[ OS ] Un jour je te quitterai, et tu auras mal.

Bon je me suis lancée j'en ai écrit un second. Ca vaut ce que ça vaut ( pas grand chose ) mais bon...

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- Un jour je te quitterai, et tu auras mal.

Il leva la tête vers elle, elle était enfin réveillée. Il lui sourit tout de même faiblement, que pouvait-il faire d’autre ?

- Ne te méprends pas, je ne le veux pas.

Il se leva et l’embrassa amoureusement.

- Je t’aime, j’espère que tu le sais.

Oui, il le savait, il n’en doutait plus depuis le jour où elle lui avait couru après pour le retenir. Au moment où elle était arrivée dans ses bras elle s’était évanouie de fatigue tellement elle avait couru. Magnifique symptôme de la maladie d’amour.

- C’est juste que … oh et puis on s’en fiche, rit-elle. Je t’aime c’est le principal non ?

Elle riait tristement, les larmes aux yeux. Elle se forçait, il le voyait, mais ne disait toujours rien. Il attendait, il savait qu’il devait la laisser faire, ne pas l’arrêter sinon elle ne continuerait jamais. Ca il l’avait compris le jour où elle lui avait fait sa déclaration.

‘’ Je … avait-elle débuté.
- Oui ? Avait-il répondu impatient.
- Non rien. ‘’

Il avait insisté pour qu’elle continue mais elle n’avait plus voulu poursuivre. Ce n’est qu’un long moment après qu’elle a repris ses mots. Cette fois là, il ne l’a pas arrêté, et il en fut heureux. Le splendide ‘’ Je t’aime ‘’ qu’elle lui avait chuchoté à l’oreille l’avait fait frissonner de la tête aux pieds. Et puis le baiser qu’elle lui avait donné par la suite fut… indescriptible.

Mais aujourd’hui elle semblait avoir beaucoup de mal à dire ce qu’elle avait sur le cœur, compréhensible.

- Tiens, sinon comment va Georg, ça fait si longtemps que je ne l’ai pas vu ?
- Il va bien, a-t-il répondu simplement.
- Et Gustav ? Et ton frère ?
- Eux aussi vont bien, ne t’inquiète pas.
- Ca fait longtemps qu’ils ne sont pas venus…
- Ils ont beaucoup de travail tu sais, mais tu leur manques énormément.

Ils étaient venus la veille en réalité mais elle ne s’en souvenait plus.

- Oui donc Bill, il faut que je te le dise aujourd’hui, je n’en peux plus de garder ça pour moi.

Il baissa la tête.

- Je suis malade, lâcha t’elle.

Il le savait.

- Je vais mourir.

Ca aussi. Elle lui répétait chaque jour. Et à chaque fois de la même manière. Il devait être habitué mais pourtant à chaque fois il avait mal.

- Tu ne pleures pas ? Ca ne te fait rien ? Osa-t-elle lui demander injustement, les sourcils froncés, visiblement l’air froissée.

Elle ne pouvait pas se rendre compte du mal qu’elle lui faisait, mais à chaque mot elle le tuait.

- Je, si bien sûr que si …désolé.

Elle le fixa, et soupira.

- Tu es inquiet, ça se voit, je n’aurais rien du te dire… se lamenta t’elle.

Son rythme cardiaque s’accéléra. Elle avait du mal à respirer. Il ne bougea pas, effrayé. Ca ça n’arrivait pas tous les jours. Un médecin se précipita dans la chambre, puis une infirmière. On le fit sortir pour qu’il n’ait pas à assister à la scène qui suivit.
Un long moment passa, il avait un mauvais présage de ce qu’il allait s’en suivre. Alors il attendait angoissé, à tourner en rond, dans le couloir. Il fixait l’aiguille de l’horloge.
Le médecin sortit enfin, l’air mécontent.

- Comment va-t-elle ? S’enquit immédiatement l’androgyne.

Il ne répondit pas et baissa le regard. C’en était finit, il l’avait bien compris. Il se précipita alors dans la chambre, pleurant comme un fou pour cette fille dont il était éperdument amoureux. Il la vit, le teint pâle, les yeux ouverts mais vides d’expressions. Il saisit sa main et la baisa indéfiniment. Comment pouvait-elle le quitter ? Elle n’en avait pas le droit. Pourtant elle l’avait prévenu maintes et maintes fois. ‘’ Un jour je te quitterai, et tu auras mal ‘’ lui avait-elle dit chaque jour depuis cet accident. Depuis qu’elle s’était jetée sous les roues de cette voiture pour le sauver, sa mémoire était limitée. Chaque jour la même journée recommençait.
Il l’embrassa une dernière fois et se leva, il avait besoin de dormir, beaucoup de travail l’attendait – un enterrement à préparer. Mais alors qu’il allait franchir les portes automatiques de l’hôpital, on l’interpella. Une infirmière. Elle tenait une enveloppe dans ses mains.

