[T] The complex feelings.

-Attends moi demain à 12h dans le hall.

Chapitre 7

Il vient se mettre face à moi, et m’embrasse. Je n’ai pas la force de l’arrêter, ou peut-être pas l’envie. Dans quel situation je me suis encore mise? Je me détache de lui et lui souris. Il me pince le nez et m’ébouriffe les cheveux.

-Je t’aime.
-Je t’aime aussi.

Il me fixe une dernière fois heureux et disparait derrière la porte de la suite. Je soupire exténué, ça ne fait pourtant que commencer. Je dois aller voir David, je dois tout lui dire, lui dire que c’est finis, que je suis désolé, et je pense bien que je devrais quitter la tournée, j’aurais du mal à rester près de lui après lui avoir tout avouer en détails. Je m’allume une cigarette pour repousser le moment fatidique, je la savoure, elle me fait énormément de bien, je n’aurais pas cru un jour aimer autant une cigarette.
Elle est trop courte à mon gout, il ne reste plus que le mégot et je me vois obliger de l’écraser. J’empreinte le chemin qu’Adam à pris quelques minutes plus tôt et me retrouve dans le couloir, je me dirige vers la première chambre des garçons qui s’avère être celle de Georg et toque. Quelques seconde suffisent pour voir Tom ouvrir la porte complètement affolé.

-April! Aide nous!
-Qu’est-ce qu’il se passe?
-C’est David, vite entre.

Mes sourcils se fronce automatiquement et je pousse Tom pour entrée dans la suite de Georg. Une vision d’horreur parvient jusqu’à mes yeux, une scène de déjà vu. David par terre, inconscient, saignant du nez comme jamais. Sa chemise est tâché en abondance et son teint est livide. J’accours vers lui, poussant les garçons qui était à ses côtés, je prends un coussin qui trainait non loin et le place en dessous de sa tête, je crie à qui le veut d’aller me chercher des serviettes et de l’eau.

-Vous avez appelés les secours?
-Oui, ils sont en route!

Bill m’apporte ce que j’avais demandé et me demande ce qui se passe, je ne répond pas espérant de tout mon cœur me tromper. Je nettoie le sang et lui passe sur son visage l’eau froide. Chose faite je m’affale à ses côtés, par terre impuissante.


-Hôpital, 4 heures, Marseille-

Ça fait 1 heure qu’on attends ici, dans ce couloir blanc, avec une agitation sans pareille. Les garçons ne savent pas quoi penser, ils ont peur, ça se voient dans leurs yeux. Je les comprends, je ressens la même chose.

-Famille David Jost?

Je relève brusquement ma tête à l’entente de son nom, je me précipite vers lui, les yeux pleins d’espoirs.

-Vous êtes?
-April.
-Sa femme?
-Sa fiancé, que se passe t’il?
-Votre fiancé est atteint d’une tumeur au cerveau. La progression est déjà bien avancé, vous avez bien fait d’appeler tout de suite les urgences. Nous l’avons opéré pour essayé d’enlever le maximum de tumeur, pour l’instant nous ne pouvons pas trop nous avancer.
-Alors, c’est une bonne nouvelle?
-Madame, vôtre fiancé, est dans le coma. Il n’as pas supporter le choc de l’opération comparé au vu de la progression de la maladie.
-Qu’est-ce que vous êtes entrain de me dire? Que vous ne savez pas quand il va se réveiller, que ça peut être dans 1 heure comme dans 11 ans? Ne me dîtes surtout pas ça docteur. J’ai déjà entendue ça, et finalement elle ne s’est jamais réveiller, alors ne me dîtes surtout pas qu’il va se réveiller si ce n’est pas le cas.
-Il va se réveiller, la maladie n’était pas assez avancé pour qu’il en meurt. Mais, effectivement, je ne sais pas quand. Je suis désolé.

Bizarrement je ne sens aucunes larmes couler le long de mes joues. Je suis vidé, je suis exténué, je n’ai plus la force de rien. C’est avec le regard dans le vide que je m’assis lentement sur les sièges inconfortables de l’hôpital. Je sens Tom, s’asseoir à côté de moi et poser sa main sur mon dos, il fais des vas et viens comme pour me montrer qu’il est là, je tourne la tête vers lui et lui souris tristement.

-Tout va bien se passer, on parle de David, tu verras.



Ça fait une heure qu’on est dans cette chambre si froide. David est étendu sur le lit, le teint livide, les paupières fermé, son ventre gonfle et se dégonfle. Je n’arrive pas à le quitter des yeux, j’ai peur que d’un seul coup sa respiration s’arrête, qu’il meurt. Je ne pourrais pas supporter ça, je peux pas supporter qu’il nous quitte comme ça. Dans des moments pareille, c’est difficile de ne pas imaginer le pire.
Je repense à Adam… Comment j’ai pu oser être aussi ingrate avec David? Parfois je me demande vraiment comment je fais pour être aussi pommé… Un jour, je ne peux pas me passer de David, le lendemain Adam débarque et me fait douter sur toutes mes intentions. Je me déteste, je ne peux pas partir comme ça. Adam, c’est du passer, c’est décidé, j’irais le voir demain à l’hôtel et je lui dirais de partir sans se retourner. Je regarde autour de moi et vois Tom et Georg endormis comme deux masses sur les fauteuils. Gustav est partit boire un café et Bill est de l’autre côté du lit les yeux dans le vide.

-Tu peux nous laisser.

Bill pose son regard sur moi et je peux y lire toute la fatigue et l’incompréhension qu’il ressens. C’est vrai qu’ils ont joué ce soir…

-Tu veux que je vous laisse?
-Non, c’est la dernière chose que je lui ai dite.

Moi qui pensais être vidé je surprend une larme coulé. Je ne fais rien pour la cacher et me pince les lèvres. Bill se lève et fait le tour du lit pour finir à mes côtés. Je ne le regarde pas, laissant mon regard sur le corps sans vie de David. Il pose sa main sur la mienne et m’oblige de ses deux doigts libre à le regarder dans les yeux.

-Tout va aller pour le mieux, j’en suis certain.
-Mais comment tu peux en être aussi sur?
-J’essai de positiver, tu as entendue le médecin. Il dit que c’est impossible qu’il ne se réveille pas. Tu ferais mieux de ne pas te morfondre et de le croire.
-Mais Bill, j’avais décidé de repartir avec Adam avant de le voir en sang à terre. Tu te rend compte? Tout laisser en plan pour lui, mon premier job, David, vous… Je suis horrible.
-Je… Tu compte partir?

Je vois son expression incrédule et ses sourcils froncé.

-Non, plus maintenant.
-Mais, tu voulais le faire…

Il lâche soudain mon menton et enlève sa main qui n’avait pas bougé du dessus de la mienne et repars s’asseoir sur l’un des fauteuils.

-Tu n’est pas bien avec nous?
-Si! Bien sur que si, voyons. Mais, j’ai vécu énormément de chose avec Adam, des choses que je ne pourrais jamais oublier même si je le voulais… Tu aurais entendu tout ce qui m’as dit, toute ces belles choses. J’ai douté, et je m’en veux pour ça. Mais maintenant, je ne doute plus. J’irais le voir demain et lui dirais de partir. Sans moi.

Il hoche la tête et se mord l’intérieur de sa joue en regardant David. Je soupire et me gratte la nuque.

-Bill?
-Hum?
-Qu’est-ce qu’on va faire?
-C’est-à-dire?
-Pour la tournée je veux dire.
-Oh… Je suppose qu’on va devoir l’annuler…
-Je suis désolé.
-Ne le sois pas, tu n’y est pour rien.
-Si, au contraire. Il avait déjà saigné du nez la dernière fois, il était tout pâle et sa tête lui faisait mal. J’aurais du l’emmener à l’hôpital…
-April, arrête ça tout de suite. Ça ne sers strictement à rien, comment voulais tu savoir une telle chose?
-Parce que ma mère est morte d’une tumeur.

Ses yeux noisettes se pose brusquement sur moi et me dévisage, il fronce les sourcils et se mord la lèvre inférieur.

-Je suis désolé…
-Tu n’y est pour rien.
-Mais ce n’est pas une raison pour te sentir coupable. Tu ne l’est pas.
-Ouais.

Il se lève et pars réveiller Tom et Georg.

-Les mecs, il faut réfléchir à ce qu’on va faire.

Tom se frotte les yeux, mal réveiller et regarde David avant de me regarder tristement. Georg, lui se prend la tête entre ses mains.

-J’en sais rien, putain.

Sa voix casser et son ton froid me fait sursauter. Il se lève et prend la main de David.

-Il faut arrêter la tournée et rentrée en Allemagne.
-Mais, enfin Georg, on ne peut pas rentrée en Allemagne si David est dans le sud de la France!
-Je vais faire une demande de transfert.

Je les regarde paniquée, ils repartent? Et ils emmène David avec eux? Mais…. Et moi?

-Comment je vais faire pour le voir?

Tous les paires d’œil se tournent vers moi. Tom s’avance vers moi avec un regard d’incompréhension.

-Mais qu’est-ce que tu raconte?
-Vous repartaient en Allemagne.
-Oui, et toi tu viens avec nous. On a une maison la bas, il y a évidemment de la place pour toi.

Gustav fait son entrée à se moment là. Chacun de nous le regarde entrain de boire une gorgé de café, il pose son regard sur nous et hausse les sourcils.

-Quoi?
-On arrête la tournée Gustav. On rentre en Allemagne.


-16 Septembre, Allemagne, maison des jumeaux-

Ça fait maintenant deux semaines que nous sommes revenue en Allemagne. David ne s’est toujours pas réveiller, il à bien été transférer dans l’hôpital le plus proche de la maison des jumeaux. Je dois avouer que ces deux dernière semaines ont été particulièrement difficile, chacun de nous passe à tour de rôle à l’hôpital. Son état ne s’aggrave pas, mais il ne s’améliore pas non plus. Je me sens impuissante, bonne à rien. Juste à le regarder sombrer petit à petit. Et bien que je n’y sois pour rien, je me déteste pour ça. La tournée à bien été arrêter, les fans ont très mal réagis et je vois bien que ça affecte énormément le groupe. Georg et Gustav sont retournés dans leurs maison, mais ils passent souvent à la maison des jumeaux. En parlant de ça, cette est maison est incroyable, elle est immense, juste pour ces deux petits hommes, c’est juste surdimensionné. Il y a tout ce qu’on peut imaginer, sonna, jacuzzi, piscine chauffé, mini bar, billard, home cinéma… Moi je vous le dis, si tu veux partir en vacances et ne pas payer un prix exorbitant, va chez les jumeaux!
En tout cas j’ai retrouvé l’Allemagne et j’en suis très heureuse, ce pays malgré tous ses défauts, je l’aime énormément. Qui aurait cru que je serai tomber sur eux et que finalement je me retrouverai en Allemagne, le seul endroit où je voulais vraiment aller.
Vous vous demandaient certainement ce qui c’est passé avec Adam… Il était tout simplement anéantis.


-Flash Back-

Je le vois assis dans le petit salon de l’hôtel entrain de lire un journal, je souffle un bon coup et avance sûrement vers lui. Il entends mes talons claquer et lève sa tête en ma direction. Un sourire extraordinaire prends place sur son visage mystérieux et il se lève pour me prendre dans ses bras. Je ne réagis pas et le laisse faire, ne sachant pas comment aborder le sujet épineux… Il prends mon visage entre ses deux mains rassurante et tente de m’embrasser. Je l’évite de justesse avant de me pincer les lèvres. Je vois ses sourcils se froncer automatiquement et son regard qui était jusqu’à présent amoureux et heureux se transforme en un regard inquiet et peu assuré.

-Que se passe t’il? Où sont tes affaires?
-Je… Je ne pars pas avec toi, Adam. Je suis désolé.
-Quoi? Mais, hier encore tu disais que tu…

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase ne voulant pas voir son regard remplis de souffrance, une seconde de plus.

-Je suis vraiment désolé. Je t’aimerai toujours, sache le.

Je l’embrasse au coin des lèvres et pars en versant quelques larmes.

-Fin flash back-


Je n’ai plus eu de nouvelle après ça, ce que je comprends tout à fait. Après si c’est ce que je voulais, ça je n’en suis pas sur. Mais je n’ai pas le temps de me concentrer sur ça pour l’instant. J’essaye de remonter le morale à Bill et à Tom qui ne sont vraiment pas en forme et à la fois j’essaye de ne pas sombrer moi-même.
Pour l’instant je suis dans l’immense cuisine équipé comme il le faut, seule. Je bois un café et fume une cigarette, je vois indiqué 07h45 sur l’horloge. En ce moment, je n’arrive pas à dormir, mais ce n’est pas grave puisque je ne suis pas fatiguée. C’est ça le principal n’est-ce pas? Je finis tranquillement mon petit déjeuner et me dirige vers le salon, j’allais m’installer sur le grand canapé, mais la bouille de Bill encore endormi m’en dissuade. Je m’installe sur le tapis, et m’appuis contre le canapé. J’allume la télé et mets le son au minimum, j’attache mes cheveux qui sont beaucoup trop épais et nombreux pour la chaleur qu’il fait puis essaye de trouver un programme distrayant. À cette heure si matinale, la télé n’est que déco. Je soupire et l’éteins, je cherche quelque à faire parmi toute les possibilités, mais c’est bien ça le problème. Quand il y a trop de chose à faire, on fini par ne plus rien faire. Je me lève et reste au milieu du salon à inspecter tous les objets et les meubles me demandant bien comment je vais réussir à m’occuper. Je place mes mains sur mes hanches et soupire, fais chier, je pousse un peu les jambes de Bill et m’installe près de lui, je pose ma tête sur son ventre et tente de m’endormir en vain. Ces deux dernières semaines, je me suis beaucoup rapproché de Bill, de Tom aussi bien sur, mais Tom, ce n’est pas pareille. Avec Bill j’ai ce petit quelque chose qui fait qu’avec lui c’est simple, on ne se prends pas la tête, si on a envie de faire quelque chose, rien ni personne ne pourra nous en empêcher parce qu’on est suffisamment ami pour être en totale confiance et totale harmonie. Et puis nous avons besoin de ce lien tous les deux en ce moments. Même si il a Tom, c’est évident qu’il passe avant tout, il m’as confié que Tom était la prunelle de ses yeux, mais que parfois ça faisait du bien de voir du monde, d’avoir d’autre confidents, de rigoler avec d’autres, comme de pleurer avec d’autres. Bill est mon ami, mon protecteur. Je l’adore et je sais que c’est réciproque, alors avec lui je peux me permettre certaine chose que je ne peux pas me permettre avec d’autres. Et ça, c’est fabuleux.

