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 [T] The complex feelings.

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Ice tea
April TH
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April TH
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MessageSujet: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMer 13 Juil 2011 - 18:02

Love is just a game

[T] The complex feelings. 3015632359_2_5_SGgfoOzv

Bienvenue, les amies.


Ceci, est une fiction. Une fiction, qui aussi modeste soit-elle, vient tout droit de mon esprit. J'ai souvent hésité à démarrer une fiction concernant les Tokio Hotel, je ne savais pas si j'irais jusqu'au bout, ni si ça me passionnerai, je ne savais tout simplement pas si j'avais assez d'amour pour eux, pour au final faire quelque chose de correct, quelque chose qui pourrait peut-être un jour faire passer le temps à une poignée de personnes. J'aimerai toucher des gens avec mon écriture, même si je ne suis pas sur d'avoir une bonne écriture, ni une bonne imagination. Mais après tout qu'est-ce qu'une bonne imagination, qu'est-ce qu'une bonne écriture? Je n'en sais foutrement rien. C'est aussi pour cela que j'écris, aussi pour que vous me dîtes si mon écriture vous plait, si le temps passé à écrire ne s'est pas écoulé pour rien. Bien sur, j'écris également pour le plaisir personnel, j'aime tellement me plonger dans une histoire et pouvoir vivre chaque seconde, chaque émotions avec le personnage principal et les autres.

Ceci est une histoire de fuite, de trahison, de haine, d'incompréhension, de paranoïa, de revendication, de rêve, d'amitié, de liberté, d'obligation, de vérité mais aussi de mensonge, de colère et de passion. Tout ces mots mes amies nous ramènent finalement à un seul, oui, vous avez bien compris.

L'amour

Cette histoire, est une histoire d'amour, plusieurs amours aussi complexe les uns que les autres. Et tous ces amours, sont relié à une seule personne. Certainement le plus dangereux personnage de cette fiction. April, retenaient ce nom mes amies, lisaient et vivaient cette aventure avec moi. Venaient avec moi dans le monde si complexe de cette April.

. Allons y, allons nous gaver d'amour jusqu'à en crever!



Prologue -

-3 Septembre-



Vous ne me connaissaient pas, vous n'avait jamais entendu parler de moi. Non c'est un fait, je
ne suis rien pour personne. C'est d'ailleurs pour cela que je suis ici, sur le bord de cette route
dénué de toute vie. Vous savez ce genre de route déserte, le temps orageux, une chaleur
oppressante, étouffante. Je suis là en ce mois de septembre, à marcher jusqu'à en crever.
Pourquoi? Moi-même je n'en sais foutrement rien, alors ne croyez certainement pas que je
vais me casser la tête pour satisfaire vôtre curiosité. Je peux seulement vous dire, que j'ai perdu l'amour de ma vie,
Adam, et que sans lui, je n'ai plus rien à faire là d'ou je viens. Je marche tout droit, je ne regarde pas
derrière moi. Je fuis me direz-vous, et vous aurez surement raison. Jamais un été ne m'as
parut aussi chaud. Je m'arrête quelques secondes le temps de m'allumer une cigarette et de
me poser une question à laquelle je n'avais pas encore songer.


-Ou je suis ?


J'attends quelques secondes avant de soupirer. Je ne suis qu'une folle qui parle toute seule et
qui ne sais pas ou elle est ni ou elle va. Si c'est pas géant ça. J'ajuste mon sac sur mon
épaule et continue ma marche. Cette situation ne me déplait pas tant que ça, j'aime marcher,
j'aime être seule, j'aime la chaleur et j'aime par dessus tout l'idée de découvrir de nouveaux
horizons et de quitter l'endroit d'ou je viens. Vous devez surement vous demandez comment
je m'appelle, qu'elle âge j'ai, pourquoi je vous raconte ma vie, qu'elle va être mon parcours et j'en passe.
Mais voyez-vous je pense que le moment n'est pas idéale. Je suis encore trop fragile, j'ai du mal à parler de ma vie la bas. Maintenant j'avance, et quand je vous parlerais de toute ces choses, estimaient vous satisfait.
Mais ne vous en fait pas, mes amies, tout ira bien pour moi. Je suis suffisamment astucieuse et maligne pour arriver à mes fins..


Plus je marche plus je souris, je suis morte de fatigue, j'avale la fin d'une bouteille qui traine
dans mon sac et grimace au gout amer de l'alcool. Je la jette un peu plus loin et continue à
marcher sous un soleil de plomb


Dernière édition par April TH le Lun 22 Aoû 2011 - 18:06, édité 2 fois
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Ice tea
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMer 13 Juil 2011 - 19:20

je veux bien une suite l'histoire pourrais bien me séduire mais j'ai besoin d'en lire davantage donc suite ^^
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April TH
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMer 13 Juil 2011 - 19:43

Je comprends, j'attendais seulement quelques avis sur ce prologue. La suite tout à l'heure Smile.
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April TH
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MessageSujet: Chapitre 1   [T] The complex feelings. EmptyMer 13 Juil 2011 - 21:51

-4 Septembre-



J'ai chaud, j'ai mal au crâne, je touche mon front ruisselant de sueur. J'ouvre les yeux et vois une suite très luxueuse. Interloqué je me frotte les yeux et vois un homme passé le pas de la porte en serviette de bain noué à la taille. Ma bouche et mes yeux s'ouvrent à m'en faire mal. Je fronce les sourcils et découvre que je suis nu sous la couette, je m'enroule dans celle-ci et me lève. Il me sourit de ses dents blanches. Je n'ai pas le temps de placer un mot qu'il prends la parole.

-Ca va poupée? Tu te souviens plus grand choses n'est-ce pas? Faut dire t'étais bien imbibé quand je t'ai vu à L'antidote Pub hier soir.
-C'est quoi ces conneries?
-Oh, doucement poupée.
-De un t'arrête de m'appeler poupée et de deux y c'est pas passé quoi hier soir?
-Hum... Je suis arriver à l'Antidote Pub hier soir vers 23h, je t'ai vu sur une table entrain de danser pleins de mecs autour, tous voulant te payer des verres. T'étais déjà bien pleine, un peu plus tard dans la soirée on a danser ensemble, on a parler je t'ai offert des verres et ça à finis ici. Plus banal tu meurs.
-Ouais. On est ou?
-Paris.
-Merci je sais, c'est quoi cette hôtel?
-Ritz. Ca va t'es calmer ? Possible de me préparer tranquille? Sinon dis le et tu te casse d'ici.
-Ouais.


Il hoche la tête et part dans une autre pièce, la salle de bain je présume et laisse la porte ouverte. Je l'entends se préparer. Je sors une cigarette et la fume avec intérêt. Je ne sais même pas son prénom, en soupirant je demande.

-Tu t'appelle comment?
-Gaël. T'as vraiment trop bu hier soir.
-Je ne refuse jamais ce qu'on me propose gentiment.
-Oui, j'ai remarqué.


Un rire jaune vient attaquer mes oreilles, vexée, oui voila je suis vexée. Je fronce les sourcils et écrase ma cigarette énergiquement.

-Ta gueule, tes allusions de merde tu te les gardes.
-Hum, mais c'est que t'es sauvage, faut dire t'as de la chance, j'aime ça. Bref, je vais être en retard, je sais que t'es dans la misère tu me l'as dit hier tu m'as aussi dit de ne pas t'en reparler mais que veux tu, je ne fais jamais ce qu'on me dit de faire alors tu peux rester ici le temps que je suis en déplacement. Je reviens dans deux jours. Tu peux commander ce que tu veux c'est sur ma note mais je veux juste que jeudi soir tu sois partie.


Je fronce les sourcils, mais bordel c'est qui ce mec trop bizarre. Il me regarde une dernière fois de haut et dit avant de claquer la porte « En tout cas t'es un bon coup. ». Je fixe la porte par laquelle il vient de partir et reste scotchée. Je reste là sans bouger devant cette porte avant de réalisé la chance que j'aie. Deux jours dans la suite d'un milliardaire dans l'un des plus prestigieux hôtel de la capitale. Mon dieu, que rêver de plus? Le mieux c'est que je suis seule, moi et cette immense chambre, moi et ma conscience. Je souris bêtement et me jette sur le lit. Je remarque seulement maintenant la luxure de la pièce, les moulures aux plafonds, le mobilier, les tapisseries... Tout ça est extrêmement impressionnant, il faut dire que je n'étais jamais allé dans un endroit tel que celui-là, ca fait un choc. Je me relève délicatement et passe l'encadrement de la porte de ce que je pense être du bois massif, j'arrive dans une salle de bain très victorienne, qui suit très bien avec la pièce d'a coter. Je caresse du bout des doigts l'énorme vasque en porcelaine et sans réfléchir enlève d'un revers de main la totalité de mes vêtements, j'ouvre la porte de la douche, et rentre à l'intérieur, je constate les multiples jets d'eau et tape énergiquement des mains tout en poussant un crie qui ressemblait surement à un crie d'une hystérique ou je sais pas trop quoi. J'allume la douche et les jets qui sortent du plafond caressent ma peau et un soupire de bien être traverse mes lèvres. Je sors à contre cœur de cette endroit paradisiaque et m'enroule dans une serviette moelleuse. Je remet les habits de la veille et descends les énormes escaliers en marbres. Je suis vraiment impressionné par tant de luxure, c'est tout simplement incroyable. J'ai surement l'air d'une gamine de dix ans qu'on a emmené à Disney Land Paris. Je suis interrompu dans ma contemplation par un gigantesque homme vêtu de noir qui me bouscule. Je vole à l'autre bout de la pièce. Mes fesses! Putain de merde, c'est qui ce gros con. Je lève la tête et vois qu'il me soulève aussi vite qu'il m'as bousculer. Il s'excuse, je comprends rapidement qu'il est Allemand. Je lui souris et lève ma main signe de paix. Il souris en un clin d'œil et pars en courant. C'est fou comme les gens ici sont pressés, j'hausse les épaules et continue mon émerveillement face à ce décore si inhabituelle pour moi. J'ai envie de crier, d'extérioriser ma joie, mon admiration. Mais non, je ne peux pas, je ne peux pas me permettre de me faire remarquer ici, ce serais tout bonnement déplacé. Des cries plus stridents les uns que les autres viennent me casser les oreilles. Je me bouche les oreilles et vais vers la source de bruit. A l'entrée je vois des dizaines de jeunes filles derrière des barrières. Surprise je me dirige vers celle-ci et entreprends de pousser la porte d'entrée. Un homme avec des cheveux châtain, pas très grand, yeux marron bleu passe son bras devant mon buste et me parle à son tour allemand.

-On ne peut pas passer pour le moment mademoiselle.

Persuadé que je ne comprendrais pas il se retourne et parle à un autre homme d'une manière stresser. Je racle ma gorge. Il se retourne exaspérer.

-Je parle Allemand, je peux savoir ce qui ce passe?
-Je n'ai pas le temps mademoiselle, allez dont vous renseigner à l'accueil, ils vous mettrons au courant
.

Sans que je ne comprenne il se retourne vivement en m'obligeant à reculer d'un pas. Je soupire d'exaspération et me dirige d'un pas décider vers l'accueil. Une jeune femme avec un sourire collé sur son visage m'accueille. Je lui pose la même question. Elle réponds avec une rapidité déconcertante. Tokio hotel, fans, groupe internationalement connu? Je fais mine d'avoir tout compris et la remercie d'un sourire avant de me diriger vers la chambre. Ils m'ont gâché ma journée ces imbéciles. Je sors sur le balcon et m'allume une cigarette, le soleil tape sur ma peau, je m'allonge sur le transat et essaye de passer outre les cries. Très difficile croyez moi, c'est affreux. Vous y croyez vous? C'est quoi cet folie, comment pouvons nous nous mettre dans un état pareille juste pour un groupe de musique? Je ne sais vraiment pas. C'est vrai quoi, c'est pas comme si c'était les Beatles, j'en aurai entendue parler. J'ose un coup d'œil par-dessus la rambarde du balcon et voie une énorme tâche noire. J'arrive à distinguer quelques visages criant ou chantant, d'autres en pleures. J'hausse les sourcils et sourie. Non je ne peux vraiment pas comprendre. Un mal de crâne me donne envie de leurs crier toute mon indignation. Je soupire et décide d'aller plutôt manger, je descend une nouvel fois ces escalier et arrive au restaurant. Il n'y a pas grand monde. J'aperçois de loin cet homme fort désagréable de tout à l'heure et le voie entouré de quatre homme. Stupéfiant, étrange, sauf un qui à l'air d'être à peu près normal. Le serveur me coupe dans ma réflexions en me demandant ce que je désire. Ce que je désire... Ca, c'est peut-être la 1ere fois qu'on me le demande. Ne vous méprenez pas, je suis pas une pauvre petite fille qui as eu une enfance difficile avec des parents haineux et une cabane en guise de maison. Non, moi et mon entourage n'avons tout simplement pas pris le temps d'un jour demander ce que l'on désire. Dommage? Peut-être bien. Je suis à nouveau couper par ce serveur qui impatient racle sa gorge, je lui sourie d'un sourire faux et inspecte la carte. Mon dieu, c'est quoi tout ces noms plus compliqués les uns que les autres? Je fronce les sourcils et commande le 1er qui me semble être le plus prononçable. Le serveur me complimente sur mon choix et pars. En attendant le plat que diriez-vous d'en connaitre un peu plus sur moi? Oui? D'accord, d'accord ne soyez pas si presser. Tout d'abord, moi c'est April. April comme Avril, tout à fait vous comprenez bien. Je suis allemande, j'ai vécu mes dix premières années la bas dans ce pays grisonnant. J'adorais vivre la bas, c'était mon chez moi, je me sentez bien, libre et en sécurité. A dix ans mes parents ont fait la surprise à moi et mon frère d'emménager en France, et quel surprise. Pas la peine de vous dire à quel point nous étions content, oui mais tout bonne chose ont une fin n'est-ce pas? Nous avons commencez par Paris, mon dieu cette ville qu'elle est belle, qu'elle est bohème, qu'elle est grande, qu'elle est touristique, qu'elle est commerciale. Oui, elle est énormément de choses. Surtout, chaotiques, dénué de toute hospitalité et j'en passe. Paris vaut peut-être le coup pour le Boulevard Saint-Germain, les Champs Elysées et Montmartre. Les 5 années ou nous avons habitées dans Paris même était horribles. Les gens ne disent en aucun cas bonjour, la bas c'est chacun pour sois. Mes parents s'en sont rendu compte au bout de 5 longues années et nous avons déménager à Lille. Lille, la liberté comparer à Paris. La vie la bas est beaucoup plus simple. C'est dingue quand on y réfléchis. Il n'y a que 200km entre Lille et Paris, et la façons de vivre n'est tout simplement pas la même. On dirait qu'on change de planète. C'est renversant. Le plus étrange est que finalement je me retrouve de nouveau à Paris, il faut dire que je n'ai pas réfléchis et que quand bien même je n'aime pas cette ville, il est vrai qu'ici on peut partir de rien et arriver loin. Alors oui, je laisse mes préjugés et mon aversion envers cette ville de côté, mais rassurez vous, juste le temps de me faire une nouvelle vie, un nouveau chez moi. Ah oui, aussi quelque chose à savoir sur moi de très important c'est ma passion pour la photographie, quand j'ai cet objet dans les mains, la perceptions des choses changent, je ne pense plus à rien, je suis là avec mon appareil et le monde à travers ce dernier. Je souhaite à tout le monde de vivre à fond sa passion, d'en faire son métier d'en vivre et de n'avoir que ça dans la tête. Je le souhaite sincèrement, même pour moi. Le serveur dépose le plat devant mes yeux et me souhaite un bon appétit. Je prends une gorgé de vin commandée un peu plus tôt et soupire de bien être. On dirait que la présentation est fini pour aujourd'hui les amies.


-Ritz, 02h00 du matin-


Je n'arrive pas à dormir, c'est très énervant, tout le monde à déjà vécu ça, je suis sur que vous me comprenez... D'être dans son lit allongé sur le dos, les yeux grand ouvert, on perçoit tous les objets dans la pièce malgré la noirceur tellement nos yeux ce sont habitué. Je pense. À tout à rien, à mon frère... C'est divertissant peut-être 20min pas plus. Je soupire bruyamment et me lève. J'enfile un tee-shirt et un short qui traînait dans mon sac et prends mon appareil photo. Je décide de prendre l'ascenseur cette fois. Je me rends toute sourire au bar et commande un de ces cocktails au noms étranges. Je vais dans les canapés de cuir et allume la télé. A cet heure il n'y a plus personne, juste le barmen qui s'ennui à mourir et moi. J'en suis à mon troisième cocktail au nom imprononçable et je n'arrête pas de bouger, je prends des photos, je rigole avec le barmen et discute de tout et rien. C'est vers 04h00 qu'il ferme le bar. Seule je m'installe à nouveau dans le canapé et zappe les chaînes. Quand une voix rauque pas inconnu intervient dans mon divertissement.

-Bonsoir.

Dans un sursaut je me retourne pour voir l'homme de tout à l'heure. J'hausse un sourcil et continue de zapper les chaines.

-Hum.

Il prends place à mes côtés et me souris. Non mais bordel c'est quoi tous ces mecs qui pètent plus haut que leurs cul? Je vous le demande. J'ose quelques petits regard en sa direction, je suis stupéfaite par tant d'audace. Il a de l'assurance, il est beau, il a de la classe. April, merde ressaisi toi, c'est l'alcool qui parle! Je me mets une claque mentale et prends une mine de je-m'en-foutisme. Pour qui il se prends. Je le regarde en coin et vois qu'il est en grande concentration sur mes jambes. Je tourne franchement la tête vers lui et hausse une nouvel fois un sourcil.

-Non mais allez-y faut pas vous gêner.
-Ah vous me parlez maintenant?

J'ouvre la bouche avant de la refermer. Merde, il marque un point. Je souris gêner et hausse les épaules.

-David.

Je jongle entre sa main tendu vers moi et ses yeux rieurs. Je pose mes yeux sur la télévision.

-April.

Il rit avant de remettre sa main poser sur sa cuisse.

-Enchanter April, on arrive pas à dormir?

Je me détends et sourie, oh et puis merde, pourquoi pas.

-Surement. Et vous?
-Et si on se tutoyez?
-Remarque judicieuse. Et toi?
-Entre autre. J'ai pris un mauvais rythmes, c'est les risques du métiers.
-Oh. Tu fais quoi comme métiers?
-Manager, et toi?
-Je ne travaille pas, mais pourquoi parler de moi? Manager ça doit être terrible!
-C'est du boulot mais oui, c'est terrible. Surtout quand on a quatre chieur dans les pattes.

Il rit et me regarde avec intérêt.

-Oui j'ai cru les apercevoir avec toi tout à l'heure au restaurant.
-On m'espionne.
-Moi? Espionner? Peut-être.




Premières impressions?
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 14:52

Ca m'a l'air pas mal (Par contre, revoir la conjugaison à la 2ème pers. du pluriel). Je suis intriguée, et donc une petite suite ne serait pas pour me déplaire !
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 15:42

Oui, j'ai beaucoup de lacunes en orthographe... ^^
La suite ce soir ! Smile
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 16:06

Salut salut !

Nouvelle lectrice;
Que dire ? Si ce n'est WHOA ! C'est super long, super bien écrit ! Qqls petites fautes d'orthographes mais tant que ce n'est écrit en langage "kikoolol" Wink

J'aime beaucoup.
Et puis qui est ce mystérieux Gael ?

