin, les tâches de rousseurs à peine visible, étaient là.

Bill : Gabrielle, tu m’entends ?

Aucune réponse. Mon pouls s’accéléra. Et la vision de mon amie si chère n’était plus supportable.
Je me tourna vers Carla et lui dit :

Bill : comment est-il possible de la faire sortir ?

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J'attends vos réaction avec impatiente :-)

58. 23 Juin 2010, 2H48, Sans l'intervention d'une cause, rien ne peut être engendré.

POV Tom

Je suis depuis quelques heures à l’appartement, dans ma cave qui est normalement ma chambre, je crois enfin c’était la notre avant. Je jetais la septième bière au fin fond de la pièce. Il y avait trop de coussins cela me cassait la nuque, il n’y avait qu’elle pour aimer autant ça. Je les jetais alors hors du lit. Je voulais dormir, oublier, et dormir. Je remis le drap sur mon épaule, je ferme les yeux. Rien, rien, ne me venait, mon corps était pourtant fatigué mais mon esprit, ne me laissait aucun repos. Je ne pensais qu’à elle, je voulais savoir pourquoi elle m’avait fait ça ? Elle le savait, ce que je désirais, mais non, elle était qu’une égoïste.

Les souvenirs, me hantaient, des cauchemars aussi dans les quelques heures où j’arrivais à dormir. Tout me la rappelait, les vêtements qui restaient dans l’armoire, la couleur des murs de la pièce pêche, le goût du pain, l’odeur de son gel douche. Tout me ramenait à un souvenir amer. Pourtant c’était ma faute, au fond, mais elle était coupable, elle aurait dû me demander, elle devait endurer comme moi je souffrais de ce choix qu’elle avait fait.

J’avais essayé de la remplacer, avec des filles de toutes sortes, plus belles, laide,s gentilles, méchantes. Mais rien ne correspondait à ce que je voulais. J’avais même eu une relation d’une semaine avec une blonde, aux cheveux courts, mais il me manquait cette envie, ce désir, ce sentiment de ne pas arriver à respirer sans elle, et autant en sa présence.

Il y a apparemment une théorie, asiatique, comme quoi les âmes sœurs seraient reliées par un fil rouge invisible, à leur annulaire, et deviendraient inséparable. J’avais rit quand elle m’avait dit ça, je lui avait répondue que c’était impossible qu’un fil est bien trop fragile, ce serait plutôt une chaine, en béton, entre nous du moins. Pourtant j’en était sûre maintenant, s’il s’agissait d’un fil c’était parce qu’il était assez fin pour se nouer et fusionner à ma phalange. Et je sentais que plus le temps passait plus, ma main se délitait, comme si, mon doigt, ma main, mon avant-bras, mon bras, mon épaule mon torse, mon corps tout entier, courrait vers elle, allant à la direction opposée où je voulais aller c’est à dire loin d’elle. J’appréciais de tout cœur, qu’elle souffre autant que moi, j’ai même espéré qu’elle s’égorge avec ce putain de bout de ficelle et qu’elle me relâche. Mais non, j’étais toujours autant prisonnier que le passé.

Je me levai, de toute façon je n’arriverais pas à dormir. Manquant de tomber à cause de divers objets j’entra dans la chambre de mon frère, il n’était pas là. Où pouvait-il être avec qui j’ai du partager mon oxygène neuf mois et qui m’a trahi ?

Peut importe, je bougerais, une boîte ferait l’affaire. A peine une heure plus tard j’en fus viré sans ménagement, alors que quelques instants j’étais à plus de cent soixante sur l’autoroute, je m’arrêtai devant, chez Gustav et Georg. Je ne voulais pas être seul. Une silhouette féminine à la fenêtre, me donna envie de broyer le volant. Comment pouvait-il lui être en couple ? Et heureux ? Il ne pouvait pas avoir un peu de respect pour les autres ? Avait-il besoin de montrer son bonheur avec autant d’insolence ? Moi jamais je ne faisais ça. C’était à moi d’être dans un appartement chic au centre de Berlin avec Gabrielle, et jours pour jours, si elle n’avait pas pris cette décision, j’aurais pût la voir avec un joli ventre de 6 mois. Mais non j’étais là seul, parce, et c’était dur de l’avouer mais parce qu’elle l’avait choisie. Sans moi.

Je sortis de la voiture, en claquant la portière, prêt à voir ce que faisait mes amis, voir s’ils voudraient peut être sortir. Je ne sais pas, on verrait bien. Le code du bâtiment effectué, je montai les escaliers, et tapai, devant la porte blindée, de mes amis. Après plusieurs instants de patience, mon poing fit vibrer le mur à nouveau, j’entendis des voix murmurées, des pas avancer. Quand Gustav me fit face complètement à côté de la plaque avec, sa métisse, en peignoir.

Gustav : qu’est-ce qui t’ai arrivé Tom ?
Tom : quoi ? Moi ? Rien ? Pourquoi ?
Gustav : tu as du sang sur toute la joue.

Je poussai la porte et rentrait observant dans une glace une ligne rouge de mon nez jusqu’à ma joue.

Tom : oh, c’est rien j’ai juste saigné du nez.
Gustav : tu veux quoi ? Je peux t’aider ?
Tom : tu sors avec moi ? Tout seul on s’ennuie, tu tires ton coup, avec, puis on va faire le tour des boîtes, ça bouge encore tu sais ?