Bonjour!

Oui, j'ai un problème avec l'orthographe, j'avoue que parfois ça m'arrive de faire des fautes idiotes a force d'écrire beaucoup, ou d'être fatiguée etc... Alors, j'en suis désolé .
Merci beaucoup, c'est gentil!
Oui, j'aime bien, poser des questions ou parler directement avec les lecteurs, je trouve que ça apporte une touche de comique ou même de toucher plus personnellement.
Le mélange simplicité/complexité? Tu peut m'expliquer? :p
Tu as en partie raison en disant que David est bête. Bon, mettons nous d'accord, il n'est pas le gros débile de service qui fait chier tout le monde, heureusement. Non, c'est juste que je voulais un personnage simple dans cette fiction, un personnage qui n'arrive pas à tout comprendre, et qui ne cherche pas spécialement à comprendre tout, tout le temps. Ton impression est bonne.

Oui, je suis d'accord avec toi, j'attends des commentaires comme ça depuis longtemps .
Merci d'avoir pris la peine et le temps de me répondre et de me donner ton avis dans les détails.
Bonne journée à toi, et la suite sera mise bientôt !

(Ton texte toujours en Indigo).

Oui, j'ai un problème avec l'orthographe, j'avoue que parfois ça m'arrive de faire des fautes idiotes a force d'écrire beaucoup, ou d'être fatiguée etc... Alors, j'en suis désolé .

Ce n'est pas grave, je vais faire un effort pour faire en orte d'être aveugle . Mais je te pardonne, cela arrive à tout le monde.

Merci beaucoup, c'est gentil!

De rien, je le pense vraiment. J'espère au moins que sa te fera avancer et que tu ne l'as en tout cas pas mal pris.

Oui, j'aime bien, poser des questions ou parler directement avec les lecteurs, je trouve que ça apporte une touche de comique ou même de toucher plus personnellement.

Et bien je trouve cela très réussis. Sa donne un charme en plus à ta fiction que j'apprécie.

Le mélange simplicité/complexité? Tu peut m'expliquer? :p

Alors, Simplicité / Complexité. Je veux dire que tu es partie d'une histoire simple, amour, haine, souffrance, amitié... Comme tu l'as dis au début de ta fiction. En fait c'est une simplicité vu qu'en observant les adolescents on peut décrire tout sa !! Mais sa fais un mélange, car tes personnes sont complexe, morale et caractèrement !
Vois-tu ce que je veux dire ?

Tu as en partie raison en disant que David est bête. Bon, mettons nous d'accord, il n'est pas le gros débile de service qui fait chier tout le monde, heureusement. Non, c'est juste que je voulais un personnage simple dans cette fiction, un personnage qui n'arrive pas à tout comprendre, et qui ne cherche pas spécialement à comprendre tout, tout le temps. Ton impression est bonne.

Oui j'ai compris ce que tu voulais dire !
Mais je trouve que sa fais un gachis avec April. Car April est bien trop vive d'esprit pour LUI !

Oui, je suis d'accord avec toi, j'attends des commentaires comme ça depuis longtemps .

Et bien, sa fait plaisir que tu sois contente d'avoir des commentaires comme celui-ci =D.
Et je persiste à dire, que je vois bien une fin avec une histoire sérieuse entre April et Tom.

Merci d'avoir pris la peine et le temps de me répondre et de me donner ton avis dans les détails.

De rien, c'est normal. Sachant que si je le fais c'est que je trouve que ta fiction en vaut la peine .
Et j'espère que je recommencerais à faire un commentaire comme précédemment.

Bonne journée à toi, et la suite sera mise bientôt !

Là, je dirais plutôt bonne soirée à toi. J'espère, Hate de te lire.

Flash--Whiite a écrit:

Ce n'est pas grave, je vais faire un effort pour faire en orte d'être aveugle . Mais je te pardonne, cela arrive à tout le monde.

De mon côté je vais faire un effort pour être plus attentive quand j'écris !

Flash--Whiite a écrit:

De rien, je le pense vraiment. J'espère au moins que sa te fera avancer et que tu ne l'as en tout cas pas mal pris.

Non, je prends les critiques mal seulement quand il n'y a pas d'argumentation et de justification, ce qui n'est pas le cas . Je sais pertinemment que ma fiction et mon écriture n'est pas parfaite, et les critiques et avis me permette d'avancer petit à petit. Alors merci .

Flash--Whiite a écrit:

Et bien je trouve cela très réussis. Sa donne un charme en plus à ta fiction que j'apprécie.

Merci beaucoup, ça me fais plaisir!

Flash--Whiite a écrit:

Alors, Simplicité / Complexité. Je veux dire que tu es partie d'une histoire simple, amour, haine, souffrance, amitié... Comme tu l'as dis au début de ta fiction. En fait c'est une simplicité vu qu'en observant les adolescents on peut décrire tout sa !! Mais sa fais un mélange, car tes personnes sont complexe, morale et caractèrement !
Vois-tu ce que je veux dire ?

Ah! Oui d'accord. Oui, je vois ce que tu veux dire .

Flash--Whiite a écrit:

Oui j'ai compris ce que tu voulais dire !
Mais je trouve que sa fais un gachis avec April. Car April est bien trop vive d'esprit pour LUI !

Mdr, oui, je suis d'accord avec ça. C'est bien pour ça qu'elle n'arrive pas à tomber amoureuse de lui. Mais, ça va être compliquer pour elle de le quitter.

Flash--Whiite a écrit:

Et bien, sa fait plaisir que tu sois contente d'avoir des commentaires comme celui-ci =D.
Et je persiste à dire, que je vois bien une fin avec une histoire sérieuse entre April et Tom.

.
Oui, mais j'avoue que là je n'ai aucune idée de comment finir ma fiction pour l'instant. Qu'elle finisse seule, avec un inconnu ou avec l'un des membres, tout ça n'est pas bien clair encore dans mon esprit.

Flash--Whiite a écrit:

De rien, c'est normal. Sachant que si je le fais c'est que je trouve que ta fiction en vaut la peine .
Et j'espère que je recommencerais à faire un commentaire comme précédemment.

Ça me touche
Je l'espère également!

Flash--Whiite a écrit:

Là, je dirais plutôt bonne soirée à toi. J'espère, Hate de te lire.

Oui, bonne soirée. Je pense poster la suite demain .

Je t'ai envoye un mp.
Je me donnecterais pour te lire au plus vite !

avec lui je peux me permettre certaine chose que je ne peux pas me permettre avec d’autres. Et ça, c’est fabuleux.

Chapitre 8

Je le sens gigoter sous mon poids, je retourne ma tête vers son visage encore endormi et lui souris sans grande conviction.

-Bonjour, toi.

Il s’étire et baille me laissant voir ses amygdales. Je repositionne ma tête couché contre son ventre et soupire. Je n’arrête pas de m’inquiéter, je n’arrête pas de vouloir qu’il se réveille, qu’il sache qu’on est tous là, avec lui. Je sens la main de Bill caresser mon dos.

-Il est quel heure?
-Il doit être pas loin de 8 heures.
-Il est tôt!

Il grogne et se lève me laissant seule sur le canapé, il se penche vers moi et m’embrasse sur le front avant de partir dans la cuisine. Je prends une cigarette et m’allonge sur le dos, je l’allume et recrache la fumée blanchâtre. Bill reviens quelques minutes avec son café, il prends ma tête et s’assis en dessous, il la relâche puis me prends ma cigarette.

-Tu va bien?
-Ca va.
-Il va se réveiller, April.
-Je sais, mais c’est dur.
-Oui.
-Et toi, comment tu va?
-Oh, tu sais quand tu est détester par la moitié de l’Europe, c’est pas la grande forme.
-Il ne vous déteste pas, ils sont juste déçu.
-C’est encore pire.
-Ils sont trop dur, ils ne se mettent pas à vôtre place.
-C’est comme ça.
-Tu sais que je suis là.
-Oui, je le sais.




Je sens quelque chose me chatouiller le visage, je soupire et ouvre les yeux qui me piquent par le manque de sommeil. Je vois le visage de Tom souriant au dessus de moi tenant une de ses dread. Voila ce qui me chatouillait, je lui lance un regard noir et me lève du canapé pour finalement y rester assise. Je me prends la tête entre les mains et attends que ce mal de crâne insupportable daigne enfin à partir. Je regarde à ma gauche et n’y vois plus Bill, je soupire et regarde Tom à nouveau.

-J’ai un putain de mal crâne qui me fais bien chier.
-Toujours aussi polie.
-C’est pas le moment.

Il passe sa main sur mon front et fronce les sourcils.

-T’as de la fièvre.
-Merde!

Je me lève en pestant contre ma chance légendaire et me dirige d’un pas énervé dans la cuisine. Je fouille partout pour trouver des doliprane ou une connerie comme ça, mais pas moyens de mettre la main dessus. Je peste encore plus, et me retrouve comme une furie à retourner tous les tiroirs de la cuisine.

-Mais, merde, putain, ils sont où ces cachets? J’en ai marre, ça me soule. Cette baraque est tellement grande qu’on est pas foutue de retrouver des simples cachets pour la tête, putain!
-Bon, princesse tu te calme. Ils sont là!

Il ouvre le tiroir de l’îlot centrale et en sors une boite. Je soupire et m’assis sur un des nombreux tabouret, j’avale le comprimé et prends une grande gorgé d’eau. Il me regarde sérieusement.

-Quoi?
-Qu’est-ce que t’as?
-De quoi tu parle?
-Pourquoi tu t’énerve comme ça?
-Parce que ça me fais chier.
-Qu’est-ce qui te fait chier?
-On retrouve jamais rien dans cette maison. Elle est trop grande.
-April, je t’en prie. Ne me dis pas que c’est parce que tu ne trouve pas des médocs que tu te mets dans un état pareille.

Je soupire et évite son regard accusateur. J’ai de plus en plus de mal à me confier à une autre personne que Bill. Tom qui avant était mon psy, quelqu’un que j’appréciais beaucoup est devenue Tom que j’aime bien. Je ne pourrais dire pourquoi, j’ai l’impression que Bill est le seul à qui je peux faire réellement confiance. Peut-être parce qu’il est au courant de toute l’histoire, il sait beaucoup de choses sur mon passé. Je ne sais pas, mais j’ai l’impression que Tom se sent de plus en plus à l’écart et ça me met mal à l’aise. J’essaie de faire un effort, et hausse les épaules en ancrant mon regard dans le sien.

-Désolé, je ne sais pas ce qui me prends. Tu est allé voir David aujourd’hui?
-Oui, son état n’a pas changé.

J’acquiesce et me pince les lèvres.

-Il faut que je me lâche.
-Qu’est-ce que tu veut dire?
-Il faut que je sorte, que je me bourre la gueule un bon coup. Je n’en peux plus de rester enfermer dans cette maison non stop, que les seules sorties que je fasse soit d’aller à l’hôpital. J’ai vraiment besoin de décompresser, d’extérioriser toute cette pression.
-Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée, ça ne marche pas comme ça.
-Ça marchera si j’ai envie que ça marche.
-Non, ce n’est pas en buvant que ton problème va se résoudre. Loin de là, et je pense que tu le sait parfaitement.
-J’en ai marre, Tom.
-Je sais, moi aussi.
-Comment tu fais pour rester aussi zen?
-Je joue, je compose. Tu devrais sortir prendre des photos, ça te ferais du bien.

Je lui souris me rendant compte qu’il venait de me remette en tête ma passion, alors que depuis ces deux semaines je ne pensais plus qu’à David. Je me lève d’un bond, lui embrasse la joue avant de courir à la salle de bain pour m’habiller. Je pousse la porte, et vois Bill en conversation téléphonique. Il se retourne à cause du bruit de la porte qui claque et me regarde confus.

-Euh... Je dois te laisser.

Il raccroche maladroitement et me fais un sourire d’ange.

-C’était qui? C’est jamais bon quand tu fais ce sourire.
-Quoi? De quoi tu parle, je te souris toujours comme ça enfin.
-Allez, qu’est-ce que tu me cache.
-April deviens tu parano?
-Oh, non. Mon Billou à rencontré une fille?

Je sourie de toute mes dents et m’avance pour le prendre dans mes bras.

-Non, mais t’es pas bien!

Il m’esquive et roule des yeux. Je le regarde vexée et me retourne vers le miroir pour me maquiller. Il rigole en voyant ma contrariété et pivote la tête de gauche à droite.

-Oh, April, fais pas ta susceptible.

Je lui lance un regard noir et continue d’appliquer mon mascara. Il se poste à côté de moi et me regarde dans le miroir avec toujours ce sourire collé aux lèvres.

-Arrête de sourire comme un con.

Son rire reprends de plus belle et se retourne vers moi, je ne bouge pas d’un poil lui laissant la vue sur mon profil.

-Pourquoi est-ce que tu te maquille comme ça? Tu va voir un garçon?

Je lâche brusquement mon mascara et me mets face à lui. Je lui lance un regard d’exaspération.

-Ta gueule, moi je t’ai dis ça parce que tu es célibataire. Moi j’ai David.
-Ouais, comme ci j’avais oublié…
-J’aime pas quand on me ment, tu le sais. Alors c’était qui?
-Je ne te mens pas.
-Très bien.

