[T] 10 Minutes de plaisir conTre..

Prologue


Il était une fois…


Non, je ne peux pas commencer comme ça.
Il n’y a que les belles histoires qui commencent de la sorte.
Et ce n’est pas une belle histoire que je vais vous conter.
Enfin, l’histoire n’est ni bonne ni mauvaise.
C’est juste que le destin n’a pas été très aimable avec elle, avec eux.
Ce n’est pas de leurs fautes.

Pourtant, plus j’y réfléchis, plus j’ai envie de commencer par ce fameux « Il était une fois ».
Ça nous laisse croire que tout ce finira bien, comme dans les contes de fées.
Mais la vie n’est pas un conte de fée.
Pourtant … pourtant

Finalement…

Il était une fois, une vie sombre, une vie perdue dans l’océan de démesure qu’est le monde.
Il était une fois un espoir dans les ténèbres de l’existence, il était une fois un sourire dans la pénombre.
C’est cet espoir qui la fait tenir, c’est cette promesse que la lumière jaillira de quelques parts qui la fait y croire.
C’est sa raison de vivre, l’espoir d’un moment de bonheur, de plénitude.
C’est cette promesse qui lui voile la face tous les jours, c’est ce putain d’espoir qu’il la retient, sans ça elle ne serait plus là.

Elle, c’était une bonne enfant. Personne n’a jamais eu à s’en plaindre.
C’était un petit ange paraît-il.
Elle avait de beaux yeux bleus reconnaissables entre milles, elle avait un joli sourire accroché à ses petites lèvres roses.
Elle était douce, on aurait pu croire que tout lui serait favorable, qu’elle aurait une belle vie.
Dès sa naissance, tout était déjà réglé de A à Z par son entourage
Elle fera de brillante étude, elle aura à bon job, elle se mariera jeune, aura deux beaux enfants, une maison à la campagne etc, etc.
Voilà, ce qu’ils se disaient tous, tout ce qu’il la voyait étant petite.

Cependant, tout ne se passe pas comme on le prévoit.
Tout ne lui sourit pas, à commencer par la vie.
Ce fut plutôt la mort qui lui sourit.

Voulez-vous que je vous raconte cette histoire ? Son histoire ?
L’histoire d’une descente aux enfers magistrale ?

Ne cherchez pas ici, un sourire, ou de la tendresse, il n’y en aura pas.
Elle n’en a pas eu, vous n’en n’aurez pas.
Ne pleurez pas non plus, vos larmes ne lui serviront plus à rien.


Chapitre 1

Samedi, 11 octobre 2008, 00h01.


« Bonne Anniversaire Angélique »

Le monde s’agite autour de moi. Des rires, des sourires, des baisers, des caresses affectueuses.
La musique raisonne à des centaines de décibels. La salle est parfumée. Un air de voyage plane aux alentours.

Il s’approche de moi, deux verres à la main. Il m’en tend un, que je prends en rigolant, il se laisse tomber sur la chaise à côté de moi. Ses mains se baladent dans mon dos, nos corps sont proches, son souffle siffle dans mon oreille.

« A tes 18ans »

Nos verres se lèvent, trinquons.

Je ne connais pas la moitié des gens qui se sont traînés chez moi. Je reconnais quelques visages, mais je suis déjà tellement défoncée, que je ne me rappel plus du nom qui va avec le visage.
Je n’essaye même pas de reprendre mes esprits, quand une main glisse sous mon T-shirt.
Je me contente de sourire niaisement.
Sa langue se pose dans mon cou, et vient me chatouiller.

« Tu as de beaux yeux ce soir, plein de rêve. Ça me fait penser que j’ai un cadeau qui va te faire toucher les étoiles, mon Ange »

Je ne réagis pas quand il me soulève à moitié pour m’emmener plus loin.
Je ris aux éclats, l’alcool est un désinhibant, je ne m’en souviens que trop tard.
Bras dessus, bras dessous, on gravit les escaliers.
Puis on arrive devant ma chambre.

« On est arrivé bébé »
« J’suis pas un bébé ! »

A moitié lucide, à moitié inconsciente.
Je sens que mon corps ne réagit plus aux ordres de mon cerveau qui me dit de déguerpir avant d’ajouter encore une erreur à la longue liste que je possède déjà.
Il ouvre la porte, on y entre.
Un cliquetis me fait penser qu’il a verrouillé la porte.

Je me défais de son étreinte et vais me vautrer sur mon lit.
Il titube jusqu’à moi, et s’assoit à côté de moi.

« Je t’ai apporté la meilleur came du coin, spécialement pour tes 18 ans » m’annonce-t-il en souriant.

Je réponds par un sourire béat, je remonte ma manche, et lui tend mon bras en fermant les yeux.
Je l’entends chercher dans ses poches.
Puis quelques secondes plus tard, je sens l’aiguille me traverser et lentement la drogue se répandre en moi.
Le doux poison coule dans mes veines, et me fait décoller.
Tout est calme, serein. Je n’entends plus rien, je suis ailleurs. Dans un monde qui, pour une fois ne me rejette pas, dans un monde que j’ai fabriquée et qui m’accepte.
Je me sens flottée et plus rien n’a d’importance. Pas même ces sales mains qui se posent sur mon corps, pas même ses lèvres qui m’embrassent.
Je me laisse aller dans ses bras ou plutôt à la drogue.
Je ne sens même pas mes vêtements glisser le long de mon corps.
Je ne sens plus rien et c’est divin.
Cette sensation est indescriptible, les ténèbres se dissipent autour de moi faisant place à la lumière.

« Pleure – han – pas »

Je pleure, mais c’est de bonheur, les larmes se répandent sur mes joues, alors que j’oublie tout.
Et je suis heureuse, car je ne me sens presque plus « être ».
Mes paupières se ferment dans un bonheur total.



Voilà voilà n__n
c'était l'extrait =)

La fic je la pose d'ici 1 mois environ =)
Bisous donnez moi vos impression,
toutes critiques est bonne à prendre =)