[T] An deiner Seite [ Intégral + Suites ]

Les filles. Je vous poste l'intégral de cette fiction pour que vous n'ayez pas voyagez avec tous les topics.

Bonne chance. xD

Pour les anciennes. Allez directement page 3 =)

Code de couleur
July Bill Tom Gustav Georg **Autres**

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An deiner Seite

La pluie tombe sur elle. Elle est assise sur un banc, loin de tout. Elle pense à sa vie. Sa vie bien trop triste pour une jeune de fille de 17 ans. A cet âge là, vous souriez à la vie, vous passez votre temps avec vos amis, à faire des conneries et à en rire. Mais elle non. Elle n’a personne avec qui faire des conneries. Elle reste dans son coin. Rêvant à une vie meilleure. Ses yeux verts se perdent dans le vide. Il fallait qu’elle se lève. Pas assez de forces. Elle réussit à se lever de son banc. Elle jeta son mégot de cigarette. Elle prit son sac et se dirigea vers son lieu de travail.
Elle repensait encore à sa vie. Comment ? Pourquoi ? Si seulement elle pouvait remonter le temps. Revenir. Ne plus repartir. Impossible.
Orpheline à l’âge de 15 ans. Elle était partie de chez elle en apprenant l’accident de voiture qui avait tué ses parents et l’être qu’elle aimait le plus au monde, Gabriel. Son frère. Elle s’était enfuie. Elle n’avait plus personne à part lui. Il l’avait abandonné. Partie dans le ciel. Ne reviendra plus.
Chaque seconde passée sans lui est une épreuve. Il lui manque tellement. C’était le seul qui savait tout d’elle. C’était le seul qui l’entendait parler de ses sentiments les plus profonds. C’était le seul qui savait comment la sortir de sa merde. C’était le seul qui l’aimait. Et c’était le seul qu’elle aimait.
Pourquoi tu m’as abandonnée ?
Le jour venait à peine de se lever, mais une goutte coulait déjà le long de sa joue. Elle l’essuya d’un geste de main. Elle ne voulait plus, elle avait déjà trop pleuré.
Elle continua son chemin vers l’hôtel. L’hôtel où elle travaillait. L’hôtel où elle vivait. Ça fait deux mois qu’elle y est. Elle n’avait nulle part ou aller. Et encore moins d’argent. On lui offert une chambre dans cet hôtel, en échange elle nettoyait.
Elle arriva devant la grande porte. Personne devant l’hôtel. Tant mieux. Elle franchit la porte et entra dans le hall. Toujours personne. De mieux en mieux. Elle entra dans une sorte de vestiaires. Là se trouvait toutes les affaires pour les employés. Elle ouvrit son casier à l’aide de la clé qu’elle trouva dans sa poche droite. Il s’ouvrit. Elle prit ses vêtements et s’habilla. Une chemise blanche et une jupe rouge plissée. Horrible. Elle referma son casier en y mettant ses vêtements du jour. Elle sortit de la pièce.

… : July ! Ici !

Elle se retourna dans un sursaut. Clara. Sa patronne. Celle qui travaillait à l’accueil le jour. Celle qui l’a détestait. Celle qu’elle détestait. Garce. Clara la prenait pour son chien. L’amabilité ne la connait pas. Elle ne savait que crier et donner des ordres. Personne ne l’aime. On ne sait même pas pourquoi elle est encore ici. Avec son sourire d’hypocrite. Elle passe son temps à amadouer le boss en couchant avec lui. Salope. July s’approcha vers elle. Qu’avait elle encore fait de mal ?

Clara : Dépêche-toi ! Je n’ais pas toute la journée !

July lui lança un regard noir. Elle aimerait riposter et lui dire vraiment se que tout le monde pense tout bas. Mais non. Contrôle-toi.

Clara : Tu me fais tous l’étage 8 ! Tout de suite !
July : Bien.
Clara : Et dépêche-toi ! L’étage doit prêt pour la fin de la soirée. Il a été réservé.
July : Bien.
Clara : Bah, qu’est ce que tu attends. Dégage.

Trop de haine. Trop de colère. Elle le paiera. July monta à l’étage 8. 10 suites à nettoyées. Au boulot. Elle prit tout le matériel nécessaire et s’attaqua à la première suite. Les chambres étaient plutôt grandes. Un séjour avec une télé écran plat accrochée au mur, un canapé et des meubles vides, pour la décoration. La chambre était la plus grande de la suite. Encore une télé avec un énorme lit deux places. Et enfin, une salle de bain. Pas la joie à nettoyer.

[...]

Quelqu’un frappait à sa porte. Quelle heure était-il ? 10h47. Trop tôt. Il se laissa retomber dans ses draps et mit l’oreiller sur sa tête. Il n’avait pas envie de se lever. Pas maintenant. Trop fatigué. Surtout après cette longue nuit. Il avait eu un concert la veille et ses jambes tremblaient encore. Mais le mieux, c’est qu’il avait pu ramener une conquête…D’ailleurs, ou était-elle ? Il se redressa. Il n’y avait que lui dans son lit. Rien. Personne. Il regarda sur les tables de nuit, espérant trouver un petit mot de remerciement en disant qu’elle avait passé la plus belle nuit de sa vie. Mais non. Rien. Les coups portés sur la porte redoublèrent d’intensité. Bordel. Enervé. Il se leva de son lit et ouvrit la porte brusquement.

Tom : Qu’est ce qu’il y a ? Bordel, on ne peut plus dormir tranquille.
… : Et oh ! Je te prie de me parler sur un autre ton jeune homme. Ce n’est que le matin et tu es déjà énervé.
Tom : Oui. Excuse-moi Saki.
Saki : Ce n’est pas grave. Donc, tu te prépares, dans une heure, on y va.
Tom : Direction ?
Saki : Cologne.
Tom : D’accord.

Saki laissa Tom. Le jeune homme referma la porte et s’étira un bon coup. Pas de grasse matinée. La route les attend. Il ouvrit sa valise. Bazard. Il prit ses vêtements et s’enferma dans la salle de bain. Il sauta à moitié dans la cabine de douche laissant l’eau chaude couler sur son corps. Epuisé. Il avait besoin de repos. Bientôt un an qu’ils n’arrêtent plus. Il voudrait se trouver sur une plage du Brésil, son corps sur le sable chaud, à mater les jolies filles métisses. Rêve. Ce soir il était à Cologne. Et ce n’est pas là bas qu’il va trouver du sable chaud et des jolies filles métisses. Les Allemandes sont toutes si banales. Là n’est pas la question. Il ne savait se qu’il allait foutre dans cette ville. Interviews ? Passage TV ? Passage Radio ? Conférence de presse ? Aucune idée. Il verra bien. Peut-être trouverait-il une fille pour passer un bon moment avec lui. Certes, pas une métisse mais une jolie quand même.

[…]

… : Tu es déjà ici Georg. C’est un exploit.
Georg : Oui Bill. Je ne sais pas se qu’il s’est passé, mais j’étais réveiller avant tout le monde ce matin.
Bill : Même avant Gustav ?
Georg : Non, pas à se point là.
Bill : Je me disais aussi.

Ils étaient dans le hall de l’hôtel, à attendre leur camarade. Saki était venu les sortir du lit. Ils partaient pour une nouvelle ville. Cologne. Déjà hâte d’y être.
Bill n’avait pas beaucoup dormi. Il aurait voulu s’endormir plus tôt pour ne pas subir les gémissements qui provenaient de la chambre d’à côté. Celle de son frère. Mais bon, il avait l’habitude maintenant. Alors, il avait pensé, rêvé… Il avait envie de voir comment serait la vie si il était qu’un parfait inconnu, ne serait ce qu’une seule journée. Il pourrait marcher dans les rues les plus fréquentées sans avoir de vêtements sur le visage pour le cacher, sans engager une course poursuite avec les groupies. Impossible. Il ne se plaint pas de la vie qu’il a. Il avait réussi enfin à s’endormir avec cette pensée, ce rêve.
Georg n’avait eu aucun mal à s’endormir. Sa chambre n’était pas à côté de celle de Tom. Tant mieux. Il n’aurait pas supporté. L’amour lui manquait. Vanessa lui manquait. Cette fille qu’il avait rencontrée durant leur tournée. Cette fille qu’il avait aimée au premier regard. Cette fille qui l’avait aimée en retour, sans se soucier de son statut de star. Il voulait l’emmené avec lui, ne plus être séparé d’elle. Mais elle n’avait pas pu. Ses parents n’ont pas voulu. Alors, il l’appelle tous les jours. Il lui envoie un petit message toutes les heures. Il pense à elle chaque minute.

… : Déjà là ?
Bill : Oui.
Georg : ça t’en bouche un coin. Hein Gus ?
Gustav : Oui, je suis étonné.
Saki : Ah ! Les gars ! Je viens de sortir Tom du lit, il va arriver. Et après, on taille la route.
Bill : D’accord.
Georg : Dis moi Gus ! Et toi ? Comment ça se fait que tu arrives si tard ?
Gustav : Un coup de fil.

De sa sœur. Il l’avait appelé. Ne savant plus quoi faire. Il avait envie de rentrer un peu chez lui, pour pouvoir voir sa famille mais surtout Franziska. Elle lui manquait beaucoup trop. Certes, sa vie actuelle était un pur paradis, il manquait quelque chose. Le contact fraternel. Nostalgie. Son sourire ne faisait que cacher son état. Il espère que David leur donnera la possibilité de rentrer chez eux prochainement.
Tom arriva enfin. Ses dreadlocks étaient encore mouillées.

Saki : Bien. Si tout le monde est là, on va pouvoir y allé.

Plus qu’une. Il ne reste plus qu’une suite. Il était déjà 18h43. Elle n’avait pas mangé. Elle n’avait prit aucune pause. Elle était fatiguée. Elle voulait se laisser tomber sur son lit et dormir sans jamais se réveiller. Elle rejoindrait Gabriel dans son sommeil éternel. Jamais je ne te le pardonnerais.

… : Tu en ais ou ?

Elle se retourna. Clara. Elle la regardait de haut. Avec ses cheveux gris qui lui retombaient le long de ses joues trop creuses. Et puis ses jambes si maigres. Laide. July regardait sa patronne avec un regard noir. Salope.

Clara : Et bien ! Répond moi !
July : C’est la dernière !
Clara : Bien ! Arrête là ! Et va dans ta piaule. Je ne veux pas que les gens de l’hôtel te voient. Tu les ferrais fuir.