- Il y a votre nom dessus. Je l’ai trouvé dans les affaires de Mademoiselle Habern. J’ai pensé que vous aimeriez l’avoir.

Il lui sourit faiblement et saisis l’enveloppe.

Installé dans sa voiture, il l’ouvrit avec soin. Il la déplia lentement, pris une bonne bouffée d’air et entama sa lecture.

Bill,
Si tu lis cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde (on dirait cette stupide phrase de film mais tu sais comme je n’ai jamais eu d’imagination). Je t’avais prévenu que je te quitterai. Oui, je me souviens, alors je me suis précipitée sur le papier de peur d’oublier tout ce que j’ai à te dire, quelques secondes plus tard, ce qui fut surement le cas.
Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie et je te suis reconnaissante pour tout ce que tu m’as apporté, en particulier l’amour.
Ne t’en veux pas pour l’accident, j’ai moi-même décidé de me jeter sous ces roues meurtrières. Je ne sacrifierai pas ma vie pour n’importe qui. Je suis heureuse d’avoir fait ça et m’en venterai au paradis.
Je t’attendrai bien sagement là-haut, mais ne me rejoins pas trop vite, je serai patiente.
Refais ta vie, aime une autre fille comme tu m’as aimé moi, rends la heureuse. Rends-moi fière de toi.
Tu sais à quel point je t’aime.
A Dieu mon éternel amour.
Ta bien aimée Isis.
Ps : Embrasse Tom, Gus et Georg pour moi.

Son corps entier pleurait sa perte. Il n’en pouvait plus. La tristesse, l’angoisse, la fatigue … Mais surtout la tristesse. Il accéléra d’un coup. Sa tête partit violemment en arrière sous la vitesse. Sur les routes, il zigzaguait dangereusement entre les voitures. Plusieurs fois il faillit rentrer dans une autre automobile, renverser un piéton. A plusieurs reprises il a grillé un feu rouge, jamais il n’aurait fait ça habituellement mais aujourd’hui, il avait ses raisons.
Puis il se mit à contre sens, l’adrénaline dont il avait besoin monta quand un camion arriva de front. Sa vie défila devant ses yeux avec comme dernières images Isis. Le camion klaxonna une première fois, il ne cilla pas. Une deuxième fois, ses membres tremblèrent. Une troisième fois, il tourna le volant, le courage l’ayant abandonné.
Ce jour-là Bill resta en vie, comme les cinq cent soixante-dix huit autres qui suivirent, jusqu’à ce qu’il ne glisse un jour par mégarde en sortant de la douche. Il s’est fracassé les crane contre le rebord en carrelage de celle-ci.
Il allait la rejoindre … ‘’ enfin ‘’ s’est-il dit le sourire aux lèvres.

Preuuuuuuuuuuum's !!!
Haaaan c'est triste, c'est beau, c'est tout ça à la fois *.*
J'aime <3

Harmony, c'est splendide ! <3.
J'ai juste un problème avec la fin, le coup du carrelage là. What a Face

. Je l'aimais bien en vie, moi.
BREF. Trève de plaisanterie. J'aime, j'aime. Réitère. I love you

.

Merci Audrey ! Smile

Salomé, tu n'as pas aimé la fin ? :/ Si c'est le cas, j'en suis désolée ^^
Mais en tous cas, merci !

Harmony, si je l'aime ! Juste que je voulais qu'il reste en vie. Mais je l'ai aimais hein. <3.

Ahhh ouuuf ! Very Happy

Ben j'arrivais pas à le laisser en vie ^^ à lui faire prendre un nouveau départ..

Harmony

J'aime !
Fiou c'est beau itout itout.
Vraiment, j'ai adoré.

Wahou. Encore un OS magnifique I love you

Merci faf' et merci Love-twins <3
Ca me fait plaisir !!

Wahou !
Magnifique. Tout simplement.
Et cette chute. Bien que triste, j'adore !!
I love you

Tu en as d'autres ?

Merci à toi. Content que ça t'ai plus Very Happy

Oui j'en ai un autre : Alors elle s'est brisée le coeur :')

Whoa ! Impressionant toutes les larmes que j'ai fait coulé xD

J'adooore ! C'est magnifique !

Merci :')
S'il t'a fait pleurer c'est que ça t'a touché, je suis contente alors Very Happy

Oh, bah ouais ! ca m'a boulversé même Very Happy

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