[T] Il suffit parfois d'un seul regard.

J'avais hâte, sans même savoir ou il contait m'emmener, je savais déjà que
j'adorerais. Et j'étais impatiente !
Le lendemain matin, réveil très matinal et pourtant tout en douceur, dans
les bras de cet homme merveilleux.

Après avoir pris un bon petit déjeuner, et s'être préparés. On partit pour
une destination qui m'étais encore inconnue.

Il esquissa un petit sourire et me pris dans ses bras.

On entra dans l'aéroport et Tom partit enregistré nos bagages. Je n'avais
toujours aucune idée de l'endroit ou il m'emmenait. Il vint s'asseoir à côté
de moi.

On aurait dit une enfant qui venait de rencontrer le père noël.

Et la, la joie ne se fit pas attendre. Cela allait faire presque deux ans
et demi que je n'y étais pas retournée.

Tom ne s'était pas foutu de moi pour ce week-end, il avait réservé un
appartement pas très loin de la tour Eiffel. On aurait pu y loger à 10 dedans.
C'était somptueux, les chambres étaient grandiose, les lits gigantesque. Il y'avait
une piscine chauffée, un jacuzzi. J'avais l'impression d'être une reine.

J'inspecta un peu la cuisine, le frigo était rempli, les placards pareil. La,
j'avais le choix. J'opta pour des pâtes au saumon, comme c'est assez rapide à
faire.

Le monde entier aurait du voir, la vitesse à laquelle il à mangé. On aurait
cru qu'il n'avait pas manger depuis des semaines.

Une fois le repas terminé, on se décida à sortir. Je lui fit visiter mon école,
les endroits que je fréquentais gamine. Le parc de jeux ou m'emmener tous le temps ma mère.
Jusqu'à arriver devant cette maison, ou je m'immobilisa...

Je voyais bien que ça lui faisait quelque chose de revenir ici, malgré tous ce temps.
La mort de ses parents, l'attristaient vraiment plus que ce qu'elle voulait bien
montrer. Je pris sa main dans la mienne et décida de l'emmener ailleurs.
La journée visite de Paris s'acheva, on était tous les deux épuisés et on décida de rentrer.

On posa nos affaires dans le salon et on monta dans notre chambre. Je me jeta sur le lit,
je n'avais qu'une envie à ce moment même, l'avoir près de moi. Je lui fis signe de venir
me rejoindre, elle s'allongea à coté de moi et posa sa tête sur mon torse. On décida de regarder un film, mais tellement épuisés, nous nous endormions.

On était rentré en Allemagne après notre week end en amoureux.
Et demain je reprenais les routes pour une longue tournée. Karie ne voulait pas venir avec moi,
elle avait enfin reçu l'accord pour rentrer dans une grande école de danse et je savais
que c'était l'un de ses rêves. Alors on avait décidé de se faire confiance mutuellement,
de s'appeler tous les jours et que de temps en temps elle vienne me rejoindre
un ou deux jours sur la tournée. Le moment des adieux approchaient,
on préparait chacun notre valise pour partir.

Il nous restait une heure avant de partir chacun de son coté.

Depuis qu'on était ensemble, il m'avait tout donner. Je vivais un vrai compte de fée, et cela
grâce à lui. Alors avant qu'on prenne des chemins différents, je voulais lui faire une belle
surprise et lui donner l'un des plus beau cadeau que je puisse lui donner.

On était tous les deux assis sur le lit, l'un en face de l'autre. Je ne pris même pas la peine
de répondre à sa question. Je le poussa en arrière, me mit sur lui et commença à l'embrasser.

Ce fut un moment merveilleux, surement l'une des meilleures façons pour se quitter.
Ce fut aussi le moment que Bill choisit pour entrer sans frapper

Bill repartit sans dire un mot et ferma la porte derrière lui.

Une fois prêt, on descendit.
Les valises chargés dans nos voitures respectives.
On restait la, planté devant, incapable de se séparé.

Il me fit un rapide bisou, me glissa un je t'aime dans l'oreille et monta dans le van, il savait que sinon je n'arriverais pas à le laisser partir.

Déjà une semaine qu'il était parti, et chaque seconde sans lui me paraissait une éternité.
Je ne loupais aucun de leur passage télé et radio. Leur interview dans les magazines. Je collectionnais tout, j'enregistrais tout. Il me manquait c'était affreux, je ne vivais qu'à travers lui.
Dans mon école de danse, j'étais perçue comme la petite nouvelle qui avait une chance incroyable.
Cela faisait 5 ans que j'avais arrêté de danser, et que je n'avais pas remis un pied dans une salle de danse, et pourtant je faisais déjà partie des meilleures du groupe de première année.
Ma mère était une excellente danseuse, je devais tenir ce don de sa part.
Demain les deux meilleurs de chaque groupe devait aller donner une représentation sur un plateau télé. Et à l'annonce du plateau télé donné par ma prof j'étais tellement heureuse,
je savais que le groupe y allait pour donner une énième interview,
j'allais en faire la surprise à Tom et ne rien leur dire.

