[ OS ] Tant qu'il y aura des tuiles, il y aura des hommes.

Les étoiles brillent, chacune dans leur coin, chacune avec leur lumière. Et nous, deux idiots qui admirent ces fines choses jaunes et trop claires. J’aimerais bien te dire que nous sommes comme ces petits points qui brillent tout la haut et si je te le disais, tu me répondrais sûrement que tu le sais déjà sur un ton arrogant, je sais que je dérangerais ton admiration pour ces choses brillantes. Si tu regardes en bas, tu tombes mais si tu regardes en haut tu ne t’envoles pas, c’est tellement logique et nul en même temps, mais nous on regarde ni en haut ni en bas, on regarde juste devant nous … On vit mon frère. Regarde comme le monde est beau d’ici, le toit de notre vieille maison familiale, l’endroit où l’on y voit tout, regarde nous, ça fait combien de temps que nous ne sommes pas venu sur ces tuiles rongées par la pluie et l’usure. Bordel ! Tom ! Regarde comme le monde est vivant ! Pourquoi tu as changé ? Pourquoi tu ne dis plus cette phrase « Il n’est jamais trop tard ! », j’ai arrêté de te comprendre Tom. Tu me tus.

- Il n’est jamais trop tard …
- Bill, par pitié, tait toi.
- Pourquoi tu me cris dessus, aujourd’hui encore ?
- Arrête !

Je n’arrive même pas a te parler comme avant, tu vois … Et si je regarde en bas, tu me suivras ? Tu vas regarder en bas, dis moi ? Je n’arrive plus à t’aimer, c’est bizarre, c’est inhumain de ne pas aimer son double. As-tu au moins remarquer la chose incolore qui coule sur mes joues ? Non, je ne pense pas. Tu es trop dur avec toi-même, Tom, tu t’empêches de vivre ou quoi ? Je voudrais te sauter au visage, t’ouvrir les yeux et te hurlais que le monde bouge et je te prierais de regarder tout ça. J’aimerais bien que tu réalises ou bien que tu souffres comme je souffre maintenant, là, tout de suite. Tu penses a quoi quand tu regardes ces étoiles surplombant nos têtes ? Même-moi, je ne te comprend plus, moi, Bill, ton jumeaux, ton double, ton tien, ton tout … Si je ne te comprend plus, qui te comprendra ? Raconte moi une histoire, celle que tu veux, je m’en fiche, du moment qu’elle vient de toi, de ton imagination, de ta tête, ce serra le principal. Je voudrais une histoire d’amour et de haine, raconte moi, l’histoire de deux filles trop amoureuses pour l'assumer ou bien un conte de fée ou tout le monde est heureux, tout le monde est content, pas comme là.

- Tom, si on aperçoit une étoile filante, tu lui demanderas quoi ?
- D’être près de toi pendant la plus longue partie de ma vie.
- Alors pourquoi tu ne me parles pas ? Pourquoi tu ne te confies plus ? Pourquoi tu me détruis comme ça ? Pourquoi t’as changé, tout simplement ? Pourquoi, Tom, pourquoi …
- Tu pleures ?
- Tu veux que je te fasse un dessin aussi, t’en qu’on y est ? Oui, oui, je pleure et tu t’en fiches.
- Viens là, dit-il en me tirant sur ses genoux repliaient en tailleur, et si je dis « il n’est jamais trop tard. » tu me dis ?
- Que tu mens.
- Merci …
- Tom, je t’aime, t’es mon Etoile.
- T’es éternel, petit frère.

Il me dépose un simple bisou sur ma joue gauche, comme a son habitude. Il est heureux ou pas, mon frère ? J’ai l’impression de n’être qu’un petit enfant perdu a la recherche d’une bouée de sauvetage.

- Aller, bouge tes fesses, tu m’écrases, on va vivre.

c'est trés beau j'aime aussi beaucoup la chanson

merci vous deux : )