Je referme ma trousse à maquillage et me dirige vers ma « chambre ». J’enlève mon pyjama, mets une robe qui trainait, prends mes cigarettes, mon appareille photo et quitte la maison. J’attache mes cheveux en un chignon négligé et monte dans ma voiture pour quitter la campagne de Berlin. J’arrive rapidement dans le centre ville, je me gare dans un parking et sors le sourire aux lèvres. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien, j’ai du mal à m’autoriser le bonheur depuis que David n’est plus là, mais je me rend compte de plus en plus qu’il va se réveiller un jour et que quand ce sera le cas, il ne voudra certainement pas me retrouver mal en point. Je dois préserver ma bonne humeur, je ne dois plus être si distante avec Georg, Tom et Gustav. La vie est trop courte. Je suis maintenant dans un café et profite du soleil qui commence à descendre, je sirote mon soda et prends quelques photos de tout et n’importe quoi. C’est quand une jeune femme au visage pas inconnu s’approche de moi que je relève la tête. Elle se tient à quelques mètres de moi et me dévisage pendant de longues secondes sans rien faire. J’hausse un sourcil et lui demande d’un regard ce qu’elle veut. Elle sourie et tape dans ses mains avant de venir à quelques centimètres de moi. Ok, je comprends vraiment rien. Les larmes aux yeux elle prends mes mains et me prends dans ses bras. Je reste statique ne sachant comment réagir.

-Euh… Qui êtes-vous?
-Putain, April! C’est Ella!

Ses bras quittent mon corps et elle s’assis sur la chaise en face de moi.

-Ella! C’est pas vrai! Comment tu vas depuis le temps?
-Super bien, qu’est-ce que tu fais là? Tu rentre en Allemagne et tu préviens même pas! Super les amies.

Je rigole à son air faussement vexée.

-Excuse moi, je n’ai pas eu trop le temps, je suis revenue il n’y a pas longtemps.
-Ouais, bon excuse accepté. C’est tellement incroyable de te voir là! Tu petite bouille m’as manquée! C’est dingue quand même, t’as pas changé! Toujours aussi belle ma déesse des bacs à sable!

J’explose de rire face à ce surnom qu’elle m’avait donné, il y a plus de 15 ans. Je me souviens qu’on jouaient dans un parc de jeux, et que je voulais absolument être une déesse. Elle s’est royalement foutue de ma gueule et ce surnom est resté. Ella était ma meilleure amie dans le jardin d’enfant, c’était celle qui me comprenait le plus. Elle m’as beaucoup aidé après le décès de ma mère et je l’en suis extrêmement reconnaissante, encore aujourd’hui’. Elle à toujours été fofolle, elle s’extasie devant tout, je l’adorais ma Ella, mais j’ai du partir et même si au début on se donnaient régulièrement des nouvelles, au bout d’un moment la communication entre nous deux était devenue impossible.

-Alors, qu’est-ce que tu es devenue? Je croyais jamais te revoir! J’espère que tu pense à moi de temps en temps!
-Ella, une chose à la fois.
-Roh, c’est tellement improbable de te voir ici! Laisse moi m’exprimer comme je l’entends!
-Bon, j’ai décroché un job de photographe. Je suis partie en tournée avec un groupe de musique.
-Oh, putain, c’est trop géant ça! T’as réussis à réaliser ton rêve, ça apprendra à tous ces cons qui ne croyaient pas en toi. Pff, si je les recroises ces profs de merde, je leurs crache dessus!
-Oui… Mais il y a eu quelques soucis et la tournée à été annulé.
-Merde, t’inquiète pas ma belle, même à l’école primaire t’étais doué alors j’ose pas imaginer maintenant. Tu claque des doigts et tous les jobs que tu veux sont à toi!
-T’es mignonne

Je lui souris heureuse de l’avoir retrouvé, j’ai l’impression qu’entre nous c’est toujours aussi évident. On ne s’est pas vu depuis 14 ans et pour moi, c’est toujours ma meilleure amie.

-Et, oui Ella, je pense à toi TOUT LE TEMPS!
-Bah j’espère bien!
-Et toi, t’es devenue chanteuse comme tu le voulais?

Elle explose de rire et secoue la tête d’ironie.

-Mon dieu, non! Je voulais, mais j’ai tout d’abord pensé au bien être des terriens tu comprends?
-Oui, bah t’avais pas la notion du bien être quand tu m’obligeais à t’écouter me faire des concerts privée!
-Avoue, t’adorais! Ment pas, je le sais!
-J’adorais parce que j’avais économisé dans des boule quiès et que j’entendais vaguement ta voix.

Elle me regarde outrée.

-Traitresse!
-Plus sérieusement, qu’est-ce que tu es devenue?
-Je fais des études de maquilleuse, mais en attendant je suis serveuse.

Nous sommes rester là encore quelques heures, se remémorant nos souvenirs d’enfance, parlant du présent, de nos projets d’avenir. De la vie. Elle était entrain de me parler de comment un client l’avait dragué pas plus tard qu’hier quand mon téléphone sonne. Je m’excuse et en voyant le nom de Bill apparaître sur mon mobile, je roule des yeux et ignore l’appel. Je vois sur mon cellulaire qu’il est maintenant 22h30. Je n’en veux pas à Bill pour tout à l’heure, non, je veux juste profiter pleinement d’Ella.

-Qui c’était?
-Oh, personne.
-On me l’as fait pas à moi!
-C’était un ami, il est surement entrain de s’inquiéter.

Elle me souris et ne me pose pas plus de question voyant que je n’ai pas spécialement envie de parler de ça.

-J’ai une idée, ma déesse des bas à sable! Tu viens prendre l’apéro à la maison et on se fait une sortie en boite. T’as pas le choix, de toute manière.
-Tu m’as manquée, Ella.

Je me lève et la prends dans mes bras, ça fait du bien de retrouver ses repaires, de voir d’autres personnes que les Tokio Hotel.

Coucou,

Je viens de lire ta suite enfin non je l'ai lu vers 5h du matin . Et je dois dire que tu me laisses bien perplexe, que se soit la relation Tom et April ou bien April et Bill !
Sinon la venue d'uine nouvelle dans cette suite, me dit qu'elle va devergonder notre April plus qu'elle ne l'est déjà ! Et je sens que sa va mettre une belle zizanie dans tout sa ! J'aime.

Je ne peux pas repondre a toutes tes questions comme precedemment parce que je suis sur mon portable, donc je resume ce que j'ai retenue ! Quand je rentre je ne te ferais pas de resumer, promis.

Hate de te lire.
Bisous.

Coucou !

Ahh, j'aime laisser les gens perplexes ! Oui, notre Ella va mettre un peu de piment dans tout ça !
Pas de soucis Je poste la suite ce soir certainement.

Bisous

Je me lève et la prends dans mes bras, ça fait du bien de retrouver ses repaires, de voir d’autres personnes que les Tokio Hotel.

Chapitre 9


-23h45, appartement Ella-

-Je suis moche, Ella!

Ella qui est allongé sur son lit double roule des yeux et soupire.

-Bordel, t’étais pas si difficile niveaux fringues!
-Non, mais là je peux pas mettre cette robe!
-Pourquoi? Je vois pas le soucis dans cette robe!

Je grimace et m’observe dans la glace.

-Elle est rose flash!
-Oui, et? Ça suit très bien avec ton bronzage!

Je ressemble à une pouf, je ne veux pas le dire devant Ella, de peur de la vexée, et Dieu sait à quel point elle se vexe facilement. Alors je dis juste que je ne me sent pas à l’aise. Elle se lève lourdement et soupire.

-Bon, écoute, je vais te sortir une robe noir, banale et sans surprise. Ça te convient plus ça?

Je lui souris et la vois essayer de trouver cette robe qu’elle n’a certainement jamais mise. Elle mets la main dessus et me la montre. Je souffle de soulagement et tape dans mes mains.

-Bah voila!

Elle me regarde désespérée et soupire.

-On peut plus rien faire pour toi ma pauvre April.
-Oh, je t’en prie, cette robe est très belle.

Je la prend et l’observe, c’est une très belle robe noir tout en dentelle avec un grand décolleté en rond. Je l’enfile difficilement et m’observe dans le miroir. Elle épouse parfaitement les courbes de mon corps, elle m’arrive mi cuisse et laisse voir le bronzage de mes jambes.

-Elle te va bien en tout cas! T’es belle!
-Bah tu vois que c’est pas une robe banale et sans surprise.
-La robe si, toi non.

Je secoue la tête et souris. On fini de se préparer et on attaque les bouteilles d’alcool qui avait sur la table basse du salon.


-1h plus tard, appartement Ella-

J’explose de rire face à l’imitation d’Ella, je ne me souviens même plus la personne qu’elle imite mais merde c’est drôle! Elle est debout sur une chaise en osier et fait de grand geste, elle dis des choses que je n’arrive pas à comprendre et elle manque de tomber toutes les deux secondes. Elle rigole et s’affale sur le canapé à côté de moi.

-Un verre, y m’faut un verreeeeeeeee!

J’essaye de prendre cette putain de bouteille qui s’éloigne de moi de plus en plus. Ouh la coquine, je rigole et m’avance de plus en plus pour l’atteindre. Je la frôle du bout des doigts, je perds l’équilibre et me retrouve par terre. Je ne comprends rien, je lève la tête et vois Ella qui rigole à n’en plus pouvoir. Je rigole aussi pour je ne sais quel raison et tente tant bien que mal de me relever. J’y arrive et allume la radio, une chanson dont je ne me souviens plus le nom chante dans ce truc. Je crie et lève les bras en l’air.

-J’ADORE CETTE CHANSOOOOOON !
-Moi aussi!!!!

Elle se lève rapidement et se rattrape vite à sa table basse, elle à un sourire niais collé à ses lèvres et elle se déhanche avec le rythme de la musique. Attends, c’est avec ou suivant le rythme? Merdeeeeeeeuh, je me souviens plus! Je demanderai à Bill demain. Je mets ma main devant ma bouche et explose de rire quand je me rends compte que je n’ai pas donné de nouvelle ni à Tom ni à Bill. J’hausse les épaules et continue à danser. Je tire le bras d’Ella et la regarde avec des yeux de chiens battu.

-Je veux aller en boite!
-Ouuuuuuui! Vos désirs sont des ordres! J’appelle un taximen, et quand il arrive on lui saute dessus. Comme ça on aura pas besoin de lui payer la course. Vu qu’on lui aura déjà payé en natuuuuuuuure! Ah, ce que je suis intelligente!

Elle se tape dans les mains et empoigne son téléphone portable. Je sourie et me ressers un verre de je ne sais plus quel alcool, je le bois d’une traite et ferme les yeux. Mon dieu ce que ça tourne, ce que c’est plaisant.

-Je plaaaaaaane Ella.

Elle rigole franchement et continue la négociation avec le taximen qui est à l’autre bout du fil. Ah, non, je ne veux pas payer en nature moi! Je me lève et me dirige vers Ella en zigzagant.

-Ella! Arrête ça tout de suite!
-Quoi?
-J’veux pas payer en voiture moi!
-En voiture? Je comprends QUE DAL !
-Bah, nan! En nature! T’as vraiment trooooop bu toi!

Elle explose de rire et je la regarde vexé, elle se fou de ma gueule ou je rêve? J’hausse les épaules et recommence à danser en entendant la musique look at me now (https://www.youtube.com/watch?v=C0U4aDOjr_M&ob=av2n). Je m’empêche de crier et me déhanche comme si ma vie en dépendait. J’adoooooore cette chanson!
La musique se coupe tout d’un coup, et je reste figé dans mon pas de danse.

-Ahhhh, non!! Rallume, rallume!
-Mais le taaaaxi, il est présent!

Je fronce les sourcils, prends mes affaires et souffle d’énervement. Elle a cassé mon délire là! Je descend les escaliers de l’immeuble en manquant de tomber au moins une bonne dizaine de fois et arrive enfin devant le taxi. Je monte dedans et dis jovialement bonsoir au chauffeur. Ella me rejoint la seconde d’après et dis l’adresse de la boite au taximen. Je parle, je sais que je parle mais putain je comprends rien à ce que je dis, je ne m’arrête pas, je continue toujours et encore de parler. Je ne réfléchis pas avant de parler et je vois que je fais rire Ella et le taximen. Je finis par rigoler moi-même sans savoir pourquoi. Je sens la voiture s’arrêter, je regarde par-dessus l’épaule d’Ella et vois l’entrée de la boite. Je souris de toute mes dents avant de me pincé les lèvres pour m’éviter de crier. Ça fait si longtemps que je ne suis pas sortie en boite! Je fais un bisous sur la joue d’Ella et sors du taxi en titubant. J’arrive devant le vigile et le regarde toute sourire, il me le renvois et hoche la tête. Je mets mon sac et ma veste dans les vestiaires et cours vers la piste de danse main dans la main avec Ella. La chaleur prends possession de tout mon corps et je sens des gouttes de sueur perler sur mon front. Je sourie tout en dansant, j’entends le début de Run the world (https://www.youtube.com/watch?v=VBmMU_iwe6U&ob=av2e) et regarde Ella avec de gros yeux! Je crie et me met à danser sur le rythme de cette chanson que j’adore. Je chante en même temps qu’elle, je me crois tout simplement dans un clip. C’est jouissif. On continue de danser encore deux heures ou peut-être trois, je ne peux plus m’arrêter, plusieurs mecs se collent près de moi, très près de moi. Je joue le jeu et danse sensuellement, on a une qu’une seule jeunesse après tout. Je suis maintenant assise autour d’une table et je commence à dessouler, je suis avec Ella et trois mecs, je parle avec l’un d’entre eux et, je vois qu’il commence à s’approcher dangereusement de moi. Il s’approche de mon oreille et me chuchote quelques mots qui me font sourire.

-J’ai envie de t’embrasser
-Je n’ai jamais compris les mecs qui disaient ce genre de chose. Si t’as envie de pisser, tu va pas le dire à une nana. Pour embrasser, c’est pareille. T’as envie de m’embrasser, et bien fais le. On verra bien ce qui se passera après.

Il souris et m’embrasse.

