[T] Un échange de corps, ça vous tente...? [Partie 3]

Bonjour !
Vous allez bien ? =

Personnellement, je crève de sommeil
Ça m'apprendra à veiller pour voir Billou danser avec un ventilo xpldr
Mais je ne regrette absolument pas !

Dormir 15h ?
Ça ne m'est jamais arrivée non plus
(enfin je crois)
Remarque aujourd'hui, je me suis couchée à 2h 30 pour me réveiller à 13h 15 xD

Je vous posterai la suite dans la soirée, comme toujours !

Ich Bin Da Nombre de messages : 3364 Age : 29 Date d'inscription : 07/08/2007

Je suis de retour pour lire tes suites!!
jadore tjr autant
suite stp

Suite

pfiouuuu il fait une de ces chaleurs >_____<'

Welcome back Deux-freros =D

Je confirme Nombers2 --"
Qu'est-ce que j'envie Bill et son ventilo là
J'en ai un mais j'ai la flemme d'aller l'allumer

j'ai un ventilo aussi =D
mais j'ai la flemme de le descendre de ma chambre u_u'

Si il fait chaud comme sa demain aprem je meurt TT.TT

car j'vais a Bordeaux et il y a beaucoup d'heures de routes enfin je sais plus combien mais voilà....

J'adore !! <3

La suite, s'te plait !! =)

Suite stp =D

Dis Katie tu me fais une place dans ta voiture ? !
Suiiite stp é.è !

Suite Doudii' pourquoi tu te connectes plus ????? T.T

Ou alors t'es connectée -comme en ce moment- mais tu réponds pas !!!

Suuuuuuuuuite !!!!!!!!

suite!!

MDR Jullie1995 ^^
Bien sur, t'as qu'à venir au Québec XD

Aller suite stp (on est le soir la!!!!)

Hallo les gens ! =D

Je vous poste la suite !

P.S : Très...mignonne ta voiture Katie xD

P.S N°2 : Il est long ce chapitre, je l'avais totalement oublié ça tiens =D

J'vais me coucher demain j'aurai la suite xD

Bonne nuit les gens =)

Chapitre 123

Tom et moi prenons place sous les yeux satisfaits de notre guide qui s’éloigne finalement, une serviette de toile blanche sur l’avant-bras, d’une démarche digne.
La sérénité enfin recouvrée, Tom dispose ses coudes sur la table dans une parfaite posture féminine.

Moi : C’est que ça te réussit quand même de paraître une fille.

Tom : Cherche Bill au lieu de dire des idioties !

Moi : Roh, impossible de plaisanter maintenant….

La mine boudeuse, je lui indique naturellement l’emplacement des deux énergumènes.

Tom : Alors, on fait quoi ?

Moi : On attend.

L’impatient de service se triture les doigts puis trouve un intérêt soudain à ma chevelure brune, si bien qu’il s’initie également à l’enroulement de mèches autour de son fin doigt.

Tom : C’est qu’ils sont doux tes cheveux, j’y ai jamais vraiment prêté attention…

Obnubilé par cette nouvelle découverte, il n’a plus d’yeux que pour ces quelques pauvres mèches châtain. Je lève mon regard au ciel ou plutôt au plafond, admirant ces lustres resplendissants.
C’est alors que ma poche extra-large à l’image de mon baggy se met à vibrer obstinément. J’y glisse intriguée ma main, en extirpant mon téléphone portable.
Inscrit sur l’écran réduit, s’offre à ma vue le nom de Frank. Luttant contre mon éternelle curiosité, mon cou résiste à l’appel du désir de me retourner. Je décroche alors, la voix tremblante d’excitation.

Moi : Frank… ?

Frank : Allez-y, jouez le jeu…

Sa voix me paraît soudainement plus lointaine.

Frank : C’est mon frère, il ne sait pas s’il doit se risquer à parier une grosse somme à un jeu…

S’en suit un rire qui sonne faux et un « ouais, ouais » peu convaincu.
Voilà les seuls mots que Frank m’aura communiqués, des mots qui marquent l’enclenchement des rouages de notre stratégie douteuse.
Je susurre alors entre mes dents serrées, quelques syllabes à l’attention de Tom.

Moi : A partir de cette seconde, tu es ma petite amie.

Un sourcil haussé, un air malicieux et son cerveau semble avoir traité l’information. Ma main hésitante s’aventure alors sur la table nous éloignant l’un de l’autre, pour venir effleurer la sienne. Nous adoptons tous deux une expression attendrie digne d’un beau petit couple.
Une parfaite illusion pour ce pauvre Bill.
Toutefois, Tom semble vouloir pousser plus loin les limites et se risque même à s’approcher me susurrer quelques mots doux à l’oreille. Des mots doux qui s’apparentent plus à des « ça m’éclate » qu’à de romantiques « je t’aime ».
C’en est trop : j’éclate de rire sous l’air hilare de Tom.
Le pingouin refait alors son apparition, une bouteille de vin rouge à la main, semblant honoré d’avoir à nous servir.