Rooh, aller SUITE !
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 16:28

Salut,
Je suis heureuse de voir que ça plait Smile !!
Ah Gael, Gael... Il faudra patienter pour le savoir Camilla Smile !
La suite ce soir !
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 17:48

Je patienterais alors .. Mais pas trop :p !
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 18:36

j'aime beaucoup après c'est beaucoup a lire et c'ets vrai que je suis plus dialogue car c'est plus facile a lire car je suis pas quelqu'un qui aime lire mais je pense que cette histoire démarre bien

suite
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 18:48

Oui, c'est vrai que moi c'est plutôt le contraire. Je suis plus du genre à tout décrire. Mais je vais essayer de mettre un peu plus de dialogue. Ça ne pourra qu'être bénéfique.

La suite ce soir à 20h Smile
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 14 Juil 2011 - 20:16

-Oui j’ai cru les apercevoir avec toi tout à l’heure au restaurant.
-On m’espionne.
-Moi? Espionner? Peut-être.


Chapitre 2

Il ne s’attendait surement pas à ce que je capitule et me regarde étonner.

-Mais certainement pas toi.

Son visage se décrispe et sourit en voyant ma répartit légendaire. Je souris à ma bêtise et m’excuse pour aller au toilette. J’ai un sourire nié coller au visage et il ne veut pas partir. J’adore ça, je jette un coup d’œil dans le miroir remet deux, trois mèches en places, gonfle ma poitrine et repars dans une démarche qui se veut sur de sois. J’approche David et le voit avec mon appareil photo dans les mains. Je reprends place et lui souris.

-Excuse moi, j’ai vu cet merveille et je n’ai pas pu résister. Tu aime la photographie?
-Oui, j’adore ça. Je prends tout ce qui bouge en photo.
-Intéressant. Je pourrais les voir?
-Euh… Oui si tu veux. Pourquoi?
-Je ne te promet rien, mais je cherche un photographe pour suivre le groupe le temps d’une tournée.


Mon cœur ratte un battement, moi photographe professionnel qui suit un groupe durant une tournée? C’est une blague c’est ça? Oui ca doit être ça, il doit y avoir une caméra ou je ne sais quoi qui me film! Je n’en reviens pas, absolument pas. Je vois David agiter sa main devant mes yeux.

-Enfin sauf si tu n’est pas intéressée bien sur…
-Bien sur que je suis intéressée!


-30 Septembre 9h30-



Je sens quelque chose d’humide sur ma joue, un grognement s’échappe de mes lèvres avant d’ouvrir difficilement les yeux. Je vois David allongé à côté de moi, me regardant fier. Je soupire avant d’enfouir ma tête sous l’oreiller.

-Allez lève toi princesse. 
-Hum. 
-April, c’est l’heure. 
-Humpfff


Ses baisers sur mon omoplate m’endorment plus qu’autres choses. Tu devrais trouver autre chose mon chou.

-Bon April. Il est 9h30.
-Et?
-Oh, joie. Tu daigne enfin prononcer un mot qui à du sens. Bientôt une phrase?
-Ta gueule.

Ton rire vient chatouiller mes oreilles. Je sourie, de toute façons je suis réveiller alors a quoi bon lutter. Je relève ma tête et te voie te frotter les yeux. Cette vision m’attendrit, je t’embrasse avant de m’étirer.

-Bon, que me vaut se réveille de si bonne heure?
-Mais c’est que je commence à te connaitre au bout d’un mois.

Mais qu’es qu’il raconte? Il rit devant ma tête endormi ou parce que je ne comprends rien à ce qu’il dit. Choisissez.

-Je savais que tu allais oublier. Tu rencontre mon groupe aujourd’hui. Il sont rentrés.

Je mets ma main devant ma bouche et cours dans la salle de bain sous le rire moqueur de David. Mon dieu j’avais oublier. Il me reste… Merde, il est quel heure? Je voie indiquer 9h32 sur le réveil. Merde, 28 minutes pour être à peu près présentable. C’est bizarre mais j’ai l’impression d’aller voir ses parents, il m’en parle tellement souvent. Je mets en marche la douche avant de me faufiler à l’intérieur. Vous devez vous demander comment je suis arriver jusqu’ici… Je n’en revient pas moi-même ne vous en faite pas. En fait il se trouve que David à adorer mes photos, il m’as donc tout de suite voulu comme photographe. Il me fait me sentir exemplaire, belle, avec lui j’ai l’impression de valoir tout l’or du monde. Avec lui je vaut quelque chose, je me sens bien, à ma place, du moins dans le milieu professionnel. Les Tokio hotel sont partis en vacances deux jours après que David m’est engagé, je ne les ai donc pas encore vu. La tournée commence demain et je les rencontre qu’aujourd’hui j’espère sincèrement que ça se passera bien entres nous 5.
Entre David et moi, c’est compliquer. Je suis avec lui depuis que je lui ai expliquer le comment du pourquoi j’étais dans cette hôtel. Il à était tout de suite compréhensif, et m’as pris une chambre à sa charge. De fil en aiguille on s’est rapprocher, on se comprends, on se plait mutuellement et pour l’instant c’est le principale. J’essaye de m’en convaincre en tout cas, non pas que je ne l’aime pas, ce n’est pas ça. Il est adorable mais… A vrai dire je n‘en sais rien, il est irréprochable. Ca c’est carrément une évidence mais contrairement à mon job, là je ne me sens pas à ma place. Pas comme Adam. Je ne vous ai pas encore parler de Adam… Vous l’auriez adorés, je vous assure. C’était l’homme de ma vie à l’époque, je rit de moi-même quand je repense à ma naïveté. J’avais 19ans et lui 23 quand je l’ai rencontré, j’ai toujours préférer les hommes plus vieux. C’était le coup de foudre à l’état pur. J’avais toute la panoplie, les picotement en bas du ventre, mon cœur qui s’emballe dès que je l’aperçois, mes pensées destinées qu’a lui, mon sourire toujours présent, et j’en passe. J’étais amoureuse et j’ai tout fait foirer. Moi du haut de mes 19 piges je me croyez tout permis, et bien non. Tout ce sait un jour, et malheureusement c’est véridique. Nous sommes restée 4ans ensembles. 4ans de pur bonheur, d’éclate. C’est du passé n’est-ce pas? Ça fait un an que c’est fini et je ne m’en remet toujours pas. C’est triste direz vous? Non, je le mérite, tout mon mal être est mériter, mon manque est chercher. Je ne dois pas m’en plaindre et je ne m’en plein pas. Tout ce que je sais c’est que si un jour on me dit, remets toi avec Adam je n’hésiterais pas une seconde. C’est peut-être le seul avec mon frère à être plus important que ma passion. Et croyez moi si ils passent au dessus de ça c’est qu’ils sont tout pour moi. Voyons positif je pars en tournée avec un groupe connu dans le monde! Si vous m’auriez dit ça il y a a peine un mois je vous aurais rit au visage. Ce qui me plait le plus hormis le fait de faire des photos, c’est de voyager… Ca va être formidable, j’ai hâte. Je jette un coup d’œil au réveil et vois 9h58, je m’allume une cigarette et descend au restaurant accompagner de David. Nous descendons ces escalier maintenant souvent emprunté, ils me semblent beaucoup moins impressionnant qu’autre fois, beaucoup moins luxueux, beaucoup plus…commun. J’aime ça, vous savez le sentiment d’être riche, que personne ne peut vous atteindre, je ne devrais pourtant pas m’habituer à la luxure, mais je n’y arrive tout simplement pas. L‘argent ne fait pas le bonheur? Laissez moi rire, ce n‘est qu‘une manière de rassurer les pauvres. Je fais la moue et sens la main de David faire pression sur la mienne avant de se mettre en face de moi. J’hausse un sourcil et l’interroge du regard.

-Je te sens nerveuse, April.
-Oh, non, non. Ne t’en fais pas, il ne vont pas me tuer, après tout ce n’est qu’un groupe de jeunes.


Mon dieu, si j’aurais su à cet instant à quel point je me trompais.


Je lui souris d’un sourire sincère avant de lui faire un baiser sur le coin des lèvres. Si vous voyaient son regard amoureux à cet instant précis, rien ne pourrait me mettre plus mal à l’aise, je détourne le regard, replace une mèche qui était tombée sur mes yeux chocolat et me dirige vers le restaurant, j’aperçois les quatre garçons attablé dans le fond de la salle. David prends ma main et la caresse tendrement. C’est absurde, il n’y a aucune raison d’être nerveuse! C’est vrai, non? Bien sur que c’est vrai voyons. Alors pourquoi David est persuadé du contraire? Je n’ai pas le temps de débattre seule sur ce sujet que je suis déjà devant ces quatre personnages. Ils sont impressionnant, c’est peut-être le fait de savoir qu’ils sont célèbre et adulé par tous… Je ne sais pas, mais merde qu’elle sensation désagréable de se sentir inférieur! Ils lèvent tous la tête vers David et moi et chacun d’une façon personnel sourit. Je leurs rends et m’assoie à côté de David qui n’a toujours pas lâcher ma main.

-Les gars je vous présente April.
-April, voici Gustav.


Un petit blond me sourit de toute ses dents et me dit à quel point il est content d’enfin rencontrer je cite la « fameuse April ». Je sens le rouge me monter aux joues et lance un regard moqueur à David.

-Oui, bon, voilà Bill.
-Enchanté April.


J’empoigne sa main tendu vers moi et lui rends son sourire.

-Tom.
-C’est vrai que David n’as pas cesser avec ces « April ceci, April cela… ». C’est un plaisir de te rencontrer enfin.


Je rigole doucement.

-Je savais bien que j’occuper tout ton esprit, mais à ce point?

Il hausse les épaules dans un sourire et me présente le dernier des quatre.

-Et enfin, Georg.
-Bonjour!


J’empoigne également sa main et le sourire qui est là depuis que je suis arriver n’as toujours pas quitter mes lèvres. Ça commence même à me faire mal, j’essaie de me détendre en commandant un verre de vin et participe à la conversation activement. Je réponds aux quelques question posée et en pose également. Je ne m’attendais pas à ça, je dois vous l’avouer, j’ai l’impression d’être avec mes amis, je suis à l’aise avec eux. Je suis heureuse de voir que je m’entends aussi bien avec eux, je sens que cette tournée va bien se passée. Il n’y a pas de raison que ça se passe mal toute manière. Si?


-23heures, Chambre d’hôtel-


« -Brulent, chaud, froid, glacé, glacé!
-Toi tu sais où sont mes clefs!
-Non, je t’informe de la température de ton café »

J’explose de rire face aux conneries des Simpson. Il n’y a qu’une chose qui puisse me détendre et c’est bien les Simpson, ça peut paraître étrange mais c’est mon anti dépresseur. J’entends la sonneries de mon nouveau I phone que David m’as gentiment offert. Quoi? Je profite, c’est vrai et alors? J’ai bien essayée au début de ne pas le laisser m’offrir milles et unes choses mais c’est peine perdue, alors maintenant je prends. Qui oserez me juger pour ça? Personne, parce qu’au fond ont est tous comme ça. David s’affiche sur l’écran qui fait la taille de ma main, je soupire avant de décrocher.

-Oui, David?
-April, je mange avec les garçons tu veux venir avec nous?
-J’ai pas très faim.
-Allez, ici aussi il y a les Simpson.


Je ris, et capitule finalement. C’est un sentiment étrange que j’éprouve. Quand je ne suis pas avec lui, la dernière chose que je voudrais c’est de le voir, et dès que je suis avec lui au téléphone ou physiquement je l’adore, il me fais rire et j’adore ça. Comment décrire un sentiment tel que celui là? Je n’en sais foutrement rien et c’est foutrement emmerdant. J’enfile une petite robe et me dirige vers la chambre 307. Je toque et vois Georg m’ouvrir, j’entre, et les vois affalés sur les canapés, chacun une part de pizza dans la main entrain de rire entre eux. Je m’assis sur le ventre de David ce qui lui provoque une violente toux. Je l’embrasse et m’assis par terre en prenant une part de pizza.

-Alors comment ça c’est fait entre vous?

Demande Bill tout émerveiller par notre sois disant Amour. Je toussote, ne m’attendant certainement pas à cette question et lève les yeux vers un Bill le regard plein de question. Une pointe de curiosité se voit dans ses yeux encerclé de noir, je lui souris et regarde David à fond dans la télé, je lève les yeux au ciel et me concentre sur Bill.

-Tu sais lui quand on le colle devant la télé c’est difficile de le faire partir. C’est pareille pour Tom et Georg.
-Je vois ça.


Ok, réponse nul je l’avoue mais son look m’obsède, ses vêtements que je pourrais facilement porter, ses mains manucurées magnifiquement, ses bijoux fabuleux, ses cheveux fascinant, et ses yeux… Malgré son look et tout ces feux d’artifice le plus impressionnant reste ses yeux. Il me regarde amusé par tant d’admiration. Cramée April. Je ris de moi-même et me gratte derrière la tête signe de gêne chez moi…

-J’ai un look particulier je te l’accorde.
-Non, non. J’aime bien. J’adorerais savoir faire ça à mes mains!
-Je te le ferais si tu veux.


Je ne réponds pas étonné par cet aisance et lui laisse le loisirs de deviner ma réponse. Je me concentre sur les autres membres du groupe et les détails un par un. David, Tom, Georg et Gustav sont maintenant autour de la table basse entrain de jouer aux cartes, on se croiraient dans une pub ou tout le monde est heureux, tout le monde ris aux éclats. S’en ai presque bizarre. Georg à le corps parfait, en V, ni trop ni pas assez musclé, comme j’adore. Gustav est tout simplement adorable, j’adore sa tête et ses manières. Tom, lui à un style complètement différent par rapport aux autres membres du groupe, si j’ai bien compris c’est du rock non? Il allaire décalé, et j’adore ça. Ses yeux me rappellent énormément ceux de Bill c’est fou. Je n’y prête pas plus attention pour le moment et les rejoins à leurs parties de carte.


Il est une heure du matin quand David se lève en s’étirant.

-Bon allez, moi j’y vais. Je suis crevé, et n’abusaient pas trop les gosses demain soir c’est la tournée. Tu viens April.
-Non, je reste ici je ne suis pas fatiguée. Enfin a part si ça dérange l’un de vous évidemment?

Aucun n’y voit d’inconvénient, je me retourne donc sur la table basse qu’on a transformé en table de poker et commence à mélanger les cartes pour une autre partie. Un raclement de gorge m’oblige à me retourner à nouveau. J’hausse un sourcil.

-Oui?
-Ça me dérange moi.

Je ris pensant à une plaisanterie de mauvais gout avant de voir son visage fermé. Je me ressaisi et fronce les sourcils.

-Comment ca, « ça te dérange » ?

Je sens tous les regards sur nous et je prie David de ne pas nous donner en spectacle. Je soupire, me lève gênée et prends la porte. Une fois dans le couloir je me retourne vivement vers David.

-C’est quoi ton problème David?
-Tu va être fatiguée demain.
-C’est une blague?
-Non.
-Alors écoute moi bien David, je vais retourner dans la chambre essayer de « m’intégrer », je te rejoins après, et on va oublier cette épisode.


Sa main encercle mon poigner, je soupire à nouveau et me retourne. Je déteste quand il fait ça, c’est insupportable, il me regarde avec son regard de gars mature qui se croit au dessus de tout le monde. Il se radoucit soudainement et soupire à son tour.

-Ouais, désolé. Bonne nuit April.

Je vois sa silhouette s’éloigner au bout du long couloir et rentrer dans notre chambre. Voila je culpabilise maintenant, merde. Je m’allume une cigarette et m’assois à même le sol, ce qu’il peut être énervant. Un vrai gamin de 30ans, un gamin qui sait comment y faire. Je fini ma cigarette qui à le don de me redonner le morale et ouvre la porte. Je les vois assis dans le petit salon, ils s’arrêtent tous de parler et me fixent, l’un à un petit sourire, l’autre un regarde désolé. Super on me prends par pitié, je leurs souris de toute mes dents en tapant sur l’épaule de Gustav qui ne bouge même pas d’un millimètre.

-Allez les gars soyez pas si abattu, quelqu’un est mort ou quoi?

Georg brise le silence avec l’une de ses blagues que je ne comprends pas toujours. Les gars rigole et j’hausse les épaules avant d’avoir l’idée du siècle.

-Qui veut aller boire un verre?
-On ne peut pas sortir de l’hôtel sans l’autorisation de David.
-Vous êtes majeur et vacciné, non?
-Oui, mais…
-Oh allez, Gustav, sois pas rabat-joie, un petit verre entre amies, il n’y aura pas mort d’homme.
-Moi je suis carrément partant.
-T’es pas mon jumeau pour rien!


Jumeau? Je fronce les sourcils et les vois se taper dans la main. Ok, alors là je ne suis carrément plus rien. Tom et Bill jumeaux? On se fou de ma gueule ça doit être ça. C’est vrai qu’il y a une certaine ressemblance dans les yeux, un peu la bouche et puis le nez… Mais non, ce n’est vraiment pas les mêmes! Quoi que, en regardant d’un peu plus près… Etrange. Je me rends compte qu’ils ont tous remarqués mon bug. Je regarde ailleurs et me gratte le derrière de la tête.

-Vous… êtes jumeaux?

Un rire cristallin caresse mes oreilles, je reconnais cette voix comme celle de Bill, je le regarde et vois ses dents en avant. Je souris et vois les autres le suivre. J’hausse les épaules et montre mon majeur.

-Oui, Bill et moi sommes jumeaux, ca se voit pas comme ça parce qu’on a des styles différents mais sinon nos deux visages sont identiques.

Je les scrutent, ouais, c‘est difficile d‘imaginer Bill sans maquillage alors bon.

-Impressionnant!

Je suis troublée par cette révélation, je n’aurais jamais deviner, j’aurais pu voir quelques ressemblance mais ça c’est fréquent n’est-ce pas? Tom me secoue légèrement pour me faire revenir sur terre.

-Oh poulette tu te réveille?

Je lui souris gêné et d’un pas rapide empoigne ma veste.

-Alors on va le prendre ce verre?


Alors, impressions?
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyVen 15 Juil 2011 - 19:09

ta fiction m’intéresse hein mais j'ai vraiment un mal de crane pas possible depuis hier mais je vais la lire plus tard
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyVen 15 Juil 2011 - 20:19

J'aime bien la tournure que ca a l'air de prendre. Enfin, l'aspect "négatif" de David, le fait qu'il y ait un "hic" dans le couple, & bien sur la rencontre avec le groupe, qui risque d'être "divisé" pour cette fille. J'aime bien ce que ca pourrait devenir en fait !
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptySam 16 Juil 2011 - 3:45

-Alors on va le prendre ce verre?


Chapitre 3

-Il est quel heures les gars?

Je suis accrocher au bras de Georg, quand je dis accrocher ce n’est pas qu’une façon de parler, je n’arrive plus à marcher droit. Je vois les lèvres de Bill bougeaient mais aucun sons ne parvient à mes oreilles, je dois avoir une tête étrange parce qu’ils éclatent tous de rire. Je répète ma question et cette fois entends 05H00 du matin. J’ouvre grand mes yeux et mets ma main devant ma bouche en explosant de rire.

-Ohhhh, David va pas être content!

J’essaie de regarder derrière moi sans tomber, et malgré le bras de Georg j’aperçois Gustav et Tom riant aux éclats ensembles. Je souris et serre un peu plus Georg, on arrive devant une porte qui m’est pas totalement inconnu c’est écrit en lettre d’or 307, on est à l’hôtel je pense. Oui c’est ça, ici c’est l’hôtel, je suis dans la chambre d’un des garçons parce que celle que j’occupe avec David est très bien ranger.

