[T.] J'ai perdu.

56. 22 Juin 2010, 15H45 Monsieur Insupportable a pris possession du corps mon frère, quelqu’un pour le tuer s’il vous plait ? Gustav ?! Volontaire ?

POV Bill

Cela faisait presque 3 mois, que je n’ai plus vu mon ange blond. Elle me manquait énormément, elle avait laissé derrière elle un véritable vide. Je n’avais eu aucun contact avec elle depuis Gabrielle ne m’a jamais répondu que ce soit aux quatre lettres manuscrites, aux divers sms, appels, je l’avais même appelé en urgences ce matin, six fois c’était notre code, elle devait avoir oublié. J’espérais quand même qu’elle ne m’ait pas oubliée, parce que c’était un peu la femme de ma vie. Cette pensée m’envahit de milliers de cafards, comme elle disait à chaque fois qu’elle était triste. J’envisageais même de passer chez sa mère dans la semaine, juste pour savoir comment elle allait.

Tom, Tom, Tom, mon frère, que dire sur cet idiot. Il n’est tout simplement plus lui même, il est devenu, le personnage des médias. Le groupe était pour lui la priorité au point de devenir, un chef tyrannique pour nous trois. Il enchainait, les filles, il avait même pris du viagra, et ramenait trois asiatiques dans la chambres. Le pire je crois, est la manière dont il les jetait le matin, avec beaucoup d’imagination, un jours je l’ai entendu dire à une brunette que ses jambes lui avaient été très pratique cette nuit et qu’elles le seraient tout autant pour dégager de la chambre, le but ? Leurs faire du mal, il se vengeait sur les autres, de la douleur que lui avait fait le départ de Gabrielle. Mais ça il ne le dirait jamais. Il était si prétentieux, prenant plus de soin à choisir ses vêtements que ses guitares. Mais il était aussi très malheureux plus que je ne pouvais le penser, je crois même. Il dormait très mal, des insomnies l’empêchaient de trouver une certaine paix. Une fois j’avais tenté de dormir avec lui, pensant qu’une personne près de lui, le calmerait, mais vers les quatre heures du matin, il m’a prit dans ses bras, m’appelant Gaby, et quand il s’aperçut que ce n’était que moi, il me poussa hors du lit. Autant dire que je n’ai plus jamais dormi dans le même lit que lui depuis.
Enfin bref, nous étions réunis au studio, en Allemagne, enfin, l’Asie c’était beau mais éprouvant. J’étais assis sur un des canapés attendant Georg et Tom en me limant les ongles. Pendant que Gustav embrassait, à sa petite amie, ça faisait un gros mois qu’ils étaient ensemble. Cette fille était jolie, et que comme beaucoup de fille métisse elle avait un de ces corps qui font tomber par terre tous les hommes hétéro. Autant dire qu’au moindre excès, elle prenait tout dans les fesses et les seins, laissant des formes généreuses, mais surtout harmonieuses. Rien dans les cuisses, rien dans le ventre tout là où il faut, ce que toute fille allemande rêve en somme. Tom et Georg avaient dit qu’elle avait le plus beau fessier vu depuis longtemps. Moi je préférais tout de même le joli petit cul d’Andreas. Ce que je trouvais particulièrement beau chez elle, c’est le côté européen qu’elle a gardé, ses magnifiques yeux verts, entourés de beaux cheveux bruns. Elle avait hérité du prénom de sa grand-mère maternelle française. Malgré tout je n’accordais que peu d’importance à cette fille, je pensais que comme toute les copines de ce dernier, elle partirait après avoir profité de lui, mais elle s’accrochait.
En parlant d’accrochage, Tom ne la supportait pas, Gustav, donc de même supportait de moins en moins mon frère. Faut dire que mon crétin du jumeau, n’y mettait pas du tout du sien. Il a tenté de la draguer en lui mettant la main aux fesses plusieurs fois, le batteur avait fait preuve beaucoup de patience et de diplomatie avec mon frère, il savait que ce n’était pas son état normal. Mais Tom lui s’acharnait de plus en plus sur la fameuse Clémence.
La porte claqua, Tom furieux, de voir la fille à la peau caramel assise sur les genoux du seul blond du groupe.

