£wige Liebe*£ternal love Heilig
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| Sujet: [OS]Sonne le clairon. Gay story Sam 11 Avr 2009 - 12:03 | |
| Sonne le clairon. Gay Story « Regarde autours de toi avant de me supplier de garder espoir. Le bonheur n'existe plus, la vie tel que nous le voyons n'est qu'un assemblage de rêve illusoire. Tout se perds mais rien ne se retrouve.»
Pour moi c’est la fin, je suis fatigué. Je ne suis plus rien, rien qu’un cœur blesser. Rien qu’un soldat qui a livré son ultime combat, jusqu’au dernier…soupire…emmène moi… Laisse moi mourir. Dans le temps et l’infime Enfer Terrestre deux hommes laissent leurs corps se mourir l’un dans l’autre, leurs soupires ne sont plus que des murmures et leurs voix ne sonnent plus. Ils se touchent, se goûte comme si ils étaient un fruit défendu, se caressent pour se souvenir de chaque parcelle de peau, s’embrassent pour garder à jamais le goût l’un de l’autre. Le plaisir fuse dans un dernier gémissement, leurs regards se croisent, leurs lèvres se rencontrent. Quand aux larmes elles s’étouffent impuissante alors qu’ils font taire leurs douleurs ensembles. Le bonheur s’engouffre lentement. La fin semble si proche et si loin en même temps.
J’ai tellement peur dans ses secondes qui recouvrent le temps, j’ai tellement mal. Mais je ne dis rien et me tais, je laisse ses lèvres me parcourir, je me laisse faire, je lui permets de me goûter à jamais puisque le temps qui nous reste s’épuise peu à peu. Je me relève comme même et croisent son regard, il pleure, t’en mieux puisque que moi aussi. Je ne veux pas qu’on me l’enlève. J’ai mit trop de temps pour m’étreindre de lui, j’ai mit beaucoup de trop pour rattraper l’amour, alors pourquoi s’éloigne t-il comme ça ? J’enlace de mes bras sa taille, je le colle contre mon torse, mes lèvres effleurent son cou et mes larmes coulent le long de mes joues. Je dépose des baisers papillons dans le creux de sa nuque et je relève mon visage. Ma voix n’est qu’un murmure mais je parle comme même.
« _Ne pars pas, ne meurt pas, je t’en supplies, j’ai tellement peur de vivre sans toi… »
Ma voix est saccadée et les larmes redoublement, je déteste cette maladie, je déteste cette vie qui fait de chaque jour un enfer. Je n’en peux plus de te voir souffrir et pourtant te laisser partir me parait impossible. Chaque jour tu me lances des « je t’aime » pour ensuite me supplier de te laisser succomber. Mais ce n’est pas dans mes cordes, je ne peux pas… Tu soupires, tu ne me réponds pas, tu déposes seulement tes lèvres contre les miennes avant de mieux t’installer dans le lit, pour finalement te coucher et fixer le plafond. J’ai passé de longues minutes à te regarder, pour finir par faire comme toi en collant mon visage contre ton torse. Tu frisonnes légèrement et j’entend enfin ta voix, mais pas les mots que je voulais entendre.