-Waaah, c’est le bordel ici! Ca pue le fauve, c’est à qui cette chambre?
-Oh, tu va te calmer femme et fais moi à manger.


Tom explose de rire face à sa blague qui est surement censé être drôle? Je quitte le bras de Georg et cours vers le balcon, ça pue vraiment c’est infecte. Je ferme la porte derrière moi et contemple Paris. Je prends une grande inspiration et prends une cigarette le sourire aux lèvres. J’entends la porte claquer de nouveau et le bruit d’un briquet arrive jusque mes oreilles. Peut m’importe qui c’est il écoutera ce que j’ai à dire.

-Il est beau le ciel. Je te demande pas de répondre, je veux parler. À vrai dire que je sois seule ou avec toi c’est pareille, je veux juste extérioriser ce que je ressens. Mais ne te méprends pas, je ne dirais jamais ce que je m’apprête à dire si je n’avais pas bu ce soir. D’ailleurs c’était une bonne soirée ce soir tu ne trouve pas? Non ne répond pas. J’ai passée la soirée avec les Tokio hotel, tu connais? Je suis bête bien sur que tu connais, c’est un groupe super connu. Ouais bah je pars en tournée avec eux, je suis photographe… Ma passion, je te l’ai dis? Oui c’est obliger. Je suis doué, tu sais ça? Tu t’appelle comment? Non, sil te plais ne dis rien. Je vais t’appeler… Adam… Adam, si tu savais comme je t’aimais, c’est dingue la vie, les surprises bonnes ou mauvaises qu’on as, toutes les épreuves à traverser. Tu sais bien que j’en ai traverser, c’était juste plus simple à tes côtés, c’est tout. Tout ce que j’ai à dire c’est reviens-moi. La solitude et moi on n’est vraiment pas copains… Le pire c’est que tu le sais et tu me laisse. Tu sais Adam, après toi j’ai chercher, mais vraiment vraiment chercher le grand amour, je pensais réellement que c’était toi et je voulais avoir tord, je voulais rencontrer quelqu’un que j’aimais encore plus que toi… Mais tu sais quoi Adam? Ca ne m’est pas encore arrivée. Tu es le seul amour de ma vie. Tu sais que je suis en couple depuis peu? Il s’appelle David, il est beau, gentil, attentionné, je pense même qu’il est jaloux… De quoi, ça je ne sais pas mais je te jure, parfois il me rappelle toi Adam. Ca me fais terriblement mal tu sais? Mais je supporte. Il m’as aider à m’en « sortir » … Et pour ça je lui serais reconnaissante à vie, mais tu sais malgré tout ça je ne suis pas amoureuse. Pourquoi Adam? Tu peux me dire pourquoi? Tu crois que je ne suis pas normal? Tu crois que je devrais tout laisser tomber pour aller crever sous un pont? Parce que ça j’en suis capable. J’ai l’impression que je n’aimerais que toi dans ma vie, et ça ca m’est insupportable. Mais tu as sans doute raison… Peut-être qu’à force de courir comme ça après l’amour de sa vie, on le perd. Tu sais Adam depuis que tu n’est plus avec moi je cours toujours pour aller partout, mais je ne crois pas pour autant que ça me mènera quelque part, et je pense que c’est ça le plus triste. Je ne sais pas quel est ma place, je ne serais pas te dire ce que je suis censé faire, le chemin que je devrais prendre… Tu sais que maintenant je n’ai qu’une envie Adam, je veux que tu embrasse mes lèvres, que tu touche mes mains, je veux que tu me donnes une seconde chance. Ne réponds pas Adam, je ne le mérite pas. Je ne mérite pas ta paroles, je t’en supplie reste caché, reste au loin. Mais ce sentiment n’est peut-être que désir Adam… Peut-être que je ne suis plus amoureuse de toi mais simplement amoureuse de notre couple… Peut-être que le grand amour n’existe pas, on le trouve peut-être que dans les films et les chansons. Tu sais tout ces films ou l’on pleure à la fin, toutes ces chansons si débile mais si vrai. Quand on les écoutent on se sent vibrer, on se reconnait, on croirait qu’elles sont faites pour nous. Tous ça trotte dans ma tête depuis quelques temps et tu sais que ça me fais du bien d’en parler. Adam, tu sais, toi comment j’ai du mal à le dire, dire « Je t’aime », dire tous ces mots d’amour, dire à quel point on ne veux pas vivre sans une X personne, à quel point cette personne à changer notre vie, tu sais à quel point j’ai du mal à faire des projets, à fixer un but et à travailler pour cela… Tu sais je me dis qu’il faudrait que je me dépêche, que je n’ai pas l’éternité pour trouver ce que je recherche. Ce que je recherche? Je n’en sais rien Adam. Mais tu sais de temps à autre il faut apprendre à regarder autour de sois, et voir la réalité en face, se dire que c’est comme ça, on ne sera peut-être plus là demain. Tu sais on m’as souvent dis que le moyen le plus simple de venir à bout d’une dépendance c’est de la remplacer par une autre. J’aime trop la facilité pour choisir une autre solution. Je crois que je vais arrêter de croire à tout ça. Je crois que je vais simplement vivre ma vie comme elle viens, je ne vais plus rechercher le grand amour, je ne vais plus me leurrer, je vais avancer comme une femme. J’ai maintenant 24ans, il faut que je me comporte comme tel Adam… Je me demande simplement ce qu’ils nous a pris lors d’un bref instant de croire qu’on à eu le doit au bonheur?…Non s’il te plais ne répond pas. J’aime cette ville finalement, toute cette vie, toute cette énergie, je ne sais pas d’où elle la tien, non... Je me rends compte que quand nous sommes de l’autre côté du mur on voit les choses bien différemment, on apprécie les choses beaucoup plus. Quand je parle de « mur » je parle bien sûr de l’argent…Tu ne m’as jamais connu quand j’habitait Paris, tu n’as jamais connu Paris tout court d’ailleurs. Tu n’aurais pas aimer… En tout cas maintenant que je suis dans un hôtel cinq étoiles, que j’ai une garde de robe digne des plus grands couturier, que j’ai le dernier téléphone à la mode et j’en passe je suis la bienvenue ici, Paris avec de l’argent c’est le paradis. Ce monde est matériel. C’est triste, vraiment. Tu crois en la réincarnation toi? Moi je ne sais pas… J’ai du mal à croire qu’après tout est fini pour nous, mais tu sais j’ai encore plus de mal à croire qu’il y a quelques choses après… Je divague Adam, tu dois en avoir marre de moi… Tu as toujours su à quel point j’étais bavarde. Mais tu sais je le suis moins maintenant. Je ne le montre pas maintenant mais je te l’ai déjà dis, c’est l’alcool. Mais en générale je ne sais pas pourquoi, j’ai peut-être grandi, ou peut-être pas. Je te l’ai dis que je ne savais plus grand-chose ? Ne réponds pas! Oui je pense te l’avoir dis, j’ai l’impression que je serai éternellement perdu. C’est une horrible sensation Adam, j’ai besoin que tu revienne. Non, ne réponds pas, de toute façons j’ai dis que j’arrêter avec ça. Tu t’en souviens? C’était il n’y a pas très longtemps… Enfin je pense, je n’ai plus la notion du temps tu sais? J’ai vraiment bu ce soir. Mais j’aime cette sensation de ne plus rien contrôler, j’aime me laisser aller et mettre toutes mes erreurs sur le compte de l’alcool, c’est une excuse comme une autre. J’ai l’impression d’être faible. Dis moi que je ne le suis pas je t’en supplie Adam… Non ne réponds surtout pas, je te l’ai déjà dis! Oh regarde! Le soleil commence à se lever… J’aimerais être à sa place. Il ou elle… Je ne sais pas son sexe, ça ne se demande pas… On va dire que c’est une fille, elle n’as qu’à penser à tourner autour d’elle-même… Tu ne trouve pas que ce serait agréable de ne penser qu’à une chose dans ta vie et de pouvoir l’appliquer à la perfection. Chaque personne aurait une fonction bien spécifique… Je divague de nouveau Adam… Il faut que je dorme…Mais j’aime parler avec toi, ton silence est d’or, tu m’aide beaucoup, merci d’être là. Merci d’être là derrière moi. Merci d’avoir poser ta main sur mon épaule et de ne pas l’avoir enlever. Je t’en suis reconnaissante… Merci Adam.

La main qui était posée depuis le début sur mon épaule s’en va, j’entends des pas s’éloigner et entend de nouveau la porte claquer. Je m’allume une cigarette et pose ma tête sur la rempare pour regarder Paris s’éveiller tranquillement. J’aime cette sensation de flotter.



-14heures, balcon-

Le soleil, celui là je l’aime bien mais p*tain quand il me réveille je peux pas le supporter. J’ouvre difficilement les yeux et constate que je me suis endormie sur le balcon. Je roule des yeux et soupire en me rappelant mon monologue d’hier. Je suis désespérante, je me suis même imaginée qu’Adam m’écoutée, qu‘il était présent, j’ai imaginée sa main, son écoute, son silence. Je suis folle, accros, je sors une cigarette et la porte à mes lèvres, je souffle la fumée nocif. Mes yeux se ferment et je profite encore un peu du soleil qui tape sur ma peau. Je m’allonge nonchalamment sur le transat et entends la porte s’ouvrir, je me retourne et vois Bill. Je fronce les sourcils, il s’assoit sur une chaise non loin et s’allume une cigarette, j’hausse un sourcil et le regarde d’un regard interrogatif. Je remarque que c’est la première fois que je le vois non maquillé, il beau, il a l’aire fragile, pur. Je n’oserai même pas le toucher, j’aurai peur de le casser, il me regarde pour la première fois de la journée et me sonde.

-Tu as bien dormis?
-Euh… Oui, merci et toi?


Il ne dit rien et continu à fumer paisiblement sa cigarette. Il à la classe à ce moment, il a l’aire intouchable. C’est dingue, avec lui je me sens réellement inférieur, c’est insupportable.

-Oui, je n’ai pas voulu te réveiller pour aller dans un lit, tu dormais à point fermer.
-Oh, ce n’est pas grave. On est dans ta chambre ici?
-Non, celle de Tom, je me suis endormi ici aussi. Lui dors toujours.


m*rde, David va me tuer. J’attrape mon téléphone et vois 4 appels manqués et un nouveau message. Je soupire et lis le message.


David , 11heures
« Tu es ou April? Je n’arrive pas à te joindre. »

J’appuie sur la touche appeler et entends les bips attaquer mon oreille.


« -Allo?
-Oui, David c’est moi.
-m*rde, April t’es ou? J’ai fais la chambre de tous les garçons t’es nulle part.
-Si je suis dans celle de Tom.
-Dans la chambre de Tom? Je ne t’ai pas vu.
-Sur le balcon.
-J’arrive. »


Il raccroche, bon ça a l‘aire d‘aller, il n‘as pas l‘aire trop énerver. Je me rappelle la présence de Bill et le vois scruter ses pieds. Je le regarde étonnée par tant de gène.

-Tu va bien?
-J’imagine.


Je fronce les sourcils et lui demande ce qu'il ce passe.

-J’étais là sur le balcon hier soir.

Je ne comprends pas tout de suite, il était là hier sur le balcon et alors? D’un coup mes yeux s’ouvrent au maximum, ça m’en fait presque mal, j’inspire une grande bouffé d’air et m’apprête à lui demander de ne rien dire, de garder ça pour lui et s’il le peut oublier tout ce qu’il à entendu. Mais David me coupe d’en mon élan en entrant sur le balcon. Je ferme tout de suite la bouche et le regarde d’un air suppliant. p*tain qu’elle conne. David regarde Bill et lui lance un regard qui veut dire de nous laisser seule, je remercie intérieurement David d’éloigner Bill le plus loin possible, même si c’est pour m’engueuler. Savoir qu’il sait tant de chose sur moi, savoir qu’il à entendu tout ce qu’il y a dire sur moi, savoir qu’il à entendu ma voix enroué quand je parle d’Adam, tout ça me tue. Je voulais un nouveau départ, et je n’en aurai pas, pas avec Bill en tout cas. En espérant qu’il n’en touche pas un mot à qui que ce soit. Je regarde David prendre la place de Bill qui est maintenant partit, et le vois chercher mon regard.

-Qu’es que vous avez fait hier? Pourquoi tu as dormis ici?
-On est aller boire un verre. J’ai dormis ici parce que je me suis endormie ici, c’est aussi simple que ça.
-Quoi? Boire un verre? J’espère que c’est une blague?


Je pouffe devant tant d’angoisse pour une action si simple, si quotidienne mais son regard noir m’oblige à retenir tout bruit menaçant de sortir de ma bouche. Je me sens comme une gamine qui attends de se faire engueuler par son père. Pitoyable!

-Tu ne te rends pas compte April. Ce sont des personnes célèbres! Ils sont extrêmement connu, c’est dangereux!
-David, il sont majeurs, jeunes, laisse les profiter un peu.
-Tu es inconsciente, te promener avec eux dans les rues peut être dangereux pour toi, si des fans vous auraient vu tu ne sais pas à quel point ça aurait été dangereux pour toi et pour eux. Ils ne peuvent pas sortir, il ne peuvent pas faire la fête sous prétexte qu’ils sont jeunes et majeurs. Pas dans ces circonstances là. Mets toi ça dans la tête April.
-Ok, c’est bon, je suis désolé, c’était une idée stupide la prochaine fois je t’en toucherai un mot mais David ne m’engueule pas comme si j’étais ta gosse parce que je ne vais pas le supporter très longtemps.
-Et pourquoi tu as dormis ici April? Dans la chambre de Tom.
-Je te l’ai dis David, je ne vois pas l’intérêt de me répéter.
-Je ne comprends pas pourquoi tu n’es pas revenue dans la chambre.

Je fronce les sourcils, il est débile?

-Mais parce que je me suis endormie m*rde.

Le ton commence à monter, ce n’est pas bon, il me mets hors de moi, il cherche quoi? Il veux quoi? Qu’es qu’il crois, c’est surtout ça la question.

-Tu sais Tom à une certaine réputation avec les filles.

Sans que je ne le contrôle ma main s’écrase contre la joue de David laissant une marque rouge. Il ne réagi pas et continu de me regarder sans ciller.

-Qu’es que tu veux entendre? Tu veux que je te dise que j’ai fait l’amour avec Tom? Te dire que j’ai pris plus de plaisir avec lui qu’avec toi? Tu veux entendre combien Tom est un dieu au lit et que toute les rumeurs sur lui s’avère exacte?

C’est sa main à lui maintenant qui vient s’écraser contre ma joue. Il se lève d’un coup et place la main qui m’a frapper devant sa bouche, signe qu’il n’en revient pas. Je suis comme lui, je le regarde choqué, jamais au non au grand jamais je n’aurais cru qu’il lèverait la main sur moi. Je me lève précipitamment, réunis mes affaires et quitte le balcon. À l’intérieur, je vois Bill et Tom assis à la table entrain de manger, ils me sourient tous les deux. En voyant Bill comme ça j’ai l’impression qu’il ne sait rien de moi, j’ai l’impression qu’il ne m’en veut pas. Il devrait m’en vouloir n’est-ce pas? J’ai dis clairement que je n’aimait pas son manager et que je me « servait de lui ». Pourquoi fait-il comme si il n’avait rien entendu? Et pourquoi je me pose toute ces questions alors que je devrais être contente qu’il fasse ce que je veux? Je n’en sait rien. Je leurs fais un signe de main et pars quand j’entends la porte du balcon s’ouvrir à nouveau. J’arrive dans ma chambre, et rassemble rapidement tous mes vêtements et toutes mes affaires. Je redoute le moment ou David va arriver, je ne veux pas le voir, comment à t’il oser? Même si je l’ai chercher, m*rde, pourquoi il à tout gâcher? J’attache mes cheveux d’un mouvement brusque et m’assois sur le lit moelleux de cette hôtel luxueux. Qu’es que je vais faire? Je ne peux plus rester près de lui mais mon dieu je ne peux pas partir pour me retrouver sur le pavé… Serais-je prête à sacrifier ma dignité, ma fierté pour la sécurité, l’argent, la nourriture et tout ce qui va avec…? Je sens une main se posé sur mon épaule, je sais que c’est David, je sais qu’il s’en veut et je sais qu’il regrette profondément.

-April, je t’en prie, excuse moi. C’est de t’entendre parler de toi avec un autre comme ça qui m’a mis hors de moi…
-C’est toi qui l’a chercher David.
-Je sais, j’en suis désolé… Mais ne part pas s’il te plais, on a encore tellement de chose à vivre ensemble, on pars en tourné ce soir, s’il te plais ne fais pas un choix que tu regrettera…
-Je ne pars pas, David. Mais je ne sais pas si nous deux c’est encore d’actualité. Tu as tout gâché.
-April, je t’aime.


Je manque de m’étouffer en entendant ces deux mots fatidique, je m’en doutais ça oui, mais ce n’était que des doutes, ce n’était pas du concret… m*rde, s’en ai trop pour moi.

-L'éternelle question : C'est quoi l'amour?

Je ne trouve pas mieux à répondre… Je me pose vraiment cette question, avant je penser que aimer c’était simple, il suffisait simplement que la personne vous manque même quand nous venons de la quitter, de penser tout le temps à elle mais je m’en rends compte que c’est beaucoup plus compliquer. Et j’ai peur que David ne se rende pas compte de ses mots.

-Ca ne s’explique pas.
-On ne peut pas aimer en 1mois. Tu crois peut-être m’aimer, mais crois moi ce n’est pas le cas.
-Je te prouverais le contraire.

Je soupire, finis de faire mes baguages et pars dans la salle de bains me préparer. Cette tournée risque d’être éprouvante, moi je vous le dis.



Il est 19 heures et je suis entrain de charger le bus de mes valises, j’ai éviter David toute la journée, du moins comme j’ai pu. Ça ne va pas être très simple, pendant 5 mois je ne serais qu’avec lui et le groupes. Pourquoi je pars vous demandez vous? C’est simple, c’est la première fois qu’on me propose un job pour que je fasse ce que j’aime faire plus que tout au monde, je ne peux pas laisser passer cette chance. C’est inconcevable, ce serait irresponsable, je ne peux pas faire passer mes sentiments avant mes besoins financiers. En tout cas pas pour l’instant. Je monte dans le bus, c’est incroyable, on dirait une maison, même le bus est luxueux, c’est un monde étrange. Je me dirige vers ma chambre, si je peux appeler ça comme ça. Je la partage avec Georg et Gustav, je ne peux pas dormir dans la même pièce que David, c‘est tout bonnement impossible. Je m’installe sur un des immenses canapés en cuir blanc et sors une cigarette. La gueule de bois à était présente toute la journée, et rien que le fait de penser à rouler toute la nuit me donne la nausée. Je recrache dans un soupire la fumé blanchâtre et laisse tomber ma tête en arrière. Comment j’en suis arriver là? Dans un bus luxueux avec des stars mondialement connu, dans une relation tumultueuse avec leurs manager… Georg s’assoit à côté de moi en me fixant. Pourquoi il me regarde comme ça lui? Bill ne lui a pas raconter quand même…? Je le regarde perplexe, mes mains suent et mon cœur bat vite, pourquoi je me mets d’un état pareille? Parce que je ne veux pas que les gens connaissent mon passée et encore moins qu’il m’en parle… Ca doit être certainement pour ça. Il ouvre doucement la bouche, mais m*rde pourquoi laisse t-il autant de suspens? J’entends les autres membres du groupe chahuter à côté, la voix de Georg atteint finalement mes oreilles, un soupire de soulagement traverse mes lèvres quand j’entends sa phrase.