Serveur : Du vin ?

Un regard à Tom qui acquiesce sans rechigner.

Moi : Oui, pourquoi pas.

Dans la perspective de faire de notre petit couple le stéréotype parfait, Tom se saisit à nouveau de ma main, l’effleurant délicatement de son pouce.
C’est alors qu’un silence prend place.
Vous savez bien, ces fractions de seconde de silence qui s’installent souvent lorsque vous vous trouvez dans un lieu public, un restaurant, une salle de cours…
Un moment fatidique où tout le beau monde emplissant la pièce décide de laisser un court instant de répit aux tympans de chacun.
Un fichu moment où vous éprouvez un profond sentiment de solitude du au fait que vous soyez seul à parler.
Il s’agit là d’une situation en tous points identique.
Toutefois, le seul boulet à débiter des paroles n’est ici pas moi à mon plus grand soulagement.

… : L’enfoiré !

Tom rejette précipitamment ma main pour fixer un point de plus en plus proche situé derrière mon épaule, d’un air horrifié. Son regard alterne alors entre ce point et moi qui n’ose toujours pas me retourner affronter la réalité.
Je préfère encore qu’elle vienne me rattraper, me heurter de plein fouet.
Et croyez moi, c’est bien ce qu’elle fait.
Mon postérieur quitte brusquement le coussin moelleux de ma chaise en chêne, tiré par une force inconnue. Je titube jusqu’à retrouver une position de bipède convenable et sens deux mains me saisir par le col.
Tom pousse un cri suraigu digne de la plus respectable groupie, bouche bée, les yeux exorbités. Ce n’est que mes esprits partiellement recouvrés que je daigne détourner mon regard pour tomber dans deux brasiers flamboyants.

Bill : Sale petit con !
C’est pour ça que t’as accepté mes excuses ?
Pour mieux tirer ton coup après et t’approprier les personnes que j’aime ?

Il pointe d’un coup de tête Tom ou du moins celui qu’il considère comme Dunja. Son menton tremble et sa voix menace de flancher. Cependant, ses prunelles noisette ne me quittent à aucun moment, comme vissées dans les miennes.
Soudainement, ses mains crispées jusque là lâchent prise et son regard abdique.
Il brandit ses mains dans un geste d’indifférence puis ouvre la bouche, toujours atrocement déboussolé.

Bill : Vous savez quoi les gars ?
Faites ce que vous voulez !
Ce qui vous passe par la tête !
J’en ai rien à foutre à partir de maintenant !

Moi : Bill…attends, je…
Tu éprouves quelque chose pour m…pour elle ?

Ses yeux me fuient ou du moins fuient principalement sa Dunja qu’il évite à tout prix.
Les clients dans leur quasi-totalité ont quitté leur siège comme pour mieux assister au spectacle qui s’offre à eux.
Un spectacle dont nous sommes les acteurs involontaires.

Bill : Qu’est-ce que ça changerait de toute manière…

Il s’apprête à quitter les lieux, les bras ballants, tête baissée, sans nul doute anéanti lorsque…

… : Prouve-le.

Frank ?
Mais qu’est-ce que…

Frank : Prouve-le lui que tu tiens à elle.

L’interpellé se stoppe, les points serrés, mais demeure de dos.
Il refait brusquement face à Frank, la mâchoire crispée et s’approche de lui à grandes enjambées.
Nous craignons tous alors le pire lorsque Tom s’interpose sans crier gare.
Les deux frères ne sont plus séparés que par quelques minables centimètres.
Seulement pour Bill, il ne s’agit pas là de son frère, loin de là, même très loin…

Bill : Tu veux vraiment que je te le prouve ?

Le cours du temps prend congé, des onomatopées horrifiées fusent de partout, des mains se plaquent sur les bouches et des yeux s’apprêtent à sortir de leurs orbites.
Sans avertissement aucun, Bill pose violemment sa main sur la nuque de son vis-à-vis puis plaque sa bouche contre la sienne.

Une lueur blanche.
Un trou noir.

Oo? C'est quoi cette fin ???

Pauvre Billou xD

Bonne nuit Doraa'!!!

Ich Bin Da Nombre de messages : 3364 Age : 29 Date d'inscription : 07/08/2007

jadore!!

Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !
Il a embrassé Tom !

Suiiite !
Je suis trop Impatiente de voir la réaction de Tom !
Dis à un moment j'avais cru qu'il embrassait Frank xD !
J'ai dû mal interpréter ou ptete pas ? Oo !
Dis j'espère que c'est bien Tom hin xD ?!
Ce chapitre est bien long comme je les aime =D !