-05h30 du matin, boite allemande-

Je suis complètement torché, pour la deuxième fois de la soirée. Mon gentil ami m’as payé un verre, et je crois qu’il a mis un truc dedans. Un truc qui te fais te sentir bien, c’est cool. Je suis en sueur, sur la piste, je ne sais plus me contrôler et ça doit être le sixième mec que j’embrasse de la soirée. Je danse collé serré et je vois Ella être dans le même état que moi. Je rigole et prends la tête du mec, je ne sais absolument pas comment il s’appelle et j’ai l’impression que c’est la première fois que je le vois. Je pose mes lèvres sur les siennes et lui dit que j’ai besoin de prendre l’air. Il sourit et enlève ses mains de mes hanches me laissant la possibilité de sortir. J’avance d’un pas peu assuré vers la sortie de la boite et respire un bon coup l’air chaud de dehors. Il commence à faire jour, je sors une cigarette et la fume avec intérêt. Je ne tiens pratiquement pas debout, je dois m’asseoir sur un rebord de fenêtre près de la boite. Le sourire qui colle à mes lèvres depuis tout à l’heure ne veut pas sortir, je vois quelques personnes complètement faite passer devant moi, et l’une d’elle se tord la cheville avec ses talons de 15 centimètres. Je rigole franchement et la regarde les yeux rieurs, elle me lance un regard assassin. J’hausse les épaules et sens la main chaude de mon amie sur mon épaule, je me retourne vers elle et lui sourie.

-On rentre?
-Oui, viens à la maison, tu verrai la baraque! Il y a une piscine! Et puis je te présenterai mes amis!

Elle hoche la tête et m’emmène dans le premier taxi qui passe. Le trajet se passe à une vitesse phénoménal et je crie au chauffeur que c’est bien ici quand j’aperçois la maison des jumeaux. Je rigole en voyant l’air choqué d’Ella.

-Putain! Comment tu t’es payé ça?
-Ahahah! Ce n’est pas à moi.

Elle me regarde avec un sourcil relevé et avec son regard plein de sous entendue. Je rigole et la prends par la main jusqu’au portail électrique. Je compose le code et on rentre dans la maison. On enlève nos chaussures et nos vestes, et dans un même mouvement, on se dirige vers le salon. Je vois Bill tapoter nerveusement sur son téléphone et Tom assoupi à côté de lui. Ella manque de se ramasser et mon rire fait relever brusquement la tête de Bill.

-Putain! April, t’étais ou?

Il cours vers moi et me prends dans ses bras. J’explose de rire face à son air si inquiet en lui tapotant le dos.

-Bah alors Billou, t’es toujours pas entrain de dodo?

Il quitte mes bras et me regarde suspicieux.

-Je rêve ou tes bourré?
-Bah, non. Ce serait bizarre que tu rêve de moi bourré!
-Putain! T’étais ou?
-Ah ah! Je refile pas mes bonnes adresses à n’importe qui! Il faut le mériter!

J’entends Ella pouffer et se diriger vers le canapé où Tom dors.

-April!
-Ok ok! Calmoooos amigos! Alors, j’ai été chez Ella! Oh putain, la conne je t’ai pas présenter à Ella! Bon, Ella, Bill. Bill, Ella. Alors Ella est ma meilleure amie depuis la jardin d’enfance, mais je lui avais plus reparlé depuis looooooongtemps! Et je l’ai revue tout à l’heure, alors voila. Bill est le chanteur du groupe Tokio hotel, je l’ai connu parce que je suis sortis avec son manageur. Non, je SORS avec son manageur! Et lui la bas qui dors tel un gros sac c’est son frère jumeaux. Tom qu’il s’appelle!

Ella se penche vers Tom et le regarde en détail.

-Hum, il est mignon!

Je vois Ella me sourire de toutes ses dents et se lever brusquement vers Bill pour le prendre dans ses bras.

-T’inquiète pas, toi aussi. Par contre, j’aurais jamais cru que toi et lui étiez jumeaux! Ça me mets sous le choc! Enfin bref dans tout les cas, enchanté, Bill! Moi c’est Ella comme tu as pu le remarquer. J’adore ta maison!

Elle rigole et Bill la regarde désespéré.

-Oui, enchanté aussi. April, t’étais ou putain?
-Rolala… Pourquoi t’es si méchant?
-Quoi? Mais… Je ne suis pas méchant. Je veux juste savoir où tétais.
-Tu veux savoir combiens ils étaient?

Je lui souris et hausse un sourcil de perversité. Il fronce les siens de sourcils et me regarde dégouté.

-Mais qu’est-ce qui te prend?
-Alors, je me souviens plus de leurs noms, mais ils embrassent bien!

Il me regarde déçu et secoue la tête résigné.

-Je crois qu’il vaut mieux que tu aille te coucher.
-Oh, Bill, s’il te plait. Je rigole, on voulaient se baigner, tu veux venir?

Je m’avance vers lui et tente de lui caresser la joue, il se recule, je vois bien qu’il essaye tant bien que mal de ne pas s’énerver. Je replace ma main le long de mon corps et me pince les lèvres.

-Tu es déçu?
-Oui.

Je le regarde les larmes aux yeux, ne m’attendant pas à une réponse aussi rapidement et qui fait aussi mal.

-Pourquoi, tu complique les choses? Je n’ai pas le droit de profiter?
-NON! Non, tu n’as pas le droit, non!

Je sursaute face à son énervement et vois Ella hausser les sourcils de surprise.

-Ah oui? Et pourquoi? T’es qui? Mon père?
-Non, et putain heureusement!

Je rigole d’hystérie et lui met une baffe qu’il a bien mérité. Ella place ses mains sur sa bouche et me regarde, comme pour me dire que j’y suis aller un peu fort. Bill ne me regarde pas. J’entends sa respiration s’accélérer comme quand quelqu’un est sur le point de démolir celui d’en face. Je me recule et suis pris de vertige, foutu alcool de merde!

-Tu te rend pas compte, que j’ai essayé de te joindre toute la nuit? J’ai eu la peur de ma vie, April! J’ai même appelé les flics! Je te croyais morte je sais pas où! Putain, mais t’aurai pas pu prévenir? Ou rien que de répondre à un de mes appels? NON, merde, fais chier, t’as préférer en faire qu’à ta tête et me laisser croire des trucs! Tu fais chier, April!

Je vois les jointures de ses poings devenir jaune face à la pression qu’il leurs inflige. Je ne sais pas quoi dire face à ça et je sens les effets de l’alcool se dissiper un peu.

-Je suis désolé. J’avais besoin d’une soirée ou je voyais d’autres personnes, où je n’étais pas enfermer dans cette maison.
-Quelque part où j’étais pas là quoi.
-Oh, Bill arrête, tu sais bien que ce n’est pas toi le problème! Le problème c’est que j’en peux plus de vivre comme ça! Le problème c’est que j’en peux plus d’avoir tous les jours l’espoirs de voir David se réveiller et que le soir cet espoir s’envole aussi vite qu’il est venu! J’en peux plus de ne pas bouger de cette maison, de vivre comme une retraité. Alors, oui je t’aime, toi et Tom, je vous aimes. Mais putain, comprends que parfois j’ai besoin de prendre l’air! Merde! C’est toi qui fait chier!


On entend un raclement de gorge masculin. Je me retourne vers le canapé et vois Tom, endormi qui nous regarde comme si on était complètement taré.

-Non, mais faut vous soigner, vous. Toi, April, putain t'aurai pas pu prévenir. T'as fais quoi? T'es sortie en boite? Bah ouais, limite on aurai pu venir! Merci de penser à nous. Et toi Bill, t'es pas bien de t'énerver comme ça? La pauvre comprends là, elle reste enfermer avec deux mecs depuis plus de deux semaines! Elle à besoin de décompresser! Et putain, April, tu ramène une jolie jeune fille et tu me la présente même pas!

j'adore tom ! a peine reveillé qu'il emploi le terme jolie fille

suite !

-Non, mais faut vous soigner, vous. Toi, April, putain t'aurai pas pu prévenir. T'as fais quoi? T'es sortie en boite? Bah ouais, limite on aurai pu venir! Merci de penser à nous. Et toi Bill, t'es pas bien de t'énerver comme ça? La pauvre comprends là, elle reste enfermer avec deux mecs depuis plus de deux semaines! Elle à besoin de décompresser! Et putain, April, tu ramène une jolie jeune fille et tu me la présente même pas!

Chapitre 10

Bill me fixe en soupirant, il secoue la tête de gauche à droite avant de monter les escaliers. Je soupire à mon tour et m’affale sur le canapé près de Tom.

-Ella, Tom. Tom, Ella.

Je vois Ella s’approcher de nous et s’installer sur le canapé, Tom engage la discussion que je n’écoute même pas. Mon regard est fixé sur cet escalier, ca me fait chier. Je déteste m’engueuler avec lui. Je me lève lentement et m’étire.

-Bon, je vais réparer les pots cassé.
-Bon courage!
-Tom tu montrera à Ella où elle peut dormir?
-Oui, pas de soucis.

Je fais un bisous à Tom et à Ella et leurs dis bonne nuit avant de monter les escaliers que Bill à emprunté quelques minutes avant. Je me retrouve vite devant la porte de sa chambre et entend d’ici les rires d’Ella. Je roule des yeux en souriant. Ces deux là vont bien s’entendre. Je tourne la poigner et m’engouffre dans la pièce dénué de lumière. J’arrive à le voir allongé dans son lit grâce à la lumière du couloir. Je soupire et m’allonge à côté de lui. Il ne se retourne pas, il ne réagis pas. Je sais qu’il ne dort pas, je sais qu’il m’en veut et qu’il n’a absolument pas pris à la rigolade ce que je voulais qu’il prenne.

-Bill…

Je le sens gigoter, je lui caresse le dos et joue avec ses cheveux.

-Je suis désolé.
-Je suis fatigué, April.
-Oh… Je vais te laisser dormir, alors.

Je l’entends soupirer, je me redresse et m’assis sur le bord du lit. Avant que j’ai le temps de me lever pour partir je sens sa main froide sur mon avant bras.

-Non, reste.

Je me retourne souriante, je m’allonge à côté de lui et vois ses yeux mi fatigué mi perdu. Je n’aime pas voir ce regard.

-Tu va bien?
-Non.
-Qu’est-ce qui se passe.
-April, je sais pas si tu sais à quel point j’ai eu peur!
-Je sais… Je suis désolé.
-Oui, je sais que tu es désolé. Mais, moi ce que je veux c’est que tu me dise que tu ne me fera plus jamais un coup comme ça!
-J’avais juste besoin d’une soirée avec Ella.
-Je peux comprendre, mais tu aurai répondu à mes appels et tu m’aurai dit ça, je ne saurai pas encore sous l’effet de la panique!

Je m’approche de lui et pose ma tête sur son torse. Il m’embrasse le haut du crâne et fredonne une chanson, je soupire de bien être et écoute sa voix mélodieuse.

-Je suis bien avec toi.

Je relève la tête vers lui et voit un sourire se dessiner sur ses lèvres pulpeuse. Il embrasse mon nez, et je replace ma tête sur son torse.

-Bill?
-Hum?
-Tu me dis tout n’est-ce pas?
-Bien sur, pourquoi?
-C’était qui au téléphone?

Je le sens se crisper et rigoler nerveusement.

-Tu pense toujours à ça?
-Comme tu vois.
-C’était rien, une vieille connaissance.

Je me redresse vivement et m’assoie de façon à me retrouver face à lui.

-Je le savais, t’as une copine!
-Non, ce n’est qu’une amie.
-Une amie?

Je grimace et le regarde vexé. C’est moi son amie!

-Oui, une amie.
-J’aurai préférer un flirt!

Je te vois froncer les sourcils.

-Pourquoi?
-Pour rien.

Je me rallonge et repose ma tête sur son torse.

-J’y crois pas! T’es jalouse!
-Moi? Jalouse? Nan mais t’as fumé?
-Arrête ça se voit 3km!
-Tu délire totale!
-Ahhh! Ma petite April, jalouse!

Je sens ses mains chatouiller mon dos et mes hanches, j’explose de rire et gigote un peu partout pour essayer de lui échapper. Je me retrouve à l’autre bout de la chambre totalement essoufflé, il me regarde un large sourire sur ses lèvres.

-C’est mignon.
-Ta gueule, c’est pas drôle!
-Si, j’aurais pas cru te voir jalouse par rapport à moi.
-Je suis pas jalouse!

Je lui lance un regard noir et sors de sa chambre en furie. Bon, d’accord je suis pas vraiment en colère, peut-être un peu honteuse mais rien de plus, j’ai juste envie de le faire galérer. Je rentre dans ma chambre et m’installe dans mon lit moelleux, je ferme les yeux et comme je l’avais prévu, j’entends Bill arriver dans ma chambre tel un gros bourrin.

-Putain, Bill, faire moins de bruit, être délicat, tout ça tu connais?
-Nan.

Il s’installe à côté de moi, sa tête repose sur sa main et il n’arrête pas de me fixer. Je le regarde du coin de l’œil et lui sors méchamment.

-Qu’est-ce t’as?
-C’est la meilleure, voilà que c’est moi qui doit réclamer des excuses.
-Je t’ai jamais demandé d’excuses.
-Non, mais il va bien falloir si je veux que tu arrête de faire cet air énerver.
-Oui, il va falloir. Mais ce n’est pas un air! Je suis énervé!
-Mais bien sur.
-Bon, j’attends.
-T’es un cas.
-Ouais, mais c’est pour ça que tu m’aime.
-Qui t’as dis que je t’aimais?

Je relève brusquement la tête vers lui et fronce les sourcils.

-Bah casse toi.

Il explose de rire et secoue la tête de gauche à droite. Je lève les sourcils étonné.

-Tu te fou de ma gueule en plus?
-Mais non, tu sais que je t’aime.
-Ouais, bref, je m’en fou de toute façon. J’attends tes excuses.
-Je sais même plus pourquoi je dois m’excuser.

Je le regarde énervé et lui attribue un coup de point sur son torse.

-Un jour, je te tuerai et je revendrai ta tête cher sur eBay!
-Oui, et tu compte me tuer avec tes petits poing?
-Mes petits poings?

J’hausse un sourcil et sourie malicieusement. Je prends de l’élan et lui donne un coup de poing sur l’épaule, il ne bouge pas d’un centimètre et se pince les lèvres pour s’empêcher de rigoler.

