[T.] Apothéose

Il n'y a maintenant plus de douleur, plus de bonheur, juste deux êtres retrouvés. Il n'y aura plus de pleurs; il n'y aura plus de malheur; il n'y aura qu'un homme et une femme, il n'y aura que nous.
Le futur, le présent, le passé. Non, il n'y a plus rien. Juste nous.
C'est le vide, c'est l'apocalypse, mais peu importe ! Tant qu'il est là. Tant que nous sommes là. Tant que l'espoir nous dévorera, tant que nous serons déchirés par les rires et les chants, tant que nous serons brisés par notre amour.
Le néant enveloppe chaque parcelle du monde, mais rien n'étouffera la folie qui embrase nos cœurs. Nous sommes l'un pour l'autre. Peu importe la fin du monde. Peu importe la vie. Peu importe la mort. Juste lui et ... moi.
Juste nous.
____
Je ne suis plus Cheyenne. Je ne suis plus moi. Juste un ange. Comme ceux qui descendent au lieu de monter, qui sourient au lieu de pleurer, qui volent au lieu de tomber.
Un ange pour l'homme qui m'a guérie, pour l'homme qui m'a sauvée.
Mais une femme pour le reste de l'humanité.
Et c'est ainsi que je pars. Que je m'envole. Que je fuis... Que je m'échappe.
Je ne peux rester dans sa vie, puisqu'il doit partir. Je ne peux rester dans sa vie, puisque je ne peux le suivre.
C'est la fin, c'est l'apothéose. L'apogée de mon existence.
Je m'en vais. Je m'envole. Je fuis ...
Je m'échappe.

suite ?
C'est bientôt la fin T.T

Georg raconte.

Elle s'en est allée, sans se retourner. Sans un dernier regard, sans une dernière pensée, elle a su s'échapper. Emportant avec elle, mon espoir.
Pourquoi est-elle partie ? Était-ce un manque, une obligation ? Devait-elle s'évader vers un autre monde ?
Les questions s'acharnaient, pleuvaient sur moi. S'agglutinant, s'accrochant, tirant sur mes réflexions, je ne pouvais trouver de réponses. Mon impuissance me gagna; irritant mon humeur.
Elle m'a délaissé. Blessé. Tourmenté. Angoissé. Attristé. Écœuré. Peiné. Déçu. Abandonné. Contraint. Révolté. Désenchanté. Endolori. Déchiré. Brisé. Désespéré.
Je n'était plus qu'un être écrasé, amer et taciturne. Il n'y avait plus rien sans elle. Il n'y avait plus rien sans sa présence. Il n'y avait qu'une longue nuit sans fin qui s'étirait devant moi. Terrible mélancolie, je tombais ...
Tout s'échappait, s'écroulait autour de moi.
Il n'y avait plus rien.
Juste un sombre chemin ...
qui ne menait qu'à la fin.

Toute cette douleur, enfermée au plus profond de mon cœur, cela m'a presque tué. Presque. Je me suis souvenu du bonheur qui brûlait doucement mon âme, je me suis souvenu que l'amour venait souvent avec la souffrance. Et je me suis dit, que je n'étais qu'un homme. Que je n'étais que ça.
Et ça, ça a suffit.

Je vais poster l'épilogue II ... J'en ai marre d'attendre des commentaires, j'ai envie d'écrire alors point barre.

Épilogue II
Georg raconte.

Je vécus un an dans ce désespoir destructeur. Dans ce gouffre sépulcral, cet abîme nébuleux.
Et j'en sortis brutalement lorsque je reçus un livre. Petit, blanc. Juste neuf lettres noires.

"Apothéose."

Je le retournai, mais rien n'étais inscrit au dos. Je m'assis, et lus le manuscrit.
Les mots défilèrent et s'imprimèrent dans ma tête. L'histoire défila. Fasciné sans doute, je ne compris pas.
Tout cela n'avait aucun sens !
Je continuai la lecture, mais je ne saisissais toujours pas ... jusqu'à la dernière page.
On dit que les mots ne sont que des mots. Mais à cet instant, c'était bien plus que cela. C'était un sort, une tentation, un doute, c'était tellement de choses. Tellement de choses renfermées dans ces minuscules caractères noirs.
Et c'est là, que je compris.

"Pour G.
Pour toi, pour ton fils."

Une pointe de culpabilité s'enfonça dans mon cœur arrêté. La frustration envahit mes membres; et plus violemment je sombrai.
J'ai jeté le livre à travers la pièce. Un petit bruit mat retentit, mais déjà, je ne faisais plus attention.
Un morceau de papier vola, et je l'attrapai.
Je me figeai.
Puis souris.
car sur ce petit bout de papier blanc, deux petits mots sombres étaient écrits.

"Je t'aime."

Voilà c'est la fin de cette histoire.
c'est un peu brusque.
Si vous le voulez je peux rajouter un voire deux passages ...
Merci d'avoir lu cette fic =)

Ouaa The fin *__*
Désolé j'étais encore partie en vac . hihi .