[A] Unserer Fotoroman

Sujet: Re: [A] Unserer Fotoroman Ven 14 Oct 2011 - 22:02

Mouahahaha ma voilà ! What a Face

*J'ai pleins de suites à rattraper mais la tienne était la première alors bon... x)*

J'ai complètement été absorbée par ta suite ! Peut-être parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un chapitre de FF mais bon... *.*
Tu m'as tuée avec le "Et le mec moche qu’il va falloir maquiller, là-bas, c’est mon frère". N'a-t'il toujours pas prit conscience qu'il lui ressemble comme 2 gouttes d'eau ?
*Waaw je commence fort xD*

Suite !

Sujet: Re: [A] Unserer Fotoroman Sam 15 Oct 2011 - 23:02

Suite ce soir
(J'ai eu un net-book que je pourrai emmener à l'école DONC je pourrai écrire pendant mes nombreuses heures de trou ; )

Sujet: Re: [A] Unserer Fotoroman Sam 15 Oct 2011 - 23:43

KAPITEL VIER

La lumière tamisée embrassa son visage et détailla petit à petit les traits de son visage au teint si parfait. Des nuances de couleur creusaient ses joues parsemées de poils châtains et faisaient onduler ses lèvres pulpeuses, scintillant un instant sur l’anneau qui les encerclait. Seul le noir mat de ses cheveux restait inuancé, infranchissable, pur. Bill Kaulitz n’avait plus rien de l’adolescent prépubère que j'avais détesté – qu’on avait tous détesté. Sans le fard à paupière noire qu’elle lui avait connu, ses yeux noisette paraissaient terriblement las, fatigués.
Il n’avait fallu qu’une fraction de seconde à mon œil de photographe pour détailler ce visage si changé. Je le voyais comme un modèle séduisant et l’imaginais en plein milieu de New-York, assis sur un banc, un gobelet Starbucks à la main et l’autre perdue dans ses cheveux corbeau. Mais le son de sa voix lorsqu’il répondit à son frère m’arracha brusquement à mon imaginaire.

- Halt die klappe, du kranke Sau.

C’était la même que celle de mes souvenirs, dans les dernières chansons que j’avais entendues d’eux avant leur disparition de la scène. Ni trop grave, ni trop aigue, elle était… apaisante. Enfin elle l’aurait été si je n’avais pas été certaine qu’il venait d’insulter son jumeau.
Il passa à son tour devant moi et alla s’asseoir sur la banquette de l’autre côté de la table, posant délibérément entre son frère et lui un gigantesque sac Chanel. Je vis un sourire satisfait se dessiner sur le visage du guitariste qui taquina son piercing.

- Bonjour, au fait.

Surprise, je vis Bill lever les yeux vers moi et m’adresser un sourire poli. Je le lui rendis et détournai le regard vers les deux autres musiciens restés debout, gênée. Une légère secousse sous mes pieds m’indiqua que le Bus avait redémarré, ce que je trouvais être une excuse parfaite pour retourner dans ma couchette. Je ne pris pas la peine de m’excuser et attrapai la rampe de l’escalier qui menait à l’étage. Je ne pus m’empêcher de me retourner et de jeter un coup d’œil en direction de la table à laquelle les quatre garçons étaient à présent assis, en pleine conversation. Bill s’était décalé sur sa droite et était adossé contre la vitre teintée, tandis que son sac hors de prix cachait entièrement Gustav. Ils ne semblaient rien voir du monde autour d’eux, du staff qui s’installait aux tables voisines, des groupies qui criaient sans doute au dehors en voyant passer le bus. Je secouai la tête et montai d’un coup les deux dernières marches. Ecouter un peu de musique ne me ferait pas de mal.

*

- Puce ?

J’ouvris les yeux sur ma mère qui me souriait gentiment.

- Tu m’as l’air déjà bien fatiguée, dis-moi ! remarqua-t-elle. Qu’est-ce que ça va être dans un mois !
- Ca n’a rien à voir, ronchonnai-je. J’ai mal dormi cette nuit. On est où, là ?
- On sort de l’hôtel, je n’ai pas voulu te réveiller. On va au Soundcheck maintenant. Tu peux venir si tu veux mais David a suggéré que tu profites de New-York encore cet après-midi. Tu auras bien l’occasion d’en voir d’autres, ajouta-t-elle avec un clin d’œil.
- Ouais… ouais, je vais faire ça, dis-je, reconnaissante.
- Tiens, dit-elle en me passant un cordon autour du cou. C’est le pass pour accéder en coulisses. Ne le perds pas et ne te le fais pas voler. Le concert commence à 19 heures, ça serait bien que tu sois là un peu avant. Prends le taxi pour rentrer et donne l’adresse du Great Stadium, ils trouveront.