-Putain… Je comprends pas, si j’arrive pas à te faire mal, toi qui à la peau sur les os, je suis dans la merde.
-Je te le fais pas dire.

Je soupire et me rallonge correctement sur le dos.

-Tu préfère être riche et moche ou beau et pauvre?

Il rigole une nouvelle fois, décidemment je suis un clown ce soir…

-Tu l’a sors d’où cette question?
-De ma tête, idiot.
-Je peux pas répondre à ça.
-Ah oui? Et pourquoi ça?
-Parce que j’ai pas à choisir. Je suis beau et riche.
-C’est ça ouais.
-Quoi, c’est pas vrai?
-Ouais, bah moi je préférerai être moche et riche!
-Etre moche, c’est difficile à gérer.

J’explose de rire et le regarde désespéré.

-Pas autant qu’être pauvre.
-Ouais, sans doute.
-Mon dieu, Bill tu parle comme un enfant pourri gâté et superficielle, c’est affolant!
-Non, je dis qu’avec le physique on peut aller loin. Tu crois qu’on percé seulement parce qu’on as du talent? Ne rêve pas April, notre physique compte énormément et pour beaucoup de chose, et avec ça on peut gagner de l’argent, peut-être pas que avec ça mais ça contribue beaucoup.
-Oui, bah quand t’as de l’argent et que t’es moche, tu peux te faire une chirurgie plastique. Dans les deux sens il y a moyen d’avoir les deux finalement.
-C’est qui qui parait superficielle tout d’un coup?

J’ouvre la bouche pour protester, mais aucun argument ne me viens à l’esprit. Alors j’hausse les épaules et ferme les yeux.

-Je me demande l’heure qu’il est.
-Il doit être pas loin de 6h.

Je regarde mon portable pour la première fois depuis hier et vois tout de suite les 54appels en absence et les 18 messages.

-Putain, t’es pas aller de main morte.

Il hausse un sourcil et regarde mon portable par-dessus mon épaule.

-Parle moi plus de ça.

J’acquiesce en entendant son ton énervé et regarde l’heure.

-Putain, il est déjà 7h30 Bill!
-T’es fatigué?
-Pas trop, j’ai envie de regarder les Simpson et de m’endormir devant.
-T’es chiante avec tes Simpson, c’est ta berceuse ou quoi?
-C’est ma berceuse, mon antidépresseur, c’est les Simpson quoi.
-Un truc plus débile, je crois tu meurs.
-Les gens qui disent ça sont eux même débile. Dans chaque épisode, il y a une référence à l’histoire, des films cultes ou personnages. Après les dialogues, c’est juste magique.
-Si tu le dis.
-Essaye de regarder au moins.
-J’aime pas!
-Arrête, t’as regarder 5 minutes d’un épisode.

Il soupire et capitule. Je sourie franchement et lui fais un bisous sur la joue. Je me lève et mets le DVD dans le lecteur avant de me recoucher dans les bras de Bill.

-Maison des jumeaux, 06h15 Ella et Tom-

Point de vue Tom.

April vient de monter lourdement l’escalier. Je me retourne vers Ella et lui souris.

-Comment ça va, toi?

Elle explose tout d’un coup de rire me faisant sursauter, je la regarde surpris et la vois mettre sa main devant sa bouche essayant d’atténuer son rire. Je rigole également, voyant que son rire est communicatif.

-C’est ça t’as technique de drague?
-Pourquoi, elle te plait pas?
-Disons que c’est vu et revu.
-Hum, t’as de la répartie, j’aime ça.
-Tu va vite te rendre compte que tout chez moi est aimé.

Je l’aime bien, elle. J’hoche la tête et passe un coup de langue sur mon piercing.

-Putain, j’adore ton piercing! Je l’avais même pas vu!

Je souris devant son air si enfantin.

-Ahah, tu va vite te rendre compte que tout chez moi est adoré.

Elle hausse un sourcil avant de sourire de toute ses dents.

-Tu fais quoi dans la vie, chère Ella?
-Etude de maquilleuse.
-Ah, ça c’est cool. Je t’embauche direct.

Elle me lance un regard interrogatif.

-Comment ça?
-Dans notre groupe.
-Tu parles de quoi beau brun?
-Tu connais pas Tokio Hotel?
-Le groupe qui rend les minettes folles? Si, de nom.

Je rigole et me rend compte qu’elle m’attire de plus en plus.

-Oui, celui-là.
-Et ben, pourquoi tu me parles de ça? Dis moi pas que t’es un des membres du groupe?

Et là, je n’ai aucune idée de ce qui se passe dans ma tête.

-Non, je ne suis pas un des membres! Je voulais savoir si tu connaissais.

Elle me regarde suspicieuse, et doit certainement me prendre pour un dingue. J’hausse les épaules et lui souris.

-Ok… Et toi tu fais quoi?

Merde, un mensonge, Tom, vite un putain de mensonge! Quel métier me brancherait bien? Guitariste… Merde! Magne toi de trouver! Cerveau de merde, même pas capable d’être rapide!

-Etude pour être prof de guitare.

C’était pas si dur pour trouver ça… Cerveau de merde.

-C’est génial, ça! Mon frère fait ça aussi, sauf que lui, il veut être dans un groupe super connu comme tes Tokio bidule.
-Ouais… Il a de l’ambition.
-T’es dans quel école?

Putain! Il y a que à moi que ça arrive les couilles comme ça! Fais chier.

-Euh, c’est-à-dire que, je ne suis pas d’ici en fait. Tu dois pas connaitre.
-Hum, hum.

Ca va, je m’en tire plutôt bien, je trouve.

-Tom?
-Oui, beauté?
-Tu sais, vivant en Allemagne, c’est impossible de ne pas avoir vu au moins une fois les têtes du groupe Tokio Hotel.


Merde!

expldr,alors tom le boulet de base,il s'est fait griller en BEAUTE !!

suite je veux voir si y'a prise de tete ou pas lol

-Tu sais, vivant en Allemagne, c’est impossible de ne pas avoir vu au moins une fois les têtes du groupe Tokio Hotel.

Chapitre 11

Merde! Je la regarde gêné et tente de caser un sourire mais son regard noir m’en dissuade rapidement. Je la vois soupirer et hausser un sourcil, je crois bien que c’est sa façon de me demander pourquoi je lui ai mentis.

-Ok… Euh, je sais vraiment pas pourquoi j’ai dis ça!
-T’es quand même pas très malin.

Bam, dans la gueule Tom. C’est ça qui se passe quand on veut mentir, promis j’arrête. Putain, mais à qui je vais faire croire ça, je lève les yeux en l’air et me souris à moi-même. Elle me regarde ahuri.

-T’es pas tout seul dans ta tête, toi.
-Nan, il y en a sept autres qui se battent en duel.

Elle explose de rire avant de se mordre la lèvre inférieur comme pour s’empêcher de se foutre de ma gueule. Putain, je comprends rien, d’habitude, les nanas avec moi c’est comme des fruits mûres, ça tombe direct. Je soupire et me demande ce que je peux bien lui dire pour qu’elle arrête de me prendre pour un taré. Après l’autre qui pousse une gueulante, la pauvre elle doit se demander où elle à atterrit!

-Ok, alors c’est vrai, je suis guitariste dans le groupe Tokio hotel.

Pas très rechercher ça…

-Oui, merci, j’ai remarquée.

Elle me fatigue.

-T’en a pas marre d’avoir réponse à tout?

Elle me souris de toute ses dents avant de me faire un bisous sur la joue. Je la regarde étonné. Si je m’attendais à ce qu’elle réagisse comme ça!

-Non, c’est très plaisant. Dis, Tom, est-ce que ça te dérangerai de voir mon frère? Parce que tu sais, lui et la guitare, c’est une histoire d’amour.

Elle semble gêner, elle se triture les mains et évite mon regard. Je souris attendrit, elle me surprends vraiment à chaque seconde, c’est affolant! Je replace une mèche de cheveux derrière son oreille et m’approche d’elle.

-Tout ce que tu veux, Ella.

Elle se lève précipitamment et claque dans ses mains.

-Ca c’est super cool! Merci, t’es un amour! Tu verra, il est très gentil, il s’appel Maxime mais c’est max pour les intimes, il a 21 ans. April va être folle, quand elle le verra!
-Pourquoi?
-Oh, tu sais, elle et Max, c’était une grande histoire d’amour au jardin d’enfant.

Je souris amuser par cette vivacité soudaine et me lève pour aller la rejoindre au milieu du salon. Elle hausse un sourcil en voyant mon air charmeur avant de se pincer les lèvres pour s’empêcher de rire à nouveau.

-Est-ce que tu te rend compte que ta technique de drague est vraiment pourri?
-Quoi? Mais elle est très bien ma technique de drague! C’est toi qui déraille totalement! T’es super heureuse et la seconde d’après, t’es toute gêné, t’as vraiment un problème.
-Par contre, quand tu t‘énerve ca à tendance à m’exciter.

Bordel de merde, cette nana est lunatique, c’est impressionnant! Elle me souris, laissant apparaître ses deux dents pointu de chaque côté, trop mignon. Je passe ma main dans sa touffe blonde et approche son visage du mien, son regard provocateur n’arrête pas de jongler entre ma bouche et mes yeux, je sens son haleine remplis d’alcool et je joue avec mon piercing une dernière fois avant de tuer les quelques centimètres qu’il restaient entre nous.

-16 heure, maison des jumeaux-

Putain de merde, c’est quoi cette vieille musique? Je me redresse rageusement du lit et cherche ce qui à oser me réveiller. Je vois le portable de Bill sonner par terre et soupire d’énervement quand je le vois endormi comme une masse à côté de moi. Même pas foutu de l’éteindre son putain de téléphone. J’enlève le drap qui était au dessus de moi et empoigne son portable. Je ne cherche pas à comprendre qui c’est et décroche.

« -Bill? »

Mon sang se glace et je sens mes muscles se raidirent. Je raccroche tout de suite et regarde sans rien comprendre Bill qui dort toujours paisiblement. Je m’assoie lourdement sur la chaise derrière moi et regarde son cellulaire n’en revenant toujours pas.
ça doit faire 20 bonnes minutes que je suis là, sur cette chaise. Je regarde tout à coup son journal d’appels et vois qu’il l’appel pratiquement une fois par jour, le temps de discussion affiche entre 5 et 10 minutes à chaque fois. C’est quoi ce bordel? J’entends Bill grogner et gigoter dans le lit, je pose mon regard sur lui et vois qu’il pose sa main là ou j’étais censé être endormie. Il lève la tête endormie et regarde un peu partout dans la chambre avant de m’apercevoir sur la chaise, il me souris et s’étire de tout son long.

-Qu’est-ce que tu fais sur cette chaise?
-Je… Tu n’as rien à me dire, Bill?
-Comment ça?
-Il n’y a pas quelque chose que tu voudrai me dire?
-Euh… T’es belle?

Je me pince les lèvres et me lève tel une furie, je lui lance son portable et je sens mes yeux me bruler. Ah, non manquaient plus que ces putains de larmes! Il me regarde sans comprendre et en voyant la première larme couler sur ma joue se précipite vers moi.

-Mais qu’est-ce qui ce passe?

Il pose sa main sur ma joue et avant qu’il n’est le temps d’essuyer mes larmes, je l’enlève brusquement. Son regard perdu cherche le miens.

-Dis moi une chose.
-Qu’est-ce qu’il t’arrive, April?
-Pourquoi, mon frère t’appelle TOUS les jours, putain?

Je plante mon regard dans le sien et c’est à son tour d’éviter le mien. Il s’assoit sur la chaise que je viens de quitter et se prends sa tête dans ses mains. Il ne dit rien, comme ci je n’avais pas besoin d’explication.

-C’est lui ta vieille connaissance?
-Ecoute, April ce n’est pas ce que tu crois, assis toi, je vais t’expliquer.
-Mais putain, il n’y a rien à expliquer, t’es qu’un putain de con qui tchatche mon frère alors que tu sais à quel point il m’a fait mal! Tu le fais exprès? Dis moi, t’aime ça faire du mal?
-April…
-Non! Pas d’April, pas de mot doux, pas de regard de chien battu! Je veux pas de tout ça! Mon dieu, tout était beaucoup plus simple quand David était là.

Je soupire et ferme les yeux avant de me pincer l’arête du nez.

-Noah, m’as appelé parce qu’il s’inquiétait pour toi…

Un rire d’hystérie traverse mes lèvres.

-Comme c’est gentil.
-Ecoute moi! Je ne sais même pas comment il a eu mon numéro, je sais seulement qu’il m’as appelé pour avoir de tes nouvelles, évidemment je l’ai traité de tous les noms possible et inimaginable. Sauf qu’il m’a expliqué combien il était désolé et combien il s’en veut, il voulait juste des nouvelles de toi, savoir que tu allait bien, que sa petite sœur était saine et sauf, et depuis, il me rappelle tous les jours pour que je lui raconte ta journée. Je te jure qu’il s’en veut April…
-Mais, putain, même si ce que tu dis est vrai, comment tu as OSER prendre cette décision à ma place? Je veux couper les ponts avec lui, merde! Et toi tout ce que tu trouve à faire c’est l’appeler pour lui donner de mes nouvelles? Mais, putain, JE VEUX PAS!

Il ferme les yeux, ne sachant pas quoi faire, quoi dire qui pourrait arranger les choses. Je secoue la tête de gauche à droite.

-Tu as tout gâcher, Bill.
-Non, je n’ai pas tout gâché, non! April que tu l’avoue ou non, c’est ton frère et tu l’aime! Tu as besoin de lui!
-Non, je n’ai plus besoin de lui!
-Alors, lui, il a besoin de toi. Je ne pouvais pas le laisser comme ça, April.
-Ecoute, moi bien. Ecoute très attentivement ce que je vais te dire parce que, c’est certainement la dernière chose que tu m’entendra dire avant très longtemps. J’étais prête à pardonner à Noah, je t’assure que je voulais, j’en étais heureuse. Mais, lui, il m’as contacter seulement pour savoir où j’étais, pour pouvoir le dire à Adam. Parce que finalement Noah est et restera le petit chien d’Adam. C’est déjà la deuxième fois qu’il fait passer Adam avant moi, sa petite sœur qu’il veut absolument revoir. Et tu vois, Bill, c’est déjà deux fois de trop! Je me suis fait une raison, c’est tout. Mais que toi, celui en qui j’avais le plus confiance est oser me faire ça… Je t’avoue, que là, je ne m’y attendait absolument pas. Donc si, tu as tout gâché.

