[OS] Démarré. Arrêté. Je meurt.

On clique sur la croix rouge, en haut à droite. Clique droit. Bloquer, supprimer et tout est fini. J'efface une partit de ma vie avec toi, une partie de souvenirs qui reseront malgès tout encrés. Ici, tout prêt. N'ayant peur de rien, clique gauche. Démarrer, arrêter. Les yeux rouges, les mouchoirs traînant un peu partout, je sors. Je sors de cette chambre où le froid y règnes depuis quelques heures. Des chaussures, une veste, une écharpe. Me voilà dehors. Le vent emmèlent mes cheveux, à quoi bon y penssé de toute façon n'es pas ? Je l'ai perdu. perdu à jamais. Tes mots. Tes mots se bousculent dans ma tête. Les larmes coulent seule, sans que je ne puissent les retenir rien qu'en y pensant, à tes mots. Tes mots qui me déchire. Je n'ai plus de coeur non, je n'en ai plus. Tom, l'as pris. Tu l'as pris avec toi. Pour le serrer dans tes mains. Le serrer jusqu'à ce qu'il étouffe et puis finallement éclate pour se diviser en un milliard de morceaux. Il te fraudra du temps pour le reconstruire mon coeur, beaucoup de temps tu sais. En aurais-tu asser, du temps ? Pour le recoller, avec soin ? Pour qu'enfin mon coeur ressemble de près à celui qu'il était. Ni laisse rien. Aucune cicatrices de ton passage. Rien. Fais comme si tu n'avais jamais exister pour moi. J'avance, doucement. J'essaye en vain de ne plus pensser. De ne plus pensser à toi, à nous, a ce que nous étions quelques jours avant, quand tu souriais, heureux. Tu sais chéri, je pleure. Je pleure de d'avoir perdu une énorme place que j'avais dans ton coeur. Et pourtant, tout est de ma faute.
Je croyais avoir tout oublié. Tout oubliés de ce que nous avons traversés, toi et moi. Et pourtant, rien y fais. Absolument rien. Tu es encré en moi tu sais. Si profondément qu'il met impossible de t'effacer, te gommer de ma vie, de mon esprit, de ce qui reste de mon coeur que tu as tant serrer entre tes mains. Et pourtant, dans les morceaux qu'il reste, tu y es toujours présent. Toujours. Comment faire, pour enfin te sortir de mon coeur ? A jamais ? Y es-tu prisonnier ? Ai-je perdue cette foutu clé qui te permetterai de sortir, enfin ? C'est ce que tu veux n'es pas ? J'essaye, j'essaye de trouver cette foutue clé, mais en vain. Mais qui sais, je ne veux peut-être pas la chercher. Pas la retrouver. De peur que toute ma vie s'éffondre après t'avoir ouvert les grilles qui te permetterons de sortir de mon coeur, à tout jamais.

Démarrer. Arrêter. Je meurt, d'amour.