-Tu sais faire les ronds?
-Avec la cigarette?
-Non non, dessiner des ronds sur une feuille.

Mon majeur vient se placer juste devant ses deux yeux avec un sourire de garce collé sur mes lèvres.

-Bien sur que je sais faire des ronds de fumée. Tu parle à April ou pas là?

Il rit et me mets au défis.

-Je gagne toujours, attention regarde bien.

J’inspire profondément et lentement la fumée, je l’expire tout en faisant des ronds, et vois le regard émerveiller de Georg face à mon « talent ». C’est un talent n’est-ce pas? On va dire que oui, pour mon plus grand plaisir. Merci. Il se mit à applaudir tout en criant.

-Brava!
-Merci, merci.

Il me tape légèrement derrière la tête et lève les yeux au ciel.

-Alors April, dis moi quelque chose sur toi que je ne sais pas. Je veux te connaitre plus.
-Je n’aime pas le chocolat.
-Quoi? C’est une blague? Mais enfin tout le monde aime le chocolat! Qu’est-ce que tu n’aime pas dans le chocolat? Je comprends pas!
-Des questions chacun. C’est ton tour d’y répondre.
-Hum, marché conclu. Alors corsons un peu les règles, dès que l’on pose une question on est obliger de répondre, et bien sur la vérité. On peut les poser à n’importe quel moment pendant toute la tournée. Ça marche?
-D’accord.

J’empoigne sa main et lui fait un clin d’œil.

-Alors… Est-ce que David était jaloux avec ses ex?
-David ne nous parle pas trop de ses conquêtes. A part de toi…
-Oh… Je vois.

Georg allait rétorquer mais Bill et Tom venait d’entrer dans la pièce. Donc David parle de moi… David, david, dans quoi t’es tu lancer? Pourquoi est tu si naïf? Tu as passer l’âge pourtant, ça ne fais qu’un mois que l’on se connait et tu te dit déjà amoureux… Tu dis que je ne me rends pas compte de certaine chose comme sortir boire un verre ou que je suis irresponsable, mais bordel regarde toi… Regarde dans la m*rde où tu te mets, dans celle où tu me mets également. Cette histoire va mal finir, je le sais, tu le sais, mais pourtant aucun de nous deux ne fais l’effort de se l’avouer et de le dire à l’autre. Non, nous sommes bien trop faible pour ça…Le bus avait démarrer depuis déjà 10 bonnes minutes et mon mal de crâne ne passait absolument pas. La cerise sur le gâteau, Bill me regardait étrangement depuis tout à l’heure et je ne supporte pas ça, avec mon mal de tête, mes nerfs sont très irritable. Nous sommes maintenant tous à table et quand je dis tous, je veux dire tous, David également. On mange une espèce de bouillie rouge orangé, c’est censé être des pâtes bolognaise… Je pense que c’est rater, Georg et moi essayons tant bien que de mal à étouffer nos rires. Je l’adore déjà ce Georg, il me fait rire. Je sens David me fixer depuis tout à l’heure, ça m’oppresse. Le repas poursuit dans une ambiance détendu avec Georg et Tom qui se lance des piques sans arrêt, Gustav qui malgré les apparences est très bavard avec Bill, et David qui essai de rire avec les membres du groupe. Moi je suis au milieu et contrairement à hier j’ai l’impression de faire tâche dans ce décor presque parfait, ils se connaissent depuis toujours et moi je suis là a essayer de m’intégrer… N’est-ce pas pathétique? J’en ai bien peur. Nous finissons le repas tranquillement et David sors des feuilles de son sac, il en distribue 3 à chacun et s’installe devant nous. Je fronce les sourcils ne comprenant pas et me demande ce qu’il fait. J’inspecte les feuilles et voit le planning pour les 2 prochaines semaines. Il est très chargé, d’après ce que je lis nous sommes censé arriver demain à 13heures à Marseille, je souris extasier en voyant le nom de cette ville, je vois également une interview et un concert de programmer. On a des chambres d’hôtel réservé et le lendemain nous avons 2 heures de bus pour aller à Montpelier, j’allais poursuivre ma lecture me rendant compte du trésor que je tiens entre les mains mais David prends la parole pour expliquer les deux semaines qui vont suivre…

Je sens une main sur ma joue et des rire non loin de mes oreilles. J’ouvre les yeux rapidement et réalise que j’étais entrain de m’endormir devant David et son monologue. Rouge de honte je me lève et dis bonne nuit à tout le monde. Je m’enferme dans la chambre et vise mes écouteurs à mes oreilles. Closing Crédits (Bolero), la version de Moulin rouge me transporte dans un autre monde, mes yeux se ferment tout seuls et le long de mes joues se sont mis à couler des larmes. Cette musique me rappelle notre relation Adam, c’était notre musique, tiré de notre film d’amour préférer. Tu te rappelle l’émotion que j’avais? A chaque fois que je pleurais? Et toi, en voyant ces larmes d’un revers de pouce tu les effacés, c’était si simple, tu n’est maintenant plus là pour les effacés ces larmes. Qui va prendre ta place alors? David? Non, je n’en ai pas envie. Avec lui j’ai l’impression que je dois me forcer, ça ne vient pas naturellement, ce n’est pas fluide, voilà le mot, notre relation n’est pas fluide, elle est forcé. Une main vient caresser ma joue et dans un sursaut j’ouvre en grand les yeux. Comme si il m’avait entendu je vois David penché vers moi me souriant. J’enlève les écouteurs et me redresse tout en pestant contre lui, il n’as pas le droit de prendre toute cette place, il n’as pas le droit d’interrompre notre musique, il n’as pas le droit de s’immiscer de force dans ma vie. Non David, tu n’as pas le droits. Alors pourquoi persister?

-Ca ne va pas April?
-Si, très bien. Qu’es que tu veux?

Il se pince les lèvres avec de la tristesse dans les yeux. p*tain David, pourquoi tu me regarde comme ça?

-Je ne supporte pas qu’on soit juste à côté et qu’on ne se parle pas…
-A qui la faute?
-Je sais, je sais. Je m’en veux je te l’ai déjà dis… Je n’ai jamais…frapper… une femme de ma vie April… Je… c’est déjà assez difficile pour moi de me l’avouer alors je t’en supplie ne rends pas les choses encore plus difficile…

Je soupire, c’est vrai qu’il à l’aire abattu… Je pourrais peut-être arrêter de lui en vouloir? Non, non April ne te laisse pas attendrir.

-Ecoute, David, je sais que tu n’es pas quelqu’un de violent, je sais que tu t’en veux beaucoup et que tu tien à moi, mais la scène se répète constamment dans ma tête et je n’en reviens toujours pas. Certain diront peut-être que ce ne sont que futilité mais je ne peux pas cautionner ça. Et si pour que tu le comprenne il faut qu’on se sépare, je suis prête à le faire.
-Tu me prends pour qui April? Je l’ai compris à l’instant même ou je t’ai vu partir du balcon.

Qu’es que je fais? Je cède tout de suite ou je le laisse encore? Parce que je sais que je vais finir par céder, j’en suis persuadé, ce n’est qu’une question de temps.

-Laisse moi du temps pour réfléchir s’il te plait. Pour l’instant c’est ni non, ni oui. Il faut que je mette les points sur les i, que je fasse un trie dans ma vie. Laisse moi le faire en paix, s’il te plait, quand j’aurais pris ma décision tu sera le premier au courant.

Il pose délicatement ses lèvres sur mon front avant de quitter la chambre d’un pas lourd. Je soupire bruyamment avant de remettre la musique du début. Oui, cette musique me tien vraiment à cœur.



J’ai le sentiment de bouger, je ne sais plus ou je suis, ni l’heure qui l’est, je ne pourrais pas dire si il fait jour ou pas. Je suis perdue, mes yeux s’ouvrent après quelques seconde de lutte, je me redresse et me cogne à quelque chose d’indescriptible. Je peste rageusement contre cette chose inconnu et me lève pour trouver un interrupteur, mais m*rde je suis où? Je le trouve enfin et vois une chambre avec Georg et Gustav, je chuchote un « Oh m*rde », et éteint rapidement la lumière. Comment j’ai pu oublier? Je vous le demande, je quitte la chambre et regarde l’heure, 03h57, super. 03h du matin c’est toujours l’heure où dans les films d’horreur il se passe quelque chose!
Je n’ai jamais été insomniaque, ou je n’ai jamais eu quelconque problèmes de sommeille, il faut croire que je n’arrive pas à dormir quand on roule… Ca va être chouette cette tournée. Désolé quand je suis réveillée de force je suis de mauvaise humeur, et puis non, je ne suis pas désolé. C‘est mon histoire, et je dis et fais ce que je veux. Si vous n‘êtes pas content vous n‘avez qu‘à quitter cette page internet.
De plus, demain est une grosse journée, je dois photographier leurs moindre faits et gestes sous différent angle, avec une lumière différente et je vous passe les détails. On ne croirait pas comme ça mais photographe est un boulot monstre. Je m’assoie sur l’immense canapé et me roule un joint, chose faite je l’allume, jouant avec la fumée. Le gout piquant de la drogue se propage le long de ma gorge. J’arrive à entendre le bruit du papier bruler. Je profite de cet instant reposant et entends une porte claqué, je me retourne sans grande surprise et vois Tom, je lui souris, il s’installe à mes côtés et hausse un sourcils en voyant le joint entre mes doigts. Il me le prends et le porte à ses lèvres, c’est dans un sourire qu’il recrache la fumé blanche.

-Tu n’arrive pas à dormir?
-Non, dormir en roulant c’est pas trop mon délire.
-Ouais, tu va t’habituer t’en fais pas.

Je plonge mon regard dans ses yeux chocolats et me dis qu’il sont identiques à ceux de Bill. Je me trouve conne de ne pas l’avoir remarquer moi-même alors que maintenant que je le sais c’est comme une évidence.

-Ce n’est pas épuisant à force d’être une super star?

Il me regarde surpris par cette question avant de soupirer. Il me tends le pétard et commence un spitch qu’il doit surement balancé aux journalistes.

-Si, très. Nous n’avons pas eu de jeunesse mais la musique est notre passion donc nous passons outre…
-Je ne suis pas une journaliste avide de scoop Tom.
-Je sais, mais à force de vouloir faire croire certaines choses ont fini par y croire nous-mêmes. Je ne supporte pas le fait de ne plus pouvoir me promener dans les rues tranquillement, au début c’était cool de savoir que la moitié de l’Europe fantasmer sur moi, c’était cool de voir que dès que je faisais un pas dans la rue une horde de fille se ruer sur moi, au début c’était géant de faire des concerts, au début on avait toujours envie de monter sur scène on avait toujours envie de voir les fans et leurs passion envers nous si forte et démesurer. Au début. Tu sais on est quatre jeunes qui on appris à faire de la musique, on est normal, je veux dire je ne vois pas pourquoi on est si demander, on a rien de particulier. Je ne me plain pas, non je n‘oserai jamais me plaindre avec toute la chance qu‘on a eu, non, je me pose juste des questions. Tu sais maintenant c’est difficile de monter sur scène, on a toujours une certaine appréhension. On peut croire que j’ai un égo surdimensionné, que je ne suis jamais satisfait, que je ne me contente pas de ce qu’on me donne mais non. Ca peut paraître fou de dire ça comme ça mais être célèbre on s’en lasse très très vite crois moi April. Tout ce qu’on dit sur nous, c’est aberrant, je n’ai plus de vie privée, tous mes faits et gestes sont contrôlés, on a du même t’engagé, tu sais comme ça c’est plus simple de pouvoir choisir les photos qu’on veut montrer ou non. Bien sur ça n’empêchera pas aux paparazzi de continuer mais on espère que ça les en dissuadera. Et puis je trouve ça sympas de créer un site spécial de la tournée. Mais tu sais April pleins de mensonges sont écrits dans la presse c’est impressionnant, je ne me rabaisse même plus à lire les magasines.
-Je suis désolé… Je ne pensais pas que c’était à ce point.
-Oh ne le sois pas, finalement je vis un rêve éveiller. C’est un sentiment contradictoire. C’est étrange, j’ai vécu et je vivrai des moments formidable que je n’aurai jamais vécu sans cette gloire. Il y a des bons comme des mauvais côtés.

L’effet de la drogue commence à se faire ressentir petit à petit, je sens ma gorge se resserrer, ma bouche se fait pâteuse, mes yeux me bruler, mon appétit se réveille, je rigole de tout et n’importe quoi. Je vois Tom partir dans le même délire que moi, il se lève en titubant et me tend sa main, je la prends et le suis. Je comprends pas ou on va, ni ce qu’on fait. Il m’emmène dans un coin du bus que je n’ai pas encore vu et ouvre une petite porte rouge. Là je vois un petit bar, à cette vision je souris de toute mes dents et avant de me précipiter pour boire un verre je l’embrasse sur la tempe, pour le remercier. Je m’improvise barmen.

-Chère Monsieur, que puis-je pour vous?
-Hum… Il faut dire que le choix est alléchant.

Il me regarde d’un regard pervers et passe sa langue sur son piercing. Je fais mine d’être choqué avant d’exploser de rire.

-Monsieur, oubliez vous que je suis déjà prise?
-Oh, mais bien sur, je me disais vous avoir déjà vu!

Je lui souris et regarde autour de moi, il y de l’alcool pour se bourrer la gueule tous les soirs pendant au moins 2mois. Je vois une bouteille de STROH 80 et ouvre grand les yeux.

-Tu as du STROH 80! J’en ai pas bu depuis au moins 5ans! C’est introuvable dans les grandes surfaces!
-Tu parle à qui là? Je m’appelle Tom ou je m’appelle pas Tom?

Je lève les yeux au ciel et lève mon pouce. Je sors deux verre toute contente de pouvoir enfin reboire cette alcool si rare en France maintenant.

-A la tienne Tommy!
-A la tienne Api.

Il allait boire son verre mais d’un geste brusque je m’en empare et le regarde avec incompréhension.

-Api? T’aurais pas pu trouver mieux?
-Bah Tommy, c’est pas très original…!
-C’est vrai, excuse moi, tiens ton verre.

Il explose de rire avant que l’on boive nos verres, après quelques shooter dans le nez, je propose de boire des tequila frappés. Ses sourcils se fronce et il me regarde comme un enfant qui ne comprends pas un mot compliqué.

-Oh, comme c’est mignon, tu ne sais pas c’est quoi des téquila frappés… J’ai trouver la perle rare.

Je lui pince la joue avant de lui envoyé un baiser volant.

-C’est simple Tommy, tu lèche le sel, tu bois la téquila, tu mords dans le citron.
-Ah, ça me dit quelque chose, on le fait pas sur le ventre d’une fille normalement?

Un énorme sourire agrandit ses lèvres pour finalement voir toutes ses dents, trop mignon.

-Ok ok, je veux bien.

Il tape dans ses mains et cries des mots incompréhensible.

-Mais! Parce que oui, il y a un mais, je le fais sur toi après.

Il semble hésiter un instant et cède facilement suite à mon regard de défis.

-Ok, ok. Tu l’aura voulu.

Je m’allonge par terre et soulève mon tee-shirt, je verse du sel sur mon bas ventre, remplis mon nombril de téquila et mets le bout de citron dans ma bouche. Il me regarde avec un grand sourire et se met à califourchon sur moi, il me regarde une dernière fois d’un regard plein de sous entendu. Je sens sa langue lécher le sel, lentement, très lentement, je pense qu’il sens mes frissons parce que je sens son sourire derrière ses baisers, ses mains viennent jouer avec l’agrafe de mon soutien gorge. Il aspire la téquila d’un coup de langue et approche dangereusement de ma bouche, mon dieu viens moi en aide, mon corps ne bouge plus, pourquoi j’ai accepter? Sa tête est juste au dessus de la mienne, il m’immobilise avec ses deux jambes, il s’approche de moi et mords le bout de citron. Il mange le fruit acide et le jette de l’autre côté de la pièce. Son regard est hypnotisant, je n’arrive pas à dévié le regard.

Impressions?
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptySam 16 Juil 2011 - 11:48

Chapitre loooooong ^^ Mais 'aime bien voir que ca y est, "c'est parti" dans l'histoire ! Smile
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyLun 18 Juil 2011 - 16:29

Chapitre 4.

Son regard est hypnotisant, je n’arrive pas à dévié le regard. Ses lèvres sont maintenant à quelques centimètres des miennes, je sens son souffle chaud sur ma peau, même si je n’ai pas envie de ça, même si Tom ne m’attire pas spécialement, cet instant est certainement le plus érotique de toute ma vie. L’adrénaline est présente, mon souffle est coupé, mes lèvres s’étirent pour former un sourire bien distinct. Ses lèvres rencontrent enfin les miennes, son piercing me procure un frisson indescriptible, sa langue caressent mes lèvres comme pour me demander le droit de passage, je les entrouvrent et sens sa langue jouer avec la mienne, je sens le gout d’alcool mélanger au pétard envahir ma bouche. Il plonge ses mains dans mes longs cheveux volumineux et m’embrasse avec plus d’entrain, on sens et entends tous les deux mon téléphone sonner dans ma poche. Il ouvre les yeux, s’éloigne de moi et me regarde choqué. Il se lève et se frotte les lèvres, je me rassois gêné et sors mon téléphone, je vois un numéro inconnu s’afficher comme appel manqué. Je ne cherche pas plus loin et le verrouille, j’ai d’autre chat à fouetter, je lève mon regarde vers Tom et le vois entrain secouer la tête de droite à gauche. Mon dieu que ça peut être paniqué un gosse de 22ans, ça me fait d’ailleurs penser, c’est surement la première fois que je flirte avec quelqu’un de plus jeune que moi. Dans un soupire je me lève et m’assois sur le tabouret à côté du sien.

-Je suis désolé, Tom. Le mieux que l’on puisse faire c’est d’oublier.

Il me regarde un sourcil haussé.

-Tu es avec David, il tien énormément à toi et moi tout ce que je trouve à faire c’est te lécher le ventre et t’embrasser. Quel con.
-Ecoute, ce n’est pas grave. On a cas dire que c’était pour marquer le coup. Un petit bisous pour apprendre à se connaitre, d’accord?


Il me regarde surpris et fronce les sourcils, il soupire bruyamment et hausse finalement les épaules.

-Ouais.
-Bien, et évidemment pas un mot à David. Ni au groupe!
-Oui, évidemment.


Je lui souris d’un sourire sincère et l’embrasse sur la joue.

-Allez Tommy, garde la pêche! Ce n’est qu’un petit baiser, on en parle plus.

Il hoche la tête doucement et me souris à son tour. Je préfère ça, je lui pince doucement la joue et rigole face à sa tête. Si vous le voyez à ce moment même… Vous saurez entrain de vous faire pipi dessus, croyez moi. Il ne sait plus quoi penser le pauvre, paumé. Tom est paumé. il se dit surement qu’il a fait une sacrés connerie, mais qu’après tout, il n’y a que moi et lui qui sommes au courant. p*tain de sentiment contradictoire.


