[OS] Je n'ai pas le Droit de T'aimer.

Je n'ai pas le Droit de t'Aimer.

Le parc est emplit de jeunes enfants et de parents venant profiter de la première journée ensoleillée de ce triste moi de Mai. Un jeune homme se promène, seul, les mains dans les poches, la tête baissée. Il ne regarde pas où il va, cela n'a désormais plus aucune importance. Il se laisse guider par ses pieds, qui semblent l'emmener quelque part. Il s'arrête alors à un endroit qu'il connait bien, il relève la tête, ses yeux brillent à la lumière du soleil. Il regarde partout autour de lui, jusqu'à tomber sur ce qu'il cherchait. Un saule pleureur. Il s'en approche à pas lents, et fini par s'asseoir contre le tronc du vieil arbre. Il ramène ses jambes contre son torse, et les entoure de ses bras. Devant lui, il aperçoit un petit lac. Qui fait remonter en lui des tas de souvenirs. Il se revoit, assit au bord de l'eau, avec elle. Sa tête penchée au dessus de cette immensité transparente, laissant sa main tremper dans l'eau. Un poisson daignant de temps en temps venir caresser le bout de ses doigts. Ses longs cheveux noirs tombant devant ses yeux, ses joues roses de bonheur, ses lèvres fendues en un sourire. Il aimait la voir ainsi, la voir vivre, la voir heureuse. Il caressait alors son bras resté hors de l'eau, appréciant le contact de sa peau douce.

Il tourne la tête à droite, et aperçoit une balançoire. L'endroit où il l'avait vu pour la première fois. Elle était seule, se balançant légèrement, poussée par le vent. Les larmes coulaient le long de ses joues pâles, ses yeux exprimaient la plus profonde tristesse qu'il eut jamais vu. Ils semblaient vides de tout sentiments. Il avait été intriguée par cette femme à l'apparence si mystérieuse et fragile. Il s'était alors approchée d'elle, et s'était assit sur la balançoire juste à côté de la sienne. Ils étaient restés des heures ainsi, jusqu'à ce qu'elle daigne enfin ouvrir la bouche. Et c'est aux premiers mots qu'elle a prononcé qu'il en est tombé amoureux.

Son regard se posa enfin sur cette minuscule parcelle de terre jonchée de fleurs multicolores. Ils s'étaient tous les deux allongés ici, à la tombée de la nuit, et c'est là qu'ils firent la première fois l'amour. C'est ici qu'il avait enfin pu goûter à chaque parcelle de sa peau, embrasser les moindres endroits de ce corps frêle à l'aspect de porcelaine, c'est là qu'il a passé sa main dans ses cheveux, et qu'elle lui a murmuré un doux Je T'aime. Il avait vu les étoiles briller dans ses yeux. C'est aussi à cet endroit qu'elle lui a annoncé qu'elle était enceinte de lui. Il se souvient encore de l'immense joie qu'il avait ressenti en apprenant la nouvelle. Il avait couru chez un bijoutier, et le soir même, l'avait demandé en mariage.

Et c'est au pied de ce saule qu'elle venait tout juste de le retrouver. Il ne chercha même pas à la regarder. Il ne le pouvait pas. Cette dernière repoussa une mèche de cheveux de devant ses yeux et la plaça derrière son oreille. Elle caressa d'une main son ventre arrondit.
- Pourquoi? fut le seul mot qu'il parvint à prononcer.
Elle ne répondit rien. Elle pleurait en silence.
- Pourquoi n'est tu plus comme avant?
- ...
- Je ne comprends pas. On était si heureux tous les deux pourtant. Je n'avais jamais ressenti ça pour personne d'autre auparavant. Et toi, tu... Je ne peux même plus te toucher. Tu ne sors plus avec moi, tu restes enfermée à la maison. Tu ne manges plus, tu ne dors plus. Pourquoi?
- Ce n'est pas de ma faute...
- Je pensais que tu m'aimais. Je pensais voir de l'amour dans tes yeux, mais peut-être était-ce de la pitié... Ai-je fais quelque chose de mal?
- Mais je t'aime, mon amour.
- Alors revivons comme avant. On s'installera en Irlande, on vivra dans une maison en bord de mer, sur le flanc d'une colline. Je te ferai l'amour tous les jours, je ne travaillerai plus, on aura largement de quoi vivre pour ses années entières. On prendra un nouveau départ, et tout sera comme autrefois.
- Mais tu sais bien que c'est impossible enfin... Je n'ai plus le droit de t'aimer.
- Mais pourquoi?
Silence...
- Parce que je suis morte, Gustav... Mais tu ne l'acceptes pas.
Il tend la main vers elle et tente de caresser sa joue, mais celle-ci traverse le corps fantômatique de la jeune femme. Il ressentit un profond sentiment d'effroi.
- Il faut que tu me laisses partir, mon amour, je ne suis plus...

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Voila. J'espère que vous avez aimé! J'attends vos avis, vos impressions:
Merci d'avoir lu.
Bisous.

Putain, trop beau je suis en larme.....

Vraiment magnifique......

je sais pas quoi rajouter d'autre, j'adore ce que tu écris, le choix de tes mots, la façon dont tu les allignent les uns après les autres font que chacun de ses mots simples prend une signification différente.
Ta façons de les choisis rend chacun de ses mot merveilleux, pour en faire une histoire fantastique......

MERCI,MERCI, et encore MERCI d'avoir écris ce OS!

Woh je ne sais vraiment pas quoi dire!

Merci énormément! Tu ne peux pas t'imaginer à quel point ça me touche!

Merci infiniment!

Merci à toi d'avoir écris et posté cette petite (trop petite Sad

) merveille......

Très jolie Very Happy

! Bravo .

Mais la fin, si elle finit pas sa phrase, c'est qu'elle est partie ?
(Désolée, j'ai les neuronnes un peu raplapla là =P )

Merci beaucoup!

Pour la fin, c'est chacun le voit comme il l'entend.

Je sais pour moi comment ça se fini. Mais je préfère que les lecteurs imaginent.

Donc, chacun aura sans doute un avis différent sur cette phrase!

» [O.S]Vie Sarah, tu en a le droit ...
» [OS] T'avais pas le droit !
» [T] On a l'droit d'aimer un ange ?
» [T] ça a droit au bonheur, un vampire?
» [T]• POURQUOI N'EST-JE PAS LE DROIT D'EXISTER ? •