Zen. Ne rien dire. Restez muette face à ça. Gardez tous pour soie. Elle le fait depuis tellement de temps. Un jour, tout serra différent. Mais patience. Pas encore. July passa devant sa patronne. Une envie de lui cracher au visage. Regarde-moi dans les yeux et tu comprendras. Elle rangea ses affaires de ménages dans une pièce de l’étage. Clara était déjà redescendue à l’accueil. Bien. Elle descendit aux vestiaires. Elle enleva les vêtements sales qu’elle avait porté toute la journée. Une douche. Il y avait des douches dans les vestiaires. Communes. Elle arracha à moitié ses sous-vêtements et rentra dans la douche. Elle ouvrit le robinet d’un geste rapide. De l’eau chaude. Elle se sentait bien ici. Elle pensait à lui. Comme d’habitude. L’oublier. Jamais. Tu m’as abandonné beaucoup trop tôt. Des larmes avaient fais leur apparition. Non. Elle a déjà assez pleuré. Elle les essuya. Salopes.
Elle sortit de la douche. Elle ne prit même pas la peine de s’essuyer. Elle enfila des sous-vêtements. Un tee-shirt blanc et un jean noir. Etre enfermé. Elle voulait être coupée de tout et de tous. Marre. Elle sortit des vestiaires. Des cris. Des cris de filles. Hystériques.
July descendit dans les sous-sols. Là où était sa chambre. Elle enleva son collier. La clé de sa chambre faisait office de pendentif. Elle entra. Un lit tout débraillé. Une commode et une glace. C’est tout. «Tu n’as pas besoin de plus pauvre fille. ». C’est se que lui avait dit Clara. Pauvre fille ? Elle avait peut-être raison.
Elle se laissa tomber sur son lit. Sommeil.

Saki : C’est vraiment de pire en pire. De plus en plus hystériques.
Tom : Et bien, nous sommes vraiment aimés Saki
Saki : Bref Tom. Restez là, le temps que j’aille chercher la clé de vos chambres.
Georg : D’accord.

Les Tokio Hotel venaient d’arriver dans l’hôtel où ils logeraient pendant une semaine, à Cologne. Plutôt grand et hors de prix. Tant mieux. Ils s’étaient assis dans des fauteuils installés dans le hall, en attendant que leur garde du corps revienne avec les clés. Ils avaient le regard dans le vide. Cherchent un sujet de conversation pour faire passer le temps.

Gustav : Qu’est ce qu’on a de prévu ici ?
Bill : Comme d’habitude. Interviews. Télé. Radio.
Georg : Génial ! Ce n’est pas que j’en ai marre, mais est-ce que David a prévu de nous laisser ne serait-ce qu’une semaine de répits ?

Ils se regardèrent tous dans les yeux.

Saki : Non. Du moins pas pour l’instant.

Saki venait de rejoindre les garçons. Avec des clés à la main.

Saki : Quelle mégère la femme de l’accueil.
Tom : Pourquoi ?
Saki : Je crois qu’elle ne connait pas l’amabilité…
Tom : Ah ! Et puis elle ne ressemble à rien.
Saki : Merci pour cette remarque Tom. Bon les gars, voici vos clés. Les suites sont toutes à l’étage 8.
Gustav : Mon chiffre préféré.
Georg : On s’en fou.
Saki : Bref, vous êtes libres pour la fin de la journée. Rendez-vous ici demain matin vers 11h.
Bill : Ok…
Saki : Bien. Bon, moi je vais aller me poser dans ma chambre, me regarder un petit DVD…
Tom : Ouais, c’est ça. Dis plutôt que tu vas passé un coup de fil à ta femme et lui dire des trucs pas catholiques.

[…]

Elle ouvrit un œil. 2h. ça fait deux heures qu’elle dort. Il était 20h57. Elle se redressa et s’étira. Elle s’était toute habillée. Son ventre criait famine. Elle se leva et prit un pull. Elle irait manger au restaurant de l’hôtel et puis elle irait faire un tour dans le parc. Le vent lui ferrait mal aux joues. Et ses mains seront aussi froides qu’un glaçon. Tant pis. Elle referma la porte à clé.

Le restaurant de l’hôtel était vide. Evidemment à cette heure-ci. Elle prit une assiette et se servit au buffet. Une petite tranche de jambon et une pomme vapeur. C’est tout ? Oui. Elle prit place à une des tables. La plus à l’écart. Etre toute seule. Elle commença à manger.

… : Putain je crève la dalle…

Elle releva la tête vers cette voix.

Qu’est ce qu’ils foutent là eux ?

Tom : Putain, je crève la dalle…
Georg : C’est clair. Moi aussi.

Les quatre stars venaient de faire leur entrée dans le restaurant. Leurs ventres criaient famine. Tom remarqua cette fille au fond de la salle. Plutôt mignonne. Elle les fixait. Et oui, jeune demoiselle, tuas devant toi le meilleur groupe de l’année, se disait Tom. Bill stoppa son frère.

Tom : Mais, laisse moi. Qu’est ce que t’as ?

Bill regardait la fille. Son regard noisette était comme pétrifié. C’était elle.

Bill : Tom, c’est July.
Tom : July ? Qui July? Je ne connais pas de July.
Bill : Mais Tom, ta July.

Tom se figea. Déclic. Sa July? Comment cela pouvait-il être possible ? Après tant d’année. Il reposa ses yeux sur elle. Son regard émeraude. Si envoutants. Oui. C’était elle. Sa July. Elle n’avait plus ce petit visage de petite fille mais un visage dur. Je t’ais retrouvé. Les mains du jeune homme tremblaient. Pourquoi ne pas aller la voir et la prendre dans ses bras, comme avant ? Non. Pas l’erreur que tu as faîte Tom.
Elle. Les larmes coulent de long de ses joues, sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle ne pouvait rester ici, à le regarder. Ne plus jamais le voir. Jamais. Elle se leva, laissant son assiette à moitié pleine sur sa table. Elle passe devant eux sans leur adresser un seul regard. Elle descendit à toute vitesse les escaliers jusqu’au sous-sol. Elle rentra dans sa chambre et le referma à clé. Elle se laissa tomber sur son lit, les larmes ruisselant sur ses joues. Pourquoi fallait-il qu’il entre à nouveau dans sa vie ? Elle s’était promis de ne plus jamais le revoir. Depuis ce* jour.
Elle connaissait Tom depuis l’âge de 10 ans. Elle était venue s’installer dans un coin paumé de l’Allemagne avec sa mère et Gabriel, là où vivait Tom avec ses parents et son frère jumeau. Elle était refusée par tout le monde sauf pas eux. Elle s’était liée d’amitié avec eux, mais surtout avec lui. Un meilleur ami. Un grand frère. Son prince. C’était la personne à qui elle tenait le plus, après son Gabriel. Toujours collé ensemble. Rigolant. Pleurant. S’enlaçant. Ils s’aimaient.
Et puis ce* jour est arrivé. Ce fameux concert. Où un certain David Jost les avait repérer. Leur carrière allait commencer. Il fallait qu’il parte. Il l’avait pris dans ses bras une dernière fois en lui promettant qu’il ne l’oublierait jamais, qu’il l’appellerait tout les jours, qu’il lui écrirait toutes les semaines, qu’il penserait à elle chaque minutes, qu’il serait toujours à ses côtés et qu’il l’aimait. Il l’avait embrassé sur les lèvres pour la première mais aussi la dernière fois.
Elle était restée dans la rue, voyant la voiture s’éloignait. Elle s’était réfugiée dans les bras de son frère, le seul qui pouvait la calmer. La rassurer.
Tom avait promis.
Elle a attendu chaque jour, surveillant l’écran de son téléphone portable à chaque minute et courant chercher le courriel pour une trouver un signe de Tom. Rien. Il n’avait rien fait. Une rage profonde s’était emparée d’elle. Ce n’était que des paroles en l’air.
Elle le voyait partout. Dans les journaux. A la télé. On ne parlait que de Tokio Hotel. Elle ne pouvait s’empêcher de pleurer en le voyant. Elle le détestait. Et elle le déteste toujours. Il n’avait été que mensonge. Il ne serra que mensonges.
Elle se redressa sur son lit et essuya les larmes que ses joues. Je ne pleurerai plus pour toi.

[…]

Gustav : Pourquoi tu ne vas pas la voir ?

Les quatre garçons étaient installés autour d’une table. Leurs assiettes déjà vides. Tom avait le regard ailleurs. Choqué.

Tom : Je ne peux pas Gustav.
Georg : Mais pourquoi ?
Tom : Parce que je n’ais pas tenu mes promesses.

Il baissa davantage la tête. Il avait honte. Il se dégoutait. Après tout se qu’il avait vécu avec elle. Sa meilleure amie. Sa petite sœur. Sa fée. Il avait été con. Mais David leur avait demandé d’oublier leur vie d’avant. Il l’avait un peu trop fait. Et puis tout ce succès qui lui ait monté à la tête. Mais il ne l’avait jamais oublié. Il l’avait aimé à en crever. Bill posa sa main sur le bras de son jumeau.

Bill : Je sais que c’est dur pour toi, mais tu peux te racheté, Tom.
Tom : Bien sur que non. Après tout se que je lui ais dit. Je n’ais rien fait. Elle ne voudra pas me pardonner. Elle ne pourra pas.
Georg : Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ? Parce que je suis paumé moi.
Gustav : Oui moi aussi.

Tom se leva et quitta le restaurant. S’en était trop. S’enfermer dans sa chambre et ne plus en ressortir.

Gustav : Bill, qu’est ce qu’il a ?
Bill : July. C’était notre voisine de l’époque. Tom et moi on était toujours collé avec elle et son frère Gabriel. C’était vraiment une fille adorable. Tom était son prince et July était sa fée.
Georg : Une histoire d’amour ?
Bill : Non. Pas au début. C’était plutôt comme une relation fraternelle vraiment intense. Mais, Tom s’est rendu compte qu’il était amoureux d’elle le jour où nous avons commencé notre carrière. Il lui avait promis de l’appeler, de lui écrire etc. Mais il n’a rien fait. Même moi, qui avait une très bonne relation avec elle et son frère, je n’ais rien tenté.
Gustav : Sa y est. Je me souviens. Elle était venue nous voir à notre premier concert.
Bill : Oui voilà. Tom lui avait lancé son tee-shirt en rigolant.
Georg : Exact. Et donc cette jeune fille, c’est celle qui est sorti du restaurant ?
Bill : Oui, c’est July.
Gustav : Et ce Gabriel. C’était pas un petit blond avec de grands yeux verts, assez grand pour son âge ?
Bill : Oui c’est lui. D’ailleurs si July est ici, il ne devrait pas être loin. Ils sont comme les deux doigts de la main.
Georg : Quelle histoire !