Il est quel heure? Je devrais compter combien de fois je me pose cette p*tain de question. Je suis fatiguée et je sens une p*tain de main me secoué. Je grogne doucement et me retourne pour qu’on daigne enfin me foutre la paix. Des petit « April » par-ci « April » par-là viennent à mes oreilles mais je ne réagis pas. Dans une soupire je regarde mon téléphone et vois indiqué 12H30. Je me mords la lèvre inférieur en repensant à la soirée d’hier, après l’épisode épineux ont a discuté pendant je ne sais pas combien de temps. On a beaucoup parler de la célébrité, c’est un monde mesquin et vicieux. Malgré les avantages les défauts prennent beaucoup trop de place à mon gout… lui-même m’as dis qu’il ne savais pas bien s’ils allaient tenir très longtemps comme ça. Ce qui est compréhensible. Une tapette sur la tête me sors de mes rêveries, furieuse je me retourne et vois Georg le sourire aux lèvres. Quoi? Pourquoi il me regarde comme ça celui là?

-T’as un problème?
-La nuit on dors choupi.


Choupi? Je suis trop fatiguée pour rétorquer et laisse retomber ma tête sur mon oreiller moelleux. Je ferme doucement les yeux et sens deux mains se poser sur mes épaules qui me secoue de plus en plus fermement. p*tain de m*rde, y me veut quoi? Rouge de rage je me redresse pour être en face de Georg, je le regarde d’un regard noir pour qu’il cesse, mais je ne dois pas faire très peur parce qu’il rit. Il rit, pourquoi il me réveille si c’est pour se foutre de ma gueule? Je lui donne un coup de poing sur son torse et le regarde sévèrement.

-Te fou pas de ma gueule!

Il éclate alors de rire en voyant l’effet de mon coup de poing sur lui… L’effet minime de mon coup de poing plutôt. Je soupire et retire d’un geste endormie la couette qui me portait si chaud, je ressens quelques frissons et cours me chercher un pull. Georg qui n’a pas bougé baille. Sa bouche est tellement grande ouverte que je pourrais voir le fond de sa culotte.

-On met la main devant sa bouche idiot.

Il me sourit et secoue la tête de gauche à droite.

-T’es vraiment pas du matin choupi.
-Arrête avec ce surnom, et si je suis du matin c’est juste que j’ai pas beaucoup dormis et qu’un imbécile m’as réveiller brusquement.
-Oh la prochaine fois je te réveillerait en douceur, c’est promis.


Il me sourit de toute ses dents et lance avant de passer l’encadrement de la porte.

-On arrive dans 20 minutes à l’hôtel.

Je soupire bruyamment en le voyant disparaitre. Je suis crevée, j’ai mal à la tête et j’ai froid. Je mets bien 10 minutes avant de m’habiller et sors de cette pseudo chambre. Je longe un long couloir et arrive dans la pièce principale, tous sont là les lunettes sur le nez. J’hausse un sourcil et me dit qu’il n’y a que les stars pour portaient des lunettes de soleil en intérieur. Je m’assis sur le long canapé et les regardent parler de l’hôtel il me semble, Tom me regarde et me souris.

-Salut, princesse. Bien dormis?
-Oui terriblement bien malgré Georg et ses idées stupides.


Sans me regarder il me montre son majeur, je le vois sourire tout en continuant de parler avec Gustav.

-Et toi mon beau prince?
-Pas mal.


Bill endormie me fais un signe de la main. J’arrête de le contempler quand je vois Gustav se lever et partir sans aucun mot, aucun bonjour. Rien. Je fronce les sourcils et regarde les membres des Tokio Hotel qui ne saisissent apparemment pas plus que moi son comportement.

-Il faut prévoir comment on traverse.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas le sens de sa phrase.

-Comment ça traverser? Traverser quoi?
-Bah la foule.
-Tu parle de quoi Georg?
-Tu te souviens pas au Ritz le monde qu‘il y avait?
-Ah si, j’avais oublier.


Je le bouscule gentiment tout en lui souriant, tout le monde me regarde comme si je venais d’une autre planète, même Bill qui jusque la dormait pointe son nez vers moi. Mon sourire s’efface et je les dévisages. Quoi?

-Oui?

Georg me lance un regard du style «nan mais t’es sérieuse? ».

-Comment tu peux oublier ça?

La voix de Bill m’oblige à quitter le regard de Georg pour le voir totalement réveiller maintenant. J’allais répondre mais un David en panique arrive tel une furie.

-J’ai eu Saki, il est arriver et c’est l’enfer. April on va te faire sortir en première avec moi et deux garde du corps ok?

J’hoche la tête.

-Les gars vous attendaient à peu près 1minutes après qu’April et moi soit passées, vous signaient quelques autographes et vous traçaient ok? On y est dans 5min

Ils répondent tous positivement et se lèvent. Je soupire et fais un effort surhumain pour me relever du canapé si confortable. Georg s’approche de moi avec le regard grave.

-Il ne faut pas sous-estimer les fans de Tokio Hotel, ça peut dégénérer pour un rien. Alors sois prudente.
-C’est quoi ce délire là, on dirait que je vais mourir ou une connerie comme ça. Vous commencez à faire peur merde!


Je quitte la pièce furibonde, j’attrape mon sac et en sors une cigarette. m*rde, je viens de me lever et on me fait déjà flipper avec toutes ces conneries. Je ne suis peut-être pas du matin finalement. C’est vrai qu’Adam me le disait souvent… Je sens le bus ralentir et entends David crier mon nom dans tous le bus. Je me lève, prépare mes affaires et le rejoins. Il essaye de prendre ma main mais je l’évite, il soupire et marche jusqu’à l’entrée du bus. Je le suis et entends les cries stridents des fans, je sens la peur m’envahir petit à petit, et m*rde ces cons m’ont foutu les jetons. Je tords mes mains dans tous les sens et évite le regard de David, je ne veux pas qu’il voit ma panique. Le bus s’arrête totalement et je vois la porte s’ouvrir, deux mecs super costaud débarquent près de David et moi, un se place devant David et un autre derrière moi.

-Allez, on y va.

Je regarde la nuque de David en panique, non, s’il te plait David, ne me laisse pas y aller. Regarde moi putain. On commence à avancer, je vois la lumière du jour s’infiltrer dans le bus, je tente un regard à l’extérieur et vois des vingtaines de fans. Beaucoup plus qu’à Paris, c’est pourtant la capitale, pourquoi c’est ici qu’il y a des vingtaines de fans? p*tain, pourquoi il y a tout ce foutue monde alors que c’est la première fois que je fais ce genre de chose? p*tain, m*rde, fais chier, il me faut la main de David. On descend les marches du van et les cries redoublent, j’attrape brutalement la main de David et me colle à son dos. Malgré les barrière le passage prévu pour nous est très étroit, j’ai l’impression d’étouffer, les fans et les flashs nous assaillent de tous les côtés, je vois des regards noir, j’entends des insultes, quelques unes d’entre elles essayent d’empoigner ma veste. Bonjour moi c’est April, et je sais absolument pas c’est quoi votre délire.
Je sens tout à coup une main encercler mon poigné, affolée je me retourne et ne vois pas le visage associé à cette main manucurée comme Bill, j’essaye de me dégager de cette mystérieuse emprise mais cette conasse enfonce ses ongles dans ma chair, je ne suis plus le pas et ma main à quitter celle de David, le garde du corps derrière moi ne c’est pas encore rendu compte que nous sommes à la traine trop occupé à dégager les fans qui essaye de passer par-dessus les grilles. Ma respiration se bloque, je suis censé faire quoi? Je regarde devant moi alarmée et vois David revenir d’un pas décidé, les sourcils froncés suivit de près par l‘autre garde du corps. Il me prends par la taille, enlève brusquement la main de cet inconnu qui me griffe au passage, sal*p, et jette un regard noir au garde du corps qui s’est rendu compte trop tard de la situation. Je ne vois plus rien, je ne sens plus que la main de David posé sur ma taille, je ne sens plus que son souffle près de mon oreille, je ne sens que sa main caresser la paume de la mienne… Je n’entends presque plus les centaines de cries, rapidement on traverse le reste du chemin et arrive devant les grandes portes vitré de l’hôtel, le garde du corps ouvre la porte et nous fait entrée David et moi. Je sens ma respiration reprendre son rythme normal et mon cœur s’emballé en revoyant la foule, je tente un regard vers David et le vois me fixer, je bas des paupière incrédule en repensant à la férocité de leurs fans, les garçons n‘avaient pas mentis. Sa main caresse doucement ma joue, je soupire et ferme les yeux, je ne peux pas résister plus longtemps, je ne peux plus le laisser souffrir à cause de moi comme ça. J’ouvre mes yeux et vois son regard posé sur mon bras, j’hausse un sourcil et regarde sans grand intérêt avant de voir l’énorme griffure. Je pose mon index sur la blessure et grimace face aux picotements, il se rapproche et prends mon bras, son visage est fermé. Lui qui à toujours une expression si particulière, des cries me fait quitter son visage si doux pour regarder l’entrée de l’hôtel, j’aperçois les garçons souriant traverser avec facilité la foule. Je soupire et regarde à nouveau David.

-Viens avec moi, il faut soigner ça.

J’hoche la tête et glisse mes doigts entre les siens, il arrête sa marche quelques seconde et me regarde d’un regard qu’il n’a encore jamais eu.

-Ca veut dire quoi tout ça?

Je regarde autour de nous et vois la panique sur le visage de tous les employés. Recevoir Tokio Hotel ne doit pas être simple.

-Que le hall d’un hôtel n’est pas le meilleur endroit pour en parler.

Il resserre la pression sur ma main et reprends sa marche. En moins d’une minute nous sommes arrivés devant la chambre 208, il enfonce les clefs dans la serrure et pousse la porte le sourire aux lèvres. Je rentre doucement, essoufflé par cette marche trop rapide pour moi.

-Il faut vraiment que j’arrête de fumer.
-Ca…c’est pas faute de te le répété.


Je le regarde en souriant. Il m’as quand même manqué cet imbécile. Il reprends ma main et m’oblige à me lever du lit, p*tain David laisse moi reprendre mon souffle. Je lui souris et le laisse m’emmener dans la salle de bain, je le vois prendre une serviette et verser de l’eau chaude dessus. Il se retourne et se colle à moi m’obligeant à reculer, son regard aimant ne quitte pas une seule seconde mes yeux, autre fois ça m’aurait gêner et j’aurais détourner le regard, mais étrangement ça ne me gène pas du tout. Je me surprends même à le soutenir. quelques pas plus tard je butte dans la baignoire, je m’assis sur le rebord et vois David s’agenouiller, il quitte mon regard pour mon bras et porte la serviette sur celui-ci. Je grimace de douleur, elle m’as pas rater cette folle. Le sang nettoyé je vois David s’emparer de l’alcool, je ferme les yeux avant de sentir mon bras prendre feu. J’échappe un petit cri de douleur et reste les yeux clos, dépêche toi David, ça fait mal. Je sens ses lèvres s’écraser délicatement sur les miennes, surprise j’ouvre brusquement les yeux et le vois me regarder joueur, mes lèvres s’étirent pour finalement former un sourire bien dessiné. Je ferme à nouveau les yeux et entrouvre les lèvres laissant la possibilité à David d’y glisser sa langue. Je rectifie, ça m’avait T E R R I B L E M E N T manqué, sa langue vient finalement caresser et jouer avec la mienne, je soupire de bien être et place mes mains derrière sa nuque pour approfondir ce baiser oubliant totalement ma blessure. Il quitte subitement mes lèvres pour attraper la bande et me la dérouler autour du bras. Une fois chose faite, il me regarde longuement sans rien dire.

-Tu n’es pas comme d’habitude.


Alors?
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyLun 18 Juil 2011 - 20:19

Elle sait pas ce qu'elle veut dis donc, mais j'aime bien !
(Je pars en vacances demain donc je ne pourrai pas lire pendant 2 semaines).
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyLun 18 Juil 2011 - 22:14

Non, c'est vrai, elle est pommé et ça va pas s'arranger !
Dacc, bonne vacances alors Smile !
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMar 19 Juil 2011 - 18:19

-Tu n’es pas comme d’habitude.


Chapitre 5

Je le regarde surpris, que veut-il dire?

-D’habitude tu te saurais énerver par tant de silence, tu n’aurai pas tenté de cacher ta douleur face à l’alcool, tu m’aurais surement dis de ne pas t’embrasser avant d’avoir fini ce que j’avais commencer. Ce que je veux savoir, c’est pourquoi tu n’as pas fais tout ça?

Euh… Si je m’attendais à ça, le pire c’est qu’il à raison, mais je ne sais même pas moi-même pourquoi je n’ai pas réagis de cette manière…

-Je…A vrai dire je n’en sais rien.

Il soupire et se lève, je le vois disparaitre derrière la porte. Je me lève à mon tour et le retrouve assis sur le rebord du lit.

-Il faut aller manger, les autres doivent déjà y être.

Il est très bizarre, lui non plus n’est pas comme d’habitude. Je le regarde sceptique et le vois se lever à nouveau, il prends ma main m’obligeant à avancer vers le restaurant. Sans broncher je le suis et découvre effectivement les membres du groupe attablé à une table en fond de salle. Nous nous installons avec eux et nous commandons le plat du jour, sa main n’as pas quittée la mienne et je les sens devenir moite à force d’être à ce point collé. J’hausse un sourcil et le regarde, son regard est fixer sur les membres du groupe et il rigole aux blagues. Je sens la pression de sa main augmenter sur la mienne, je murmure son prénom pour qu’il relâche la pression, il tourne la tête vers moi et s’excuse d’un baiser. Il lâche ma main et reprends part à la discussion. C’est quand j’entends mon prénom que je tourne d’un coup la tête vers Tom qui me demandait quelque chose. Je le regarde gêner et lui demande de répéter sa question.

-T’as pas trop paniquée tout à l’heure?
-Non, non.

Du coin de l’œil je vois David me dévisager.

-Tu rigole? Elle agripper mon tee-shirt pendant toute la traverser. Enfin jusqu’à ce qu’il y ai une tarée qui l’a retenue.

Merci David. Je soupire en levant les yeux aux ciels et voit les regards interrogatifs des Tokio Hotel.

-Oui, je sais pas ce qu’elle me voulait, mais ce n’est rien.
-Arrête April elle t’as fais une griffure de 3km de long.
-Ouais.
-Putain, fais vo
ir?


Je regarde Georg énervé et lui montre mon bras bandé.

-Et je fais comment?
-Il y a vraiment des folles sur cette planète.


Je regarde Tom attendrit, la manière dont il à dit sa phrase, trop mignon.

-Tom, putain avale avant de parler.

Je rigole en entendant le ton autoritaire de Bill et reste interloquée par ce que Gustav vient de dire.

-Des folles, peut-être, mais c’est elles qui nous paye tout ça.
-Si j’étais à votre place, ça me ferait chier de voir que « mes fans » sont prêts à blesser pour arriver à leurs fin.
-Bah ça tombe bien, t’y est pas.

J’hausse les sourcils de surprise et regarde Gustav qui mangeait son repas, comme si il n’avait jamais était insolent envers moi. Je sens les autres membres du groupe s’agitaient et j’entends Georg sortir une blague sur les fans. Mon regard ne quitte pas Gustav, qu’est qu’il lui prends? Jusqu’à présent il avait était adorable avec moi, il plonge ses yeux chocolat dans les miens et me défie du regard.

-Il y a un problème?

Je venais de couper le reste du groupe dans un débat certainement passionnant, mais à vrai dire je m’en fou, ils jonglent tous entre Gustav et moi attendant la réponse de Gustav.

-Peut-être bien.
-Je pourrai savoir lequel?
-Il ne vaut mieux pas pour toi que je le dise ici devant tout le monde.

Mais qu’es qu’il me sors encore? C’est quoi ces conneries, il hausse un sourcils face à mon énervement et me montre la sortie du restaurant d’un hochement de tête. Mes mains que je venais de plaquer sur la table fait un bruit sourd et je vois Bill sursauté par tant d’autorité venant de ma part.

-Excusez moi.

Je me lève et pars à l’endroit que Gustav m’avait montré quelques seconde plus tôt. Je me retourne énervé et le vois me rejoindre d’un pas las, mes mains viennent automatiquement se croiser devant ma poitrine et je le regarde plein de défis dans les yeux.

-Alors?

Son regard soutiens le miens et ne dévie pas comme je l’aurais espérée. Je soupire par tant d’attente et hausse les sourcils. Allez mon coco, réveille toi. Comme si il lisait dans mes pensé, ses lèvres se mirent à s’entrouvrir. C’est quoi ce suspens, p*tain?

-Je vous ai vu toi et Tom.

…Petit bug. Je vous en conjure dite moi que ce n’est rien de grave, que ce que je viens d’entendre n’est que ma conscience qui me joue des tours. Cette foutue conscience à toujours était contre moi. La sal*p.

-Je…
-Je ne veux pas de réponse, April. Je te préviens seulement qu’on ne sera jamais ami, je ne te réconforterai jamais quand David apprendra cette trahison, je ne serai jamais là pour toi. Je ne serai jamais là pour quelqu’un qui est là pour détruire un groupe uni depuis si longtemps.


Bam, une baffe. Le petit bug est passé, quoi que… J’ai toujours du mal à en placer une.

-Ecoute, Gustav. Ma relation avec David ne te regarde pas. Ce n’est pas à toi de lui en parler et tu n’as certainement pas le droit de te mêler de tout ça. Le baiser avec Tom ce n’était rien, on avait un peu trop bu, on s’amusait. Je ne compte pas dire quoi que ce soit à David parce que comme je viens de te le dire, ça ne signifie strictement rien pour moi. Après que tu n’ai pas envie d’avoir une certaine relation amicale avec moi, c’est ton choix. Mais laisse David et Tom en dehors de ça. Ça va faire des conflits pour au final pas grand-chose.
-Pourquoi est-tu vraiment là April?
-Pour travailler.
-Non, pourquoi est-tu avec David?
-Mais m*rde, je n’ai pas à me justifier.
-Ok.


Il se retourne et commence à partir vers le groupe. Ah non, non, non, non. Tu ne va pas t’en allé comme ça mon pauvre Gustav. Je saisi la manche de son pull le faisant se retourner vers moi. Il me regarde satisfait.

-Très bien, tu a gagner. Je suis avec David parce que j’ai vécu une histoire douloureuse, au début je voulais simplement oublier, puis j’ai commencer à l’apprécier, puis l’adorer. C’est un homme formidable. Un amour, vous avez de la chance de l’avoir, et je me rends compte que moi aussi. Je sais que c’est peut-être difficile de protéger une inconnue, mais ne dis rien Gustav, ca ferai pire tout que mieux. Crois moi.

Il me regarde suspicieux, et soupire finalement.

-Ok.

Ok? C’est tout ce qu’il à a dire? Il hausse les épaules et retourne s’asseoir à la table. Je vois les autres le dévisager, il reprends ses couverts et continue de manger tranquillement. Tom ouvre la bouche mais voit le regard noir de son frère qui lui fait bien comprendre de se la fermer, ce qu’il fait sans broncher. Je n’ai pas bouger de la ou je suis, je vois cette scène du hall et je n‘ai qu‘une envie, c‘est de partir loin de tout ça. Courir jusqu‘à n‘en plus pouvoir, jusqu‘à ce que je crache mes poumons au sol. Ça ne fait que deux jours que je côtois les Tokio Hotel et j’ai l’impression qu’il y a 1 mois qui est passé. Je les contemple sans oser bouger, mon regard tombe sur David qui me fixe avec regard d’incompréhension. C’est normal David, tu ne peux pas comprendre, et je ferai tout pour que tu ne comprenne pas.