Je ne lui laisse pas le temps de réagir que je prends mon téléphone, un survêtement et je quitte cette chambre qui pue la trahison à 3km. Je l’entends crier mon nom avant d’entendre ses pas lourd sur le parquet. Je secoue la tête et traverse rapidement la maison, je croise Ella et Tom attablé dans la cuisine un café sur le bar.

-Ella, on se casse.
-Pourquoi?
-On se barre, je t’ai dis.

Elle hausse les sourcils face à mon ton autoritaire et se lève de son tabouret.

-Je peux vivre chez toi quelques temps?
-Oui, bien sur.

Elle ne creuse pas plus voyant bien que je n’en parlerai pas ici, à côté de Tom.

-Attends, attends. April? Tu t’en va? C’est quoi ce délire?
-Demande à ton frère.

Je pointe Bill du doigt qui vient de déboulé essoufflé.

-April, s’il te plait, arrête. Tu ne va pas partir!
-Au plus loin que je me souvienne je crois t’avoir déjà dis que tu n’étais pas mon père!

Il lance un regard désespéré à Tom.

-Je ne comprends rien moi, il se passe quoi là?
-Il se passe que ton putain de frère se mêle de ce qu’il ne lui regarde ABSOLUMENT pas!
-Calme toi, April! Explique moi!
-Je n’ai pas l’intention d’expliquer quoi que ce soit. Je ne reste pas une seconde de plus ici.

Je me retourne pour partir quand je sens une main sur mon bras. Je baisse le regard et vois la main de Bill. Je secoue le bras vivement pour qu’il lâche prise.

-Ne me touche pas, Bill.
-Pourquoi tu as ce besoin de souffrir comme ça?

Je m’arrête une seconde fois dans ma marche et vois le regard sérieux de Bill. Il s’avance dangereusement vers moi m’obligeant à reculer, je me cogne contre un mur et le vois s’approcher jusqu’à quelques centimètre de moi.

-Je ne comprends pas pourquoi tu à ce besoin, April.
-De quoi tu parles?
-Je te parle du fait de tromper Adam, du fait d’avoir repousser Noah la seule fois où il est venue te soutenir après la rupture, et forcément après ça, il s’est tourner vers Adam parce que lui ne le repoussait pas. Je te parle de David et le fait de jouer avec lui comme si il était un pantin. Je te parle de notre amitié qui m’est si cher, si je te parle de tout ça April, c’est parce que même si c’est moi que Noah à appelé, ce n’est certainement pas moi qui est entrain de gâcher notre amitié.
-Oublie moi.

-Oublie moi.

Chapitre 12

Son regard grave se transforme en un regard de colère.

-T’as pas le droit de fuir, comme ça, c’est trop simple.

Je rigole et me hisse sur le côté pour ne plus a avoir à supporter son regard, parce que je sais que si je reste à le regarder et à l’écouté, il va me faire voir la vérité en face et bon dieu je n’en ai pas envie.

-Pourquoi choisir la complexité?
-Parce que t’es pas toute seule, putain!

Je sursaute et ferme les yeux en entendant son ton si agressif. J’empoigne mon sac et pars sans un regard. J’entends Ella s’excuser et dire au revoir aux garçons. Je referme la porte d’entrée et respire un bon coup l’air frais. Je cours presque jusqu’au garage et peste en me rendant compte que j’ai oublier ma voiture chez Ella. Je me retourne et sursaute en voyant Tom devant moi le regard dur, je soupire doucement et crains pour mes pauvres nerfs. Je le regarde désolé et tente de passer à côté de lui, il me bloque automatiquement le passage et ne quitte pas son regard qui me fait froid dans le dos.

-Laisse moi passer.
-Je peux savoir ce qui se passe?
-Demande à Bill.
-Non, je demanderai pas à Bill!
-Pourquoi? Pourquoi c’est moi qui doit expliquer?
-Parce que Bill est énervé.
-Ah parce que moi je le suis pas peut-être?
-J’en sais rien, à toi de me le dire.

Je le regarde incrédule ne comprenant pas à quoi consiste son petit jeu et tente une nouvelle fois de passer. Il bloque évidemment une nouvelle fois le passage.

-Arrête ça.
-Je veux comprendre et je comprendrai.
-Bill est en contact avec mon frère.

Il me regarde étonné. Je le souris faussement et réussi cette fois à passer. J’appelle un taxi et sors de cette propriété qui me donne la nausée. Ella arrive essoufflé.

-Non, mais t’es pas bien de t’enfuir comme ça! T’aurai pu m’attendre!
-Oui, désolé…

Je m’assis sur un rebord en pierre en face de la maison des jumeaux et vois Tom rentré dans la maison perdu. Tu t’y attendais pas à celle là hein? Ben, je peux te dire que moi non plus. Je soupire et me masse les tempes. Je sens la main d’Ella se poser sur mon dos et faire des vas et viens rassurant.

-April…?
-Hum?
-Je dois t’avouer que j’ai carrément flirter avec Tom hier.

Je tourne la tête brusquement vers elle et la regarde étonné.

-C’est pas vrai? Avec Tom? Je sais même pas pourquoi je suis étonné.

Je lui souris et lui pince les hanches.

-Et alors, t’as fais quoi avec lui?
-Rien de sexuel, enfin pas pour l’instant.

Je rigole face à son air pervers et secoue la tête de gauche à droite. Elle à le don de me remonter le moral ma Ella.

-T’es unique.
-Encore heureux.

Le taxi apparait devant nos yeux et je regarde une dernière fois la grande maison avant de m’engouffrer dedans. C’est totalement délirent, quand je repense à tout ce que j’ai vécu avec le groupe… Je me pince les lèvres en pensant que mes derniers instants avec eux ont été les plus douloureux, mise à part l’accident de David évidemment.

-18 octobre, appartement Ella-

Je suis affalé sur le canapé d’Ella, ça fait un peu plus d’un mois que je squatte chez elle. Bien sur cette condition ne me plait pas vraiment, mais elle insiste pour que je reste chez elle, disant que de m’avoir comme coloc était la meilleure chose qui lui soit arriver depuis longtemps.
Je me suis trouver un petit travail dans le bar où Ella travaille, j’ai bien essayé les journaux locaux ou magazine etc pour être photographe, oui j’ai essayé, mais je n’ai pas «assez de performance » m’ont-ils dit. Il est 18 heures et mon service commence à 23 heures ce qui me laisse un peu de temps pour flemmarder.
Je n’ai pas eu de nouvelles de Bill, lui qui à autant de fierté que moi, on est pas prêts de se reparler. De toute manière je lui en veux toujours, et il ne me manque pas. Bien sur que non, qu’il ne me manque pas, quel question. Je m’enfonce à un peu plus dans le canapé et entends la sonnette retentir me faisant sursauter. Merde, j’ai jamais eu autant la flemme d’aller ouvrir la porte de ma vie. Je souffle pestant contre Ella qui dort toujours au mauvais moment et me lève à contre cœur. Mais seulement pour insulter celui qui ose me déranger. Je tourne la poigner et vois planter devant moi Georg. Je le regarde abasourdis de le voir après 1 mois sans nouvelle et lui saute dans les bras.

-Aaaaaah, Tu m’as manqué!

Je l’entends rire et me dire que moi aussi je lui avais manqué. Je me détache de ses bras protecteur et lui souris de toute mes dents, je lui prends la main et l’entraine jusqu’au salon. Je l’invite à s’asseoir et lui demande si il veut quelque choses à boire.

-Un café s’il te plais.

J’hoche la tête et pars chercher ce qu’il m’as demander. Je lui tends la tasse de café et m’assoie à côté de lui en le fixant. Il me regarde et me souris.

-Bill est…
-Non, je veux pas savoir. Parle moi de toi, tu m’as manqué!
-Il n’y a rien à savoir, pour moi c’est toujours pareille ma belle.
-Et David? Je sais que c’est débile, mais je n’ose plus aller le voir à l’hôpital…
-Il est stable, les docteurs disent que c’est de plus en plus probable qu’il se réveille bientôt.
-C’est pas vrai? Mais c’est génial!
-Oui. Tu sais que tu nous manques, April.
-Je sais Georg…
-Tu manques énormément à Bill. Il passe constamment de la colère à la tristesse c’est… Bizarre!
-Il l’a chercher.
-Oui, mais il aimerait s’expliquer.
-Expliquer quoi? Et quand bien même il me semble n’avoir reçue aucun appels de lui ou aucun mail ni même aucune visite!
-Oui, c’est vôtre problème à tous les deux. Autant têtu l’un que l’autre.
-Bon, on va pas parler de Bill. Comment vont Tom et Gustav?
-Bien, bien, même si c’est dur de se retrouver sans présence féminine du jour au lendemain.
-Oh, arrête je suis sur que Tom adore ça. Se balader à poil toute la journée et tout les avantages qu’on les mecs quand ils vivent sans nanas.
-Il s’était habitué.
-Alors, il se réhabituera.
-C’est ton appart?
-Non, celui d’Ella, une amie d’enfance.
-Ah, c’est cool! Et tu travaille?
-Oui, de nuit, dans un bar dans le centre ville.
-April…
-Quoi? C’est cool comme travail!
-Mieux que photographe du groupe?
-Non.
-Sérieusement, quand est-ce que tu rentre?
-Je ne rentrerais pas Georg! Je suis très bien ici, avec Ella, j’ai retrouver mes repères d’enfance, je n’ai plus besoin de couvrir les arrières de superstar quand je suis dans la rue, je me suis fais de nouveaux amies.
-Oh… Je vois.
-Non, je ne le disais pas comme ça. Vous restez toujours mes amies, je vous aimes tous les quatre. Même Gustav qui n’est pas très bavard avec moi.
-Ouais…
-Allez viens là.

Je le prends dans mes bras et lui embrasse la joue.

-Tu restera toujours mon petit Georg qui s’extasie devant des ronds de fumé.

Il me regarde faussement choqué et me lance un coussin dans la gueule. Je rigole et lui en lance deux, s’en suit une bataille de coussin.

Mon dieu, je n’avais pas ris comme ça depuis longtemps. On est tous les deux affalés sur le canapé épuisé. Je lui raconte une anecdote qui s’est passé au boulot quand Ella débarque dans le salon en culotte soutif et encore mal réveillé.

-Ella, je te présente Georg.

Elle tourne brusquement la tête vers nous et se regarde avant d’hausser les épaules. Elle vient claquer la bise à Georg et me fait un bisous sur le front avant de partir dans la cuisine d’une démarche lasse.

-Ça c’était Ella.

Je tourne le regard vers Georg qui est encore sous le choc. Ouais, c’est vrai qu’Ella est très bien foutue.

-Elle est bonne, euh non, sympas ta copine.

On voit la bouille d’Ella dépasser de l’encadrement de la porte et lancé le plus naturellement du monde.

-Bonne, tu peux le dire tu sais.

Je vois Georg tout gêné et Ella qui retourne dans la cuisine. J’explose de rire et lui tape derrière la tête.

-Vraiment pas discret.
-Ouais… Tu travail dans quel bar?
-Newton Bar, pourquoi?
-Il est réputé pour sa bonne fréquentation celui là…
-Oh arrête, les clients sont très bien. Il suffit d’être gentille et ils le sont eux aussi. J'adore l'ambiance la bas.
-Ouais, si tu le dis… Bon, ma belle, je vais te laisser, les gars vont se demander quoi.
-Tu leurs à pas dit que tu venais?
-Si, justement.

J’hoche la tête et le raccompagne jusqu’à la porte d’entrée. Je lui fait un bisous sur la joue et il m’ébouriffe les cheveux. Je souris voyant son air paternel.

-Allez va t’en, on se revois bientôt de toute façons.

Je ferme la porte et soupire. Je regarde l’heure et vois qu’il est déjà 21h30, je cours vers la salle de bain et me prépare en vitesse. Il est 22h15 quand je m’assoie dans la cuisine et que je mange des nouilles chinoises. Ella me rejoint un peu après prête et s’assoie en face de moi.

-C’était qui ce Georg?
-Un des membres de Tokio Hotel.
-Ah ouais? Je l’avais pas reconnu!
-C’est Tom et Bill qui sont mis le plus en avant.
-C’est dommage parce qu’il est beau gosse.

Je rigole et me dit qu’elle ne changera jamais.

-Quand même, je sais pas si tu te rends compte que un millions de filles paierait pour qu’un des membres du groupe Tokio Hotel, sonne à leur porte d’entrée.
-Si, je m’en rends bien compte. Mais c’est triste.
-Ouais, c’est la vie. Allez ma déesse, bouge toi le cul on va être en retard.

Je lui souris et fais ce qu’elle vient de me dire de faire. J’enfile ma veste en cuir, mets mon écharpe et saute dans ma voiture accompagné d’Ella.

-C’est partie pour une nuit de boulot.
-Boulot? Arrête April, tous les coups qu’on se fait offrir, le show sur le bar, pour moi c’est pas un boulot, c’est la fête tous les soirs.

J’acquiesce simplement, c’est vrai que ce boulot est sympas. On boit des verres avec les clients, on danse sur le bar, on rigole entre nous, c’est une ambiance comme j’aime. On arrive 15 minutes plus tard, on rentre et comme à notre habitude on se glisse de l’autre côté du comptoir sans oublier de saluer Phil, le boss. Et c’est partis pour une soirée de folie. Ça commence fort, déjà de nombreux de nos clients fidèles sont là et attendent Ella et moi pour les servir et les écoutés.