Il était parti s’enfermer dans sa chambre. Marre de répondre aux questions des autres. De toute façon, Bill doit déjà être en train de s’en charger. Tom se laissa tomber, assis sur son lit, des souvenirs plein la tête. Elle était là. Dans le même hôtel que lui. Sa July. Des images lui revenaient en tête. Les rigolades avec elle. Les pleurs avec elle. Les câlins avec elle. Son baiser avec elle. Ce moment. Celui qui lui avait donné des frissons dans tout le corps. Ils avaient treize ans. Déjà cinq ans qu’il ne l’avait plus revu. Il se rappelle de ce jour. Ils étaient dans le parc tout les deux. Tom la tenait dans ses bras. Son odeur. Il s’en souvient encore. Ce jour-là, elle lui avait dis qu’il était son prince. Et lui, il lui avait dis qu’il devait partir. Elle avait pleuré toutes les larmes de son corps dans ses bras. Il lui avait fais tant de promesses. Il s’en voulait. Il aurait pu désobéir à David et appeler July tout les jours. Lui dire qu’il ne l’oubliait pas et que la vie n’était plus grand-chose sans elle. De fil en aiguille, elle était sortie de sa tête. Le succès. Les filles. Il n’y avait plus aucune pensée pour elle. Et puis là. Elle réapparait, comme si il ne l’avait jamais quitté. Tous les souvenirs étaient remontés à la surface. Et les sentiments ? Non. Du moins pas encore.
Il sortit son téléphone portable de sa poche. Peut-être que…

23h57. Son ventre gargouillait. Ça faisait déjà deux heures qu’elle était enfermée dans sa chambre. Avec aucune autre pensée que lui. Elle se leva de son lit et enfila un jean et un débardeur blanc trop décolleté à son gout. Elle prit son téléphone portable au passage. Elle sortit de sa chambre et le referma à clé. Le couloir était dans le noir total. Elle ne prit même pas la peine d’allumer la lumière. Elle connaissait le chemin par cœur. Elle arriva au niveau du hall. Pas de Clara à cette heure-ci. Ouf.

… : Mademoiselle July

July se retourna vers l’accueil. Une pointe d’anxiété.

July : Ah ! Karl !
Karl : Qu’est ce que tu fais encore ici si tard ?
July : J’ai faim.
Karl : J’aurais du m’en douter.

Karl s’occupait de l’accueil la nuit. Contrairement à sa collègue, il était vraiment très gentil avec tout le monde. C’était le seul à bien aimé July, et aussi le seul à fermer les yeux sur ses petits vols de nourriture. Il mit sa main dans sa poche et en ressortit un trousseau de clé.

Karl : Dépêche-toi
July : Merci.

Elle prit le trousseau et se dirigea vers le restaurant. Elle ouvrit ensuite une porte qui donner sur les cuisines de l’hôtel. Elle ouvrit un des grands congélateurs. De la crème glacée. Elle se hissa sur la pointe des pieds. Merde. Son portable venait de vibrer. Ça devait être Karl qui lui demandait de se bouger le cul. Non. Numéro inconnu.

« Tu m’as manqué »

Tom. Ça ne pouvait être que lui. Va te faire foutre. Elle remit son portable dans sa poche et s’empara du pot de crème. Elle referma le congélateur et sortit de la cuisine. Elle s’arrêta net en sortant du restaurant. Sa crème glacée lui échappa des mains, produisant un bruit sourd sur le sol. Une personne parlait avec Karl.

Karl : Si tu crois qu’une crème glacée va te nourrir.

Elle lui lança le trousseau de clé à travers le hall. Elle ramassa son pot et partit en direction du sous-sol.

Bill : Attends July.

C’était Bill. Il la rattrapa par la main dans le couloir qui menait à sa chambre. Elle se retrouva face à lui. Après 5 ans. Il passa ses bras autour d’elle et la serra contre lui. Elle aurait voulu le repousser mais lui n’avait pas fait ses promesses. Il desserra son étreinte. Elle n’osait pas la regarder dans les yeux. Elle aurait l’impression de regarder Tom.

Bill : C’est bon de te revoir.

Elle émit un mince sourire, ne savant quoi faire. Il voulait lancer la conversation. Essayer de passer un petit moment avec elle, comme avant.

Bill : Tu vas manger ce pot de glace toute seule ?

Toujours ce grain de gentillesse dans sa voix. Elle sentait qu’il voulait faire comme si il n’y avait pas eu ses cinq années de séparation.

July : Je te fais partager ?

Il sourit de toutes ses dents.

July : Viens.

Elle le tira par la main. Elle fît entrer Bill dans sa vielle chambre. Elle referma la porte et s’assit sur le lit. Bill se joignit à elle.

Bill : Tu as changé.
July : Vous aussi
Bill : Qu’est ce que tu fais à Cologne ? Tu as quitté Magdebourg ?

Elle commençait à trembler. Le sujet allait forcément dériver sur Gabriel.

July : Je vis ici.
Bill : Depuis quand ?
July : Deux mois.
Bill : Mon frère est bouleversé.

Ses tremblements s’intensifièrent.

Bill : Il ne s’attendait pas du tout à te revoir.
July : Moi non plus. Rien que de le voir sur des photos me donne la nausée. Alors là.
Bill : Tu exagères.
July : Non. Je ne voulais pas qu’il revienne à nouveau dans ma vie. J’ai trop souffert à cause de lui.
Bill : Il a souffert aussi.
July : Mais il a réussi à m’oublier. Alors que pour moi, c’était impossible.
Bill : Il t’a aimé a en mourir.
July : Non. Autrement il ne m’aurait pas oublié aussi vite.

Bill se tut. De toute façon, c’était elle qui aurait le dernier mot. Tom avait fait des erreurs. Et rien ne pourra le rattraper. Il remarqua qu’elle avait toujours les mêmes manies. Ses yeux verts étaient toujours aussi beaux. Elle ne savait pas quoi faire de ses mains, signe de stress. Elle tremblait. Et sa langue venait toujours mouillées ses lèvres.
Il parle encore un peu avec elle. De tout et de rien. Une question lui trottait dans la tête.

Bill : July, ou est Gabriel ?

Elle baissa automatiquement les yeux. Ses tremblements reprirent de plus belle.

July : Pas ici.
Bill : Il va bien au moins ?
July : Oui. Il est bien où il est.

Bill hocha la tête. Il se leva. Il était tant qu’il aille se coucher. Une journée difficile l’attendait le lendemain.

July : Bonne nuit.

Il déposa un baiser sur son front. Comme avant. Avant de sortir de sa chambre.

[...]

Georg : Vanessa ? C’est moi.
Vanessa : Oh Georg ! Enfin. Ça fait des heures que je regarde l’écran de mon téléphone en attendant ton appel.

Ses lèvres s’élargirent pour former un sourire. Deux jours qu’il essayait de trouver un moment pour téléphoner à sa petite amie. Il l’avait enfin trouvé.

Georg : Comment tu vas ma puce ?
Vanessa : Mal. Je n’ais qu’une envie c’est d’être avec toi. Tu me manques tellement.
Georg : A moi aussi. Chaque minute sans toi et une perte de temps.
Vanessa : Tu es ou là ?
Georg : A Cologne. Dans un hôtel, encore et toujours.
Vanessa : Je pars te rejoindre. Je n’en peux plus de mes parents.
Georg : Arrête voyons.
Vanessa : Non Georg. Je veux être avec toi. Je ne supporte plus cette séparation.
Georg : Mon ange. Chut. Calme-toi. Je viendrais te voir dès que possible.
Vanessa : Tu me dis ça tout le temps, et je t’attends toujours.
Georg : Patience je t’en prie. Je dois te laisser, il faut que j’aille travailler. Je t’aime Vanessa.
Vanessa : Oui moi aussi.

Il raccrocha. Georg se laissa tomber sur son lit, des larmes coulant le long de ses joues. Il en avait plus que marre d’être séparé d’elle. Elle était toute sa vie. Elle essuya d’un revers de main l’eau sur son visage et se leva. Il était 10h57, et les autres devaient déjà l’attendre dans le hall.

En effet, ils étaient déjà tous là.

Gustav : C’est toujours le même qui en retard.
Georg : Ne commence pas à me faire des reproches, je ne suis vraiment pas d’humeur.

Gustav ouvrit la bouche et la referma aussitôt. Georg n’était pas de mauvaise humeur souvent, il était plutôt celui qui souriait à tout bout de champ et qui essayer justement de remonter le moral des autres. Quelque chose clochait chez Georg. Et Gustav était bien décidé à savoir quoi.

Saki : Bon, si tout le monde est là, je crois que l’on peut y aller. Tous au van.

Encore des fans devant l’hôtel. Elles vont rester là toute la semaine. Hystériques. Les garçons arrivèrent tant bien que mal à monter dans le véhicule.

Gustav : C’est les mêmes filles que hier soir. A la fin de la semaine, il faudra mettre des épingles à linges sur notre nez. Ça va sentir la moule.

Tous regardèrent Gustav d’un air blasé. Ce n’était pas dans ses habitudes de sortir des remarques comme ça.

Gustav : Oui bon. Je voulais sortir une remarque à la Tom, vu que monsieur à l’air de faire la gueule comme pas possible.

C’était vrai. Tom n’avait pas ouvert la bouche. Sa mine était triste. Et il n’avait pas dormi de la nuit. Bill regarda son frère. Il savait pourquoi il était comme ça. A cause d’elle. Il fallait qu’il lui dise.

Bill : Tom je…J’ai passé une partie de la soirée avec elle hier.

Tom releva la tête et regarda son frère. Son regard changea aussitôt. Comme des éclairs dans ses prunelles.

Bill : Je…Je l’ais croisé dans le hall et on a parlé dans sa chambre.
Tom : Dans sa chambre ?
Bill : Oui. Elle m’a fait partager son pot de crème glacée.

Tom baissa la tête, un sourire apparut sur son visage.

Tom : A la vanille ?
Bill : Hein ? De quoi?
Tom: La crème glacée était à la vanille.
Bill : Oui.

Il tourna la tête vers la fenêtre.

