Hey hey voilà un p'tit OS que j'ai fais pour me passer le temps.
Il pleut. Les gouttes tombent du ciel telles des larmes venues des personnes du paradis. Oui je crois à ce monde. Il faut bien se rattacher à quelque chose quand nous n'avons plus d'espoir. Ou alors la pluie tombe peut-être à cause des larmes qui coulent le long de mes joues. Elles ne cessent. Et quand j'arrive enfin à les romprent, une persiste et elle est ensuite suivie par des centaines d'autres. J'attends. Affalée sur une chaise du couloir. Le couloir de la mort m'a-t-on dit. Je vois des gens passer en courant. Des personnes pleurer tout comme moi. Cela me donne encore moins d'espoir. Puis quelque chose le ranime...des gens sourient et sont soulagés. Il faut y croire. Encore une petite fois, pour lui, je lui ai promis. C'est de ma faute, je m'en veux. Je n'aurai pas du partir ce jour là. J'aurai du lui avouer, oui j'aurai du lui dire qu'il allait se passer quelque chose dans ma vie. Mais nan... j'ai préféré partir, croyant comme une idiote qu'il n'en aurait rien eu à faire. Et pourtant, c'était son plus grand souhait. Puis, cette chose qui a bouleversé ma vie mais en bien, est arrivée. Depuis... que du bonheur, en plus je voyais que lui allait toujours aussi bien ou du moins il en avait l'air. Je le croisais souvent. Un sourire sur ses lèvres. Il ne parlait plus de ses ébats amoureux apparemment. Rien que ça aurait du me faire comprendre. Mais j'ai ignoré. J'ai vécu avec mon bonheur, dans toute l'ignorance de ce monde. Puis ce petit bonheur qui m'a été offert a soudain laissé place à de la tristesse. J'ai cherché à savoir comment y remédier. J'ai vu que je devais absolument le revoir lui, pour que mon bonheur revienne dans ma vie comme avant. J'ai essayé de le contacter mais en vain, sûrement trop occupé. Et malgré tout, j'y suis arrivée un jour. Comment? Par hasard dans la rue, je l'ai vu. Il fut surprit de me voir. Il n'avait pas changé depuis ces quatre années passées. Je lui dis que mon bonheur était partit tel le jour laissant place à la nuit et je lui expliquai le pourquoi du comment. Je n'en revenais pas. Il me dévoila qu'il ne souhait que ça! Oui... je crus au début qu'il souhaitait que je sois triste, pour ce que je lui avais fais. Mais nan... après lui avoir crié dessus, il me prit les deux mains en me disant tout joyeux que je me trompais. Mais juste qu'il souhaitait plus que tout mon bonheur, qu'il aurait voulu le vivre dès le début avec moi. Il me confessa sa tristesse depuis quatre ans. Ca faisait quatre ans que j'étais heureuse et avec lui je l'étais aussi mais j'ai eu peur. Ca faisait quatre ans qu'il n'avait pas eu d'histoire d'une nuit, même d'histoire tout court. Je lui avouai que moi non plus, que je pensais tout le temps à lui. Et surtout que mon bonheur serait resté si je lui avais tout avoué depuis le début. Je vois un médecin arriver dans ma direction, j'essuie les quelques larmes qui traînent encore sur mes joues rouges.
Médecin: Vous êtes une amie de Mr. Kaulitz?
Moi: Oui... une amie proche.
Médecin: Dans ce cas je peux vous parler de sa santé.
Moi: Dites moi ce qu'il en est s'il vous plaît?!
Médecin: Et bien... je ne veux pas vous raconter d'histoires. La voiture l'a percutée très violemment. Il a perdu énormément de sang et...
Moi: S'il vous plaît...abrégez les explications...
Médecin: Bon...Il s'est réveillé, je lui ai expliqué son état. Il s'est rendormit quelques minutes plus tard. Je ne pourrai vous dire combien de temps il lui reste à vivre, peut-être 1 heure ou 2. Peut-être plus ou peut-être moins. Donc je serai vous j'irai profiter de ces derniers instants. Nous avons prévenu toute sa famille et son frère ne va pas tarder à arriver. Je suis vraiment désolé, mais nous ne pouvons rien faire de plus.
Moi: M-mer-merci...
Les larmes revenèrent. Je me précipitai dans sa chambre. Il était allongé dans ce lit blanc. On aurait dit un ange. Un magnifique ange... qui allait bientôt retrouver les siens. Je ne pouvais pas, c'était bien trop dur. Je m'en voulais. Tout était de ma faute. Mais à 16 ans on ne réfléchit pas de ses actes et on en paie les conséquences... alors que maintenant j'ai 20 ans et lui 22. Les médecins avaient laissé leurs ustenciles sans le faire exprès. Une mauvaise pensée me vînt en tête. Oui...il restait un petit scalpel sous un mouchoir. Je voulais finir ma vie avec lui, à ses côtés, rien que nous pour l'éternité comme il me l'avait promit. Et j'avais rompu cette promesse. Je m'en voulais tellement. Je pris cet objet, le portai à mon bras, sentis le métal froid contre ma peau. Mais... mon petit bonheur survîtn de nulle part.
Enfant: Mamannn! =D Cria-t-il en venant se cramponner à mes jambes.
Oui... c'était lui mon petit bonheur, celui que je lui ai caché, de peur qu'il ne l'accepte pas. Celui qui était tous les jours remplis de tristesse à l'idée de ne pas être comme tous les autres petits enfants.
Moi: Mon petit chéri, serre-moi fort dans tes bras, très fort!
Je le serrai contre mon coeur, de peur que lui aussi ne s'envole avec mon ange.