« Tu t’en souviens mon ange de notre rencontre ? »
J’émis un petit rire suivis d’un sourire. Bien sûr que je m’en souviens, à tout jamais…
Flash Back
Le soleil n’avait pas pus percé la couche nuageuse qui recouvrait le ciel brumeux en ce jour d’hiver. La lumière s’infiltrait difficilement pour éclairé d’un faible éclat la ruelle. Un jeune blond à l’allure cassé marchait silencieux les mains dans les poches. Il ne faisait pas attention aux détails de la voûte céleste, pas plus qu’au reste d’ailleurs. Le jeune ange blond semblait perdu. Il marchait tête baissée, yeux vide, sourire anéanti. Le jeune homme n’a que 14 ans. L’homme est en faite encore un enfant…mais il a détruit depuis longtemps les chaînes de l’insouciance. A cœur brisé sa résonance, il ne peut s’empêcher de croire que son existence ne sert à rien. Perdu et insouciant, il se cogne, ne fait pas attention et tombe. Il se frotte le sommet du crânes, gémit et ronchonne pour entendre un éclat de rire. Le temps s’arrête, il écoute plus que le rire, il oublie tout, pour ce rire. Son visage se relève doucement et même la douleur s’envole à ce moment là. Il rencontre des yeux bruns et croit se perdre à l’intérieur. Il est certain qu’il pourrait s’y noyait, maintenant, à l’instant. Il laisse échapper un soupire et observe le garçon qui s’arrête subitement de rire. Il ne comprend pas l’origine de ce rire, mais il aime ce son, plus que tout. L’ange blond l’entend si peu souvent… Un sourire se dessine sur les lèvres de l’inconnu et bientôt son regard anciennement animé par l’hystérie se rendort, pour devenir doux, très doux. Le silence s’installe, mais le son n’a pas besoin d’exister. Une main se tend devant le blond, il l’observe, perplexe. Soudain le bruit revient, c’est la voix de l’inconnu.
« Lève toi soldat, il te reste encore un dernier combat »
C’est au tour de l’ange blond d’éclater de rire. Il ne comprend absolument rien à cette phrase, mais il rit. Peu de temps après c’est autours de l’inconnu de se joindre à lui. Et tout les deux se perdent dans l’insouciance de l’inconscience sans faire attention à ce qu’il se passe autours d’eux. La voix de l’inconnu retenti à nouveau.
« Je m’appelle Eileen…parle moi de toi soldat »
Et l’ange blond obéis immédiatement parce qu’il se sentait bien là, à l’instant. Il lui conta beaucoup de chose. Sa naissance, un certain 20 janvier. La haine de son père à l’égard de son être. L’amour que le même père entretient pour son frère et sa sœur. Il lui parla de la distance qui a toujours séparé sa famille et sa propre personne. Son enfance dure et silencieuse. Le manque de bonheur, le gouffre qui s’ouvrait sous ses pieds…et son existence qui lui semble sans intérêt.
« Tu apprendras bien vite que ton histoire est un compte de fée Aaron par rapport au reste de monde… »
Fin du flash back
Je soupirais d’aise, me souvenir de ça fait un bien fou. Maintenant avec le temps j’avais compris le sens de ses mots. Mais à cette époque je n’aurais jamais crus qu’il pouvait lire déjà dans mon regard. On pourrait dire que notre histoire est banale et à la fois original… Mais c’est notre histoire et j’y tiens plus que tout. Je relève la tête, souris et l’embrasse. Il pouffe de rire, doucement, et me regarde avant de reprendre un air sérieux et me murmurer.
« Te souviens-tu également lorsque je t’aie dit que j’étais malade ? »
Je baissais mon visage et laissa mon sourire s’envoler. De cela aussi de m’en souviens, ce même jour on a commencé notre histoire d’amour, sans sens, sans avenir…seulement avec de l’amour et des larmes.
Flash Back
Dans une petite pièce, le silence des ruelles endormis par la nuit était brisé par des éclats de rire. Deux jeunes homme, l’un brun, l’autre blond riait au éclat l’un à côté de l’autre. Eileen s’amuser à taquiner son meilleur ami alors que celui-ci se renfrogné un peu plus à chaque nouvelle parole, de manière disons-le assez comique. Ils ont maintenant prêt de 16 ans Cela va faire presque 2 ans qu’ils se connaissent. Leur amitié a commencée sur les quarts de roue, sans aucune raison apparente, sans attachement, juste à cause d’une malheureuse chute. Un ange blond et un brun original… Un mélange tendre et sans avenir malheureusement.