Bill : Tu sais, elle n’a pas changé. Toujours la même. Sauf qu’elle a beaucoup plus de caractère.

Elle n’avait pas changé. C’était toujours sa July. Il lui avait envoyé un texto hier soir. Mais aucune réponse. Il ne savait même pas si elle l’avait reçu. Peut-être avait elle changé de numéro depuis le temps.

Gustav : Tom, je pense vraiment qu’il faut que tu fasses quelque chose ?
Tom : Oui. Mais quoi ?
Georg : Si elle est toujours aussi importante pour toi, tu trouveras.

[…]

Clara : Tu me refais tout l’étage 8. Exécution.
July : Bien.
Clara : Et vite.

July venait à peine de sortir des vestiaires et Clara s’était littéralement jeter sur elle. July prit ses ustensiles et monta au 8^ème étage. Elle en avait encore pour la journée. Elle ouvrit la première chambre.
Au boulot.

[…]

C’était déjà la fin de la journée. Plus qu’une chambre à faire. Elle ouvrit la porte et s’y engouffra. Une odeur douce arriva jusqu’à ses narines. Elle referma la porte derrière elle. Cette odeur. Elle la reconnaitrait entre mille. Tom. Elle était dans sa chambre. Elle toucha du bout des doigts le lit, défait. Les draps étaient éparpillés n’importe comment. Elle se laissa tomber assise sur le matelas. Elle se sentait bien. Un tee-shirt était posé à côté d’elle. Complètement froissé. Elle s’en empara et l’amena contre sa poitrine. Elle le serra fort. Elle glissa sa main dans sa poche et en ressortit son téléphone portable.

« Sale con. Toi aussi tu m’as manqué. Sors une fois de plus de ma vie ! »

"Sale con. Toi aussi tu m'as manqué. Sors une fois de plus de ma vie."

Tom relut le message une deuxième fois. Il lui manquait. Mais elle ne voulait plus entendre parler de lui. Ils étaient en route pour rentrer à l'hôtel. Il fallait qu'il fasse quelque chose. Ne pas la laisser passer comme ça. Maintenant que tout pouvait recommencer comme avant. Bill regarda par dessus l'épaule de son frère. Tom tendit le portable pour que son jumeau puisse lire.

Bill: C'est July?
Tom: Oui.
Gustav: Elle a écrit quoi?
Georg: Dis nous.

Même si c'était ses amis. Il n'avait pas envie d'en parler. C'était son jardin secret. C'était son histoire. A lui et à personne d'autre.

Bill: Il lui manque.
Gustav: Bah alors, tu vois, tout s'arrange.
Tom: Mais elle ne veut plus me voir.

Tom mit un blanc dans le van. Gustav détourna la tête vers la fenêtre et Georg regarda ses pieds. Bill posa sa main sur l'épaule de son frère. Tom relut encore une fois le message avant de mettre son portable dans sa poche.

Bill: Tu dois faire quelque chose. Je sais que tu n'es pas bien depuis qu'elle est entrée à nouveau dans ta vie.

Il avait raison. Tom n'avait pratiquement pas dormit de la nuit, n'ayant qu'elle en tête. Il voulait la prendre dans ses bras et sentir sa chaleur contre son corps. Mais, à quoi bon. Même toutes les excuses du monde ne lui suffiront pas à le racheter. Il ferrait tout, rien que pour la serrer contre lui. Il ferrait tout.

[...]

Elle venait de sortir de sa douche. Essayant d'évacuer tous les souvenirs qui étaient revenus d'un seul coup. Elle laissa tomber la serviette par terre. Révélant son corps nu. Elle passa des sous-vêtements, un mini-short troué et un débardeur noir. Elle mit ses affaires dans son casier. Elle n'avait qu'une envie. Se reposer. Et l'oublier. Elle sortit des vestiaires.

Clara: July! Viens la!

July se retourna. Clara la regardait de haut, les bras croisés autour de sa poitrine.

Clara: Tu as oublié de nettoyer une chambre.

July baissa les yeux. Elle était partie de la chambre de Tom sans la laver. Elle n'avait pas pu. C'était au dessus de ses forces.

Clara: Que ça ne se reproduise pas jeune fille ou je te ferrais virer.
July: Essaye pour voir.
Clara: Commence pas à être insolente. Bon, le patron t'a donné ta journée demain pour te résompensé de ton travail. Je ne sais pas se qu'il lui ait passé par la tête. Mais tu viendrais quand même vers 11 heures. J'ai une stagiaire qui arrive demain et je veux que tu lui présentes les lieux. Clair?
July: Ouais
Clara: Allez. Dégage.

July tourna les talons. Pas la force de lui répondre. Elle rentra dans la salle de détente de l'hôtel et se laissa tomber sur un des sièges. La salle comportait une table de billard, un espace lecture et des tables. Il n'y avait pas beaucoup de monde à cette heure-ci. Juste une vieille dame plongé dans un livre.
On entendait d'ici les hystériques qui campaient devant l'hôtel. Les cris s'intensifièrent.
Ils sont là.

Saki: Cinglées. Cinglées. Cinglées. Elles sont complètement cinglées.

Gustav ne put s'empêcher de rigoler devant l'expression de son garde du corps. Bill se massa la tête.

Bill: Il y en a une qui m'a tirer les cheveux.
Georg: T'as qu'à te les couper.
Bill: J't'emmerde.
Saki: Ne commencer pas tous les deux. J'ai déjà assez les tympans en feu à cause de ses hystériques. Bon, moi je vous laisse les jeunes. Ma chambre n'attends que moi.
Gustav: Bonne soirée Saki.
Saki: Vous aussi, bande de zigotos.

Saki prit congé et monta dans sa chambre d'hôtel. Sa journée l'avait vraiment épuisé. Espérons qu'il ne se fasse pas étranglés par des groupies pendant son sommeil. Deux fois qu'il fait le cauchemard déjà.

[...]

Elle resta assise, même si sa conscience lui disait de fuir à toute vitesse pour s'enfermer dans sa chambre, afin de ne pas le croiser. Les cris s'étaient calmés. Ils devaient être dans l'hôtel. Avec un peu de chance ils ne viendront pas ici. Ils monteraient dans leur chambre directement et n'en ressortiraient que le matin.
Elle décida quand même de se lever. Son ventre criait famine et ses paupières commencaient à être lourdes.

[...]

Clara: Monsieur Kaulitz?
Bill: Lequel?
Clara: Tom. Tom Kaulitz.

Clara s'était approcher des garçons.

Tom: Allez au restaurant, je vous rejoint de suite.

Les trois autres garçons hochèrent la tête et se dirigèrent vers le self.

Tom: Oui? Qu'est ce qui se passe?
Clara: Je voudrais m'excuser. Votre chambre n'a pas été nettoyer.

Il haussa un sourcil. Qu'est ce qu'il en avait à foutre? Elle n'était pas sale de toute façon.

Clara: Comprenez. C'est une de mes employés, une vraie bonne à rien. Incapable de faire son travail correctement.
Tom: Non, mais il n'y a pas de soucis.
Clara: Si, j'insiste. Elle n'a pas fait son travail. Je la punirais.

Tom ne riposta pas. De toute façon, cette femme était butée.

Clara: Tenez la voilà.

Tom tourna vers la tête vers l'endroit où Clara posait ses yeux. Impossible. C'était elle. Sa July. Elle avait changé. Plus femme. Plus belle. Ses jambes longues et fines. Sa taille.

Elle s'était stoppée net en le voyant. Elle aurait voulu partir en courant, mais ses jambes ne lui obéissent pas. Les larmes remontaient déjà à ses yeux. De le voir, après tant d'années. ça fait mal.
Elle arriva enfin à bouger ses jambes. Elle se retourna et se mit à courir. Voulant lui échapper.

Tom: Non!

Il se lança à sa poursuite. Laissant Clara, seule, en plein milieu du hall.

Clara: C'est quoi ce bordel?

July savait qu'il était derrière elle. Elle entra dans la première pièce qui se présenta devant elle. La salle de ménage. Là où tous les employés rangeaient leurs affaires de travail. Elle referma la porte derrière elle, se laissant glisser le long de la porte. Elle se recroquevilla. Ses jambes contre sa poitrine. Elle essuya d'un revers de main la larme qui dégoulinait sur sa joue droite. Ne pas le voir. Lui échapper.

Il lui avait courru après. Criant son prénom. Sans réponse. Il l'avait vu s'enfermer dans cette pièce. Il clancha la porte mais quelque chose devait la bloquer. Il se retourna et colla son dos à la porte, se laissant tomber sur le sol. Il savait qu'elle était dans cette même position. Comme à chaque fois qu'elle allait mal. Il sentait sa présence même si cette porte séparait leurs deux corps. Il voulait trouver ses mots, se faire pardonner.

-Je sais que tu es là...

Sa voix le fit frissoner. Elle n'avait plus sa voix de petite fille. Sa July. Il ne voulait pas, il ne pouvait plus la laisser s'échapper. Pas encore une fois. Elle était à lui.

-Ma fée...

Ces mots lui arrivèrent comme un coup de poing dans le ventre. Elle aimait tant que Tom l'appelle comme ça. Les souvenirs revenèrent une fois de plus dans sa tête. Quand ils se prenaient par la main se promenant autour du lac. Quand ils avaient dégueulassé la cuisine de Maman Simone en essayant de faire un simple gâteau au chocolat. Quand ils dormaient dans le même lit après avoir passé leur soirée à rire. Ce temps qu'elle regrette. Pourquoi?

Il n'en pouvait plus. Il se releva brusquement et frappe sontre la porte. Souffrance. Il éprouvait sa souffrance. Comment avit-il pu l'oublier aussi vite? Elle. Sa fée. La première fille qu'il a tant aimé. Avant, il avait essayer tellement de fois de lui dire qu'il était fou d'elle, mais il ne voulait pas gâcher l'amitié qu'il y avait entre eux. Trop intense. Il avait enfin osé l'embrasser le jour où il devait tout oublier. Dégout. Il frappa encore un coup à la porte, avant de laisser tombé sa tête contre ce bout de bois que la séparait de lui.

-J't'en prie. Vas-t-en.

Des larmes refirent apparation. Elle ne savait pas quoi faire. C'était impossible de lui pardonner comme ça. Gabriel, je t'en prie. Dis moi se que je dois faire, montre le chemin. Rien qu'une signe.

-I was born to tell you I love you. Tu te rappelles?

