mon cher gustav...si tu lis cette letrer c'est que je suis partie...
La neige tombe
Pour aller fondre
Sur les trottoirs
Qui sont tous noirs
Car la nuit
On est dans l’oubli
Et les couleurs
Elles en meurent
Je suis comme un flocon
Qui vien s’écraser sur un mont
Qui ne dit rien
Quand on l’écrase d’un revers de main
Quant-à moi
Il n’existerait pas
Ça me fait souffrir
Je l’aime a en mourir
L’amour a deux visages
Pour ne pas qu’on tourne la page
On peut l’aimer
Ou le détester
L’un est horrible
Et aussi faible qu’une fibre
L’autre est magnifique
Et aussi solide que pacifique
Moi je l’aime trop
Mais je n’ai pas eu le lot
Il ne m’aimera jamais
Alors je ne serai jamais en paix…
Tu ne comprendras pas
Mais je parle de toi
Tu te dira : de moi ?
Et je te le confirme je parle de toi
Mon cher Gustav
Mon cœur est une épave
Constitué d’amour échoué
Et de cœurs brisés
Un de plus ou un de moins
Ça ne change rien
Mais ça me blesse
Je ne peux mettre de compresse
Tu ne le sais pas
Mais je pense a toi
Tous les jours
Depuis toujours
Comme je le dis dans ce poème
Je t’aime
Mais tu ne le sais pas
Mais quand tu le lira
Tu le sauras
Mais jamais tu me reverras
J’aurais pris mes valises
Prête a partir
Je serai si loin
Que je ne pourrais te regarder de loin
Alors j’ai pris ta photo
Maintenant pleine d’eau
Tellement j’ai pleuré
Maintenant je chanterais
Pour mon honneur
Je ne serai plus en pleurs…
quand gustav lu cette lettre,
il se rappella de son isa a lui...
sa meilleurs amies...
repartie au canada 5 ans plus tot...
il venais de retrouver la lettre qu'il n'avait jamais eu la force d'ouvrir...
elle n'avait qu'a lire les magasines pour avoir des nouvelles de lui
mais lui n'en avait jamais reçu après celle la...
il murmura:
-moi aussi, moi aussi je t'aime...