Mon téléphone sonna, à cet heure la ça ne pouvait être que lui.

Je n'ai pas réussi à lui dire aujourd'hui, il faut que je lui dise rapidement, avant qu'elle l'apprenne autrement.
Bill arrivait et me voyant ainsi, les larmes aux yeux, il s’inquiéta.

La nuit tombait, les heures défilait et je n'arrivais pas à dormir. J'appréhendais, le fait de ne pas pouvoir lui dire au bon moment. Je me réveilla, en retard comme d'habitude.
Bill me pressait, en me disant qu'on arriverait juste à temps à l'émission, encore à cause de moi.

Une fois prêt on embarqua dans la voiture, je pris mon téléphone et essaya de l'appeler. C'était le moment ou jamais.

Après une nuit assez courte, j'étais aux répétition de l'émission entrain de finaliser la danse.
J'entendais mon téléphone qui n'arrêtait pas de sonner, mais à cet heure, je vois pas qui ça pourrait être d'important.
On répétait sans cesse le même porté, pour qu'il soit parfait lors du direct. Mais la fois de trop est arrivé, je m'écroula au sol.

Je pris mes affaires, et m'installa sur le côté. Bordel Tom m'avait appelé 15 fois.
Mais les voila, ils arrivaient. J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je les avaient pas vu.
Tom n'avait pas l'air bien, je me demandais ce qui se passait. En évitant tout regard je lui écrivis un message en vitesse.

" Ça ne va pas ? qu'est-ce qu'il y'-a ? "

Il balaya la salle du regard, et me fixa. Il ne parlait pas. Et ce foutu manager lui prit son téléphone et partit.

L'émission se passait très bien, toujours les mêmes questions vis à vis du groupe. La chorégraphie m'avait foutu des frissons, Je regrettais tellement d'avoir chuté.
Tom ne me quittait pratiquement pas des yeux.

" Et les garçons toujours célibataire ? "

NOOOOOOOON, NOON NOON NON !
Le cri s'était échappé sans le vouloir, je tremblais, les larmes coulaient.

NOOOOOOOON, NOON NOON NON !
Le cri s'était échappé sans le vouloir, je tremblais, les larmes coulaient.
Je pris mon courage à deux mains, fit appel à mon mental d'acier. Et je partis en courant,
, oubliant le mal de ma cheville, je partis loin de tout ça, loin de lui.
Je pensais que je pouvais lui faire confiance, et à la première occasion, il m'oubli.
Il me regarde droit dans les yeux et répond que oui il est toujours célibataire.
Je le déteste et me déteste d'autant plus.

Un cri, Une larme et elle est partie, elle n'a même pas voulu écouter ce que j'avais à lui dire. Que cette tournée et la dernière avant un long moment. Qu'après avec les gars on à décidé de se retirer un peu, parce que toute cette folie autour de nous, nous empêche de vivre réellement, et la
on en a encore la preuve.

J'étais parti à la recherche de Karie, sans mon frère, je savais que moi, elle accepterait de m'écouter.

Elle me fit signe de continuer.

Je venais de perdre la seule personne que j'avais réussi à aimer, et qui m'aimait pour ce que
je suis réellement.

" On fait une pause, j'ai besoin de réfléchir à tout ça"

Après ce message, j'étais tomber très malade, une dépression que disait le médecin, du coup on avait annuler quelques dates de la tournée.
Mon jumeau, et nos deux acolytes étaient au petit soin pour moi, je pense qu'ils ne m'avaient jamais vu dans un état aussi déplorable.

Le seul qui avait des nouvelles de Karie, c'était Bill, j'en étais limite jaloux, heureusement que c'est mon frère, sinon je l'aurais tuer rien que pour ça.

BVRR BVRR..

" Il faut qu'on se parle, tu me manques et .. j'ai quelque chose d'important à te dire "

Elle me donna rendez vous le lendemain, sur ce fameux banc.
J'avais hâte de la revoir et en même temps son message m'inquiètait.
Qu'avait - elle à me dire d'aussi important ?! je le découvrirais demain, maintenant il fallait que je dorme, au moins un minimum.

Je n'arrivais pas à fermer les yeux de la nuit, et mon réveil n'allait pas tarder à sonner. Je décida de me lever et d'aller me préparer,
moi qui n'aimait pas trop me maquiller, j'étais servie, mon visage était devenu si pâle, que si je sortais sans avoir mis un petit peu de fond de teint, on aurait pu me confondre à un vampire de twilight.
J'avais hâte de le revoir mais en même temps je ne savais pas comment il réagirait à l'annonce que j'ai à lui faire.