Elle releva la tête. Oui elle s'en rappelle. C'est ça ton signe Gabriel? Cette parole l'avait tant touché. Cette parole que Tom lui avait dit une après-midi, au parc du village.

-Oui, je m'en souviens. I can't live without you

Il ne put s'empêcher de sourire en l'entendant dire ça. C'était se qu'elle lui avait répondu dans ce parc, suite à sa "déclaration". Il sentait l'espoir revenir en lui. Tout n'est pas perdu. Il le sait maintenant.

-S'il te plaît. Ouvre-moi.

Ne pas tomber dans son piège. Pardonne lui. Comment pourrait-elle ne plus lui en vouloir? Tout oublier et faire comme sio rien n'était arriver. Non.

-S'il te plaît.
-J'ai attendu des jours entiers à attendre de tes nouvelles, un simple signe de toi. Tu ne sais pas à quel point j'ai souffert de te voir rayonnant de joie dans mon écran ou dans les journaux. Tu m'as oublié à la minute même de nos adieux, de notre baiser...

Il ne savait pas quoi répondre. Elle avait raison et elle savait trouver les mots pour appuyer là où ça fait mal. Un simple pardon.

-Excuse moi. Je ne sais vraiment pas comment j'ai pu t'oublier comme ça. Je me dégoute July. Quand je t'ais vu hier, tout est remonté à la surface. Tout ce qu'on a vécu tous les deux. Je t'aimais comme personne. Je suis un pauvre imbécile, un gros con.
-Tu peux continuer à t'insulter si tu veux.
-Laisse moi te prendre dans mes bras, même si c'est la dernière fois.

Ses larmes avaient arrêté de couler. Les excuses de son Prince lui avaient été droit au coeur. Elle avait attendu ce moment si longtemps. Pardonne lui. Et ses mots qui lui résonnent dans la tête. Elle se hissa sur ses fines jambes, se tournant face à la porte, et posant sa main sur la poignée.

-Tu es toujours dans mon coeur. An deiner Seite. Toujours.

Son ventre se retourna à ces paroles. Elle tourna la poignée de la porte et l'ouvrit. Son Prince était devant elle. Ses yeux noisettes se plongèrent dans ses yeux verts. Il ne pu retenir un sourire et elle, une larme. Elle se jeta litéralement dans ses bras, entourant ses bras autour de son cou et posant sa tête contre son torse. Elle la serra contre lui.

-Tu as toujours présent dans mes pensées
-Tu es la seule ma fée

We believe in this love

-Mais qu'est ce qu'il est en train de foutre?
-Oh Gustav du calme, il fait ce qu'il veut.
-Oui, mais moi j'ai faim.
-Et bien t'as qu'à manger, personne ne t'en empêche.
-Attends. A chaque fois Mr. Tom nous engueule parce qu'on mange sans lui.
-Et alors?
-Et alors, il m'énerve.
-Gustav, j'te comprend vraiment pas des fois.
-J't'emmerde.
-Bon vous arrêtez tout les deux. Vous êtes chiants à la fin.
-On t'as pas sonné Bill.
-J'prend la défense de mon frère.
-Oui, bah dis moi se qu'il est en train de foutre avec la poufiasse de l'acceuil.
-J'sais pas. Mais j'ressent quelque chose
-Sa y est, il va encore nous ressortir la philosophie des jumeaux.
-C'est clair.
-Mais j'vous jure. Il...J'crois qu'il est heureux.
-Tu saurrais pas si il a envie de chier par hasard?
-Merde Georg. Je plaisante pas.

Georg et Gustav partirent dans un fou rire. Bill leva les yeux au ciel devant le comportement de ses deux amis. Pourtant c'était vrai. Il sentait comme un pétillement dans son coeur. De la joie. Du bonheur. Son frère était heureux. Là. Tout de suite. Maintenant. Bill se sourit à lui-même. Partageant la joie de son frère. Les deux autres étaient toujours mort de rire. Bill se leva et foutu une tape dans la tête de Georg.

[...]

Elle était toujours dans ses bras. Elle ne voulait pas partir. Restez dans ses bras à tout jamais. Il lui caressait les cheveux doucement. Respirant son odeur. Toujours la même après 5 ans. Il la repoussa pour pouvoir la regarder dans les yeux. Elle réussit enfin à lui offrir un sourire. Il passa sa main sur sa joue et lui essuya la larme qui dégoulinée le long de sa joue.

-J'suis là maintenant.

Elle baissa la tête. Elle s'était pourtant promis de ne jamais lui pardonner. Et là voilà, pleurant dans ses bras. Mais au fond, elle sait très bien qu'elle n'aurait pas pu restez sans lui alors qu'il était dans le même batîment qu'elle. Et puis, ses mots qui se répètent dans sa tête. Pardonne lui. Elle lui a pardonné.

-J'm'excuse encore.
-Non arrête.
-Si je sais que je t'ais fait du mal. J'me dégoute.
-Arrête Tom. Regarde, je suis devant toi.
-Et tu resteras?
-Ce n'est pas moi qui t'abandonneras.
-J'm'en veux tellement tu sais?
-Oui, je sais. Allez chut.

Il allait encore répliquer mais elle se logea dans se bras, le faisant taire. Elle déposa sa bouche sur l'épaule de Tom. Il sentait ses lèvres à travers son tee-shirt. Elle faisait toujours ça avant. C'était si bon de la revoir.

-J'dois aller rejoindre les gars pour manger? Tu viens?
-Non.

Il l'éloigna de lui. Une expression venait d'apparaître sur son visage.

-Plus tard Tom.

Il savait qu'elle avait de temps. Il la comprenait.

-On peut se revoir dans la soirée?
-J'vais regarder les étoiles ce soir.
-Tu les regardes toujours?
-Toujours.

Surtout depuis qu'une étoile de plus été apparut dans le ciel. Gabriel.

-J'peux venir avec toi?
-Si tu veux.
-Quelle heure.
-22h ici.
-J'y serais.

[...]

-Tu me tapes encore une fois, j'te défonce.
-Que de délicatesse.
-Tu sais très bien que je suis plus fort que toi.
-Oui oui.
-Tiens regardez qui voilà.

Tom venait d'entrer dans le restaurant. Le plus grand de tous les sourires aux lèvres.

-C'est pas trop tôt.
-Vous allez bien mes potes?
-Pourquoi tu souris comme ça?
-J'vous avez dis qu'il était heureux...
-Dis Georg, j'savais pas que t'avais invité Vanessa.

Georg laissa tomber sa fourchette.

-Non pourquoi?
-Bah, j'viens de lui dire bonjour dans le hall. Elle réserve une chambre.
-Arrête de te foutre de ma gueule Tom.
-Mais putain, va voir au lieu de me gueuler dessus.

Georg se leva. Il se dirigea à grands pas dans le hall. Il ne pouvait, il ne voulait pas le croire.
Elle était là...

-Vanessa! Qu'est ce que tu fais là?
-Georg!

-Vanessa! Qu'est ce que tu fais là?

La jeune fille s'était retourné en sursautant à moitié. Surprise d'entendre la voix de son bien-aimé. Un grand sourire s'afficha sur son visage métissé. Georg ne souriait pas. Trop surpris de la voir ici. Mais aussi en colère. Elle ne l'avait pas écouté.
Vanessa s'éloigna de l'acceuil pour sauter dans les bras de son homme. Il lui avait tellement manqué. Elle ne pouvait pas vivre sans la chaleur quotidienne de Georg à ses côtés. Elle passsa ses bras autour de son cou et le serra contre elle. Georg ne put résister à mettre ses mains sur sa taille fine. Il laissa aller sa tête au creux de son épaule, lui faisant un petit bisou dans le cou au passage. Il la repoussa. Elle avait les larmes aux yeux. Il passa ses mains sur ses joues pour essuyer les larmes qui perlaient à ses yeux.

-Qu'est ce que tu fais ici?
-J'me suis enfuie Georg. Je ne supportais plus d'être avec eux. Ils me pourissaient la vie.
-Mais comment tu as fais pour partir comme ça?
-J'suis partie de la maison ce matin, sans rien dire.
-Mais merde. Tu ne te rends pas compte ou quoi? C'est irresponsable de faire ça.
-Georg. Je devais partir. Ma vie est avec toi et non avec mes parents. Ils m'empêchaient de venir te voir. Je ne peux pas vivre sans toi. T'es mon tout. Merde.

Elle éclata en sanglots. Georg la reprit dans ses bras, ne pouvant supporter de la voir dans cet état là.

-C'est bon. C'est fini. J'suis là maintenant.

Elle se calma peu à peu. Rassurée par les bras de son homme. Elle se décolla de son torse pour enfin poser ses lèvres sur celles de Georg. C'était tellement bon de retrouver la saveur de ses lèvres sucrées. Il l'aimait tellement.

-Alors, qui c'est qui avait raison?

Georg stoppa le baiser à contre coeur pour se retourné vers l'entrée du restaurant. Tom avait un regard amusé en voyant les deux tourteraux.

-J'attends des excuses mon cher Georg.
-Et bien, tu as l'air beaucoup plus joyeux que tout à l'heure.
-Ne change pas de conversation.
-Très bien. Je m'excuse d'avoir douté de toi Tom.
-Merci. A plus Nessa.

Il retourna dans le restaurant. Vanessa avait enfin retrouvé son sourire. Elle caressa doucement la joue de Georg avant de l'embrasser une dernière fois.

-Allez viens. On va poser tes affaires dans ma chambre.

Elle s'était laissée tomber sur son lit, repensant à ce qu'elle venait de vivre. Elle avait retrouvé son Prince. Elle avait toujours du mal à y croire. Elle n'avait pas tenu sa promesse, elle aussi. Elle lui avait pardonné. Trop tôt à son gout, mais elle n'avait pas pu résister. Même si elle ne pouvait oublier toutes ses promesses non tenues. Tout ça c'est à cause de toi Gabriel. C'est toi qui a voulu que je lui pardonne. Elle n'avait pu s'empêcher de sourire. Elle se leva de son lit et se placa devant son miroir. Elle sortait avec son Prince ce soir.
Elle ouvrit le tirroir de sa table de nuit et en tira un crayon noir et un mascara de même couleur. Elle entoura ses yeux de noir et allongea ses cils. Elle se regarda dans le miroir. Le noir faisait ressortir ses yeux verts. Elle a du charme, même si elle pense le contraire. Elle a toujours eu un manque de confiance en elle. Depuis que Tom était parti, elle n'avait jamais osé aborder un garçon. Le seul qu'elle a aimé et embrassé, c'était celui qui l'avait abandonné. Mais qui est revenu. Elle ouvrit sa commode. Elle n'allait certainement pas sortir en mini-short et débardeur. Elle sortit son jean le moins usé et un tee-shirt noir uni à manches longues. Elle les enfila et se remit une fois de plus devant sa glace. Mange. Trop maigre.
Les cheveux. Elle arracha le chouchou qui tenait ses bouclettes blondes en queue de cheval. C'était mieux comme ça.
Elle regarda l'heure. 22h03. Même si elle était en avance, elle sortit de sa chambre en prenant bien soin de la refermer à clé. Elle remit cette dernière autour de son cou avant de prendre le chemin de la salle de détente, le temps que son Prince arrive.