T^T !
U.U !
Biisous !
<3 !

KYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!
MDR Vive le Yaoi ^^ xD
Aller suite stp =D

(moi un esprit tordu jaaaaaamaaaaaaiiissss!!!! *roule des yeux*)

suite ^^

suite ^^

Suite ptdr, ah non mais la ta fais fort
pauvre Tom serieusement je le plaint exptr

Jullie1995 xD, t'est toujours aussi exité lol'
c'est pas un reproche hein

suite, suite, suite et suite stp .
ta pas le droit de laisser un tel suspence Sad

(

)

Ah nan fallais pas arrêter la je veux savoir la suite !!

Hey people !
How are you tonight ? =D

Bill embrassait bien Tom, Julie !
(qui était dans le corps de Dunja à son plus grand malheur xD)

MDR
On reconnait bien les perverses Katie !
(je me joins à ta cause)

Justement Sossow, j'avais hésité un tit moment avant d'écrire le passage de cette manière
Ça fait légèrement yaoi involontaire !

T'es de retour finalement marie72 ! ^^

laurane33, j'ai un doute :
tu es nouvelle ou sinon tu ne viens pas souvent, je me trompe ? ^^
ou sinon je t'ai vu sur mon autre topic...
avec deux topics et j'arrive à être pommée moi ><

Je vous poste la suite !

Chapitre 124

Une vision trouble, des fentes immaculées, des lustres resplendissants, des dreads qui me balayent le visage.
Mon dos repose sur une surface dure, certainement le sol, assurément pas un lit.

… : Réveille toi princesse !
Dunja !
Hey oh !

Tom.

Moi : Ah, Tom, qu’est-ce qu’il…

TOM ?!

Moi : Tom, c’est bien toi ?!

Je me redresse précipitamment et une violente migraine s’empare de mon crâne. Je passe ma main sur ma tête douloureuse et la passe dans mes cheveux…soyeux ?
Je relève les yeux, fixant à nouveau la personne qui me fait face.
Je suis victime d’hallucinations, voilà la seule explication plausible.

Tom : Euh…oui, effectivement c’est moi.

Il arbore un air blasé presque désespéré.
Mais… Suis-je réellement la seule à le percevoir ?!

Tom : Mais tu serais aimable de plutôt le chuchoter, vois-tu…
Disons que je ne veux pas que tout le monde sache que je suis dans TON corps !

Il hurle presque ses derniers mots, un brin sans doute vexé et exaspéré.
La bouche toujours semi-ouverte, je cherche absolument à savoir si ce que je pense a eu lieu.

Moi : Tom, regarde-moi, je ressemble…à moi-même !
Tu ne trouves pas ça anormal ?!

Il hausse encore une fois un sourcil, perplexe.
Soudain, ses yeux s’agrandissent et un son aigu s’échappe de sa bouche.
Il passe fébrilement sa main dans ses cheveux.
Sa bouche s’entrouvre.
Il baisse le regard pour constater qu’il porte bien ce baggy taché à la sauce tomate et ce tee-shirt légèrement blanchi au lavage.
Il esquisse un sourire béat.

Tom : Dunja !
On est de nouveau…nous !

Moi toujours au sol, lui à genoux, nous éclatons tous deux de rire, relâchant toute la pression accumulée durant toute cette soirée, durant tout ce long mois.
Un fou rire nous prend pendant que nous nous serrons dans les bras sous les yeux ébahis et incompréhensifs des clients du restaurant.
Restaurant ?
Nous y sommes toujours ?
Et Bill ?
Ma question muette lui parvient inexplicablement, sans doute à la vue de mon visage qui se décompose.

Tom : Il est sorti après qu’il t’ait…qu’il m’ait…

Il se recule soudain, la main sur la bouche, une expression terriblement dégoutée sur son visage si semblable à celui de son frère.
Tout y passe : la manche de son tee-shirt, ses dreads, la paume de sa main, la serviette blanche posée sur la table.
Tous les objets absorbants situés à proximité viennent décrasser sa bouche sur laquelle est passée celle de son…
Non après tout, c’est bien mon corps qu’il a embrassé…

Moi : Tom…
Tom !

Il stoppe tout mouvement puis m’écoute attentivement.

Moi : Il est où ?

Il soupire puis m’indique d’un regard le banc à l’extérieur.
Je dépose ma main sur son épaule un peu trop élevée à présent puis la lui tapote.

Moi : Merci.

Le sourire aux lèvres, je pousse la porte battante mais me ravise pour adresser une légère moquerie à Tom.

Moi : Tom ?
C’est moi qu’il a embrassé pas toi.

Je le laisse là, planté, le regard vide de toute once d’ingéniosité.
Que voulez-vous, l’assimilation de certaines situations est hors de portée de quelques esprits.

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