Clémence s’éclipsa vers la cuisine, me laissant avec mon ami complètement déboussolé.

Gustav : Tom, il est, dit-il en regardant sa montre, cinq heures du matin. Ecoute je veux juste finir ma nuit, d’accord, va dans le salon, j’appelle ton frère.

Qu’il était devenu rabat-joie depuis qu’il était avec cette nana. Moi jamais je ne refusais de sortir avec mes meilleurs potes. Je m’assis sur le canapé en cuir blanc, de mes partenaires de musiques. La tête dans mes mains, je sursautai à l’entente de la tasse se posant sur la tableau basse en verre. Mes yeux se relevèrent et je vis Clémence, en peignoir de soie blanche qu’elle tenait au niveau de ses seins.

Tom : pourquoi tu fais ça ?
Clémence : parce que tu me fais de la peine.

Je souris ironiquement, et lui répondit :

Tom : ils t’ont raconté ?
Clémence : oui, je suis désolée.
Tom : pas autant que moi.

J’attrapai, la tasse, les odeurs de chocolat envahirent mes narines. Me rappelant une scène passée il y a quelques mois déjà.


24 Décembre 2009, noël, on était tous chez mes parents, les garçons, les leurs, sa mère, et Gabrielle, la définition du bonheur était presque complète ce jour là. La dinde, était accompagnée avec des marrons, le saumons en entrée, citronné, la bûche aux fruits rouges. La musique c’était des enfants chantant des chants traditionnels de la période si joyeuse de noël. Le champagne était de couleur or. Tout était parfait. La distribution de cadeaux avait fait rire tout le monde, surtout quand la mère de Georg, nous a offert à tout le monde le même bonnet. Plus de paparazzis, plus de photo, plus d’instruments, d’inconnus, que des gens que l’on aime. Elle était encore très belle ce soir là, je me souviens qu’elle avait lissé quelques mèches autour de son visage. Ses lèvres rouges, ses yeux bleus colorés de noirs, son trait de beauté près de l’œil. Un ange un vrai. J’étais sortie fumé elle me rejoignit non sans avoir enfiler une veste. Il faisait froid, mais pas de neige. Je me demandais si c’était juste la seule chose qui manquait. Elle me tendit une tasse de chocolat chaud.

Tom : on ne devrait pas plutôt boire du champagne ?
Gabrielle : je trouve ça plus agréable, pas toi ?

Je souris, de nos bouches sortaient une fumée blanche avec laquelle on s’amusait.

Tom : tu sais ce que je veux pour noël prochain ? Dis-je après avoir bu une gorge.
Gabrielle : tu n’en as pas eu assez ?

J’ai posé la tasse et la sienne par terre. Je l’embrassai en passant délicatement la langue sur sa lèvre inférieure. Puis quelques minutes plus tard.

Gabrielle : dis-moi.
Tom : quoi ?
Gabrielle : ce que tu veux ?

Je posai un doigt sur ces lèvres et après les avoir dessinés, je le fis descendre entre ses seins puis continuai en m’arrêtant sur son bas ventre.

Tom : un bébé.

Elle plissa les yeux, fit un non de la tête, posa ces lèvres sur les miennes. Et dit :

Gabrielle : plus tard, je te le promets.
Tom : c’est loin noël prochain. Dis-je en recapturant ses lèvres.
Gabrielle : pas tant que ça.
Tom : mmh, tu m’aimes ?
Gabrielle : oui, je t’aime. Et je te promets de t’aimer plus noël prochain ! Ca te suffit ?

Si seulement tu avais tenu ta promesse Gaby, bébé, on n’en serait pas là.
Je soufflai sur la tasse bouillante devant mon nez. Essayant de me sortir de ce souvenir douloureux. Quand mes yeux sortirent à leur tour du brouillard, je vis les trois hommes dans l’entrée. Ils complotaient contre moi ?

Tom : hey, je suis là.
Bill : oui Tom, il faut que je te dise un truc.

Il prit un ton doux, celui pour me calmer, celui rassurant. Il était stressé, ça il ne pouvait me le cacher

Tom : je peux vous parler d’abord ?

Il s’assit tous autour de moi, me scrutant comme une bête sauvage.

Bill : on est tes amis, je suis ton frère, on peut tout entendre.

Je cachai mon sourire, j’avais l’impression d’être à une réunion pour alcoolique anonyme.

Tom : j’ai fait une connerie, une grosse, …

Je respira un bon coup et leur raconta un souvenir beaucoup plus noir, un de ceux que je ne pensais pas dire, parce qu’il ne devait pas avoir de telles conséquences. Tout en parlant j’examinai, leurs réactions, Georg cacha son visage par ses mains en soufflant une insulte contre moi. Gustav se contenta de faire non de la tête une quinzaine de fois. La jolie métisse me fixa avec des yeux ronds. Et mon frère se leva d’un coup regardant pas la fenêtre en se tira légèrement les cheveux. Il expira et prononça d’une voix neutre.

Bill : Gabrielle sera à notre appartement, le temps qu’elle aille mieux. Toi tu vas où tu veux.

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Clémence ma guest star :-)

Alors que cache Tom ?????