[...]

-C'est à toi Georg.
-Tu vas voir se que je vais te mettre.

Bill, Gustav et Georg étaient en pleine partie de billard dans la salle de repos de l'hôtel. Vanessa était en train de les regarder, posée dans un des fauteuils. Elle rigolait rien qu'en observant Georg se mettre en position pour taper dans la boule. [On parle du billard xD]. ça lui faisait du bien de rire. Elle essayait de faire baisser le stress qui régnait en elle depuis qu'elle s'était enfuie de chez elle, en ne laissant qu'un postit sur la table de la cuisine. Elle savait que son téléphone pouvait sonner à tout moment, elle ne répondrait pas de toute façon. Elle tourna la tête vers l'entrée de la salle. Une jeune fille venait d'entrer.

- Tiens July

Bill avait arrêté de rire devant le spectacle hilarant de Georg pour venir faire la bise à July. Elle avait l'air d'aller bien. Ses yeux verts pétillaient. Elle aussi, elle était heureuse. Non. July adressa un petit signe de la main aux deux autres garçons et à Vanessa.

-Qu'est ce que tu viens faire ici?
-Je vis ici.
-Mais encore?
-J'attends Tom. Il vient regarder les étoiles avec moi.
-Tu le fais toujours?
-Oui
-Tom va regarder les étoiles?
-Oui
-Et beh, j'pensais pas que c'était un de ses passes temps.
-Merde
-Georg t'es une merde
-C'est bon je l'ais loupé. ça arrive à tout le monde.

Georg s'éloigna de la table de billard et s'assit auprès de sa petite femme. Il passa son bras autour de Vanessa et lui fit un petit bisou sur la joue. Bill s'éloigna de July et se prépara à tirer son cou. [On parle toujours du billard xD]. Gustav se tourna vers July.

-Je me souviens de toi.
-Ah oui?
-Oui. Tu venais toujours à nos concerts.
-C'est vrai.
-Et tu étais toujours la première à applaudir.
-Toujours.
-Et donc, tu es la petite amie de Tom. C'est ça?
-Georg!
-Bah quoi?
-C'est fou comme tu manques de tact.

July avait baissé les yeux. Ses joues, devenues toutes rouges, trahissaient la gène qu'elle ressentait.

-Georg, tu l'as mis mal à l'aise.
-Oups. Désolé.
-Ce n'est pas grave. Mais je ne suis pas la petite amie de Tom. On est juste de simples amis.
-Ah. D'accord.
-Georg à toi.

Georg se leva, laissant July seule avec Vanessa. Bill lui adressa un petit clin d'oeil discret.

-Excuse notre Georg international. J'crois qu'il manque de délicatesse.
-Ce n'est pas grave.

Vanessa sourit à July. C'était une très belle brune avec de grands yeux marrons. Elle était un peu plus grande que July. De très jolies formes mettaient en avant sa silhouette.

-Tu es la petite amie de Georg?
-Oui. Depuis six mois.
-Oh. D'accord.
-Et toi? Comment tu connais les garçons?
-J'suis en quelques sortes une amie d'enfance des jumeaux.
-Tu les vois souvent?
-ça faisait cinq ans que je ne les avais pas vu.
-Oh. Tu dois être très heureuse. Ils ont du te manquer.

Non. Pas avec toute la haine qu'elle avait ressentit. Elle regarda les garçons. Tous avaient changé. Gustav avait une mine plus dure mais il était toujours aussi simple dans ses propos et ses allures. Georg était devenu plus maladroit et un certain charme s'était dévelloppé. Quand à Bill, il était plus grand et son regard était devenu plus sincère et plus profond. Il était plus beau.
Des mains se posèrent sur ses yeux. Ses lèvres s'élargirent en un sourire. Elle se leva fesant face à Tom. Ils avaient les yeux qui brillaient. Il s'approcha de July et posa sa joue contre la sienne. Il lui glissa quelques mots à l'oreille.

-Tu m'as manqué.

Elle sourit de toutes ses dents. Il y a longtemps. Son coeur avait prit un rythme plus rapide depuis que Tom était venu la rejoindre. Ils se regardaient dans les yeux.

-Vous allez rester comme ça combien de temps?

Gustav mit une tape dans la tête de Georg. Il tira une tête de trois kilomètres de long et se reconcentra sur la boule blanche.

-On y va?
-Ouais. Bonne soirée les gars.
-Rentrez pas trop tôt.

Tom glissa sa main dans celle de July et l'emporta au dehors de l'hôtel. Ils sortirent par une des portes de derrière [on parle de l'hôtel] pour échapper aux groupies. Il faisait froid. Les rues étaient pratiquement désertes. July lacha la main de Tom, passant son bras autour de la taille de son Prince. Elle voulait être collé à lui. Il sourit et la prit par la taille à son tour.
Ils marchèrent comme ça, ne parlant pas. Ils entrèrent dans un dess parcs de la ville et s'allongèrent en plein milieu d'une grande étendué d'herbe.
Les étoiles brillent.

-Si ça c'est pas de l'amour...
-Georg! Elle t'a qu'il était juste ami. Tu connais la signification de ce mot au moins?
-Oui je la connais parfaitement. Mais ce n'est pas une relation amicale, c'est bien plus que ça.
-J'suis d'accord avec toi. Je n'ais jamais vu notre Tom regarder une fille comme ça.
-C'est clair. Quand il regarde une fille, on ne voit que de la perversité d'habitude.
-Tu te trompes Georg. Mon frère ne pense pas qu'à ça. Il a un coeur au cas ou tu ne le saurais pas.
-J'ai rien dis de tel Bill. Mais avoue que Tom ne nous a jamais montré son côté romantique. C'est choquant quand même.
-Tom n'aime pas s'exiber devant tout le monde.
-Euh...non. Là, c'est faux. Combien de fois on a entendu toutes les explications de la nuit qu'il venait de passer avec une fille.
-Je suis d'accord. Mais, quand il ressent vraiment quelque chose, il ne dit rien et il reste dans son coin.
-Donc, c'est bien ce que je dis, il est amoureux de July.
-Je pense en quelques sortes. Il a eu un choque en la revoyant après tout ce temps.
-Ah bah tu vois Nessa, j'avais raison.
-Oui, oui, oui.
-GAGNE !! Comment je vous ais exploser les mecs.
-Bon Gustav, ça va. T'as eu de la chance, comme d'habitude.
-Non non. J'suis trop fort.
-Bien puisque la partie est fini. Vanessa, je te propose de rejoindre notre sanctuaire à fin de s'échanger quelques paroles et de partir dans un moment de folie.
-Tout à fait d'accord.

Georg embrassa sa chérie avant de se lever et de lui tendre la main. Elle se leva du fauteuil à son tour. Bill et Gustav adressèrent un signe de la main au couple qui prenait la direction de leur chambre. Ils se laissèrent ensuite tomber sur un fauteuil, les yeux dans le vide.
Bill songeait à son frère. Il aurait voulu lui parler ce soir. Il avait besoin de se confier. Depuis quelques temps, pleins de questions trottent dans sa tête. Il aurait voulu les dire à Tom, pour celui ci lui éclairsisse l'esprit, comme il savait si bien le faire.

-Tu penses Bill...

Bill releva les yeux vers son ami. Il avait presque oublié sa présence.

-Hein? Non...Enfin si.
-Qu'est ce qui va pas?
-...
-J'sais que je ne suis pas Tom. Mais tu peux me faire confiance, après toute ses années.
-Oui, je le sais Gus.
-Alors? Dis moi...
-Je sais pas trop en fait. J'ai trop de question en tête.
-Tu penses encore à elle? Hein?
-Oui. Beaucoup trop.
-Je sais que ça a été dure pour toi. Elle t'as quitté, mais essaye de la comprendre. Elle ne pouvait pas supporter d'être séparée de toi, alors elle a préféré t'oublier plutôt que de souffrir en étant loin de toi.
-Je la comprend. Mais Vanessa est bien avec Georg.
-Oui, mais Vanessa est plus courageuse que Dounia.
-Oui, tu as raison.

Bill baissa les yeux. Dounia. ça faisait 2 mois qu'il était séparé d'elle. Elle l'avait quitté ne pouvant continuer de souffrir. Il n'avait pas comprit et il pensait toujours à elle.

-Après?
-Hein?
-Il y a quelque chose d'autre?
-Oui. July...
-July? Pourquoi July?
-J'en sais rien. J'ai souvent repensé à elle tu sais. C'était vraiment une personne avec qui je m'entendais bien.
-Oui et?
-Tom n'était pas la seule à l'aimer.
-Tu veux dire que tu étais amoureux de July?
-Oui avant. Mais je n'ais jamais rien dit. Même pas à Tom. Je ne voulais pas me mettre en travers de leur "relation". Gabriel était le seul à être au courant.
-Gabriel?
-Le frère de July.
-Ah oui. Mais, pourquoi ça ta tracasse?
-Parce que je n'ais pas envie que les sentiments refassent surface. J'ai pas envie de garder toute ma souffrance pour moi encore une fois.
-Merde. Tu m'en apprend des choses.

[...]

-J'suis content de regarder les étoiles avec toi. ça me rappelle tellement de chose.
-A moi aussi Tom.

Toujours allongés sur l'herbe. Les yeux tournés vers le ciel étoilé. Tom ne pouvait rêver mieux. Etre avec elle à nouveau. Le manque dans son coeur s'était refermé. Là, il était heureux.
L'air devenait de plus en plus frais. Mais elle s'en foutait. Elle s'en foutait de crever de froid, de faim. Tant qu'elle était à ses côtés.

