[OS] L'Arc en ciel.

Ceci n'est en rien un chef d'oeuvre ou un grand texte, juste une envie lorsque j'ai regardé le ciel. Certain se sentiront peut être concerné par certaines parties du texte. Ils ont raison, beaucoup de passages sont dédiés.
Ce texte m'a surtout, aidé a comprendre, entrevoir une parcelle de cet être si cher à une certaine personne. C'est aussi une sorte de cadeau, en retour de l'absence qui va s'en suivre.

L’arc en ciel.

L’arc en ciel, se mélange de couleur vive, pétillante, éclatante, elle l’aime bien la petite fille. Il lui rappelle la multitude de bonbons colorés à la boulangerie, les couleurs étincelantes des robes de poupée, et ce jour tant apprécié qu’ est le carnaval. Lorsque tous sont attristés d’assister à la déferlante de cette eau, elle, elle se réjouit, car elle sait que ces fines gouttelettes, seront succédées, par son seul et véritable ami l’Arc en Ciel.
Le jour, la petite fille a l’arc en ciel, la nuit en attendant son retour, les étoiles. Elle les regarde scintiller la haut, elles lui rappellent le flash des photographies d’antan, les lumières de la ville au loin, tache de lumière dans l’obscurité. Et quand elle les regarde, elles lui font penser à toutes ces personnes qu’elle aime tant, mais qui sont si loin. C’est comme si à travers elles, elle les voyait.
La petite fille, elle aime bien les couleurs. Elle ne se demande pas comment on pourrait s’en passer, cette question à ses yeux si futile ne lui effleure pas même l’esprit. Elle est trop naïve, mais après tout n’est ce pas sa l’enfance. Et puis ne les voit t-on pas pour les admirer, pour les regarder à s’en lasser, pour qu’on s’extasie de leur beauté.
Lorsque l’arc en ciel daigne se montrer, la petite fille s’allonge dans l’herbe encore humide, là, elle rêve durant des heures, s’invente des histoires avec les nuages qui défilent, se crée un monde à part, un monde à soit. Un monde de bonheur, de joie, de féerie. La petite fille est heureuse et se dit que rien ne changera, tout perdura, après tout n’a-t-elle pas finis par vivre dans ses propres rêves.
Mais voila, la petite fille grandit, La petite fille a perdu son innocence, elle est rattrapé par la réalité. Maintenant elle ne connaît plus que le gris des immeubles et le noir du bitume. La petite fille n’a pas vu le temps lui filé entre les doigts, elle n’a pas même tenter de l’en empêcher, elle a subit son déroulement incessant. Tout change autour d’elle. Elle ne voit plus les étoiles masquées par le voile triste et gris de la pollution, elle ne voit plus l’arc en ciel qui se cache derrière les grattes ciels. Le terrain vague où autrefois elle venait se prélasser, a été rasé et remplacé par un de ces nombreux lotissements. Alors parfois en réfléchissant la petite fille elle se dit qu’elle n’aurait jamais du grandir.