-00h30, Newton Bar, Berlin-

Il est 00h30, c’est l’heure du show. Les lumières qui était tamisé jusqu’à présent sont totalement allumé et une musique Countries remplace la musique Jazz qu’il y avait jusqu’à maintenant. Ella me regarde amusé et monte sur la bar, elle me tend la main et je me hisse sur le comptoir avec son aide. La cinquantaine de clients nous sifflent et nous encouragent, même la gente féminine nous encouragent avec plaisir, c’est ce que j’aime dans ce bar, cette ambiance si conviviale, on s’y sent obligatoirement bien. Ella et moi, on commence notre danse qu’on a un peu répété avant. Le clous du spectacle est qu’on s’asperge de bière, je rigole sentant ce moment venir et sans que j’ai le temps de me retourner vers Ella, je sens le liquide froid se renverser sur moi. Je me retourne brusquement et prends le jet poser à côté de moi spécialement fait pour ça. Je l’asperge et me retourne vers les clients pour faire un espèce « salut » personnaliser. Je rigole avec Ella et quitte le bar. Les clients qui s’étaient rassemblé autour du comptoir se disperse vers leurs tables et la bonne ambiance persiste. Phil vient vers nous les bras grand ouvert, Ella et moi, le prenons dans nos bras.

-Vous avez été géniale les filles.

Je lui souris de toute mes dents avant de me retourner pour servir les prochains clients. Je vois un homme d’une trentaine d’année, beau gosse au comptoir qui me regarde d’un regard qui se veut ténébreux. J’hausse un sourcil et m’approche de lui pour lui demander ce qui lui ferait plaisir.

-Vous.

Je rigole et secoue la tête de gauche à droite.

-Ça, c’est pas possible mon coco.

Je sens une main tapoter sur mon épaule, je quitte le regard du beau brun et me retourne vers Ella qui à l’air confuse.

-Qu’est-ce qui ce passe?
-Quelqu’un veut te voir…

Je fronce les sourcils et la suit de l’autre côté du bar, c’est seulement quand je relève la tête que je vois Bill, Tom, Gustav et Georg me regardant choqué.

-Oh…

-Oh…

Chapitre 13

Ils ne parlent pas, aucun d’eux ne bougent ou ne cillent. Je soupire, leurs dis de ne pas bouger avant d’aller voir Phil pour lui dire que je m’absente pendant quelques minutes. Je leurs fais signe de me suivre. On passe par le derrière du bar et on arrive dans une petite ruelle perpendiculaire à la rue où il y a l’entrée. Je m’allume une cigarette et daigne enfin poser mon regard sur eux. Je fixe Georg d’un mauvais œil et attends que quelqu’un prononce quelques chose. Personne ne le fait, je soupire donc la fumé blanchâtre et hausse les épaules, j’écrase ma cigarette et baisse la poigné pour retourner bosser.

-Non, attends.

Mon cœur rate un battement en entendant la voix de Bill, je reste dos à eux et le regarde pour la première fois depuis qu’ils sont là dans les yeux.

-Il faut qu’on parle, April.

Je détourne le regard vers Tom et lui souris.

-Tu m’as manqué beau prince.

Il me souris et regarde Bill gêné. Il s’approche de moi et me prends finalement dans ses bras.

-Toi aussi princesse.

Il m’embrasse la tempe avant de partir avec Georg et Gustav, je fronce les sourcils et regarde Bill perplexe.

-C’est quoi ce vieux coup?
-J’aimerais parler.
-Bah vas y parle, je t’écoute.

Il me regarde étonné et regarde autour de lui.

-Tu veux pas qu’on aille ailleurs?
-Ça se voit peut-être pas, mais là je bosse.
-C’est vrai que tout à l’heure on aurait pas dit que tu bossé.

Je le regarde n’en croyant pas mes oreilles.

-Non, mais tu te prends pour qui au juste? 1 mois sans nouvelle et quand t’en donne c’est pour critiquer mon boulot?
-Je me prends pour ton meilleur ami. T’as pas l’impression que je te manques parfois? Parce que moi, c’est constant.
-Fallait y penser avant.
-Mets toi à ma place quelques secondes.
-Non, j’ai pas à faire ça. Je m’en fou que tu es pris Noah par pitié ou que tu voulais réparer les choses entre nous deux ou quoi que ce soit. Ce qui m’as blessé, c’est que tu m’est caché ça, je t’ai tout raconté, je t’ai dis à quel point il à pu me faire mal, à quel point j’étais seule. J’ai pris une décision et c’était mûrement réfléchis, je ne veux plus entendre parler de lui. Mais toi en tant que « meilleur ami » comme tu dis si bien tu n’as pas respecter cette décision, et ça, ca me tue.
-April, cette souffrance c’est toi qui te l’inflige. J’espère que tu le sais?
-Arrête de dire ça p*tain!
-Non, je le pense sincèrement. Ton frère m’as dit qu’il avait essayé de venir vers toi mais que tu l’avais repoussé. Alors à partir de ça, de mon point de vue, Noah n’est plus le fautif, mais toi.

Des larmes coulent silencieusement sur mes joues. Il à touché un point sensible, son regard désemparé est posé sur moi et il tente de les effacer d’un revers de pouce, mais non. Ces larmes là ne peuvent être effacer aussi facilement. Je me recule donc et me pince les lèvres pour empêcher qu’elles tremblent, il tente une nouvelle fois de s’approcher et sans résistance de ma part, me prends dans ses bras. Je continue de pleurer silencieusement ne voulant pas exploser, je ne veux pas éclater en sanglot une nouvelle fois dans ses bras. Il me frotte le dos et embrasse mon front, ses lèvres ne se décollent pas, non nous restons comme ça peut-être 5 min comme 10. Je n’ai absolument plus aucune notion du temps, je sens juste ses mains chaude quitter mes hanches et ses lèvres quitter mon front, ma tête qui était contre son buste doit maintenant tenir en équilibre toute seule.

-Mais tu sais quoi, April? C’est que malgré ce besoin de souffrir et malgré tout tes défauts, tu es la seule personne hors du groupe en qui j’ai totalement confiance, la seule qui soit entière et qui n’est pas peur de péter un câble ou de pleurer à chaude larmes. Tu es ma April, tu es la prunelle de mes yeux, je ressens envers toi le besoin de te protégé, j’ai besoin de te savoir près de moi. Tu sais, quand tu n’es pas là je te cherche, pendants ces 1 mois je t’ai chercher à n’en plus pouvoir, je voulais que tu apparaisse devant moi et que tu me saute dans les bras, je voulais que tout redevienne comme avant et dieu sait à quel point je le veux encore. Beaucoup diront que 1 mois c’est peu, que 1 mois sans la personne qui compte pour vous n’est pas si terrible, mais les personnes qui disent ça ne connaisse pas ce sentiment. Parce que à la seconde où tu as quitter cette maison, j’ai ressentis un vide immense. C’est étrange parce qu’on se connait depuis quoi 3 mois? Et j’ai l’impression de t’avoir toujours connu. Tout ça pour dire April, que je me suis rendu compte que ça fait mal de rire sans toi, de dormir sans toi, de manger sans toi, de s’amuser sans toi. Je me suis attacher trop rapidement à toi, et je sais maintenant que mes sentiments envers toi ne changerons jamais. Je t’aimerais toujours autant, parce que tu es une fille géniale, et que même avec tous ces défauts, tu reste la plus belle personne que je connaisse et c’est pour ça que je t’aime.

Je reste là, à le regarder, ne sachant comment réagir à cette déclaration. Voyant ça, il s’approche de moi à nouveau et arrête son visage à quelques millimètres du mien, ses yeux me transperce et je peux y voir toute l’affection qu’il as pour moi. Je le regarde effrayé, je suis tétanisé, que va-t-il faire? Il ne va quand même pas m’embrasser? C’est impossible comment ai-je fais pour ne pas m’en rendre compte? Je déglutis et le vois se pencher un peu plus vers moi avant de sursauté en entendant la porte se fracasser contre le mur. Il regarde Ella avec énervement et moi je la remercie de tout cœur d’être intervenu. Je me détache de ses mains qui s’était posé sur mes joues et je m’approche d’elle.

-Oui, Ella?
-Euh… Je dérange?
-Non, pas du tout!
-Hum… Max te cherche partout depuis tout à l’heure.
-Oui, bien sur, j’arrive tout de suite!

Elle repars en claquant la porte une nouvelle fois. Je me retourne vers Bill et essaye de sonder ses moindres pensé. Il fait un pas vers moi, et avant que je sois une nouvelle fois tétanisé je prends la parole peut-être un peu trop brusquement.

-Bill! Qu’est-ce qui ce passe là?
-Comment ça?
-Tu as bien essayé de m’embrasser, je rêve pas?

Il me regarde perdu, ne sachant pas comment prendre cette question.

-Oui.
-Mais… pourquoi?
-Tu n’as pas écouter tout ce que je t’ai dis?
-Bill… Comment on en est arriver là?

Pourquoi complique t-il tout? Mon dieu, non, pas ça, Bill à raison quand il dit que j’ai ce besoin de souffrir, je le sais bien, je ne suis pas idiote. Mais faire souffrir les autres, surtout quand c’est Bill… ça, non, je ne le supporte pas. Je retiens mes larmes, sachant comment la suite va se passer et je prends ses mains dans les miennes.

-Mon dieu, Bill… Tu sais comme je t’aime, tu est le seul ami que j’ai jamais eu. Et tu sais à quel point je suis reconnaissante pour tout ce que tu as fait pour moi, pour tous ces moments formidable que l’on à vécu. Je ne pourrais pas m’en passer, et si je devais faire un choix entre toi et ma vie actuelle, le choix serais vite fais. Mais, je ne ressens pas ce que j’ai cru que tu ressens pour moi…

Ca y est, j’éclate en sanglot.

-Et, j’en suis désolé, parce que j’aurais vraiment voulu ressentir ça, je sais que tous les deux on aurait vraiment été heureux. J’en suis sûr, parce que toi et moi c’est exceptionnelle. Ce n’est pas de l’amour, c’est beaucoup plus que ça pour moi. L’amour ça s’en va et ça reviens, c’est faible comme mot, et j’ai appris ça avec toi, j’ai appris que je ressens quelques chose pour toi qui est beaucoup plus fort que l’amour, et je trouve ça formidable de voir que j‘ai trouver la seul personne sur cette terre qui peut me faire ressentir tout le bonheur que tu me fait ressentir. Tu sais tout ce que tu as dit, je l’ai ressens aussi. Tout ce manque que je ressens quand tu n’es pas là, et j’en prends conscience en te voyant face à moi. Mais ce que tu attends de moi… ça, Bill, je ne peux pas te le donner.
-April… Crois moi, je suis la personne qu’il te faut.
-Bill, je suis avec Max.

Il me regarde comme… Je ne sais pas comment à vrai dire, je ne peux pas mettre de mot sur le regard qu’il me lance. Je baisse le regard mal à l’aise et me gratte l’arrière de la nuque.

-Je dois y aller.
-Non!

Je sursaute, et sens sa main frôler mon menton, il soulève délicatement ma tête m’obligeant à le regarder dans les yeux.

-Je t’aime, April.
-Je… Je te remercie.

Je me pince les lèvres et ferme les yeux pour ne pas à voir son regard, son expression. Je prends sa main et l’enlève de sous mon menton et pars sans aucun regard. Je referme la porte et cours au toilette, j’ai envie de vomir.
Je passe la porte des toilettes vide et cours dans la première cabine pour vomir toutes mes tripes. Mes larmes ne cessent de couler et je défie ma mauvaise étoile de me faire subir tant de chose. J’entends la porte s’ouvrir, je n’y prête aucune attention et essuie ma bouche avant de sortir de la cabine. Je sursaute me retrouvant nez à nez avec un Tom pas content du tout. Il à les sourcils froncé et ses points fermer, il me regarde d’un regard haineux et s’approche dangereusement de moi. Je recule et me retrouve contre la porte de la cabine, tout à coup j’entends un bruit sourd à côté de mon oreille, je regarde apeurée à côté de moi et vois le point de Tom contre la porte qui est maintenant déformé.

-Ne t’approche plus de mon frère.

ouoh la au moins c'est clair ,net et precis ce que viens de dire tom,pressé de voir ce qu'il va se passer par la suite

Je suis de retooooour !!


-Ne t’approche plus de mon frère.

Chapitre 14

Je le regarde ahuri et sens des gouttes de sueurs tomber de mon front sur mon visage. Il me regarde comme si j’avais la peste, comme si je l’écœuré. Je ferme les yeux et sens des larmes rouler sur mes joues. Le poing à côté de moi se retire doucement et la présence de Tom n’est plus. Je soupire et pleure rageusement… Pourquoi faut il que toutes ces merdes m’arrivent à moi? Je me regarde dans la glace, je me voie les yeux embué de larmes, le teint blafard, mon maquillage coulant, mes cheveux filasses. Ne supportant plus cette vision et sans réfléchir je balance mon poing sur celle-ci. Je grimace au contact du verre sur ma peau et je me dis que Bill à raison, j’ai ce besoin de souffrir. Je revois son expression dépité… Mon dieu, Bill, quand je te revois comme ça, je n’ai qu’une envie c’est de te prendre dans mes bras. Je m’adosse sur le lavabo et me prends la tête entre les mains.

-Fais chier!

Je me redresse et quitte cet endroit qui devient suffoquant, je prends mes affaires et sans me faire remarquer je me dirige sur le parking pour retrouver ma voiture. La vue de Bill tapant dans la vitre d’une voiture rouge de rage me pétrifie. Je vois Georg, Gustav et Tom tentaient de le calmer en vain. J’ai un pincement au cœur, je n’arrive pas à bouger, heureusement ils ne me voient pas. Je suis à l’entrée du parking et je maudis Max qui arrive à ce moment là.

-April!

Je vois le regard de Bill se retourner brusquement vers moi et me regarder avec une sorte d’espoir dans les yeux. Je me retourne énervé vers Max et le fusille du regard. Il comprends que je ne veux pas lui parler et il jongle entre moi et Bill qui me fixe d’une manière étrange. Il me regarde méfiant.

-C’est qui lui?
-Moi, c’est Bill.