-Tu crois que Gabriel est une étoile?
-Hein? Pourquoi tu dis ça?
-Il y a deux ans, j'étais à la maison une après-midi. Mes parents et Gaby sont sortis faire des courses. Il était déjà tard et ils n'étaient toujours pas rentrer. Je m'inquiètais. J'ai reçu un coup de fils peu de temps après. Mes parents et Gabriel sont décédés dans un accident de voiture.
-Oh. Ju'. J'suis vraiment désolé. J'en savais rien.
-Non. Ne dis rien. Donc j'suis partie de la maison. J'avais nul part ou aller. Et l'absence de Gabriel me détruisait à petit feu. J'ai travaillé un peu partout jusqu'à être arrivé ici ou j'ai enfin trouvé un bouot fixe et un endroit ou me loger.
-J'suis tellement désolé. Si j'aurais pris de tes nouvelles, j'aurais pu t'aider. J'suis vraiment un imbécile de première.
-Arrête Tom. C'est du passé de toute façon.

Il se tut. Il ne savait pas quoi dire à part l'inonder d'excuses qui serraient inutiles. Putain de vie.

-Tu te rappelles du "cap ou pas cap"?
-Hein?
-Mais oui, tu sais, on y a joué tellement de fois. Toutes les conneries qu'on a pu faire.
-Ah oui. Bien sur. La fois, ou j'suis aller boter le cul du proviseur du collège.
-Et celle ou j'devais aller à l'école en pyjama.
-Ouais. trop excellent.

Ils avaient retrouvé leur sourire. Que de bon temps. Tom se redressa.

-Cap ou pas cap?
-Quoi?
-Cap ou pas cap?
-Tom, arrête! On n'a plus 12 ans.
-Cap ou pas cap?
-Bon...Cap.
-Que tout redevienne comme avant.

Elle se redressa à son tour. Le regardant dans les yeux. Elle glissa ses doigts dans la main de Tom. Elle lui fit un petit bisou sur le coin des lèvres avant de se rallonger dans l'herbe.
Tom ne put s'en empêcher. Il se pencha sur elle et posa ses lèvres sur les siennes.
Comme avant.

Elle se laissa tomber sur un des bancs de la rue, le seul éclairé par un lampadaire. Des gens passaient devant elle, mais pas beaucoup. Il était quand même assez tard. Elle mit son carton à dessin devant elle. Elle feuilleta les pages, observant chaque planche. Elle n'était pas satisfaite de son travail. Tout les jours, elle se promenait dans Cologne, choississant un endroit bien précis pour dessiner. Des femmes, des enfants, des hommes, des paysages. Tout. Elle savait tout faire. Elle tournait encore les pages de son carnet. Elle le referma d'un coup sec avant de se laissé tomber avachie sur le banc. Elle en avait marre de cette vie banal. Elle voulait du mouvement. Elle voulait pouvoir faire comme tout les jeunes de son âges. Rire. Faire des conneries. Se prendre une cuite. Mais non. Le destin en avait decidé autrement. La sonnerie d'un téléphone se fit entendre. Elle mit la main dans sa poche de manteau et en ressortit un petit appareil.

-Allo?
-Alexandra. Tu peux me dire ou tu es partie?
-Crie pas. J'suis juste en bas de l'appartement.
-A cette heure-ci. Tu ne sors pas assez la journée.
-Si si.
-Alors, je te prie de rentrer jeune fille.
-C'est bon j'arrive.

Elle raccrocha. Agacée. Elle se leva du banc en prenant soin de ne pas oublier son carnet à dessin.
Vie de merde.

[...]

Georg referma la porte de sa chambre derrière lui. Vanessa passa aussitôt ses mains autour du cou de son homme. Il lui avait tellement manqué. Georg posa ses lèvres dans le cou de la jeune fille, descendant ses mains sur ses fesses. Elle soupira. L'exitation montait en flèche.

[...]

-Mais tu comptes faire quoi?
-Comment je compte faire quoi? J'vais rien faire.
-Oui, mais tu risques encore de t'en mordre les doigts. Moi j'pense que tu devrais lui dire.
-De quoi? Lui dire que j'étais amoureux d'elle. Que j'ai peur que les sentiments reviennent. Si tu crois que je vais lui sortir ça.
-Mais c'est le passé. Et puis je pense que ça te soulagerais. Tu porterais un poids de moins sur tes épaules.
-J'pense pas que ce soit une bonne idée. Et puis Dounia est encore trop présente dans mes pensées.
-T'es compliqué Bill, j'te jure.
-Mais non, c'est toi qui m'embrouille.
-Oui, bien sur.

Trop de questions. Il n'en pouvait plus. D'un côté, il se disait que Gustav avait raison. Après tout, c'était le passé. Et puis, c'est vrai que ça le rendrait plus léger d'en parler à July. Mais d'un autre côté, il ne pouvait pas. Timidité peut-être. Non. Il n'avait pas envie de s'interposé entre Tom et July. Il savait que son frère, si jamais il était au courant, piquerait une crise. Et c'est tout se qu'il voulait évité. Putain de sentiments.

-Et toi alors?
-Quoi moi?
-ça va?
-Ah! Oui, j'vais bien.
-Gus, j'viens de me confier à toi. Tu peux le faire à ton tour. Je ne suis pas dupe. Je sais que toi aussi tu n'es pas dans ta plus grande forme.
-Ma soeur me manque.
-Oh. Notre famille nous manque à tous tu sais.
-C'est pas pareil. La relation fraternel me manque. Toi tu as Tom, et puis Georg est fils unique. Franziska me manque.
-Oui tu as raison. Tu l'as appelé?
-Oui, ce matin.
-Elle va bien?
-Oui oui.
-Ok.
-J'en ai marre d'être célibataire.

C'était sortit comme ça. Il n'avait pas pu s'en empêcher. Bill ne put retenir un sourire.

-Arrête de sourire comme un idiot.
-Je ne souris pas comme un idiot.
-Si, tu te moques.
-Mais non. J'suis juste étonné que tu me sortes ça comme ça.
-Pourquoi?
-Tu ne parles jamais des filles avec nous, sauf des Pussycats doll's.
-Ouais bon.
-Explique.
-De quoi?
-Bah ton histoire de ras le bol du célibat.
-Ah. Bah c'est clair non? J'en ai marre d'être seul. J'en ai marre de ne pas avoir une épaule pour me reposer. J'en ai marre de ne pas avoir de calin. J'en ai marre de pas avoir de bisou. J'en ai marre de ne pas aimer.
-Bah t'es pas le seul.
-Oui. Mais toi, tu as eu ta dose ces derniers mois. Georg n'en parlons pas et puis Tom, j'voudrais savoir le nombre de chatte qu'il a visité ce mois-ci.
-Une bonne dizaine.
-Voilà.
-Mais t'inquiète Gus. Tu trouveras bientôt chaussures à ton pied.
-T'as pas autre chose pour me remonter le moral?
-Non désolé.

[...]

Elle ne répondit pas à son baiser. Ses lèvres restèrent scéller. Tom se recula d'elle, se disant qu'il n'aurait pas du. Il se redressa, pour ne pas affronter le regard de July.
Elle s'en voulait elle aussi. Pourquoi n'arrivait-elle pas à se lacher? Elle l'aimait pourtant. Plus que tout à cet instant précis. Blocage. C'était beaucoup trop tôt pour tout recommencer. Et ça allait trop loin.

-Excuse moi.

Elle se redressa à son tour. Elle passa ses bras autour de la taille de Tom et posa sa tête sur son épaule. Elle ne lui en voulait pas. Elle se détacha de lui et se releva. Elle tendit la main à Tom et l'aida à se relever.

-On ferrait mieux de rentrer, je pense qu'il est tard.
-Oui, tu as raison.

Elle commenca à partir mais Tom la retient par la main. Il la tira contre lui.

-J'ai été trop vite. Je suis désolé.
-C'est rien Tom. Ce n'est qu'un baiser après tout.
-Oui. J'en avais envie. Pardon.
-Arrête de t'excuser.

Il lui sourit et la serra contre lui. Il avait envie de le dire. Maintenant.

-Si tu savais comme je t'aime...

-Si tu savais comme je t'aime...

Vlan. En pleine figure. Elle se pinca les lèvres, laissant échapper une larme de ses yeux. Pourquoi fallait-il qu'il le dise? Pourquoi? ça fait si mal. Il revient, comme ça, dévoilant ses sentiments. Elle ne savait pas quoi dire. Elle avait peur. Elle, elle ne l'aimait pas, non. Pas après tout ce qu'il avait fait, ou plutôt pas fait.C'était impossible. Pourquoi la rage remonte? Pourquoi est elle en colère? Elle avait attendu tellement de temps. Elle resserra ses bras plus fort autour de la taille de Tom. Malgrè cette haine, elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait plus lui en vouloir. Faire comme si on n'avait rien entendu. Ne pas s'attarder dessus. Même si c'est dur. Elle essuya les larmes qui dégoulinaient le long de ses joues. Elle se détacha de Tom.
Lui, il savait qu'il n'aurait pas du. Mais ça avait été plus fort que lui. Bordel, il l'aimait comme personne. C'était sa fée. Son amour. Son ange. Pourquoi réagissait elle comme ça. Pourquoi n'avait elle pas dis "moi aussi"? Il savait qu'elle l'aimait en retour. Au fond de lui, il avait mal. Il était pourtant sur qu'elle était toujours amoureuse de lui depuis toutes ces années. Il s'en voulait. Une fois de plus. Il s'était détachée de lui. Elle glissa sa main dans celle de Tom. Il était concentré sur ses lèvres. Si douces. Il voulait encore les gouter. Et l'embrasser toute la nuit et puis toute la journée. Elle est à toi. Tu es mienne pour toujours.

-J'suis fatiguée. Viens.

Il la suivit. Merde.

[...]

Elle referma la porte de l'appartement. Elle enleva ses chaussures et balanca son manteau sur un des meubles de l'entrée. 3, 2, 1...

-Alexandra, tu ne me fais plus ça. Ou alors tu me préviens.

Charlène déboula du salon. Elle regardait Alexandra avec un air sévère. Alexandra ne baissa pas les yeux. Elle ne l'aimait pas cette Charlène. Même si elle l'avait éduqué. Même si elle avait tou fait pour qu'elle soit heureuse. Même si elle s'efforcait de lui offrir le meilleur pour une jeune fille de 17 ans. Mais rien. Aucun sentiment envers cette femme. Même pas de reconnaissance. Rien de rien.

-Tu as entendue?
-Oui oui. J'te préviendrais la prochaine fois. J'fais ce que j'veux de toute façon. T'es pas ma mère.