« Eileen arrête, si je te dis que j’avais vraiment honte, tu te vois tomber devant toute ta classe ! »
Le Eileen en question éclatait de rire encore une fois face à la mine boudeuse de l’ange. Il se rassoit correctement et fixe son ami quelques secondes avant de se rapprocher de lui. Celui-ci était couché sur le dos, les yeux rivé vers le plafond, une mine renfrogné sur le visage qui tentait royalement d’ignorer le bel homme qui s’agiter à côté de lui. Aaron réussit tout de même à ne pas jeter un regard à son ami, mais lorsque le visage de celui-ci se positionna juste en face du siens, il était impossible de ne pas le regarder. La pièce n’était qu’une petite chambre pas bien grande, dans l’appartement d’Eileen. Il vivait ici depuis longtemps en compagnie de sa mère. Le brun n’a jamais vu la maison du blond, il n’a jamais vu sa sœur, il n’a jamais vu ce père qui le fait tant souffrir, parce que celui-ci refuse qu’il soit confronté à eux. Aaron se perd dans ses pensées, tendit que Eileen se perd dans le regard de son meilleur ami…se perd peu à peu pour ne plus voir que lui. Il approcha son visage sans réellement se rendre compte de son geste et murmura simplement à Aaron qui avait toute son attention à présent.
« Ne soit vexer aller, tu es mignons quand tu me boudes comme ça…en faite…je te trouve mignon la plupart du temps…tu sais Aaron, depuis que je te connais tout semble plus simple. Je ne sais pas comment tu fais, mais mes problèmes s’envolent dès que tu es là…je t’aime…d’amour mon ange blo… »
Il n’avait pas us le temps de finir sa phrase que leurs lèvres s’étaient déjà trouvé. Le blond roula pour se retrouvait au dessus du beau brun, l’embrassant avec une certaine fougue au cœur de la nuit…la vie… Les caresses, Les baisers, Les mots ne servaient à rien, il n’y avait qu’eux et cette impression dans le cœur de chacun que tout peux se terminer à n’importe quel moment. Il n’y avait que cette amour, mais lorsqu’ils se retrouvèrent tout les deux en tenues d’Adam. La fougue s’envola soudainement avec les mots d’Eileen.
« Attend, attend, avant…je voulais te dire quelques choses…Je suis…tu sais…si je ne peux pas te voir très souvent c’est parce que je suis malade. Depuis l’âge de 5 ans je vis avec un cancer, les médecins n’ont rien trouvé pour me sauver et ils supposent qu’il me reste 1 ans à vivre, 2 ans tout au plus. Je te l’avais caché parce que je voulais avoir mes chances avec toi. Je t’ai avouer mais ses sentiments même si je vais bientôt mourir parce que je veux que tu sois avec moi, parce que je veux connaître l’amour à tes côtés. Parce que tu es pour moi, le seul et l’unique… »
L’ange Blond se boucher les oreilles, perdu dans les hécatombes de l’incompréhension, pourquoi tout ça, pourquoi tout cette amour si tout est déjà fini ? Les larmes s’élancent d’elle-même, si il ne veut pas perdre un amant, il ne veut encore laisser partir un ami. Il se colle comme même contre lui, essayant de prouver que tout ça est bien réel. Aaron laissa échapper un gémissement de douleur…il pleurait comme si c’était sa propre vie qui allait se briser.
« Ne pleure pas je t’en supplies, je vais pleurer moi aussi après…je…Aaron…Dés »
De nouveau, l’impossibilité de parler. Le cœur saignant, les larmes coulant, l’amour s’échappant, le temps s’envolant, ils s’enfoncèrent dans leurs songes. S’échappèrent dans leurs baisers, ils s’aimaient dans des soupires, des râles de plaisir. Si la nuit était froide, l’étreinte avait été brûlante. Si la nuit était neutre, leurs amours étaient douloureux…
Fin du flash back
Je laissais ma tête se coller contre son torse alors qu’il avait fini de rappeler ce jour particulier. Il était douloureux et beau à la fois. J’étais partagé entre la joie d’être avec Eileen et la douleur de savoir que la mort allait me l’enlever beaucoup trop tôt. Je relevais mon visage et l’embrassa fougueusement alors qu’il allait parler une nouvelle fois. J’aimais faire ça, puis sa l’éviter de nous emmener vers le passé à chaque fois. Il s’était débattu un peu au début avant de se laisser aller contre moi.
Dans la nuit une nouvelle fois, l’un est rentré en l’autre, il se donnait une nouvelle fois pour se prouver rien encore et encore leurs amours. La nuit était glacée, mais leurs corps brûlaient même si l’un s’éteignait plus vite que l’autre. Et alors que les heures tardives de la nuit laisser place au matin, ils s’endormirent paisiblement dans un dernier je t’aime, un baiser au goût étrange. Eileen s’était littéralement donner dans cette dernière étreinte, comme si il redoutait le lendemain. Est-ce cette sensation qu’il va s’endormir à jamais ? La baiser avait un goût douloureux, comme un certain adieux, si le brun s’en ait rendu compte, le blond non…
Ce midi là, le blond avait sommeillé toute la matinée. Les ébats de la veille l’avaient littéralement épuisé et il s’étira avant de tourner son visage vers Eileen. Il se releva, l’observa. Il était encore endormi. Il semblait tellement paisible, tellement tranquille. Le blond ne voulue pas faire de bruit pour ne pas réveiller son petit et effleura la joue de celui-ci de sa main. Si la raison rattrape plus vite le corps, cette fois-ci tout deux était en parfaite osmose. Et la seule chose qu’il put laisser échapper fut un cris, douloureux, strident, comme un ange dont on a arraché les ailes, un cri dont la souffrance n’était pas perceptible. Un cri qui réveilla la mère et qui mit fin à leurs rêves. Si le baiser avait un goût étrange hier, maintenant il en connaît la raison. La mort était si proche et si loin à la fois. Il ne s’en ait pas rendu compte.
Sonne les clairons, dis je leurs que je pars, mais les chemins d’en temps ne mène plus nulle part et sans lumière j’ai peur de tomber au cœur de la nuit. D’abandonner la vie, de m’en aller… Mais là bas, quelques parts dans le ciel, une voix m’appelle. Si tu perds espoir, ton courage va retomber. Relève toi ce soir, n’oublis pas qui tu es.
« Lève toi soldat, il te reste un dernier combat »
Je laissais retomber une rose rouge sur la tombe de mon amant, fixant le bois d’un regard vide. Le beau temps ne c’est pas donner rendez-vous aujourd’hui et dans le cœur de l’après-midi la neige recouvrait la tombe de quelques flocons. Je m’approchais, me souvenant de toute nos étreintes, de tout nos je t’aime, de tout nos éclats de rire, de tout ses moments difficile, de notre histoire. Je tombe dans la neige, je caresse le bois de mes doigts. Je pleure, j’ai mal. Il me manque, tu me manques. Je n’arrive plus à garder espoir. Je lève les yeux espérons t’y voir. Le goût de tes lèvres est toujours là encré en moi, le souvenir de nos ébats aussi, le souvenir de notre amour semble disparaître peu à peu. Seulement là maintenant, j’ai froid, je tremble et j’ai mal. Mais je me souviens de ce jour là, je laisse échapper un sourire. C’est bien toi, à croire que chacun de tes mots devaient servir un jour. Je me relève, je regarde la fin de la cérémonie d’un œil absent et reste debout prêt de la pierre tombale. Je ne suis parti qu’à la tomber de la nuit…
« Lève toi soldat, il te reste un dernier combat »
L’ange blond quitta la tombe alors que la nuit s’était posée sur le cimetière. Il n’y avait aucun bruit, aucun son. Mais le défunt et le présent n’en us pas besoin. Sur une dernière note de souvenir il s’en alla, laissant dernière lui des souvenirs, un cœur sanglant, un amour qui n’existent plus que dans un sens… | |
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