Je quitte son regard et me dirige vers le bar, je vois un tabouret de libre et m’y assois. Un beau barmen se dirige vers moi et me demande ce que je souhaite, je répond d’un ton las et soupire. Vous y croyez vous à tout ça? Moi j’ai l’impression d’être l’héroïne d’un film de taré, je veux pas être ça. C’est peut-être la meilleure chose qui m’est arrivé dans ma vie, mais c’est surement la pire aussi. Comment expliquer tous ces sentiments contradictoires? Comment donner une logique à mon amour pour David et mon envie de profiter? Le serveur pose ma consommation sur le comptoir me faisant perdre le fil de mes pensée. Je le remercie d’un sourire et avant que je ne puisse chercher un billet dans ma poche, une main masculine vient poser un billet de 5 sur le comptoir. Je me retourne surprise et vois le visage angélique de Tom. Je lui souris et lui tend le billet qui était au fond de ma poche il y a quelques secondes.

-Non, non. Cadeau.
-Arrête, garde ton argent.
-C’est pas comme ci j’étais dans le besoin.

J’hausse un sourcil et acquiesce dans un sourire. Je range le billet et vois son regard inquiet se poser sur moi.

-Gustav est au courant.

Il fronce les sourcils et me regarde paniqué.

-Oui, Tom, tu as bien compris. Il nous à vu.
-putain, merde!


Il passe sa main sur son visage et se mord sa lèvre inférieur. Il me regarde comme pour savoir si Gustav allait mettre David au courant.

-Ne t’en fais pas. Il ne va pas en parler. Mais, il m’as bien fait comprendre que je n’occupée pas une grande place dans son cœur… Il réagit normalement avec toi?
-Oui… Il est comme d’habitude. C’est surement plus facile pour lui d’en vouloir à une inconnue plutôt qu’à un de ses amis… Ca va toi?
-Je suppose.


Il me sourit et me pince la joue.

-Allez sois pas triste princesse, Gustav est comme ça. Il ne supporte pas trop quand quelqu’un de nouveau arrive, il a 3 potes, plus un manager et ça lui suffit amplement. Il n’as pas besoin de rencontrer de nouvelle personne, et dès que c’est le cas c’est généralement par contrainte. Je suppose qu’il à trouver le prétexte pour ne pas te parler. Mais, ça va s’arranger avec le temps. Tu es là tout le long de la tournée, il va bien falloir de toute façon. Et puis moi je suis là, David aussi. D’ailleurs il n’était pas bien tout à l’heure, il ne comprends rien et il voudrait comprendre… Tu compte lui dire quoi?
-Je n’en sais rien.


Il acquiesce d’un mouvement de tête et réfléchi sans doute au mensonge que je vais devoir lui dire. Je déteste pourtant le mensonge. Fais chier, mais lui dire, ça non, jamais.

-Tom, je peux te faire confiance n’est-ce pas?

Son regard se pose à nouveau sur moi, ses yeux essaye sans succès de sonder les miens.

-Bien sur, qu’est-ce qu’il ce passe?
-Je… J’ai l’impression de n’être plus moi-même.
-Qu’est-ce qui te fais dire ça?
-J’ai remarqué ça tout à l’heure avec David, enfin il m’as fait remarquer ça. Il a fait des choses qui il y a quelques jours m’aurait énerver et je lui aurais dit sans me gêner. Il m’as fait ce bandage et sans finir il m’embrasse… Enfin, je sais pas si ce que je dis c’est compréhensible, mais j’ai répondu à son baiser Tom. Alors qu’avant je lui aurai dit de finir ce qu’il avait commencer. Plein de petite chose comme ça. Ça prouve que je change n’est-ce pas? Mais j’ai l’impression que ça se produit qu’avec David. p*tain, ça me soule. C’est un p*tain de bordel dans ma tête et ça me fait péter des plombs…
-Je pense que tu culpabilise.


Je le regarde surpris, culpabiliser? Pourquoi? Ou il va chercher ça lui?

-Tu regrette ce qui s‘est passer entre nous deux, et du coup tu n’ose plus l’engueuler, tu n’ose plus protester, tu le laisse faire. Tu te sens coupable, je ne vois que ça, je ne vois pas pourquoi tu aurai changer comme ça du jour au lendemain sans aucune raison, surtout si ce n‘est qu‘avec David.

Il me laisse sans voix… Il aurait du faire psychologue ce mec. Il sourit face à mon air choqué et hausse les épaules.

-Après, ce n’est que mon avis.

Ils sont fascinants ces mecs, entre Georg et son humour légendaire, Tom et son côté psychologue, Gustav le psychopathe et Bill… Bill le troublant, le mystérieux, je ressens beaucoup de gêne à côté de lui… Mais le plus étrange, c’est que je ressens une attirance physique que je ne comprends pas envers lui. oui c’est ce qui lui correspond le mieux, de mon point de vue du moins. Tom se lève, m’embrasse le front et quitte le bar. Je soupire bruyamment et bois une gorgé de l’alcool, une autre main masculine se pose sur le bas de mon dos. Je m’étouffe avec la boisson, et porte ma main à mon buste. Je me retourne et vois le visage inquiet de David.

-Tu ne devrai pas boire, on a une grosse journée.

Je lève les yeux aux ciel, non mais faut qu’il arrête de jouer le papa lui. J’ai envie de boire un verre? Bah je bois un p*tain de verre si j’en ai envie. Je vais pas être bourré m*rde, et puis quand bien même ça pourrait donner un effet de style aux photos… Je souris toute seule à ma blague et me rend compte que mon cas devient de plus en plus grave. Non, mais sincèrement, vous pouvez le dire… Je m’énerve toute seule, et la seconde d’après je me fais rire. Va falloir m’expliquer là. Je repose mon regard sur David et hausse les épaules tout en reprenant une gorgé.

-Qu’est-ce qu’il se passe avec Gustav? Ca fait deux jours que tu les connais tu as déjà réussi à t’en mettre un à dos?

Je le regarde étonné par ce changement brutal de comportement et soupire d’énervement. J’empoigne mon sac à main et commence à partir vers le hall d’entrée. J’entends ses pas rapide derrière moi et ne réagis pas. Je me poste devant l’ascenseur et appuis nonchalamment sur le bouton d’appel, il racle sa gorge ce qui me fait tourner la tête vers lui. Je le regarde détaché et quand j’entends la première syllabe sortir de sa bouche, je le stop d’un doigt sur ses lèvres.

-Pas de scandale, David.

L’ascenseur s’ouvre devant nous, nous laissant le loisir de monter ou pas, j’attrape la main de David et l’emmène dans cette cage en acier. Une fois les portes fermer nous laissant en intimité, il se retourne vers moi l’air agacé.

-J’aimerai réellement comprendre, April.

Pourquoi tu me complique à ce point la tâche? Pourquoi n’oublie tu pas cette petite querelle? Qui ma foi n‘est pas grave.

-Réponds moi.

Je repose mes yeux dans son regard et y vois toute l’impatience du monde réunis en une seule personne. Je me retourne, ayant du mal à lui mentir yeux dans les yeux et touche la barre de soutiens de l’ascenseur.

-Il n’y a rien à comprendre.

La sonnette de l’ascenseur retentit nous informant de son ouverture. Je traverse à toute vitesse le couloir et pénètre mon badge dans la fente de la porte. J’entre dans ma suite et pose mon sac à main sur le lit. Je me regarde dans le miroir de la salle de bain afin de me repoudrer le nez. Je vois David derrière moi, les bras croisées, contre sa poitrine, tel un mac. Ce qu’il n’est évidemment pas. Je soupire en me retournant vers lui, je sors une cigarette de ma poche et la porte à mes lèvres. Il brandit son feu devant ma cigarette tout en l’allumant. J’inspire une longue bouffé de nicotine et la recrache lentement, je sens le regard lourd de David se poser sur moi.

-Explique moi.
-Ne m’oblige pas à dire des choses que je ne veux pas dire.
-Si, quand ça te concerne de loin ou de près j’aimerai être au courant. Je pense que c’est normal, tu ne trouve pas?
-Tu prends les choses trop à cœur.
-Et toi tu n’est qu’une enfant. J’en ai marre, de devoir toujours m’énerver pour ensuite te courir après. Mais pratiquement à chaque fois, tu cause consciemment ou non ces disputes. J’aimerais savoir ce qui se passe dans ta tête. J’aimerais savoir ce que tu veux, j’aimerais réellement comprendre pourquoi tu ne me montre aucun sentiment.
-Peut-être parce que je n’en ai pas.
-Ne sois pas stupide, tout le monde à des sentiments.
-Pourquoi c’est si compliqué entre nous? Tu veux savoir ce que je veux? Je veux de la simplicité, j’ai vécu déjà trop de complication, trop de drame, trop de tout. J’en ai marre, je veux juste ne pas me prendre la tête, ne penser à rien. Prendre les choses comme elles viennent, ce n’est pas trop demandé, si? Ce n’est pas trop d’ambition si je ne m’abuse.


Son regard pénétrant me déstabilise au plus profond de moi, il reste là, à me fixer sans expression sur son visage. Il hoche la tête et s’approche de moi, je vois sa main se poser sur ma joue. Je soupire et ferme les yeux. Comment le début de la journée à pu être aussi éprouvante, les lèvres de David se posent sur mon front me faisant frissonner. J’ouvre les yeux difficilement et le regarde désolé.

-Oublions ça, David. Tout ce qui compte, c’est que je suis bien avec toi.

Il hoche la tête positivement et me prends la main.

-L’interview commence dans 1 heure, il faut mieux se mettre en route.

J’acquisse et le suis, j’empreinte à nouveau ce couloir et quand je le vois se diriger vers l’ascenseur je tire sur sa main pour l’emmener vers l’escalier. On descends les marches presque en courant et nous nous retrouvons quelques minutes plus tard dans ce gigantesque hall. Il soupire en voyant que les garçons ne sont pas là et m’emmène vers un petit salon. Je m’assoie sur un fauteuil qui fait le triple de moi et croise mes jambes. Je vois David saisir son téléphone et chercher énergiquement le numéro d’un des garçons dans son répertoire. Il le porte à son oreille et me souris.

-Vous vous grouillaient? On a pas tout le temps, et j’en ai marre de devoir constamment trouver des excuses pour nos retards.

Il n’attends pas de réponse et raccroche. Il s’assit en face de moi et soupire d’épuisement.

-Tu es fatigué.

Il me regarde avec un sourire moqueur sur les lèvres.

-Tu es perspicace.

Je lui montre mon majeur et vois le regard indigné de plusieurs personnages richissimes qui discutaient de quelques chose de certainement mortellement ennuyeux. J’hausse un sourcil comme pour dire que c’est comme ça la jeunesse de nos jours, qu’on ne peux rien y faire.

-C’est fou comme tu peux passer de classe à vulgaire en une micro seconde.

J’hausse les épaules, qu’es-ce que j’y peux? Il se lève et s’accroupi devant moi, plantant son regard dans le miens.

-C’est pour ça que je t’aime.

Je détourne le regard, et trouve tout à coup un grand intérêt à me gratter la nuque.

-Tu n’est pas obliger de répondre quoi que ce soit. Je veux juste que tu le sache. Je ne m’excuserai pas d’aller trop vite ou de tout prendre trop à cœur comme tu me le dis si bien mais sache que toi, tu as le temps.

J’hoche la tête, avant de l’embrasser. Quand un raclement de gorge nous oblige à nous séparer et à relever les yeux. Gustav, qui me regarde évidemment comme si j’avais la peste. Je lui souris de toute mes dents et me retourne vers Bill qui prends la parole

-Tu nous engueule pour qu’on descende vite, parce qu’on est sois disant pressés mais toi tu as le temps pour t’isoler dans un salon.
-Tu me parles sur un autre ton, petit.


Bill hausse un sourcil de mépris et reprends sa marche vers l’entrée. David me fait un clin d’œil avant d’aller voir Bill qui fait manifestement la gueule. Je les rejoins en souriant.

-Oh, allez Bill, sois pas si susceptible.
-Mais bien sur.


Il lève les yeux au ciel et lui montre le même doigt que je lui ai montrée il y a quelques minutes. David rigole et me prends par la taille.

-Qu’es que vous avez tous avec vos doigt d’honneur? Vous savez plus vous exprimez?


-Restaurant marseillais 1h plus tard-

Nous sommes attablées dans ce prestigieux restaurant, une foule de fans attendent patiemment dehors dans l’espoir de voir leurs idoles, d’avoir ne serais-ce qu’une signature griffonnée sur un bout de papier. J’avoue que je n’ai jamais réellement compris le principe d’être fan, je peux comprendre le fait d’aimer des musiques, d’en éprouver une certaine joie, tristesse ou nostalgie mais au point d’aduler, de fantasmer sur ses compositeurs, d’être capable d’attendre des heures et des heures dans le froid ou dans une chaleur désarmante sans avoir l’assurance de pouvoir les apercevoir, oui c’est vrai que ça m’échappe. Ce que je remarque en tout cas, c’est que ce n’est qu’un groupe de jeune qui font finalement de la musique pour avant tout leurs plaisir. Même si c’est triste à dire, les groupes de musiques font de la musique pour eux, pas pour les fans. Alors, je vous le redis, je ne comprends pas.

Le journaliste vient d’arriver suivi par deux autres personnes, en recul par rapport à lui. Ils se dirigent l’aire heureux vers notre table, le journaliste arrivé à notre hauteur sert la main de tous avec un énorme sourire. Quand il pose son regard sur moi me dévisageant d’une façon qui me rend très mal à l’aise, je lui souris cachant se mal être en lui tendant ma main.

-April Benz, photographe. Enchanté.

Il empoigne ma main rapidement et se concentre sur le groupe. Ok…
Ses deux acolytes viennent me voir et se présentent rapidement. Ils prennent place aux côtés du journaliste, qui ne m’as toujours pas dit comment il s’appelait.

Jusque là, l’interview se déroule parfaitement bien, le journaliste n’a d’yeux que pour le groupe et à l’aire émerveillé devant eux. Je ne dit pas un mot et photographie tous les sourires, tous les regards complices… Je remarque avec horreur que le journaliste ne pose aucune question à Georg et Gustav et qu’ils se contentent d’être là, de sourire et d’acquiescé de temps à autres.
Je manque de m’étouffais à plusieurs reprise en entendant les réponses du groupe aux questions. Du genre « Il nous est impossible d’avoir de petite copine car le travail nous prends de temps. » non, mais quels conneries. Je ne montre pas mon désaccords n’ayant aucun droit et me contente de faire mon job.
Quelques minutes plus tard, l’interview prends fin et le journaliste remercie mille fois le groupe et David. Il me sers brièvement la main avant de partir. Je lève les yeux aux ciels et me concentre sur la discussion du groupe.

-Nan, mais tu l’as vu celui-là? Niveau originalité, c’est zéro!
-Oui, j’en ai marre de devoir toujours répondre la même choses aux mêmes questions.

Je rigole de moquerie, ce que Bill ne manque pas de voir. Il hausse un sourcil et me lance un regard qui veut dire « Qu’es qui te prends? ».

-Certes le journaliste pose des questions pas très originale et qui à dû vous êtres posées des centaines de fois, mais je pense qu’à partir d’un moment c’est à vous de changer vos réponses.
-Comment ça?
-Il me semble que beaucoup de vos réponses ne sont pas véridique… Vous devriez tout simplement dire ce que vous ressentaient et ce que vous pensaient.
-Oui, c’est surement facile pour toi de dire ça, mais le mensonge est un moyen de préserver le peu d’intimité qui nous reste. Et perdre, ça, c’est hors de question.
-Je suis désolé d’insister, mais vous avez choisis ce métier, vous savaient ce que le mot célébrité voulait dire.
-Peut-être mais en sachant ça on à également choisis de préserver notre intimité en mentant.
-Alors, vous préféraient être des superstars adulés de tous et malhonnêtes plutôt que des stars honnête et peut être pas aimaient de tous mais aimaient pour ce que vous êtes?


Le groupe me dévisagent ne sachant pas quoi répondre, j’hausse les épaules et soupire.

-Après tout, vous faites ce que vous voulez, c’est vos vies et vos carrières.
-Tu ne peux pas comprendre, April. Ils ne peuvent pas dire la vérité, ou en tout cas pas maintenant. Ils auraient pu le faire au départ, mais maintenant si tout d’un coup ils changent, en disant leurs vrais opinions leurs fans pourraient devenir folle. Tu as eu un exemple ce matin de ce quoi elles sont capables. C’est trop risqué, trop dangereux.
-Oui, mais je pense qu’il y a une sécurité importante, et qu‘après quelques temps de sécurité intensifs les fans capitulerons et se rendrai compte que c‘est mieux comme ça. Tu sais, les risques ils faut savoir les prendre David.


Il soupire et balance sa tête de droite à gauche.

-Cette discussion est fini. Il faut partir à la salle de concert.

Je lui lance un regard noir, en voyant qu’il pouvait arrêter une discussion si facilement. Tout le monde se lève et se dirigent vers le van. Je vais assister à un concert, mais pas à un concert dans la fosse en tant que fan. Oh non, je peux visiter chaque couloir du zénith, je peux aller où bon me semble, je vais prendre en photo un groupe extrêmement célèbre… Non seulement c’est mon premier concert en tant que staff, mais c’est également mon premier concert tout court. Je vais enfin pouvoir entendre leurs musiques, voir si ils sont célèbre pour les bonnes raisons, je vais entendre la voix de ce cher Bill, je veux voir de l’ambition dans leurs yeux… Je veux voir tout ça et j’espère sincèrement rester sans voix devant leur prestation. J’essaye tant bien que mal de cacher mon enthousiasme et grimpe dans le van en entremêlant mes doigt sans pouvoir m’arrêter. J’aperçois Tom bailler, sur le point de s’endormir, et les autres membres du groupe totalement décontractés. Comment font-ils mon dieu? Même si je ne suis pas croyante là ça ne peut provenir que du miracle, être si détendu avant un concert dans un zénith devant des milliers de personnes, c’est presque impossible. Je sais bien qu’ils en ont fait des centaines avant celui-ci mais tout de même… Impressionnant, et encore, je n’ai rien vu. Je grimace de douleur en me rendant compte que je me suis gratter la main à sang, je souffle dessus et vois le regard amusé de Georg.

-Bah alors petite puce, t’es plus stresser que les artistes?

Je lui lance un regard noir et lui attribue une tape derrière la tête.

-Te moque pas de moi Georg!

Je croise les bras et mange l’intérieur de ma joue. Ce que le trajet est long… Apres quelques interminables minutes, le zénith daigne enfin à montrer le bout de son nez, je souris devant cette gigantesque salle et regarde l’heure, 15h. Le concert commence à 20h, j’ai donc 5h devant moi pour visiter de fond en comble cet endroit. J’ai envie de crier, vous n’avez jamais eu cette envie soudaine d’extérioriser vôtre joie, en criant de toute vos forces, de sauter partout, de taper dans vos mains, de sourire bêtement? Si, bien sur que si, vous avez déjà eu cette sensation, tout le monde de normalement constitué à déjà éprouvé ça. En tout cas je l’ai bien en moi cette poussé d’adrénaline et elle n’est pas prête à partir de si tôt.
J’ai un hoquet de surprise en voyant la foule entassée devant la salle, c’est impressionnant, c’est noir de monde. Je crois que je ne m’y ferai pas de si tôt. Je sens l’adrénaline se transformer petit à petit en peur, des images de la traversé entre les fans me reviennent comme des flashs, je sens une chaleur étouffante m’envahir et des gouttes d’eau se mettent à perler le long de mon front, une étrange sensation prends maintenant possession de tout mon être et des frissons parcourent mes bras et mon dos. Je ne saurai dire pourquoi dès que je vois cette foule je me mets dans cet état là, il faudrait que je demande à Tom, mon psy. Heureusement personne du groupe n’as remarqués mon mal être et on contourne la salle de manière à ce qu’aucun des fans ne nous voient. Le chauffeur se gare sur un petit parking ou se trouve déjà deux énormes camions. Je regarde le groupe d’un œil interrogatif, et n’ose pas trop demander à quoi ça sert d’avoir deux aussi gros camions à leurs disposions. Je ne relève finalement pas en entendant mon téléphone sonner, je cherche dans mon sac avant de le trouver au fond de celui-ci. Je l’empoigne et vois un numéro inconnu s’afficher, j’allais répondre quand la voiture freine d’un coup ferme. Je relève la tête précipitamment et vois le regard interrogatif de tout le groupe. Je jette un coup d’œil par la fenêtre et vois deux jeunes filles devant le véhicule, les larmes aux yeux, sautant presque sur place. Je regarde David affolé et le vois sortir de la voiture tout naturellement, il nous fait signe de surtout rester dans le véhicule et rejoins deux garde du corps. Ils s’approchent des deux jeunes filles et engage une discussion que je ne peux pas entendre. Elles ont l’air d’insister, et de le supplier certainement pour voir les garçons. Je m’enfonce dans mon fauteuil ne voulant pas qu’elles me voient et que ça provoque une crise de folie.

