La Page Orange
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Page Orange

Forum sur Tokio Hotel
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 [O.S] Confessions.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
LacrymOsa
Schrei
LacrymOsa


Féminin
Nombre de messages : 278
Ma localisation : A cent année lumière de toute vie terrestre...
Date d'inscription : 22/01/2007

[O.S] Confessions. Empty
MessageSujet: [O.S] Confessions.   [O.S] Confessions. EmptyDim 11 Oct 2009 - 20:09

Confessions.

Son âme brille de mille feux
Telle une étoile dans les cieux
Son cœur est pourtant comme cet astre
Un corps éteint dans le désastre
Ce corps céleste à l’infini
Etincelle pour qu’on ne l’oublie
L’étoile ressuscite peu à peu
Pendant qu’elle meurt à petit feu…


J’ai lu ces quelques lignes et les larmes me sont montées aux yeux. Il est si simple, avec des mots, de vous renvoyer la réalité tel un couteau s’enfonçant davantage qu’il ne l’était déjà. Une épine acérée qui vous lacère le dos à chaque instant de faiblesse, vous rappelant à tout moment qu’il est interdit de laisser couler une larme. Interdit de ressentir une émotion si celle-ci n’est pas masquée par un sourire sublimatoire qui détourna tout regard interrogateur. Mais est-il humainement possible de conserver la peine qui coule dans nos veines aux yeux de tous ?

Ce qui aujourd’hui s’y déverse n’a rien de plaisant, au contraire, c’est un goût âcre et amer ; dégoût, oppression, déception, détresse, douleur mais surtout de la rage. Un sentiment qui gonfle en moi de jour en jour, véhiculé par des mensonges, et la vague de colère qui fait battre mon cœur m’effraie. Je n’ai jamais supporté l’indécision, ayant toujours aimé les décisions claires et précises, et il n’en est rien. Une envie dérisoire mais puissante s’infiltre dans mes fibres, conduite par ces sentiments que je ne contrôle plus, causée par une unique personne. L’entièreté des événements récents et les émotions que je ressens qui en découle me sont nouvelles, et je les répugne autant qu’elles m’irritent et me rendent folle.

La question que je me pose aujourd’hui est comment accorder sa confiance à être auquel vous êtes attachée, mais qui vous mens et vous manipule. Faut-il s’enfermer dans le doute ou être franche au risque d’avoir un retour plus déroutant et meurtrier que l’incompréhension ?

Plusieurs fois déjà je me suis demandée si j’appartenais à ce monde, à cet univers, car en tout point je suis différente aux autres. Mes pensées divergent de toute opinion stéréotypée, des affirmations ancrées depuis trop de temps dans leurs esprits et transmis au fil des ans, de tout ce qui a construit la civilisation d’aujourd’hui. Je crois en tout ce qui est enfoui sous terre, en l’entièreté des éléments inexplicables, à ces forces qu’ils dénomment mythiques et donc irréelles ; je sais qu’elles existent, quelque part, au plus profond de moi-même. Mais comment parvenir à transmettre mon univers en sachant pertinemment que nul ne pourrait comprendre ?! Je crains hélas que tout ce que j’affectionne tant, que tout ce qui parvient encore à me faire sourire sincèrement ne cause ma prison éternelle. Pourtant, même en le sachant, je ne saurais m’en défaire. Ce monde énigmatique et mystérieux, dangereux et fascinant, où tout mes rêves prennent formes, où se matérialisent mes cauchemars, qui étincelle de magie ; c’est le mien, ma parcelle de délivrance, l’unique chose qui me tienne debout.

Est-il possible de fuir lorsque l’on doit affronter son propre cœur ? Est-il préférable de mourir en silence ou de crier haut et fort ses maux ?

J’ai mal, plus que jamais. Et j’ai beau me dire que tout est éphémère, que ses mensonges ne sont que des éléments insignifiants, que les peines qu’emprisonnent mon cœur s’effaceront, je ne parviens à m’en convaincre. Au moindre mot de travers, au moindre cliquetis de trop, l’envie de fondre en larmes me traverse comme une lame tranchante semant la mort sur son passage ; mais je n’en ai guère le droit. Parce que l’envie d’être forte devant des fragments de troubles d’existences
l’emportent sur le mal.


« Il faut vivre, tant qu’on le peut, se jeter à corps perdu dans l’aventure qui s’étend devant nos yeux, parce que la vie est trop courte et qu’on n’a pas le droit d’être malheureux. »

Si j’avais le crètin qui a affirmé cette niaiserie je lui passerais sur le corps. Le mot bonheur ne signifie strictement rien. Partout où je me rends, il est associé avec amour ; mais pour moi il va de paire avec souffrances, douleur, et tous les synonymes que vous pourrez leur trouver. Peut-être est-ce bien triste qu’une personne si jeune puisse penser ainsi, mais le confinement et le mépris est la première barrière à ériger afin de se protéger.

J’ai fini par me dire que les sentiments sincères et réciproques ne m’étaient pas accordés.

Est-ce commun, cette envie de le détruire ? Car j’ai envie de le déchirer aussi lentement et méchamment qu’il ne joue avec mes sentiments.

Oui, le mur de verre devant mon esprit est volontaire ; le fait que nul ne me connaisse est calculé. Il n’y a pas de honte, je pense, à se préserver de davantage de souffrance, car aussi fort qu’est mon sourire en public, mon cœur, lui, est vulnérable et facilement destructible.

Je n’ai qu’une envie ; partir. M’enfuir, loin, le plus loin possible. Traverser un cour d’eau, un océan, une rivière, aller me terrer dans la forêt, là où mes illusions prendront vies, là où réside l’essence de mon espoir. Fuir loin de lui, qu’il n’hante plus les ombres qui se dessinent dans les recoins de mon esprit.

Ou simplement oublier …

J’aimerais aussi oublier. Oublier que je suis trop gentille, oublier mes valeurs et l’entièreté de mes principes ainsi que le mal que je pourrais faire aux autres ; car je sais que je peux tout obtenir, si seulement j’en prenais la décision.

Mais je sais également que je ne saurais me mentir à moi-même comme je mens au monde entier …

Le pouvoir du mystère
Cache bien tant de maux…
La force de caractère
Peut franchir des cours d’eau…

Mais la faille du coeur
Envahit tout son corps…
Telle une pétale de fleur
Son âme se décolore…

L’énergie du sourire
Dissimule les douleurs…
Quand la gaieté respire
Pour masquer tant de pleurs…

Entre force et faiblesse
Elle s’enveloppe en silence…
Entre espoir et détresse
Elle combat une absence…

[b][center]
Revenir en haut Aller en bas
BilL lOver
Fana
BilL lOver


Féminin
Nombre de messages : 86
Age : 31
Ma localisation : Entre le feu et la mer , au dessous du ciel , sur la terre , quelques part , dans une chambre 483
Date d'inscription : 14/07/2007

[O.S] Confessions. Empty
MessageSujet: Re: [O.S] Confessions.   [O.S] Confessions. EmptyDim 31 Jan 2010 - 20:31

Kikou , j'ai lu ton texte et je n'ai qu'une chose à dire , tu as du talent , c'est trop émotionnel et le fait que je ressens la même chose a fait que j'ai pleurer en lisant tes mots , Chapeau ... Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
 
[O.S] Confessions.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [OS] Le banc des confessions

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Page Orange :: Entre fans :: Fanfictions & OS :: OS-
Sauter vers: