[OS] Choix contradictoires.

Toutes les critiques sont les bienvenues What a Face

Bonne lecture !

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_ Tu sais, les mois que j’ai passés en ta compagnie furent les plus beaux mois de ma modeste existence. J’ai vécu des choses complètement inoubliables & inconditionnellement irremplaçables. J’ai aimé comme je n’aimerai surement plus. Tu sais, j’ai découvert, grâce à toi, tout l’amour que j’étais capable d’émettre et de ressentir. J’ai passé mes nuits à me demander ce que tu faisais et mes journées à me tracasser quand tu t’exilais.

Elle marqua une pause. Très rapide. En l’espace de quelques instants, ces yeux vacillèrent vers lui. Il la regardait fixement, sachant dors et déjà ce qu’elle allait lui annoncer. Néanmoins, il patienta.

_ Mais tout est fini. Tout doit ce finir. Là, tout de suite, maintenant. Les choses se sont trop envenimées. Tu m’aimes de trop. Je sens que je commence à te venir indispensable. Ce n’est pas bon. Pas du tout. Il faut que tu prennes tes distances. Il ne faut pas que je devienne ta drogue personnelle. Pense à toi. Pense au groupe.

Un seconde pause suivie ces paroles. Elle guettait son regard, y cherchant une quelconque émotion. Elle le trouva plutôt serin. Ce qu’il l’effraya. Que devait-elle en penser ? Qu’il se cache derrière un masque ou que ses sentiments ne sont pas aussi forts qu’elle l’eut cru ? Son cœur se pinça et loupa un battement. Elle se mit à se concentrer sur sa respiration pour être sûre de ne rater ni inspiration ni expiration.

_ Tu m’aimes encore ? demanda-t-il.

Ce fut quasiment une affirmation. Bien sûre qu’elle l’aimait encore ! Le contraire aurait été complètement idiot !

_ Oui.
_ Alors, pourquoi tu parts ?
_ Parce qu’il le faut.

Ces yeux la transpercèrent.

_ Tes propos sont plutôt contradictoires tu ne crois pas ?

Il avait raison, tous deux le savaient. Il enchaina, sans prendre garde à la pâleur qui envahissait le visage de son interlocutrice.

_ Tu m’aimes mais tu me quittes.

Ce mot faillit lui arracher une grimace. Il se borna à lui arracher un bout de son cœur à la place. Elle, ne savait sur quel pied danser. Devait-elle lui dire toute la vérité ? « Non, surement pas » se raisonna-t-elle intérieurement.

_ J’ai mes raisons, c’est suffisant.

Elle faillit défaillir. Elle devait partir au plus tôt sinon toute cette mascarade ne lui aura servie à rien. Elle lui aurait dis sur le champ qu’elle été toujours éperdument amoureuse de lui mais que l’avenir du groupe, pour certains, passer avant tout. Elle se leva sous les yeux accusateurs de l’homme qu’elle aimait et s’installa dans l’entrebâillement de la porte de chambre. Elle se risqua tout de même a une question, sachant que ça réponse, qu’elle fut positive ou négative, allait lui briser le cœur. Du moins, ce qu’il en restait.

_ Et toi, tu m’aimes encore ?

Un rictus nerveux se dessina sur le visage de son homme. Il réfléchi a toute vitesse, bien que la réponse fut absurde a articuler. Elle le savait déjà.

_ Je suis amoureux de toi Lily.

Les secondes parurent durer une éternité. Mais une fois le message assimilé, elle claqua la porte et dévala l’escalier en collimasson blanc. Elle vrilla du regard le reste du groupe assis sur le canapé de cuire. Après tout, c’était de leur faute si cette douleur ce manifestait chez elle a ce moment précis. C’était eux, les briseurs du bonheur. La porte d’entrée elle aussi claquée, elle se rua chez elle. Elle qui n’aimait pas courir, la voilà servie. Mais en cet instant, plus rien ne lui faisait plus mal que l’immense trou qui prenait place tout prés de son cœur. « Je suis amoureux de toi Lily. » Sa voix résonnait dans sa tête tel un microphone remit en boucle à chaque fin de chanson. Sauf que cette chanson là lui faisait vraiment mal. Elle arriva chez elle à bout de souffle, se reprenant plusieurs fois pour introduire la clé dans la serrure.
La maison était vide. Personne n’y errait. Elle ne prêta qu’une vague intention sur le mot gisant sur le frigo « Je ne rentre pas ce soir, trop de boulot. Appel moi si tu as un problème, je t’aime, Maman. » Elle supposa que la perte de son propre cœur n’était pas un ‘problème’, c’était bien plus. Voilà pourquoi ce soir, elle n’appela pas sa mère.
C’est les jambes aussi engourdies que le cœur que Lily se réveilla. Le sommeil ne l’avait embarqué que tard dans la nuit, ou tôt ce matin, et se fut pour cela qu’elle s’éveilla aussi tard. Par pur habitude, elle prit son téléphone dans la main & regarda l’heure ; « Merde, déjà 11h30. »
Il ne fallait pas compter sur elle pour être de bonne humeur aujourd’hui. Ni les autres jours qui suivirent d’ailleurs. Elle était d’humeur morose, ne broyant que du noir et agressant les personnes voulant lui parler.

_ Secoue toi un peu bordel ! Lui ordonna sa meilleure amie.

Suzanne était la seule fille qui pouvait réellement comprendre ce que ressentait Lily. Il y a 3 ans environs, elle tomba éperdument amoureuse d’un garçon. Celui-ci lui fit toutes les plus belles promesses qu’une fille peut rêver. Il avait la voix mielleuse avec des accents plutôt doux ce qui facilitait les paroles en l’air. Et puis, quand il en a eu marre de son nouveau ‘jouet’, il laissa tomber Suzanne comme la pire des vielles chaussettes.

_ Arrête de penser à ça, de te morfondre sur toi-même, s’il te plait. Fait le au moins pour moi, comme j’ai su le faire un peu avant…

Lily savait que la remonté de ces souvenirs ne faisait pas le plus grand bien a sa meilleure amie. C’est pourquoi, elle essaya de le lui promettre.

_ Je te promets d’y mettre du mien.

Suzanne la raccompagna chez elle. Elle ne voulait pas laisser Lily toute seule de peur qu’elle ne passe la fin de sa journée à ruminer toute cette histoire mais Lily la persuada tout de même qu’elle allait mieux, qu’elle pouvait se rétablir. Il lui fallait un peu de temps. Suzanne rentra donc chez elle. Lily se répétait qu’elle devait tenir sa promesse envers sa meilleure amie.
«Tiens le coup, tu peux le faire ! Il faut que tu t’occupes l’esprit ! » Elle fila sur son ordinateur, mis la musique au maximum. Elle se mit à hurler par-dessus. Mon dieu que cela lui faisait du bien. Après plus d’une heure de concert acharné, elle descendit se faire a manger. Elle vit sa mère, la salua & répondit aux questions habituelles. Elles dinèrent ensembles ce qui remonta le moral de Lily.
Les cours étaient finis. Deux mois entiers s’offraient à elle. Comment faire lorsqu’on était seule ? Cette perspective la déprima & elle décida d’appeler Suzanne.

_ Suzanne, c’est moi. Sa te dit de sortir ce soir ?
_ Oui, tu veux aller où ? demanda-t-elle surpris par tant d’entrain.
_ Tu ne connais personne qui fait une fête ?
_ C’est l’anniversaire de Axel, sa te dis ?
_ Ok, tu passes me chercher ?
_ Oui, a 20h.

Lily été fière d’elle. Elle avait réussi à faire quelque chose de sa soirée. Elle fila dans la douche & sorti s’habiller. Elle prit un jean, l’enfila, se regarda dans le miroir. Elle l’enleva, pris une jupe, se regarda & l’enleva également. Elle enfila une autre jupe, un autre jean & les enleva pour mettre le tout premier jean. « Converses ou talons ? Débardeur ou tunique ? Cheveux frisés ou lissés ?» Elle rigola d’elle-même vue le temps qu’elle mettait pour trouver ses affaires. Cela l’exaspérait un peu aussi, mais après tout, c’est une fille…
A 20h tapantes Suzanne sonna à la porte & elles partirent.

_ Tu as un cadeau pour Axel, Lily ?
_ Merde ! J’ai complètement oublié !
_ Je dirais qu’on l’a acheté à deux, ok ? Proposa Suzanne.
_ Ouai, merci ! Et c’est quoi ??
_ Un tee shirt.