-Ne t’inquiète pas, David va régler le problème.

J’acquiesce et souris à Bill, qui me lance un regard qui se veut rassurant. Je quitte ses yeux démaquiller et regarde à nouveau les deux jeunes filles. Elles ont l’air apeuré et sans insister plus, quitte les lieux.

-Comment elles sont arriver ici?
-Je ne sais pas, mais la sécurité va entendre parler de nous!


David nous fais signe de sortir du véhicule, je vois les deux gardes du corps ouvrir la portière nous laissant la possibilité de descendre. Je descend la première étant à côté de la portière et rejoins David qui se gratte énergiquement la tête, il me vois arriver et me souris.

-Elles n’ont pas voulu nous dire comment elles sont arriver jusqu’ici, mais je vais renforcer la sécurité avec nos hommes.

Il m’embrasse et me dis de suivre les garçons, il a apparemment beaucoup de travail. Je ne dis rien et suis le groupe qui rentre dans le Zénith. On arrive dans un immense couloir gris avec un nombre incalculable de portes et vois Georg prendre la parole.

-On commence la répétition dans une heure, alors April, pendant ce temps fait ce que tu veux. Tu peux venir avec nous dans notre loge, il y a un buffet ou fait ce qui te chante.

Je les informes que je vais faire un tour, il me montre leurs loge du bout des doigts et ils disparaissent derrière la porte de celle-ci. Je souffle un bon coup et me mord la lèvre inférieur pour m’empêcher de crier, bon ok, April t’es à l’intérieur d’un Zénith, dans un Zénith, dans les coulisses d‘un Zénith, dans le sud de la France dans les coulisses d‘un Zénith, avec un groupe super connus dans le sud de la France dans les coulisses d‘un Zénith… Je me pince pour me persuadé que c‘est bien vrai, que ce n‘est pas un rêve et un sourire bien dessiner prends place sur mon visage. J’avance dans les plusieurs couloirs qui se ressemble tous autant que les autres et au bout de quelques minutes, je me retrouve devant une immense porte noir. Je la pousse et tombe dans les coulisses, je vois la scène vide, n’attendant que les artistes. J’avance, faisant claquer mes talons, je suis maintenant au milieu de cette scène si grande, je n’ose pas bouger. Une certaine peur m’envahit, je ne sais pas d’où elle vient, je ne sais pas quand elle partira mais, une chose est sur c’est qu’elle me paralyse. Je regarde à gauche, à droite, c’est fou comme c’est grand, j’ose regarder la fosse et les gradins et un hoquet de surprise résonne dans toute la pièce quand je vois Bill assis sur une chaise dans les gradins. Je rigole me sentant ridicule et avance jusqu’au bord de la scène.

-Tu m’as fais peur.

Je ne pense pas qu’il ai entendu, il souris pourtant. Il se lève et quitte les gradins. Je ne comprends pas, je fronce les sourcils et soupire en me recoiffant. Je le vois pousser les portes de la fosse et avancer jusque la scène, jusqu’à moi. Je m’assis sur le rebord de la scène et lui souris gêner.

-C’est impressionnant, je n’ose imaginer comment ça doit être dur de faire des représentations dans un endroit pareille.
-C’est magique.


Je le regarde pour la première fois depuis qu’il est là dans les yeux surprise, et lui souris finalement. J’hoche la tête positivement et contemple les gradins.

-Je pense qu’il faut qu’on parle.


Alors ? : )
Le comportement d'April face à David?
L'explication de Tom et son côté psy?
La réaction de Gustav?
Et la conversation à venir avec Bill, comment la voyaient vous?
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMar 19 Juil 2011 - 19:42

ouais j'ai tout gobée ! c'est genial franchement malgres que l'histoire fasse partie d'une catégorie banale,on arrive a plonger dedans et vouloir a tout prix la suite et d'ailleurs c'est ce que je vaios demander

une suite !!!! =D
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMar 19 Juil 2011 - 20:09

Yeeeeeah, une nouvelle lectrice !! Very Happy
Merci beaucoup, je poste la suite demain ! Smile


Dernière édition par April TH le Mar 19 Juil 2011 - 20:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMar 19 Juil 2011 - 20:11

okay =) je serais la pour la lire
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyMer 20 Juil 2011 - 16:36

-Je pense qu’il faut qu’on parle.

Chapitre 6

Je soupire en fermant les yeux, non Bill, la dernière chose que je veux faire en ce moment c’est de parler de ce que tu as entendu. Contre toute attente, je sens sa main froide se poser sur mon épaule dénudé, je sursaute légèrement et sens mon cœur redoublé d’effort. Je croise ses yeux chocolats et m’y aventure avant de me gratter l’arrière de la tête. Je triture mes mains et y trouve soudainement un grand intérêt.

-Je suis désolé.

Je relève brusquement la tête, ne m‘attendant pas à des excuses de sa part, c‘est insensé, pourquoi me demande t‘il pardon? C’est plutôt à moi de le faire. Il voit mon incompréhension et souris.

-Tu sais la dernière fois sur le balcon, je n’avais pas à rester la à t’espionner sans te dire que j’étais là… J’en suis désolé.
-Tu rigole, Bill? Tu avais ta main sur mon épaule, c’est moi qui délirai… Ne t’excuse pas, c’est plutôt à moi de le faire.
-Ne t’excuse pas si tu pensais tout ce que tu as dit, et quand bien même, ce ne serait pas à moi de t’excuser.


J’acquiesce et le remercie du regard.

-Qui est Adam?

Mon cœur ratte un battement et je le regarde le souffle coupé. J’ouvre ma bouche, pour lui crier toute mon indignation, mais je me ravise et referme la bouche. Pourquoi me pose t’il cette question? En quoi Adam l’intéresse? Pourquoi il m’oblige à me remémorer ces putains de souvenirs douloureux?

-Adam… c’est… quelqu’un d’exceptionnel.
-Oui, je vois. Je ne sais pas ce qui c’est passé avec lui, mais de toute évidence ça c’est mal fini.


Je laisse échapper une larme, et m’empresse de l’effacer d’un revers de pouce.

-Je suis là, si tu a besoin de parler.

Un rire traverse mes lèvres.

-Je n’aurai pas cru que notre premier sujet de discussion serai Adam… Non, vraiment pas.
-Je comprends. Juste une dernière chose, pourquoi rester avec David si tu aime tant ce Adam?
-Ce n’est pas si simple. Il s’est passé des choses avec Adam qui sont irréparable, j’ai du partir, et je suis tombé sur David. J’étais dans un moment de faiblesse, tu comprends? Encore maintenant j’ai du mal à le digérer. Je sais que je ne devrais pas te dire ça à toi, mais au début David m’as permis de tirer un trait sur Adam. Ce que je suis entrain de faire petit à petit. Mais, David est quelqu’un de formidable, gentil et très attentionnée, et je m’en rend compte de plus en plus et il compte pour moi. Je ne suis peut-être pas amoureuse de lui, mais j’aime être avec lui, passer du temps en sa compagnie me fait du bien… Et je sais que lui aussi, alors je ne vois pas le mal dans ce que je fais.
-La différence est que lui t’aime. April, si tu ne l’aime pas, ne le fais pas souffrir, dis lui.
-Je… Je préfère attendre, et que tu ne dise rien de ce que tu as entendu.

Il se pince les lèvres et hoche la tête positivement.

-D’accord, je ne dirai rien, ce ne sont pas mes affaires, mais fais attention.
-Ne t’en fais pas, je ferai attention.


Je lui souris sincèrement et le vois se lever du rebord de la scène, il allait partir, mais il se retourne vers moi et me lance le plus naturellement du monde.

-Les gens tristes ont les plus beaux sourires.


-Lille, dans un café-

Point de vue Adam

Cela fait maintenant 10 minutes que j’attends Gaël, on s’était donné rendez-vous dans ce petit café lillois pour parler affaire. Ma cigarette est maintenant entièrement consumé et je l’aperçois enfin. Je me lève de ma chaise et empoigne sa main tendu vers moi. Je me rassis et le vois suivre mon exemple. Il commande un café et tourne enfin son regard vers moi.

-Comment va t‘elle?
-L’argent.


Je soupire et lui tend l’enveloppe. Il l’ouvre et souris.

-Alors, je l’ai suivis comme tu me l’as demandé, elle s’est arrêté dans un bar la nuit et ça n’a pas été difficile de l’emmener avec moi à l’hôtel. Le lendemain, elle ne se souvenait de pas grand-chose, et elle à été plutôt réticente. Je lui ai proposé ce que tu m’as dis de lui proposé et elle a bien évidemment accepté. Ensuite, je l’ai observé de loin pendant ces 1 mois.
-Et?
-Elle a rencontrer un homme, mais pas n’importe lequel, le manager des Tokio Hotel.
-Ce groupe de minette?
-Oui, elle est partie en tournée avec eux, et je n’ai pas pu la suivre d’avantage. En tout cas elle à l’aire plutôt heureuse.

Un choc… Je n’aurais pas cru qu’elle se serait débrouillé comme elle l‘as fait, j’aurais plutôt cru qu’elle se serait retrouver seule, et qu’elle serait finalement revenue à la maison. Avec moi. ça m’apprendra à douter d’elle… De ma April. Mais je pense que le pire c’est qu’elle ai pu m’oublier si facilement…

-Si tu veux, je peux la suivre dans la tournée, mais il va bien évidemment falloir me payer l’hôtel, le carburent, les repas et tout ce qui va avec.
-Non, c’est bon. Je vais m’en occupé. Tu sais ou elle est ce soir?
-Marseille, mais ils repartent demain pour Montpellier.
-Quel hôtel?
-J’en sais rien, mec. Savoir dans quel hôtel sont les Tokio Hotel c’est pas une mince affaire.
-Putain, je m’en fou d’eux.


Il hausse les épaules et bois une gorgé de son café. Je soupire, et compose le numéro de Noah sur mon téléphone.

« -Allo?
-Ouais Noah, c’est Adam.
-Ouais, ca va mec?
-Ouais, ouais. T’as des nouvelles d’April?
-Non, j’essaye de l’appeler, elle répond pas.
-Noah, j’ai besoin que tu l’appelle et que tu lui demande dans quel hôtel elle est.
-Adam, qu’est-ce que tu compte faire?
-La retrouver!
-Gaël t’as dis quoi?
-Qu’elle était avec le manageur des Tokio Hotel.
-Si elle est heureuse, laisse là. C’est ma petite sœur, et je ne veux pas que tu l’a fasse souffrir.
-Noah, écoute moi, elle est avec ce mec mais c’est impossible qu’elle soit heureuse avec lui. Je veux juste la voir pour m’expliquer, on en a pas encore eu l’occasion, je regrette d’avoir réagis comme je l’ai fait et je ne veux pas la perdre. S’il te plait, fais ça pour moi.
-Bon, très bien. Je l’appelle tout de suite, et je te dis où elle est.
-Ok, moi je me met en route pour Marseille.
-Pourquoi tu l’a laissé partir, si tu cours après elle maintenant?
-Je sais pas mec, je sais pas… »

Je raccroche et remercie Gaël. Je monte dans ma voiture et démarre en trombe pour Marseille, il est 16 heures et j’arriverais la bas au alentours de 2 heures du matin. Pas de temps à perdre.


-16 heures, le Zénith, Marseille-

Le groupe s’installe pour répéter, moi je suis assise sur une chaise dans la fosse avec David et le staff. Je sens mon téléphone vibrer, et j’entends la mélodie me prévenant que quelqu’un essaie de me joindre. Je le sors de ma poche et vois encore ce numéro inconnu, je m’excuse, m’éloigne de quelques mètres et répond.

« -Allo?
-April… »

Cette voix… Mon dieu, Noah… Mes larmes que j’essayais de retenir depuis la discussion avec Bill sortent tout d’un coup comme si je leurs avais donné mon accord. Je sens rapidement, une boule dans ma gorge rendant ma voix enroué.

«-Tu es là?
-Oui…
-Tu va bien?
-Arrête ça Noah. Pourquoi tu m’appelle?
-Je voulais m’excuser April… Je sais que j’ai pas été très sympas.
-Pas très sympas… Noah, tu as pris le partie de Adam, tu m’as laisser tomber dans un moment ou j’avais plus que jamais besoin de toi. Sache que si tu avais eu une réaction différente, je ne serais pas partie, j’aurai reconstruit ma vie à Lille. J’aurais eu la force de prendre le temps de m’expliquer avec Adam. Un tat de chose se serait passer différemment et on s’en saurai surement porter mieux.
-April… Je t’en prie excuse moi. Je veux me racheter, je veux te voir. Te savoir loin de moi comme ça, ne me rassure pas. Comment tu as réussi à t’en sortir?
-Ne t’inquiète pas pour moi Noah, j’ai refais ma vie. Je ne t’embêterai plus jamais.
-Ou es tu?
-Loin.
-S’il te plais…
-Pourquoi ça t’intéresse tout d’un coup? Pas de nouvelle depuis plus d’un mois, et maintenant voila que tu t’intéresse à ou je suis. Ne me prends pas pour une conne.
-Mais merde, ça m’intéresse parce que je suis ton frère et que malgré tout ce que tu peux penser, je t’aime. Je veux te voir, dis moi où tu es.
-…
-April… S’il te plait. »

Mes pleures qui s’était arrêter, reprennent de plus belle. J’hoquette, et je me rends compte que je suis pathétique. Je me mets une claque mentale et souffle, pour essayer de reprendre mes esprits. J’entends les instruments des garçons commencer à remplir la salle.

« -Ne pleure pas, je t’en supplie.
-Marseille
-Quel hôtel?
- Radisson Blu Hôtel, vieux port. Pourquoi?
-Je passerai dans la semaine.
-Je pars demain.
-Merde, tu va où?
-Montpellier.
-Je viendrais à Montpellier alors.
-Après demain je ne serai plus à Montpellier.
-Mais qu’es que tu raconte?
-Ecoute, je peux pas t’en parler. Je te laisse Noah. »

Je soupire, me recoiffe et efface les larmes omniprésente sur mes joues. Je pousse les portes que j’avais dépasser quelques minutes plus tôt et vois le groupe sur scène faire des essaies. Je regagne ma chaise et vois du coin de l’œil David me fixer. Il me chuchote.

-Pourquoi tu as pleurée?

Je le regarde surprise qu’il puisse deviné ça en quelques seconde.

-Qu’es que tu raconte, je n’ai pas pleurée.

Il allait rétorquer mais je le stop d’un doigt sur sa bouche et lui montre la scène. Il abandonne pour l’instant et se concentre sur ses protéger. Je me pince les lèvres et parviens à laisser mes larmes de côté. C’est la première fois que je vois le groupe en live et il a fallut que Noah me prive de cette interprétation. Il est vraiment décidé à me pourrir la vie. J’essaie tant bien que de mal de me mettre à fond dans leurs répétition et vois déjà un talent fou… Du peu que j’ai entendue, j’aime énormément leurs musique. Je me lève, prends mon appareil photo, vais contre le rebord de la scène et les mitrailles. Bill, me cherche en me lançant des regards, comme ci il voulait a tout prix être pris en photo. Je souris face à son regard insistant, et suis hypnotisé par sa voix si envoutante. Je ne réfléchis pas à son regard beaucoup trop lourd et fais mon job. Je prends en photo tous les essaies, tous les problèmes techniques, tous les regards entre les musiciens et le chanteur. La répétition s’achève et tout le monde s’applaudit pour le bon travail fournis. Je souris face aux regards fier des membres du groupe, ils sont si impressionnant. Je sens une main sur mon épaule, je n’ai besoin que d’une millième de seconde pour deviner que c’est David. Je me retourne et lui souris de toute mes dents.

-Tu peux être fier d’eux.
-Oui, je le suis.

Je quitte son regard pour les voir se chamailler comme des enfants. Je souris attendrit et entends le raclement de gorge de David. Je me retourne une seconde fois vers lui.

-C’était qui au téléphone?
-Personne, un faux numéro.
-Ne me ment pas April. Ça à durer beaucoup trop longtemps pour que ce soit un faux numéro. Quand tu es revenue tu avais l’air bouleversé, et tu avais pleuré.
-C’est mon passé qui ressurgis. Rien de grave.
-J’aimerais connaitre ton passé… Vraiment, tu ne m’en pratiquement pas parlé.
-Je sais, et crois moi il y a une raison pour ça.


Je tourne les talons et monte sur scène pour félicité le groupe.

-Bravo, les gars!
-Et tu n’as encore rien vu, princesse.


Je souris au surnom débile de Tom et lui tape dans la main.

-J’espère bien, beau prince.

Je lui fait un bisous sur la joue, avant de nous prendre en photo. Il me regarde suspicieux et hausse un sourcil.

-Souvenir personnel, mon chère.

Il me sourit, prends mon appareil photo, colle ses lèvres sur ma joue et appuie sur le bouton.

-Là, comme ça c’est mieux.

Je lui souris et quitte la scène pour aller dans la loge, j’essaie de ne pas me perdre et retrouve avec difficulté la porte que Georg m’avait désigné tout à l’heure. J’y retrouve David qui assis sur un canapé, saigne du nez. Je fronce les sourcils et me précipite vers lui.

-David, ca va?
-Ma tête tourne.
-Mon dieu, tu es tout pâle. Ça t’arrive souvent de saigner du nez?
-Non.
-Tu n’as pas mal à la tête, ni de vomissement?


Il me regarde sans comprendre.

-Répond moi.
-En ce moment ça m‘arrive, mais ne t’inquiète pas, j’ai du choper une saloperie.
-Tu es sur?
-Mais, oui, qu’est-ce qui te prends?
-Je… Rien.


Il continu de nettoyer le sang et s’empresse de prendre un cachet pour la tête. Faite que ce ne soit pas ce que je pense. Le groupe arrive en rigolant dans la loge. Bill est le premier à aller se préparer, je suppose que se maquiller comme il le fait doit prendre du temps, et sa coiffure encore plus. Le reste du groupe s’installe dans les canapés, et j’entends Tom et Georg se lancer des vannes. Je ne peux m’empêcher de penser à David. Les vomissements, les maux de têtes, le nez qui coule… Ces symptômes je les connais que trop bien, j’ai déjà vécu ça une fois, pas deux, pas deux. Georg me lance une bière que je manque de rattraper.

