[OS] Le banc des confessions

avis a la population :
voici mon premier OS a vous de me dire ce qu'il en est.




Dernier jour, dernière heures, dernière minutes, c’est en fixant la pendule, accroché sur ce mur jaunit par le temps, que je compte les derniers instants passés dans cette classe. Du moins pour l’année 2009 car après ça se sera les vacances de fin d’année. Moi Emma, jeune fille de 18 ans, on dit de moi que j’ai un tempérament discret, que je suis caractérielle et que généralement je m’isole de mes camarades de classe. Mes cheveux corbeau et mon maquillage abusif du fard à paupière noir accentuent la chose.

Je suis à la fois heureuse car je n’aurais plus a supporté toutes les pimbêches de ma classe et leur petit copain sportif mais tout autant malheureuse car je me vois dans l’obligation de suivre mes parents lors de leur voyage en Allemagne. Ils s’y rendent afin de rendre visite à ma tante maternelle et toute sa famille. Je me demande bien ce que je vais faire la bas, je ne connais personne. « Mais tu ne seras pas seule, tu auras tes deux cousines, elles ont le même age que toi et puis tu n’as pas le choix » voilà ce qu’on m’a répondu quand j’ai rejeté la proposition. La cloche de la libération retentit j’engouffra mes affaires dans mon sac et me pressa vers la sortie, je ne sais pourquoi je me presse, je n’ai pas envie de partir, peut être pour éviter leur regard a tous, chaque année a cette époque c’est la même chose

MP3, livres et portables voilà ce qui fera ma survie lors du trajet. 5 longues heures de routes avec mon père qui hurlera sur les automobilistes et ma mère qui ne cessera de me demander si je suis heureuse de revoir ma tante et ses filles. « Oui maman !! » Autant lui faire plaisir ou j’aurais à faire au long discours habituel. « Mais non je t’ai dit de tourner à droite », faisons mine de dormir, ils se sont perdus et ils vont me demander qui des deux a raisons. Après quinze minutes a tourné en rond on arriva devant la maison, enfin je pense, nous sommes arrêtés devant de grand panneau en bois qui cache la vue aux passants. Bizarre je n’avais pas souvenir de cette image de la maison, ce qui est tout à fait normal vu que nous sommes chez les voisins, mon père avança encore un peu la voiture et là mes souvenirs ressurgirent. Cette maison à la façade blanche et son petit balcon en bois, cette grande baie vitrée qui donne vue sur le salon où tout le monde semblait passionnée devant l’écran de télévision. Tout d’un coup une silhouette s’approcha des vitres et reconnu de suite la voiture, elle se pressa à notre venue. Enlacements, poignée de main et bises de bienvenue, la politesse était de mine. Tandis que je sortais mon sac de la voiture, je voyais mes deux cousines chuchotaient tout en fixant la bâtisse des voisins, j’y jeta un coup d’œil aussi mais je ne voyais toujours rien.

Quelques jours passèrent et cette maison m’intriguait toujours autant, d’autant plus que chaque matin quand j’ouvrais mes volets, j’avais vu dans le jardin, mais depuis mon arrivé rien n’avait bougé. Les feuilles mortes s’entassaient devant le seuil d’entrée, les volets restaient mi-clos, et quand j’osais posé des questions sur les personnes habitant à côté, on me répondait gentiment de ne pas m’intéresser à ça. Bravo quoi de plus pour accentué la curiosité d’une fille qui s’ennuis à mourir dans ce trou perdu d’Allemagne.

00H37 voici une heure que je tourne dans tous les sens dans mon lit, je n’arrive pas à dormir. Je m’imagine des tas de choses sur cette maison, un petit couple de retraités, un ancien prisonnier condamné pour meurtre, des toxicomanes… Je secoue ma tête pour chasser toutes ces idées de mon esprit, je décida alors de descendre en bas pour boire un verre d’eau. Alors que je descendais les escaliers je surpris une conversation entre ma mère et ma tante.
« - elle a drôlement changé par rapport aux photos que tu m’as envoyé
- Oui elle a vraiment mal vécu le drame, nous ne la comprenons plus, elle était si aimée de tous ses camarades et depuis plus rien. Elle rentre tout de suite après le lycée, elle reste enfermée le week-end dans sa chambre, nous n’avons vu plus aucune trace de petit ami. Ca fait trois ans, j’aurai pensé qu’elle aurait déjà réussi à y surpassé mais elle est plutôt restée enfermée dans son cocon. J’ai peur qu’elle fasse d’irréparable acte. Je me sens impuissante je ne sais plus quoi faire, je pense que ce voyage a cette époque l’aide a ne pas encore plus y pensé, demain ça sera l’anniversaire.
- Peut-être que vous devriez l’emmener consulter un psychologue !
- On y avait songé, on en lui a parlé avant mais elle s’est mise dans une telle colère. Elle a frappé Henry ! Maintenant on espère qu’une chose c’est qu’elle est un déclic. »

Je ne pouvais en écouté plus que les larmes coulaient déjà sur mes joues, dès qu’il s’agit ce cette partie de mon adolescence je perds littéralement le contrôle de moi. Compréhensible quand on sait le drame qui m’est arrivée.