Je sursaute en entendant la voix grave de Bill et le vois s’approcher de nous. J’évite son regard et me demande sérieusement ce qu’il fou.

-Cool, ton prénom je m’en fou mec.
-Toi, ça doit être Max.

Max hausse un sourcil et le dévisage. Ok, ok, ça sent pas bon du tout. J’allais protester mais Max me stoppe et avance un peu plus vers Bill.

-Je peux savoir pourquoi la tapette des Tokio Hotel s’intéresse à ma April?

J’ouvre grand les yeux vers Max et lui attribue une frappe sur son bras.

-Max! Mais t’es con!

J’ose un regard vers Bill et le vois qui bouillonne sur place. Ses poings sont crispé et son regard envoi des éclairs. Cette réaction me fait penser à la fois où je suis rentrée à 6 heure du mat’ avec Ella. Il me fait peur dans ces moments là.

-Quoi? C’est vrai, je vois pas pourquoi une tapette s’intéresse à toi.
-Mais putain, tais toi! Il ne s’intéresse pas à moi ok? Et c’est mon ami, alors arrête tout de suite.
-Non, April, il à raison, et tu le sais très bien. Je m’intéresse à elle, oui, mais le pire pour toi, c’est qu’elle va finir par se rendre compte qu’elle aussi. Et à ce moment là, tu sera seul.
-Bill!

Je les regardes tous les deux complètement perdu, ils sont près à se sauter dessus. Je lance un regard désespéré à Georg et je le vois arriver. Je n’ai pas le temps de réagir que j’aperçois Max sauter sur Bill, le faisant tomber sur le bitume froid. Je cours vers eux deux et tire sur le bras de Max pour qu’il arrête ses conneries. Et quand Tom arrive pour lui mettre un coup de poing, il se lève en me regardant énervé.

-Mais putain, c’est quoi ces conneries! J’en ai marre, April on rentre!

Je garde la tête baissé et me dis qu’il faut faire un choix. Ella, Max, une vie libre et sans prise de tête ou Bill, le groupe, des amours, une vie pleine de contrainte. Je soupire et murmure un simple « Désolé ». Je m’avance vers lui et vois ses yeux heureux et fier d’avoir gagner. Je monte vite dans ma voiture et ne regarde pas derrière moi, je mets le contact et démarre en trombe avec Max à mes côtés. Il passe son bras derrière ma nuque et la caresse tout en me fixant.

-Il s’est passé quelque chose avec ce mec?
-Non. Rien du tout.
-Ne me mens pas.
-Je ne te mens pas chéri.

Je lui montre un de mes plus beaux sourire avant de prendre une cigarette.

-Je ne suis pas con, tu l’aime?
-Arrête dis pas de bêtises.
-Raconte moi.
-C’était mon meilleur ami, c’est tout. Et maintenant le sujet est clos.

Je ne le regarde pas et me concentre sur la route, sa main à quitté ma nuque et je le sens s’agiter à côté de moi. Tant pis, plus d’explication pour ce soir. On arrive à l’appart et je m’installe sur le canapé laissant la porte d’entrée ouverte, c’est à lui de voir, il entre ou il part. J’entends la porte claquer et des pas raisonner dans la cage d’escalier, je soupire et cligne des yeux pour éviter de pleurer comme une merde. S’en est trop, trop d’émotion, trop de chose qui repose pour mes épaules, trop de tout. Je ne suis pas une femme forte, je le pensais, j’en étais même persuadé, mais je me rends compte avec les événements qui s’est déroulé ces derniers mois, que non, je ne suis pas forte. Et il y a toujours David… Mon Dav, je n’arrivais même plus à retourner à l’hôpital mais alors avec ce qui s’est passé ce soir, c’est mort. Je prendrais des nouvelles via Georg. Et puis Max, je ne vous ai pas beaucoup parler de lui… Cet homme que j’ai connue enfant, on était amoureux comme les enfants peuvent l’être, il est vrai que quand nous nous sommes retrouvé j’ai été heureuse, je me suis tout de suite sentie bien avec lui. Je pense que nous pouvons tomber amoureux de chaque individu, il suffit d’apprendre à le connaître et de faire la part des choses… Alors parlons de Bill, pourquoi ma théorie ne se mets pas en pratique avec lui? Pourquoi je me sens si bien avec lui, pourquoi dès qu’il n’est pas là j’ai envie de le rejoindre le plus vite possible, pourquoi je sens mon cœur battre si fort quand je l’aperçois, pourquoi j’adore parler sans cesse de lui? Pourquoi je ressens tout ça alors que je n’arrive pas à ressentir de l’amour envers lui? Peut-être qu’après tout je suis amoureuse mais que c’est un amour différent comparé à celui que j’avais pour Adam… Je n’arrive peut-être donc pas à le reconnaitre… Trop de questions sans réponse. Ça m’agace. Je me niche un peu plus sous les couvertures et allume la télé. Je n’ai même pas fini mon service, je suis partie sans prévenir qui que ce soit, je vais me faire engueuler… J’entends d’ailleurs mon téléphone sonner, je le cherche mollement sur le canapé avant de mettre la main dessus. Phill évidemment, j’appuie sur la touche rouge et m’enfonce encore un peu plus.

J’enfonce la clefs dans la serrure et m’engouffre dans mon appartement, une odeur de vanille titille mes narines, je sourie et pose mes clefs dans la coupe à l’entrée avant de fermer derrière moi. Je jette un coup d’œil à l’horloge et vois qu’il est 23h45, j’ouvre la fenêtre et laisse l’air frais de ce mois de novembre envahir la pièce, je respire profondément et sors une cigarette. Vous devez vous demander quel tournant a pris ma vie depuis 1 an, je vous réponds franchement en disant qu’il ne s’est pas passé grand-chose. J’ai mis un thermes à la relation que j’avais avec Max, je ne pouvais pas, je ne peux pas avec une relation sans me sentir coupable vis-à-vis de Bill, je me sens comme prisonnière. Je ressens envers lui quelque chose de fort, quelque chose que je n’ai jamais ressentis auparavant et c’est peut-être bête, mais je n’arrive plus à me contenter d’un sentiment moins fort, moins intense.

-Flash Back, 11 mois auparavant, appartement d’Ella-

Je suis assise sur une chaise dans la cuisine, Ella est partie faire des courses depuis je ne sais combien de temps, je ne compte plus depuis quelques temps. Depuis que j’ai revue Bill en fait. Je suis assise là, sur cette chaise raide et trop grande depuis des heures, le regard dans le vide, je réfléchis, je pense, je me triture les méninges pour essayé de me sortir de cette léthargie qui ne fini plus. Je n’entends presque pas la porte claqué et des pas sec arriver vers moi. Je ferme les yeux et sens le souffle chaud de quelqu’un, j’imagine et j’espère que ce souffle appartiens à Bill, mais c’est quand une main beaucoup trop rêche et beaucoup trop froide se pose sur mon épaule que je me rend compte que je délire et que Bill ne viendra pas, il ne viendra plus. Je refuse d’ouvrir les yeux, la seule chose que je veux voir quand mes yeux serons ouvert, c’est lui, et lui seul. La main s’en va, le souffle également. J’entends une chaise grincé en face de moi et la voix de Max parvient jusqu’à mes oreilles.

-Que ce passe t’il April?
-C’est fini.
-Mais, de quoi tu parle?
-Entre toi et moi c’est fini.
-Non.

Je garde les yeux fermé, bizarrement je suis sereine, la douleur dans sa voix ne m’affecte en rien. Je suis devenue froide et sans cœur, voila ce que tu as fait de moi Bill. Je me lève et ouvre les yeux, je lui lance un regard sans expression et m’en vais dans ma chambre.

-A dieu, Maxime.

-Fin flash back-

Je ne regrette pas d’être devenue accros à lui, ça non. Ce que je regrette c’est de m‘en être rendue compte trop tard. Bill à refait sa vie, Bill est heureux, Bill est en… couple, Bill ne veux plus entendre parler de moi. Je le sais grâce aux medias, c’est la seul bouffé d’air frais que j’ai. Les médias, des nouvelles de lui, d’eux, savoir qu’ils sont heureux et en bonne santé, pour moi c’est primordiale. Je peux vivre sans sa présence physique, mais je ne peux pas vivre sans nouvelles de lui, même si elles ne viennent pas de lui. Je me contente de ce qui m’est permis d’avoir. Je me souviens il y a un peu moins de 10 mois, Georg et Gustav était venue vers moi, ils voulaient restaient en contact avec moi. Je ne les ai pas repoussés, je les ai accueillis avec joie. Même Gustav qui me détestait avait fait l’effort. Je ne peux que le remercier. Ils venaient me voir dès que leurs emploi du temps leurs en permettait, j’ai lié une amitié avec Gustav et j’ai conservé celle que j’avais avec Georg, ils sont devenue pour moi à cette époque où je n’étais plus qu’un légume un vrai soutiens. Ils m’ont remis debout, ils m’ont réappris à savouré chaque seconde, je leurs en serait reconnaissante à jamais. Ils me donner des nouvelles de Bill et à l’occasion de Tom qui lui, ne veut plus jamais avoir à faire à moi. Mais au bout de quelques mois, 3 pour être précis, je ne pouvais plus supporter ça. Je ne pouvais plus supporter le fait de les entendre parler de lui, je ne pouvais plus cautionner qu’ils le voient et pas moi. Je n’étais pas assez forte pour pouvoir garder un lien avec son entourage… Non, pas assez forte, et c’est fort regrettable croyez moi. Je les aimes ces deux là, je sais qu’ils seront toujours là quand j’en aurais besoin et je sais que même après 7 mois de silence, ils seront toujours de mon côté. Et ça, ca fait énormément de bien. Il y a eu Ella… Ella, qui est en couple avec Tom depuis a peu près 6 mois. Elle était vraiment désolé, mais elle ressent quelque chose pour lui, et apparemment lui aussi. Je ne pouvais la blâmer pour ça, certainement pas. Mais je ne pouvais pas non plus continuer à la voir, savoir qu’elle à le droit de le voir, de pouvoir lui parler et pas moi… Oui, comme vous pouvez le constater, j’ai coupé les ponts avec tout ce qui me rattachais à lui. Suite à ça, j’ai logée dans un hôtel pendant quelques semaines sous les protestations d’Ella. Mais je m’en moquais, je ne pouvais plus, et je lui ai bien fait comprendre, à elle comme aux autres. J’ai chercher un boulot dans le journalisme, et je pense le plus dur que j’ai dû à faire dans cette quête, c’était de faire mon book regroupant toutes les photos des Tokio Hotel.

-Flash back, hôtel Berlin, 6 mois auparavant-

Je suis installé sur le petit lit de cet hôtel miteux, avec devant moi toutes les photos que j’ai faites d’eux… Les photos pour le boulot, comme les photos pour le plaisir personnelles. Toutes les photos de moi et Tom pendant la tournée qui à fut certes courte, toutes les photos avec Georg et Gustav pendant la tournée pour Georg et pendant ces 3 mois pour Gustav… Et celles avec Bill… Les plus belles, celles que je garderai pour moi et que je ne divulguerais jamais à personne. Des petites larmes coule de mes yeux en voyant nos airs si heureux, notre complicité qui se voit sur ce bout de papier glacé. Je les effaces d’un revers de pouce. Il faut que je positive, je suis heureuse d’avoir eu la chance d’avoir vécu de pareil moment avec celui qui compte énormément pour moi. Je regroupe toutes les photos professionnelles, ce qui en fait au moins 400 ou 500 et prends des heures pour choisir les meilleurs pour mon Book.

-Fin flash back-

Suite à ça je me suis présenter dans plusieurs journaux et ai réussie finalement à trouver une place dans le magazine ELLE, en tant que chef de photographie. J’ai finalement acheté un appartement dans le centre ville de Berlin et me suis installé confortablement.
Il reste toujours David… Je n’ai plus aucun sentiment pour lui, et je me demande si un jour j’en ai réellement eu. Il est toujours dans le coma et je suis triste de ne pouvoir le serrer dans mes bras de temps à autres, parce que même si je ne suis pas amoureuse, il reste quelqu’un que j’apprécie énormément…
Pour moi professionnellement parlant la vie est belle, et sentimentalement parlant disons que c’est indéfinissable, ce que je sais c’est que j’aime Bill, d’un amour qui durera toujours.

Comment avez vous trouver cette fiction?
> Merci, c'est gentil. Contente que ça t'es plu !
Des remarques?
>C'est vrai qu'elle est un peu courte, mais je dois avouer que je voulais la terminer comme ça et que je voulais la terminer au plus vite... Et l'ellipse de 10 ans aurait pu être intéressante mais je voulais cette fin là, donc faire une ellipse de 10 ans pour montrer la même chose, je ne voyais pas trop l’intérêt
Des critiques ?
> Merci, ça me touche !
Oui, pour l'aération, c'est vrai que je n'y ai pas fais trop gaffe, je vais essayer de m'arranger pour l'autre fiction.
Les choix d'April?
>Oui, Max devait dégager inévitablement !
Oui, c'est vrai que de voir un vrai amour où l'on se bat pour l'être aimer et tout ce charabia, c'est beau, c'est même très beau. Mais je ne pense pas que l'amour soit réellement comme ça. L'amour n'est pas fait que de courage, et je voulais montrer ça, je voulais être le plus réaliste possible. (enfin pas pour tout :p ).
Oui, c'est vrai pour la suite, mais comme je te l'ai dit j'essayais d'être réaliste. Et sérieusement, quel est la chance qu'elle retombe sur eux même avec son job? Et puis je voulais finir comme ça, et ne pas faire de suite ^^
Les Flash Back?
>Oui, pour les flash back c'est tout à fait ça!
Sa manière de couper les ponts avec tout le monde ?
>Oui, c'est lâche, c'est vrai. Et c'est ça que je voulais montrer.
La capitulation ?
>t'as tout compris. je suis contente que tu pense ça Et merci beaucoup !!


Sinon j'espère que tu en referas une autre.
Bisous à toi.
> Oui, j'en fais une autre > This story is about love.
Bisous à toi aussi !