« J’espère au moins que je trouverai beau, pensa-t-elle. Sinon, imagine la galère. » Elles arrivèrent au bout de quelques minutes chez Axel. Il n’y avait pas encore beaucoup de monde.

_ Suzanne ! Lily ! Sa me fait vachement plaisir que vous voyez venues ! Les accueilli Axel.

Quelques embrassades chaleureuses & ils se mirent à parler. Lily a su qu’ils allaient être une cinquantaine ce soir et que l’alcool coulerait à flot. « Ce qui n’est pas plus mal ». Lily regardait le monde arriver, aller dire bonjour aux gens qu’elle connaissait quand soudain, elle vit quelqu’un qui ne lui fit pas très plaisir.

_ Qu’est-ce que tu fous là ? Lui assena-t-elle.
_ Alex fais parti de nos amis, tu sais.
_ Le reste du groupe est là ? Demanda Lily.
_ Il est là, oui.

Elle senti le sol se dérober légèrement sous ses pieds. Comment allait elle faire s’il été là ?? Si elle se retrouvait là, c’était bien pour l’oublier ! Pas pour se retrouver dans la même pièce que lui !

_ Et sinon, sa va depuis… depuis le temps ? Demanda Bill, sentant le malaise.
_ Heu … Plus ou moins.
_ Tu sais Lily, il a du mal à se remettre de votre… conversation de la dernière fois.
_ Et ?
_ S’il te plaît, il a vraiment mal. Il t’aimait réellement.

Elle ferma les yeux, comme si la souffrance était visible.

_ C’est de votre faute si les choses en sont arrivées là. C’est à cause de vous, alors s’il te plait Bill, ne viens pas me voir avec tes grands airs.
_ Tu as pris la mouche Lily ! On à juste dis qu’il s’éloignait du groupe a force de trop rester avec toi !
_ Vous avez dis que l’avenir du groupe dépendait de moi ! Que vous aviez peur qu’il arrête tout parce qu’il veut rester avec moi ! Là, il n’a plus de danger, il ne restera plus pour moi.
_ Mais ce n’est pas mieux ! Il ne veut plus jouer ! Il est incapable de jouer !

Lily était abasourdie par cette révélation. Alors comme ça, il ne savait plus jouer ?
C’est alors qu’elle l’aperçu. Il arrivait. Comment allait-il réagir ? Plus il avançait, plus son cœur tambourinait fort. Une fois à sa hauteur, c’est Bill qui parla.

_ Tu as vu Gustav, je sui tombais nez à nez avec Lily ?
_ Salut …

Il été timide & d’autant plus craquant.

_ Salut. Dit Lily d’une petite voix fluette.
_ Tu veux un verre, j’ai soif ? Bill, t’en veux un a ouai ?

Sans même attendre, il fonça au loin dans la foule.

_ Il est très gêné. Avoua Bill.
_ Et moi dont !

Mais Lily était… Heureuse. Oui, elle aime le voir. Il est plus que magnifique ce soir. Elle le trouve tout simplement splendide. Il revenu quelques minutes plus tard & lui tandis son verre.

_ Vodka/Red Bull, sa n’a pas changé je suppose. Demanda-t-il.
_ Non. Avoua-t-elle en rougissant.

Ce qu’il l’aimait de la voire comme ça. Il adorait quand elle s’empourprait. Il repensa en vitesse aux souvenirs gravés dans sa mémoire & eu un pincement au cœur.

_ Ce qu’il fait chaud ici. Lança Lily.
_ Tu veux qu’on aille dehors ? Proposa Gustav.
_ Oui, si tu veux.

C’était la proposition qu’elle espérait. Elle voulait se retrouver avec lui & tant pis pour les conséquences. Au pire, elle misera son comportement sur l’alcool. Ils furent dehors en un rien de temps & s’assirent par terre.

_ Alors, quoi de beau depuis… depuis qu’on ne s’est plus parlés ?
_ Rien se spécial.

« Je n’ai pas cessé de me morfondre, je viens d’apprendre que tu ne sais plus rien jouer parce que je suis partie & j’ai envie de te prendre dans mes bras, de t’embrasser à pleine bouche & d’envoyer au diable les conséquences. » Elle ne pouvait décemment pas le formuler.

_ Moi non plus. Rien de bien génial.