Je hochai la tête en regardant le petit bout de carton si précieux contre ma poitrine. Ca en jetait, quand même. Combien de fois avais-je rêvé d’avoir un pass comme ça pour un autre groupe… mais non, il fallait que ça tombe sur Tokio Hotel. Enfin bon. Au moins j’allais pouvoir profiter de New-York et de plein d’autres villes. Déjà, on m’épargnait le Soundcheck… il avait l’air cool, David. « Peut-être que je pourrais même être dispensée de certains concerts les prochaines fois, pensai-je. Mais bon, je suppose que ça serait quand même franchement mal poli de demander ça. On verra. Tant que je n’ai pas à côtoyer les fans de trop près, je pense que je peux supporter ça. »
Comme ma mère ne partait pas, j’entrepris de me dégager de mes couvertures pour la rejoindre au bas de mon lit. Je me plantai face à elle et elle soupira.

- Si tout le monde était comme toi, je n’aurais plus de travail. Tu es belle même au réveil, ma fille.

Un peu surprise, je ne sus d’abord quoi répondre. Un « merci » s’échappa de mes lèvres qui s’étirèrent en un petit sourire timide. Ma mère déposa un baiser sur mon front et sortit de la chambre. Je me brossai les cheveux, m’habillai, attrapai un chewing-gum et descendis.
Le rez-de-chaussée était en effervescence. A l’approche de la salle de concert, il fallait aller très vite. Ils s’éclaboussaient les uns les autres de stress dans un allemand plus dur que jamais, et j’étais complètement perdue au milieu de ces étrangers à qui je gênais plus le passage qu’autre chose.

- On arrive d’ici dix minutes, lança une voix dans mon dos.

Je me tournai vers Laura qui me regardait avec compassion – et encore une fois, j’eus un élan de sympathie envers elle.

- Tu peux aller prévenir les garçons ? Ils doivent être dans la salle détente.

Ouais, bon. Je pouvais bien faire ça, même si cela ne m’enchantai pas franchement. Je ne laissai cependant rien paraître et marchai à l’arrière du bus, jusqu’à la porte derrière laquelle j’entendais les voix des garçons. Je frappai et fis coulisser la paroi.

- Hey ! dit Tom avec enthousiasme. Une petite partie ?
- Non merci. Je viens juste vous dire qu’on arrive bientôt. Il faudrait que vous… enfin voilà, on y est presque, quoi.
- Okay on termine et on arrive, répondit-il en actionnant d’un coup sec le joystick de sa manette, les yeux fixés sur l’écran. Georg a bientôt perdu de toute façon.

Gustav pouffa par-dessus son livre, confortablement enfoncé dans son pouf. Bill était allongé sur le canapé, appuyé sur un bras, et regardait la partie que disputaient les deux musiciens. Je fus choquée par sa minceur, bien plus visible à présent que plus tôt ce matin. Il s’était rasé et le T-Shirt blanc qu’il avait enfilé remontait légèrement sur son ventre plat, découvrant quelques lignes d’un tatouage sur sa hanche. Remontant mon regard le long de son torse et de son cou, je rencontrai finalement ses yeux et réalisai avec horreur qu’il m’avait vu l’observer. Pétrifiée, je sentis le sang me monter aux joues. Il haussa simplement un sourcil et reporta son attention sur l’écran, impassible. Je fis volte-face et sortis de la pièce, furieuse contre moi-même. J’avais beaucoup trop tendance à observer chaque détail des personnes ou objets que je voulais photographier, c’était automatique. Mais avec Bill, je n’aurais rien du laisser paraître. S’il y avait bien une chose dont je n’avais pas besoin c’était d’être comparée à l’une de toutes ces filles qui n’ont d’yeux pour son corps (anciennement) androgyne. Sinon, bonjour l’ambiance pour la tournée. D’un autre côté, je ne m’imaginais pas non plus aller lui dire « Tu sais, je ne te regardais que parce que j’ai envie de te photographier, faut pas t’inquiéter ». Ridicule. Bref, j’avais pas géré.
Lorsque le bus s’arrêta, je pris bien soin de ne pas croiser le regard de Bill – ni d’aucun des autres membres du groupe, d’ailleurs – et pris rapidement congé une fois que l’on m’autorisa à m’en aller.
Je passai l’après-midi à prendre New-York en photo, ses buildings, ses habitants, ses voitures. Lorsque le taxi me déposa devant le Great Stadium, je me sentais soulagée, et artistiquement satisfaite. Je montrai mon badge à l’agent de sécurité qui me laissa aller rejoindre l’équipe dans les coulisses. Il était 18h00, la salle se remplissait.
Nous n’étions plus qu’à une heure du début de la tournée.

Sujet: Re: [A] Unserer Fotoroman Dim 16 Oct 2011 - 17:03

un Bill blasé ça change ^^ suite !

Sujet: Re: [A] Unserer Fotoroman Ven 21 Oct 2011 - 16:44

J'adoooooooooooooooore *.*

Suite chérie ! *.*

Sujet: Re: [A] Unserer Fotoroman Dim 23 Oct 2011 - 11:41

Hey j'adore !
C'est vrai que Bill à l'air blasé. Ca fait bizarre.
N'empêche que je veux quand même savoir la suite :p