Le lendemain matin, je me leva même si l’envie n’y est pas, depuis trois ans, ce jour même je n’ai qu’une envie c’est de mourir, ce qui m’intrigue c’est que je n’ai jamais eu le courage de mettre fin a mes jours tellement cette peine me déchire de l’intérieur comme si on m’arrachait mon cœur. Je prit le premier pantalon qui me vint sous la main, j’ai répété la même chose avec mes autres vêtements. Je rejoignit le reste de la famille en bas, ils déjeunaient tous ensemble à table, et discutaient de leurs occupations de la journée quand ils s’aperçurent de ma présence, le silence s’installa, je me dirigea vers la table saisit un pain au lait et décida de me rendre dans le jardin. Il fallait que je m’isole, je chercha un endroit dans cette verdure, sur le côté de la maison il y avait un banc adossé à la clôture des voisins, je crois que cet endroit fera l’affaire. Je m’y installa et ferma les yeux instantanément des larmes coulèrent et mes pleures redoublèrent d’intensité très vite.
« - Est-ce que ça va ? (venait d’une voix derrière les arbres)
- Qui est là ?
- Ça n’a aucune importance, par contre ce que toi tu as doit avoir l’air très important, tes sanglots sont intenses, et je ne supporte pas qu’une fille pleure comme ça. J’ai l’impression que tu as besoin d’aide.
- J’ai bien peur que tu me sois d’aucune utilité
- Je te le dirai si tu m’explique la raison de tes larmes
- Qu’est ce qui me pousserai à te dire qu’il y’a trois ans jour pour jour que ma meilleure amie est morte devant mes yeux, devant mon lycée, devant tous mes camarades. Renversée par un chauffard alcoolique de surcroît. J’ai tout essayé pour la sauver mais je me sentais impuissante dans cette situation. On s’était promis de veiller l’une sur l’autre et j’ai manqué à ma promesse. Elle se doutait qu’elle allait mourir car c’est elle qui me réconforter, qui me disait que tout irait bien, que ma vie sera belle. Mais ma vie n’est pas belle sans elle, c’était mon double, ma moitié. Et maintenant que je me retrouve seule, je n’ai plus le goût a rien, car on avait prévu des tas de choses pour notre avenir. Nos études que nous devions encore continuer à deux, a qui vais je demander l’avis sur mes petits amis, qui sera mon témoin le jour de mon mariage, la marraine de mon premier bébé. Pour moi toutes ces choses étaient du certain j’avais moins peur en l’avenir avec elle à mes côtés. Je ne sais pas pourquoi je t’ai dit tout dit, peut-être parce qu’on ne se connaît pas, parce que ses arbres m’empêche de voir ta tête attristée à l’écoute de cette histoire. J’en ai marre de ces oh ma pauvre.
- Je comprends ce que tu ressens car moi aussi il y une personne dans ma vie a qui je tiens autant que tu tenais à ta meilleure amie. Je ne sais pas ce que je ferai s’il venait à partir avant moi. Je sais que je pourrai compter sur ma famille, sur ma mère surtout, on croit toujours qu’elles sont là pour nous gâcher la vie mais on se trompe, au moindre de soucis elles se battent pour nous.

Je passa pratiquement la journée à discuter avec l’inconnu d’à côté, il essayait de me remonter le moral comme il le pouvait rien qu’avec de simples mots. Me confier à lui me fit un bien énorme, je n’allais pas pour autant sauter au plafond, mais au lieu de passé une journée à pleurer la mort d’Aurora, je passa une journée a me rappelé tous les merveilleux souvenirs que j’avais eu avec elle. Même quelque fois je me surpris à sourire. La nuit tomba vite, ni moi ni lui n’avait mangé de la journée, on repartit chacun dans notre maison. Tout en sachant que demain si je le désirais, il serait derrière les arbres à m’écouter.

Il me proposa ce rendez-vous pratiquement tous les jours, et a chaque fois j’allais m’asseoir sur mon banc et j’attendais le bruit des branches qui se casse sous ses pieds. Jamais on ne s’était donné nos noms respectifs, on s’en moquait. Mais il y eu le jour, le dernier, a la nuit tombée, il me proposa encore de venir parler, mais je lui expliqua que désormais je ne serais plus là, je ne viendrais plus sur mon banc, et lui n’aura plus a s’écorché le visage sur les branches d’arbres pour venir. C’est avec regrets que je quittais ce banc, je regarda dans sa direction mais je ne l’ai pas vu. Les arbres encore trop nombreux faisaient barrages.

5h du matin, les vacances se terminent demain, il est temps de rentrée, les bagages sont dans le coffre. Ma tante nous a préparés de quoi manger en route. Les embrassades recommencèrent mais j’avais une dernière question à ma tante
« - qui habite à côtés ?
- Pourquoi cette question ?
-- Cette maison m’intrigue, je me suis imaginée des tas de truc horribles
- Il n’y a rien d’horrible, ce sont les jumeaux Kaulitz qui habite ici. »



merci de votre patience et de m'avoir lu j'attends vos commentaires avec patience!!!!!

Mdr Fafounette notre professeur de français passerait-il à l'attaque? ^^ Blague à part, ça ne manque tout de même pas d'un certain style et de voir un OS de cette longueur fait toujours plaisir hihihi

Mdr. Non je ne voudrais pas paraître aussi lourde qu'un prof de français !
Mais c'est sûr que mes critiques ne sont qu'un avis personnel et à côté de ça, j'aime beaucoup cet OS

tous les avis sont bon a prendre
mais bon comme je l'ai dit c'est mon premier OS
merci