Ils restèrent là. Comme deux amoureux ne sachant quoi dire. Ils voulaient tous les deux, aussi fort l’un que l’autre, redevenir le couple unique qu’ils étaient auparavant.

Suite au deuxiéme post =)

_ Tu… Vous faites quoi avec le groupe ?
_ Rien de bien passionnant. On fait quelques concerts.
_ Rien de passionnant ? Ce n’est pas ce que tu me disais à l’époque … Tu te faisais toujours une joie d’aller au concert. Lança Lily.
_ C’est parce que j’avais quelqu’un à y emmener.
_ Tu sais Gustav …
_ Nan, n’en parle pas. Ton choix est fait. Tu as voulu partir, ne regrette rien.
_ Mais …
_ S’il te plait Lily, pas maintenant.

Elle fut blessée. Elle voulait tellement qu’il l’écoute lui dire qu’elle a fait une terrible erreur !

_ Je vais… me rechercher à boire. Tu en veux ?
_ Non merci.

Elle le regarda filler. Elle s’en voulait terriblement d’avoir dit tout ça quelques jours plus tôt. Si elle avait su ! Si seulement elle était moins bornée & moins impulsive ! Tout cela ne se serai jamais passé & elle filerai le parfait bonheur avec l’homme qu’elle voulait. Elle regarda l’heure sur son portable, minuit. « Comme dans les comptes de fées pensa-t-elle, sauf que la, mon prince charment ne reviens pas. » Elle attendit encore & encore. Une bonne heure toute seule & dans le froid quand soudain, une voix qui raisonnait l’alcool se mit à lui parler.

_ Bah qu’est-ce que tu fais là ?? Tu ne vas pas dire que tu m’attends quand même !
_ Si, tu devais m’apporter mon verre. En toute évidence, tu as dû en prendre plusieurs en route.
_ Presque pas ! Y’a juste une putain de belle brune qui m’a sauté dessus au passage avec sa bouteille de Vodka ! Répondis Gustav.
_ Haa, c’est bien.

Elle était dégoutée. Elle n’avait qu’une envie, partir. Elle voulait être très loin d’ici. « Mais quelle conne tu es ! » Lily été en colère contre elle-même. Bien sûr, cela venait aussi de l’autre idiot qui sentait l’alcool mais elle s’en voulait personnellement d’avoir eu tant envie de l’embrasser. « Nan mais franchement, tu t’attendais à quoi, hein ??! » Elle se leva d’un bond, il l’attrape par le bras.

_ Où tu vas mon cœur ?
_ Gustav, lâche-moi, je dois partir.
_ Je ne vais pas te laisser partir dans cet état là ma chère !
_ Mais regarde toi ! Tu es complètement défoncé ! Tu ne sais même plus ce que tu dis, tu as du mal à tenir sur tes jambes !

Elle le vrilla d’un regard rouge de colère.

_ Je sais très bien ce que je dis ! Il haussa le ton.
_ Et c’est pour ça que tu m’appelles ‘mon cœur’ ?? NOUS NE SOMMES PLUS ENSEMBLE JE TE SIGNAL !
_ Ne dis pas de bêtises.

Son ton été doux & bizarrement dénué d’alcool.

_ Lily reste. Il faut qu’on parle.
_ Retourne voir ta ‘Putain de belle brune’ & lâche-moi !
_ Lily, s’il te plait. Je sais que tu as autant envie de moi de tout recommencer. Les gars m’ont expliqué pourquoi tu as voulu tout arrêter. Tu sais très bien que je t’aime ! Je sais que, je délaisse peut être le groupe mais quand tu n’es plus là, je suis ne suis bon à rien. Je n’arrive plus à jouer, je n’ai plus d’entrain, je ne parle plus. Bref, quand tu n’es plus là, je ne vis plus.

Lily se rassit, rapprocha ses genoux de sa poitrine & prit sa tête sans ses mains.

_ Tu n’es pas lucide. Tu ne sais plus ce que tu dis. Tu as bu, beaucoup.
_ Merde Lily ! Je suis plus que conscient, ok ?

Il se mit à sa hauteur et enleva ses mains qui lui cachaient le visage. Il la contempla puis souris.

_ Tu es magnifique ce soir Lily.

Elle l’admira le regard plein de tendresse. Elle été vaincue.

_ Toi aussi tu es magnifique Gustav.