Tom : tu as amené ta pute pour les répétitions ?
Gustav : Tom, tu ne parles pas d’elle comme ça, je ne te le répèterais pas deux fois.

Mon frère jeta un regard froid et haineux à l’amie de Gustav tout en se servant un verre de coca.

Gustav : que je sache Gabrielle était là elle, avant.

Non, non, Gustav tu n’aurais jamais du dire ça. Je regardais la scène d’un air las, j’étais habitué c’était tout le temps pareil. Tom était hors de lui, en moins de 5 minutes, il balança son sac vers moi. Et s’approcha avec un sourire mauvais vers le couple.

Tom : moi cela faisait 7 ans que je la connaissais, toi c’est juste une petite pétasse de fan rencontrée sur un site internet pour des mecs pathétiques qui n’arrive pas à baiser avec une fille normale.

Non, non, Tom tais-toi, on y arrivera jamais, je vous le dis moi, Gustav va le tuer un de ces quatre à moins que ce soit cette lionne de Clémence. Elle se leva et pointa son index vers mon jumeau.

Clémence : mais je t’emmerde Tom et bien comme il faut, toi et ta vie de merde. Tu n’es qu’un mec pourri par le succès je sais même pas comment une fille a pu rester autant de temps avec un con pareil ! Pathétique ? Tu connais ce mot toi ? En tout les cas le plus pathétique ici c’est toi, non mais regarde toi, bordel, tu gardes la bague de fiançailles de ton ex autour de ton cou, c’est quoi l’histoire hein ? Elle en pouvait plus d’un con comme toi ça peut être que ça ?

Lionne ? Non tigresse ! Par contre elle ne connaissait rien de la relation qu’il avait eu avec Gabrielle, sinon je pense qu’elle ne se serait jamais permise de dire une chose pareille. Mon frère serra les poings, Gustav se leva donc immédiatement pour protéger sa belle. Tom sourit d’un air sadique et balança le contenu de son verre sur la tête de ce bout de femme énervée. Pendant que moi je ne pu me retenir de rire doucement.

Clémence : aaaaaaaaaah !!
Gustav : mais ça va pas bien dans ta tête !

Il prit Tom par la chemise, face à face, nous avions deux mâles sauvages. Je me décidais donc à intervenir avant que l’un des deux se blessent comme la dernière fois.

Bill : GEEEEEEEEOOOOORG !!!!!!!

Après la dernière très grosse dispute qui m’a value des maux de ventres pendant plus d’une semaine, oui je suis douillet et alors ? Je me suis promis de ne plus m’approcher d’un des gars du groupe en colère, je faisais alors un rôle qui me convenais parfaitement : l’alarme.
Le temps que notre basiste débarque Gustav avait poussé Tom contre le mur. Celui-ci revint vite à l’attaque le faisant tomber par terre.

Bill : GEEEEEEEOOORG !!!!!
Clémence : Bill fais quelque chose !!
Bill : tu vois pas là, je fais quelque chose figure-toi ! GEEEEEEEEEEEEOOOOOOOOORG !!!!

J’hurlai encore une fois, et le vit débarquer le pantalon sur les genoux, il devait être aux toilettes très certainement, et cette pensée me fit sourire. Il commença à séparer les animaux au sol quand mon portable vibra. A la vue du prénom inscrit, mon cœur s’arrêta pour prendre un rythme effréné.

Bill : Gabrielle ?

Tom lâcha Gustav qui en fit de même, et s’approcha rapidement de moi, il était aussi inquiet que moi. La petite voix féminine prit son temps pour dire d’une voix qui tenta d’être calme.

« Non, je ne suis pas Gabrielle, mais elle a besoin de vous, rapidement »

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Alors vous aimez un peu ?
Vous avez la prestation de clem dedans : -)