Pratiquement arrivée au point de rendez vous, je vis Tom, au loin, assis sur ce banc, le banc de notre rencontre. Tout de suite, tous les souvenirs du début jusque maintenant me revint en tête.
Je l'aimais c'était inévitable.

Je le regardais dans les yeux, mais rien, il me regardait mais je voyais que son regard était perdu, ailleurs. Il ne disait rien.
Tom était à la fois devant moi, et à la fois très loin. Je ne savais pas comment prendre sa réaction, voulait-il du bébé ou non ?
Les minutes ou on restait la assis cote à cote a se regarder sans aucun mot échanger me parraissait une éternité.

J'allais être papa, je n'en revenais pas, j'étais ému et en même temps complètement déconcerté. J'avais pas ça dans mes projets, du moins pas dans l'immédiat.
Mais je pouvais pas lui dire d'avorter, c'était surement pas à moi de lui demander de faire une chose pareil.

Aucun mot n'arrivait à sortir de ma bouche j'étais bloqué.

Il releva la tête me regardait, mais toujours rien aucun mot, aucun signe, rien. J'étais en train de parler à un mur.
J'avais beau lui dire n'importe quoi, le supplier, il ne bougeait pas, je ne pouvais pas rester la, une minute de plus, devant lui, j'allais craqué,
il n'en voulait pas du bébé, c'était la seule conclusion possible de son silence.

Je me retourna et commença à partir, mais Tom n'avais pas l'air d'être de cet avis lui, il m'attrapa par le bras et me força à me retourner
je me retrouva face à lui, son regard planté dans le mien, il déposa un léger bisou sur mes lèvres.

Je ne m'attendais surement pas à ça, vraiment pas. Le grand Tom Kaulitz me demandait ma main, la mienne à moi.

Je lui sauta dans les bras, il m'embrassa. C'était beau, comme la première fois.

On rentra chez lui, tous deux sourires aux lèvres. Bill vint à notre rencontre.

Et il me serra fort dans ses bras.

Les jours et les mois passèrent, Tom avait tenu sa parole, il avait contacté quelques journalistes pour que la nouvelle soit diffusé partout dans le Monde.
Mais ensuite, ma vie devint un vrai cauchemard, je me faisait harcelé au téléphone, lettre de menaces, je ne pouvais plus sortir sans avoir une sécurité avec moi.

Il me fit un tendre bisou sur le front.

Tom me prit ma main, la serra fort, me regarda dans les yeux avec insistance et partit avec son frère. Je les raccompagna jusqu'à la porte,
devant à la fenêtre du van, je voyais les deux tête de gigolos de Gus' et Georg qui me faisait signe de la main. Tom, lui, demandait aux deux garde du corps de ne
quitter cette maison pour rien au monde, et qu'on devait pas me laisser sortir toute seule. Je rigola mais à l'intérieur je bouillais, j'avais l'impression d'être en prison, il fallait
que ça cesse, et je suis sûre que tout le monde s’inquiétait pour pas grand chose, alors ce soir j'allai bravé l'interdit et leur prouver à tous que je suis une grande fille.

Je préparais ma sortie, veste, sac à main, basket. Les gardes du corps étaient à l'avant de la maison, je décida donc de sortir par derrière, camouflée comme les stars,
c'était sur personne ne me reconnaitrais.
Premier pas dehors, je me ressentais vivre, libre comme l'air.
Je marchais, sans idée précise, sans lieu précis ou je voulais aller. L'important était que j'étais la toute seule, dehors.

Mon téléphone vibre, c'est Tom.

Je souris, mais j'ai peur de sa réaction si il apprend que je suis sortie toute seule, sans même le prévenir.
Prise de remord, je décide donc de rentrer.
Je suis même pas sortie une heure, alors personne ne saura jamais que je suis sortie.

Enfin rentré, je monte dans ma chambre, allume la télé et m'endors.
Je me réveille vers 2h du matin en sursaut, Tom n'est pas encore rentré c'est bizarre..
Je descends, personne dans la maison, aucun bruit. J'ouvre la porte, les gardes du corps ne sont plus la non plus, bizarre..
Je décide donc d’appeler Tom,
une sonnerie, deux, trois ... ça répond pas répondeur. Merde vraiment bizarre.
Je le rappelle 3, 5, 15 fois toujours pareil.. La je commence à m’inquiétais.

Ah merde oui, j'avais pas fermer la porte c'est vrai, je me retourne. Non... tout.. sauf ça, les policiers à la maison c'est jamais pour annoncer de bonnes nouvelles.
Je les regardes ahurie, et la je fond en larme, je m'écrase au sol, pour qu'ils viennent, ça veut dire .. ça veut dire qu'il est .. non je ne veux pas y croire...