-Vous buvez avant vos concert, vous?
-Une bière, c’est pas boire.
-Ah bon, alors c’est quoi?
-Oh, c’est pas toi qui voulais à tout prix qu’on aille boire un verre la dernière fois?


J’hausse les épaules et prends une gorgé, je soupire en sortant une cigarette.



-Marseille, Radisson Blu Hôtel, 02h-


Nous sommes tous les six regroupés dans la suite de David et moi, je les félicite un millier de fois, encore sous le choc de leurs prestations… C’était tout simplement magique, une puissance sur scène égale à peu d’artistes. Vraiment impressionnant.
Le portable de David sonne de cette sonnerie si stressante, il décroche et s’isole dans la chambre. Il revient quelques secondes plus tard, me fixant énerver, qu’est-ce qu’il ce passe? Je fronce les sourcils surprise de ce regard si froid.

-Qui est Adam?

Je manque de m’étouffais et lance un regard de détresse à Bill qui semble aussi choqué que moi. Quoi…? Mais, je ne comprends pas, comment a-t-il su? Je ne comprends vraiment pas, c’est quoi ces conneries, putain de merde. Pourquoi mon passé resurgi comme ça d’un coup? Suis-je tout simplement obliger de vivre avec ces remords?

-April? Quelqu’un se prénommant Adam, t’attends à l’accueil. Il voulait monter te voir dans la suite, mais l’hôtesse d’accueil lui a interdit. Il s’est apparemment énerver et Saki m’a appeler.

Q U O I ? Mon cœur vient à l’instant de faire une attaque, il bat à tout rompre, j’ai le cœur au bords des lèvres. Je ne comprends vraiment pas, ma respiration à de plus en plus de mal à se faire régulière. Pourquoi? Pourquoi est-il venue ici, alors qu’il m’a jeté comme de la sous merde? Et puis merde comment a-t-il su que j’étais ici? S’en ai trop, je cours m’enfermer dans la salle de bain, je prends appuis sur la commode en marbre et laisse coulé mes larmes sans retenue. C’est la troisième fois que je pleure en une putain de journée, je suis épuisé. Vidé, je ne veux pas le voir, il aurait du prévenir, m’appeler, faire quelques chose… Mais bon dieu, pas débarquer comme ça à l’improviste. J’entends quelqu’un toqué à la porte. Entre deux sanglots je dis à David de partir, de me laisser du temps.

-C’est Bill.

Je retourne ma tête vers la porte et cours l’ouvrir pour laisser entrer le seul qui sait tout. Il se tien devant moi, ne sachant quoi faire. C’est vrai que je dois faire peur à voir, je pleure sans m’arrêter, mon maquillage doit avoir coulé… Je le regarde suppliante, mon cœur bat tellement fort que ça m’en fait mal. Je met ma main devant ma bouche et étouffe un sanglot. Bill, me prends dans ses fins bras et me murmure cette phrase si vrai.

-Le dictionnaire définit le chagrin comme une intense souffrance mentale ou une détresse due à une peine ou une perte, une douleur aigüe, un douloureux regret. Pour toi, je pense bien que c’est ce Adam…

J’explose dans ses bras et montre mon épuisement. Il est si gentil… Il caresse mes cheveux d’un rythme lent et me murmure que tout va bien se passer, que si je n’ai pas envie de le voir, rien ne m’y oblige. Si, Bill, tout m’y oblige. Je suis sur qu’il ne partira pas d’ici sans m’avoir vu, je le connais par cœur.

-J’étais entrain de l’oublier, Bill.
-Même si tu voulais l’oublier, tu n’y arriverai pas.
-Non, mais je peux le prétendre.
-Ca va passer, c’est juste de l’amour.

Je lève le regard vers ses yeux à la fois rieur et désolé. Il essuie mes larmes et m’embrasse le front, ses mains viennent recoiffer mes cheveux.

-Merci pour tout, Bill.

Il hoche la tête de haut en bas et lève ses deux doigt vers son front pour les diriger vers le plafond quelques secondes plus tard imitant le signe du « Oui, chef, oui ». Un rire m’échappe, il a le don de me faire rire dans les pires situations. Il allait tourner la poigner, mais il faut que je lui dise quelque chose.

-Bill?

Il me regarde par-dessus son épaule attendant patiemment ce que j’ai à lui dire.

-Ce n’est plus de l’amour. Seulement un fantasme.

Je peux entrevoir un petit sourire sur ses lèvres, il tourne cette poignée pour s’engouffrer dans le salon refermant la porte derrière lui. Je soupire et me passe de l’eau sur le visage, je n’arrive pas à comprendre, comment il a su où je me trouvais?

Noah.


Non, pas ça. Ne me dîtes pas qu’il à oser me faire un truc pareille? Je ne peux vraiment faire confiance à personne, c’est désolant. Je ne me mettrais plus dans tout mes états pour eux, c’est finis. Adam veut me voir? Soit, j’arrive. Je démaquille les traces noires sous mes yeux et retrouve tous les garçons au salon. Quand David me voit passer la porte, il ne peut s’empêcher de se lever et de venir me voir d’un air inquiet.

-Tu va bien April? Je suis désolé, je n’ai pas voulu te faire de la peine.
-Où est-il?
-Il attend dans le hall de l’hôtel. Qu’est-ce qu’il t’as fait? Tu sais, si il t’as fait du mal, je vais le voir tout de suite, et je le renvois chez lui d’un coup de pieds au cul. Je peux être très convaincant quand je veux, surtout quand il s’agit de toi.
-Non, ne t’inquiète pas. J’aimerai seulement le voir quelques instant, vous pourraient nous laisser?
-Euh… Tu es sur?
-Oui, parfaitement sur.

Il se tut quelques seconde en me regardant sans comprendre. Il est perdu, je suis désolé David, je ne voulais pas te faire souffrir. Je comprends que maintenant que je lui donne beaucoup de faux espoir. Je soupire de mal aise et le regarde suppliante. Il bafouille quelque chose qui veut surement dire qu’il va lui demander de monter. Je le remercie et m’assis calmement sur l’un des fauteuils, les garçons me regardent sans comprendre, je vois le regarde inquiet de Tom et Georg, Bill lui me lance un regard compatissant et Gustav, je ne saurai dire. Un regard neutre, qui ne montre aucun sentiments. David raccroche le téléphone et dis aux garçons de retrouver leurs chambres. Il reste dos à moi sans bouger, je n’ose pas bouger non plus, j’ai comme l’impression que s’il m’entend bouger d’un millimètre, il explosera toute l’incompréhension qu’il as. La dispute avec Gustav, le coup de téléphone, mon passé, Bill qui lui seul peut me comprendre… Je soupire malgré moi, et le vois se retourner vers moi le regard dans le vide, il plante finalement ses yeux dans les miens et m’examine d’une façon qui me mets très mal à l’aise. C’est le problème avec David, il me mets mal à l’aise très facilement. On entends toquer à la porte, mon regard quitte le sien pour regarder automatiquement la porte d’un regard inquiet, je souffle, me lève, déplisse ma robe et sans que j’ai le temps de faire un mouvement, David se précipite sur la porte. Il me regarde une dernière fois avant de tourner la poigner. Je sens mon cœur battre à cent à l’heure, c’était tellement imprévisible, tellement soudain, je n’aurais pas crue revoir Adam de sitôt. Et là comme un choc je revois son visage, son beau visage devrais-je plutôt dire. Sa barbe qu’il n’as pas rasé depuis quelques jours, son regard pénétrant qui en dis long. On croit toujours être fort, malgré tout. Mais c’est quand un simple regard nous brise le cœur qu’on sait qu’on ne l’est plus. Bien que ce soit David qui soit devant lui, il à tout de suite posé son regard sur moi. Il ne fait pas attention à lui et je vois bien que ça à le don d’énerver David. Il s’avance vers Adam de façons à ce qu’il ne puisse plus me voir. Bien que David soit plus âgé de quelques années, Adam le dépasse de loin, il se rapproche de son oreille et murmure cette phrase assez fort pour que je puisse l’entendre également.

-Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu représente pour April. Mais sache que si tu ose lui faire le moindre mal, tu regrettera fortement d’être née.

Je m’approche d’eux, et vois Adam sourire de moquerie avant de reposer son regard sur moi. David, se recule sans pour autant quitter son regard si menaçant. Adam avance vers moi, et ses yeux pleins de souffrance ne quitte pas les miens. Ça me fait mal au cœur, je l’évite et regarde David derrière Adam, ce qu’il à malheureusement toujours était, derrière Adam. J’aurais pourtant pu tomber amoureuse de lui, si je n’étais pas tomber sur lui à cette période de ma vie, j’aurais pu l’aimer. J’en suis persuadé. Je le regarde désolé et lui demande de partir, il me fixe durant quelques seconde avant de détourner son regard remplis de tristesse. Pourquoi te mettre dans cet état alors que tu ne sais rien de ce qui s’est passé? Tu ne te doute en aucun cas de ce qu’il à pu représenter à mes yeux, tu ne sais pas tout le bien et tout le mal qu’il à pu me faire… Tout ça tu ne sais pas, et j’ai peur de voir ta réaction quand je te dirais toute ces choses, parce que oui, je me doute bien que tu réclamera des explications, et je sais que cette fois, tu ne lâchera pas l’affaire. Il se retourne et claque la porte derrière lui, je ferme les yeux et souffle un bon coup avant de rentrer dans le regard saisissant d’Adam. Mon dieu, je me rend compte maintenant à quel point son regard m’avais manqué. Un an que je ne l’avais pas vu, malgré le fait que je reste pendant un an à Lille, il n’a plus voulu entendre parler de moi, j’ai donc décidé de partir, partir loin pour ne plus à avoir l’ambiance si tendu qui régnait dans cette ville qui m’étais pourtant cher. Il se pince les lèvres avant de se la mordre. Je le vois s’approcher de moi tout en me fixant de son regard mystérieux, je crois que la plus belle chose chez lui, ce sont ses yeux, son regard. Il porte sa main jusque ma joue et la caresse, il retrace chaque trait de mon visage du bout des doigts. Ça à le don de me faire frissonner, ce qu’il ne manque pas de remarquer, il me souris laissant entrevoir ses dents jauni par la cigarette et le café. Une larme roule le long de ma joue, son regard amoureux se transforme en regard d’impuissance, il l’essuie avec son pouce, comme avant et m’embrasse sur le front avant de me souffler.

-Tu me manques tellement que j’ai envie d’en crever tant ça fait mal.

Il m’entoure de ses bras et pour la quatrième fois de la journée mes larmes coulent sans retenue. Il y a encore 30 minutes de ça je me voyais tracer ma route avec David, sans aucun obstacle, laissant mon passé derrière moi, laissant toute cette peine derrière. Je le croyais, et je l’espérais. Ses bras quitte mon corps, et c’est ses mains qui viennent à présent entouré mon visage.

-Ne pleure pas, mon ange.

J’enlève ses mains de mon visage et le regarde ne sachant quoi faire, quoi dire, quoi penser. Je me prends la tête entre mes mains et la secoue de gauche à droite.

-Je me rends compte que je n’aurais jamais du te laisser partir…

J’enlève brusquement mes mains de mon visage et le regarde rageusement. Arrête ça tout de suite Adam, arrête sinon je risque de dire des choses que tu ne veut pas entendre.

-Encore aujourd’hui, le matin, quand je me lève la première chose que je veux voir c’est ton visage… Ton visage si angélique, si parfait. Tu es ma perfection, April. Tu es mon âme sœur, tu es la seule, et tu sais que je t’aimerais toute ma vie.
-Arrête!
-Pourquoi? Ma vie se résume en ton prénom.
-Ça suffit, maintenant! Je n’ai pas accepté de te voir pour entendre tout ça! Je voulais qu’on s’explique.
-Je… d’accord.
-Je tenais à m’excuser… Vraiment. Tu me connais, j’ai besoin d’aventure, j’ai besoin de piment dans ma vie, j’ai besoin de prendre des risques et de vivre dangereusement. Mais je sais que ça ne me pardonne rien, je sais que j’ai agis comme une idiote, comme quelqu’un d’immature… Et je t’assure, Adam, je m’en voudrai toute ma vie, j’ai fichue notre couple en l’air juste pour une petite aventure qui ne voulait absolument rien dire pour moi. Je sais que tu le sais, mais je comprends totalement ta réaction, j’ai déconné et j’ai essayé de te récupérer, mais tu n’as pas voulu entendre parler de moi, tu m’as rejeté comme une sous merde, tu m’as cracher toute ta haine, tu m’as parler comme je n’aurais jamais pu l’imaginer. Je sais que tu ne va pas me croire, mais tu m’as fait souffrir autant que je l’ai fait. Sauf qu’à la différence, moi je n’avais personne pour me soutenir. Même pas mon frère… Alors je veux que tu sache que je t’ai aimé comme personne n’aurai pu t’aimer, et que au fond de moi cet amour est toujours présent. Mais, maintenant je suis avec David… C’est quelqu’un de bien, tu sais? Vraiment très bien, il est gentil. Avec lui je n’ai pas l’impression d’être une moins que rien, parce que dès que je me tiens près de toi, toute ma honte ressurgie, je repense à tout le mal que j’ai pu te faire et ça m’anéantis, tout ça c’est impossible à gérer, c’est épuisant et je n’ai pas la force de vivre ça… Alors, encore une fois, je suis vraiment désolé, et je t’aimerai toujours.
-April, je t’excuse, je n’aurai jamais du réagir aussi sèchement, l’ardoise est de nouveau remplis de bon souvenir et je veux qu’on reprennent notre vie de couple si heureux. Tu te souviens du bonheur qu’on ressentaient? Tout ça n’est pas perdue. Je t’en prie, crois moi quand je te dis que tu n’as rien fichue en l’air. C’est juste une crise de ménage, on peut la surmonter, on est plus fort que ça, quand on est à deux, rien n’est plus beau que nous. Et, mon dieu, je te crois quand tu me dis que je t’ai fais souffrir, j’en suis conscient et je te demande pardon, je n’arrive plus à me regarder dans un miroir en sachant ça… Je t’aime, et je t’aimerai toujours aussi, alors s’il te plait ne parle pas comme si entre nous deux c’était fini.
-Je ne comprends pas… Pourquoi es-tu revenu?
-Je veux juste que tu revienne, c’est pas compliquer…
-Si, ça l’est! Tu ne te rend pas compte, j’ai reconstruit une vie ici, avec des gens que j’apprécie énormément.
-Ah, oui. Le groupe de pseudo rock pour les enfants. Arrête, April, à qui tu veux mais pas à moi.
-Tu n’a même jamais écouté leurs musiques, alors ne les critiques pas! Ce sont mes amis, et je les adores!
-Ok, je suis désolé. Je voulais pas critiquer tes amis. Je ne suis pas venu ici pour parler d’eux de toute façons.
-Merci.
-April, tu comprends pas que sans toi, rien ne va plus? Tout me ramène à toi, le moindre objet que j’aperçois me rappelle inévitablement toi, notre histoire et tout ce qu’on à vécu.
-Peut-être que l’on étaient pas fait pour durer…
-On ne tire pas un trait sur tout une histoire parce qu’elle est un peu cabossé, merde, April!
-Mais putain, pourquoi tu as décidé de revenir quand je passais à autre chose?
-Tu es entrain de me dire que tu m’as oublié? Tu ne veux plus de moi?
-Je… je n’en sais rien, putain! C’est trop soudain, je n’ai pas eu le temps de réfléchir! Toi tu as eu un an pour réfléchir, moi durant ces un an j’étais persuadé que tu me détester et qu’il fallait que je me fasse à cette idée, qu’il fallait que je me fasse une nouvelle vie, de nouveaux amies. Et c’est ce que j’ai fait, je l’ai fait avec difficulté mais merde, je l’ai fait! Et toi, au bout d’un an d’absence tu choisis le moment ou je me reconstruit commençant à t’oublier pour te pointer comme ci rien ne s’était passé! Je ne peux pas moi! Je dois réfléchir à tout ça, je dois juste réfléchir…
-Nous deux, c’est le genre d’histoire que ne connait qu’une seule fois dans sa vie.
-Le problème, c’est que j’ai toujours cru que tu était, l’amour de ma vie, que entre nous comme tu viens de le dire c’est le genre d’histoire que l’on ne connait qu’une seule fois dans sa vie, j’ai toujours cru t’aimer à la folie et que ça serait toujours pareille, mais je me rends compte que j’arrive peu à peu à t’oublier, le véritable amour ne s’oubli pas, si? Alors, je me dis que finalement tu n’étais pas mon âme sœur…
-Il y a une rumeur qui dit que dans un couple, il y en a un qui aime plus que l’autre, ça ne me dérangeais pas, jusqu’à ce que tu ne m’aime plus du tout…
-Je n’ai pas dis ça! S’il te plaît, laisse moi le temps de réfléchir.
-Est-ce que ça pourrait faire une infime différence si je te disais que personne au monde ne pourrait jamais t’aimer comme je t’aime?
-Je sais tout ça, Adam…
-Il faut croire que j’aimais suffisamment pour deux.
-Laisse moi du temps.
-Tu es en tournée dans toute l’Europe. Si je pars sans toi ce soir, on ne se reverra plus jamais.
-Non! Enfin… prends une chambre ici, je te dirais demain, avant que je parte.
-Alors, dans tous les cas tu continue la tournée?
-Adam, tu sais ce que je fais dans cette tournée?
-Tu les regardes bosser?
-Je suis leurs photographe.

Là, je vois son visage s’illuminer. Un sourire digne de ce nom apparaît sur son visage qui était fermé jusqu’à présent. Il me prends dans ses bras et me sers tellement fort… Comme si il avait peur que je disparaisse…

-Putain April! C’est merveilleux! Je suis tellement content pour toi, mon ange.

Et là, contre toute attente, ses lèvres au gout sucré se pose délicatement sur les miennes. Ses yeux sont plongé dans les miens, ses lèvres sur les miennes. J’allais fermer les yeux, comme pour l’inviter à approfondir ce baiser, mais je me remémore la dernière fois que j’ai tromper quelqu’un. Il faut dire que ça ne s’est pas très bien fini, n’est-ce pas. Je pose mes mains sur son buste et le repousse.

-Je ne veux plus faire ça. Je dois faire les choses correctement et je dois maintenant m’expliquer avec David.
-Tu l’aime?
-Il compte pour moi!
-Mon chien compte pour moi, ça ne répond pas à la question de l’amour.

Je soupire face à ses blagues toujours aussi débile et ouvre la bai vitré pour enfin respirer, ses mains glisse sur mon ventre et sa tête vient se poser au creux de mon épaule, je sens son souffle chaud, son parfum que j’aime tant, sa présence si particulière… Je ne peux pas le laisser partir, je ne peux pas laisser passer une chance pareille. Je dois m’expliquer avec David, il faut qu’il me pardonne. J’en ai plus que marre de faire souffrir les hommes. Je ne peux pourtant m’en prendre qu’a moi-même.

-Attends moi demain à 12h dans le hall.


Tadaaam , alors, vous aimaient bien ce chapitre? Smile
La discussion & début d'amitié très proche avec Bill?
Le point de vue d'Adam et la vrai rôle de Gaël?
Les retrouvailles entre Adam et April?
Et David qui se retrouve au milieu de tout ça?

Vos avis m'intéresse Smile !!
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MessageSujet: Re: [T] The complex feelings.   [T] The complex feelings. EmptyJeu 21 Juil 2011 - 15:39

suite !!

bill est vraiment gentil avec elle,par contre ce adam je le sens pas,il me sort deja par les trou de nez lol
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