Enfant: Maman...
Moi: Oui mon trésor?
Enfant: Pourquoi tu pleures?
Moi: Parce que... je voulais te dire que tu es comme les autres petits enfants et même mieux!
Enfant: Alors moi aussi j'ai un papa?
Moi: Même mieux que ça...C'est un ange!
Enfant: Un ange? Mais tu m'as dis que les anges ils ne restaient pas longtemps sur Terre et qu'ils montaient au ciel comme grand-père.
Moi: Je sais Tom.
Enfant: Hannnn =D! C'est lui qui dort?
Moi: Oui...
Lachai-je dans un souffle court, tout en ne cessant de pleurer.
Enfant: Et il va se réveiller?
Moi: Je ne sais pas.
Enfant: Moi je veux qu'il se réveille pour lui dire comme je l'ai toujours aimé.
Moi: Vas-y mon coeur, réveille-le.
Enfant: Y s'appelle comment?
Moi: Comme toi.
Mon petit bonheur monta sur le lit et sur le corps de notre ange mais sans lui faire mal. Il positionna son visage en face du sien, c'était sa réplique parfaite mais en beaucoup plus jeune.
Enfant: Coucou petit ange. Je voulais que tu te réveilles avant de monter au ciel. Je voulais savoir si tu pouvais dire bonjour à mon grand-père.
Mon ange commença à bouger ses paupières. Le petit ne le vit pas et continua son discours digne d'un gosse adorable avec des paroles magnifiques.
Enfant:... oui je veux que tu lui dises que je suis enfin comme tout le monde. J'ai un papa. Mais mon papa c'est un ange et maman m'a dit qu'ils ne restaient pas sur Terre. Alors petit papa ange je veux que tu saches que je t'aime vraiment énormément très beaucoup fort! =D
Tom: Je t'aime aussi.
Tom le serra dans ses bras de toute ses forces. Il pleurait. Moi de même, c'était tellement beau.
Tom: Si tu savais comme je t'aime... comme je vous aime toi et ta maman.
Moi: Tom... je suis là.
Je lui serrai la main, tout en l'embrassant sur ses lèvres chaudes et douces.
Tom: Dis-moi comment tu t'appelles?
Enfant: Je m'appelle comme toi! Je m'appelle Tom!
Moi: Tom, excuse-moi. Si je t'avais tout dit depuis le début, rien de tout ça ne serait...
Tom: Chut! Ne dis pas ça. N'importe qui aurait fait comme toi. Moi j'aurai du te dire que je prenais notre histoire ... au sérieux. Mais j'ai eu peur tout comme toi. Et là je vois enfin le bonheur que j'aurai voulu vivre avec toi devant mes yeux. C'est juste le plus des cadeaux que tu aurais pu me faire. Merci. Je suis désolé je voulais vous retrouver devant son école et en te voyant je me suis dépêché de traverser et...
Enfant: Bah papa. Faut pas pleurer. Moi je t'aime. Et même si tu vas partir je penserai toujours à toi.
Tom: Moi aussi je t'aime, n'oublies jamais ça! Et je penserai très fort à toi tous les jours. Et promets-moi que tu t'occuperas de ta maman ok?
Enfant: Promit!
Tom: Merci.
Voix: Hey mini-Tom ça te dit de venir manger une glace en face?
Enfant: T'es qui toi?
Voix: Moi c'est tonton Bill.
Je lui souris.
Moi: Bill je...
Bill: Ce n'est pas de ta faute. Tom ... je...je t'...
Tom: Moi aussi p'tit frère. Tiens le coup, pour moi.
Bill partit avec le sourire et une larme qui coula le long de sa joue et avec notre fils. Moi je restai avec Tom.
Moi: Voilà mon bonheur. Il est si beau.
Tom: Comme son père.
Moi: Ouais... comme son père. Tom...
Tom: Chut...
Il posa son index sur ma bouche et m'embrassa. Un baiser doux, passioné, fruité, chaud... mais je savais pas que c'était le dernier.
BIP.BIP.BIP.BIPPPPPPPPP
Moi: Tom? Tom! Tom ne me laisse-pas! Je t'en supplie!
Infirmière: Madame sortez, s'il vous plaît.
Moi: Tom! Réveilles-toi. Ne pars pas, pas maintenant!
Ils me firent sortir de la pièce avec force. Je pleurai, sans m'arrêter. Un quart d'heure plus tard se fut le médecin qui revînt m'annoncer cette nouvelle.
Médecin: Je...je suis désolé. Il a juste échappé un "merci" avant que son coeur ne lache complètement. Et j'ai oublié de vous dire qu'avant votre venue il avait écrit: C'était mon plus grand souhait. Encore désolé, nous avons fait tout ce que nous pouvions.
1 an plus tard...
Moi: Salut mon ange. Aujourd'hui Bill n'est pas là, mais il veut que tu saches qu'il va mieux et qu'il essaie de tenir...pour toi. Notre bonheur a soufflé hier ses 5 ans. Et... il s'est passé quelque chose de bizarre. Il a fait un voeu comme tous les gosses et ce matin il a accouru vers moi et m'a dit: "Maman, cette nuit papa était avec moi". Alors Tom... quoi que tu aies fais, merci! Nous pensons très fort à toi tu sais. Au fait Georg et Gustav te passent le bonjour même qu'ils ont acheté des nouvelles fleurs pour toi. Bon...je te dis à bientôt. Je t'aime...
Je quittai le cimetière ou je viens régulièrement depuis 1 an et quelques mois. Il me manque mais je le retrouve dans mon petit trésor qui n'a qu'une envie en ce moment...jouer de la guitare.