En plein coeur. A chaque fois qu'Alexandra disait ça, Charlène ne pouvait s'empêcher de verser des larmes la nuit. Elle pensait tellement avoir rendue cette jeune fille heureuse. Elle avait échoué à sa tâche. Elle ne savais jamais quoi répondre. ça faisait mal. Alexandra savait qu'elle ne supportait pas qu'on lui dise ça. Mais tant pis. Elle est comme ça. Elle dit ce qu'elle pense.

-Va dans ta chambre. Il est tard.
-Okay.

Alexandra passa devant Charlène en un coup de vent. Elle s'enferma dans sa chambre. Elle n'alluma même pas la lumière. Envie de rester dans le noir. Envie de rester dans son monde. Ne plus jamais en ressortir. Demain, elle irait au parc. Demain, elle dessinera le lac. Elle ferma les yeux. Aller dans le monde des rêves.

[...]

-Il est quelle heure?
-1h17.
-Oulah, il serait peut-être temps qu'on aille se coucher.
-Oui.

Les deux garçons se levèrent. Ils quittèrent la salle de repos, bien content de s'être confier. Ils montèrent jusqu'à leur étage. Le 8. Bill salua Gustav avant que celui ci s'éclipse dans sa chambre d'hôtel.
Bill s'engouffra à son tour dans sa suite. Il se laissa sur le lit. Au fond, il n'avait pas sommeil. Il pensait à son frère. Il pensait à Dounia. Il pensait à July. Dounia, celle qui l'avait fait tellement souffrir. Celle qu'il aimait plus que tout. Son ange. Sa lumière dans ce monde trop sombre. Bordel, il ne pouvait s'empêcher de la maudir et de la haïr. Sors de mes pensées. Et puis July, la première qu'il a vraiment aimé, mais qu'il n'avait pas avoir. Et là, c'était trop tard. Peut-être pas. Et son frère. Sa moitié. Il était amoureux. Il le sent. Il le sait. Pourquoi d'elle? Et pas d'une autre? Merde. Putain de sentiments de merde.

[...]

-Bon, bonne nuit Tom.
-Bonne nuit.

Il l'avait raccompagné jusqu'à sa chambre, dans les sous-sols. Il la prit une dernière fois dans ses bras. Non pas une dernière fois. Il l'embrassa sur le front. Elle lui adressa un petit sourire en coin avant de rentrer dans sa chambre et de fermer la porte sur lui. Il soupira puis prit la direction de l'étage 8. Il ne voulait pas aller se coucher. Non. Il se posait beaucoup trop de question pour s'en aller au pays des rêves. Il frappa à la porte de son frère. Elle s'ouvrit peu de temps après.

-Tom? Qu'est ce qu'il y a?
-J'peux rentrer, j'aimerais te parler.

Bill se décala pour laisser son jumeau entrer dans la chambre. Tom s'installa sur le lit, Bill se mit à ses côtés.

-Alors? Qu'est ce qui ne va pas?
-Je lui ais dis.
-Hein? De quoi?
-J'ai dis à July que je l'aimais.
-Ah...
-Je...Je n'ais pas eu de retour.
-J'suis désolé
-Oui.
-Tom, est ce que tu es sur de tes sentiments? J'espère que tu n'as pas encore dis des paroles en l'air. July ne mérite pas ça.
-Arrête. Je l'aime. J'en suis sur. Et elle me tue.
-Pourquoi?
-Elle n'éprouve pas de l'amour pour moi. Enfin, elle n'éprouve plus de l'amour. J'suis vraiment trop con.
-Non arrête. Tu te fais du mal pour rien.
-J'voudrais qu'elle soit dans mes bras. J'voudrais sentir ses lèvres contre les miennes. Putain je l'aime.
-Tu deviens sentimental.
-Merde...

ça faisait une heure que Tom était parti, et déjà un manque s'était installé. Elle se laissa tomber sur le lit, les bras derrière la tête. Elle n'avait pas sommeil. Elle repensait aux paroles de Tom. Il lui avait dit qu'il l'aimait. Putain. Un millier de questions. Elle ne pouvait pas lui mentir, pas lui dire qu'elle aussi elle était encore amoureuse de lui. Tu ne lui mentirais pas. Si. Il fallait qu'il se rachète, qu'il fasse quelque chose pour reconquérir son coeur. Trop de confusions.
Elle se leva de son lit. Elle enleva ses vêtements, se retrouvant nue dans la chambre. Elle avait envie de prendre une douche, pour essayer d'oublier. Ne serait-ce que quelques minutes. Elle rentra dans la cabine de douche et laissa l'eau chaude tomber sur sa peau. Elle pensait à son frère à cet instant. Elle aimerait tant qu'il soit encore là. C'était le seul qui lui faisait prendre les bonnes solutions. Mais elle sait qu'il est là. Quelque part. Dans ton coeur. Oui. Dans son coeur. Dans son âme.
Elle sortit de sa douche, enroulant une serviette autour d'elle. Quelqu'un frappait à sa porte. Elle laissa tomber le bout de tissu qui la couvrait et elle enfila un boxer et un débradeur. Elle sortit de sa salle de bain. Les coups se répètèrent. Elle ouvrit la porte. Ce n'était pas une surprise.

-Tom?
-Je...J'arrive pas à dormir.

Elle se poussa sur le côté pour laisser Tom entrer dans la chambre. Il pénétra dans la pièce. Elle referma la porte derrière lui. Il observa l'endroit où habiter sa fée. Petit. Miteux. Pas assez bien pour elle.

-Tu vis là-dedans.
-C'est ça ou rien Tom. Et ça me suffit.

Elle s'asseya sur son lit, regardant son Prince. Il était en caleçon. Plus homme. Plus beau. Elle ne put s'empêcher de regarder son torse. Il le remarqua. Et lui de son côté, il ne pouvait s'empêcher de la regarder amoureusement. Sa fée.

-Tu me mates là?
-Oui et alors?

Il sauta sur le lit à côté de July et se mit sur le dos. Il passa sa main sur ses abdos.

-J'suis beau hein?
-Pas tant que ça.
-C'est ça oui. J'suis irresistible.
-Fais attention à tes chevilles.
-Allez dis le que j'suis le plus beau.
-Non j'vais pas te mentir.

Il se jetta à moitié sur elle, la chatouillant au niveau des hanches. Elle avait toujours ce même rire de petite fille. Il l'adorait.

-Arr...rr....ête...
-Dis que j'suis le plus beau.

Il arrêta de la chatouiller, plongeant dans ses yeux vert. Un sourire illuminait son visage fin. Il l'aimait à en crever. Il se pencha pour déposer un petit bisou sur son nez. Elle souriait toujours.

-Alors, qui c'est le plus beau?
-Toi voyons Tom.

Le pire c'est qu'elle le pensait. C'était lui le plus beau des princes. Merde. Elle rougissait. Arrête de te cacher. Oui. Putain. C'était lui et personne d'autre. Elle se refusait de l'aimer. Mais les sentiments ne se commandent pas.
Elle était allongée sur le dos et lui sur le ventre. Leur regard plongé l'un dans l'autre. Il se blotit à lui, caressant du bout des doigts son torse. Elle leva la tête vers lui, passa son autre main dans son cou et ammena la bouche de son Prince à la sienne.

La jeune fille métisse ouvrit les yeux. Un rayon de soleil avait fait son entrée dans la pièce. Elle se redressa puis sétira en bayant un bon coup. Elle tourna la tête vers sa droite pour y trouver son homme endormi. Tout en souriant, elle se laissa retomber à ses côtés. Elle l'observait. Georg était encore à moitié endormi, il savait qu'elle était en train de le regarder. Elle lui déposa un petit bisou sur le nez avant de se levé de se lit. Elle enfila un boxer et le tee-shirt de Georg de la veille. Tous leurs vêtements trainaient par terre suite à la nuit endiablée qu'il avait vécu ensemble. Georg se reveilla à son tour. Il posa les yeux sur Vanessa occupée à trafouiller dans ses affaires. Il ne pouvait s'empêcher de regarder le corps de sa petite amie. Elle était à lui. Pour toujours. C'était sa petite femme. Et il savait qu'il ne pourrait jamais aimer une autre femme qu'elle.

-Tu vas bien mon coeur?
-Oui.

Elle était restée de dos. Toujours en train de chercher quelque chose dans ses affaires.

-Et toi?
-ça va. ça va. Tu cherches quelque chose?
-Oui mon téléphone.
-Ah.
-C'était génial hier soir.
-Oui oui. Je sais.
-J'veux pas que tes chevilles enflent.
-Ne t'inquiète pas.

Vanessa se retourna. Elle tenait son portable en main et son visage s'était crispé. Georg fronça les sourcils, se levant du lit pour venir se mettre derrière Vanessa. Il posa ses mains sur sa taille fine.

-Qu'est ce qu'il se passe?
-Mes parents m'ont appelé et m'ont envoyé un message.
-Ah. Et qu'est ce qu'ils disent?
-Que je ne dois plus jamais remettre les pieds à la maison.
-Comment?
-Je ne suis plus leur fille.
-Vanessa, des parents ne peuvent pas dire ça à leur enfant. C'est pas posible.
-Georg. Je sais lire. Et puis tu connais mes parents.
-Tout ce que je sais c'est qu'ils refusaient que tu viennes me voir.
-Ma vie était un enfer avec eux. Mais je ne pensais pas qu'ils me fermeraient la porte comme ça...

Georg se mit face à Vanessa. Relevant sa tête. Des larmes coulaient le long de ses joues. Il la serra contre elle. Il ne supportait pas de la voir souffrir.

-Je vais parler à David tout à l'heure. Je vais essayer de m'arranger pour que tu restes avec nous, le temps que tu voyes tout ça avec tes parents.
-Merci Georg.
-De rien mon coeur. Arrête de pleurer. J'suis là moi. Et je t'aime.

[...]

Gabriel. Elle le voyait. Il était là devant elle. Souriant. Rigolant. Vivant. Elle était agenouillait à terre regardant son frère s'éloignait de plus en plus en lui adressant des signes de la main. Elle pleurait. Ne pouvant supporter le fait que Gabriel sorte de sa vie. Adieu. Non.
Elle se réveilla en sursaut. Sa respiration était saccadée et des gouttes de sueur perlaient sur son front. Elle se leva et partit dans la salle de bain pour s'asperger le visage d'eau. Elle reprit peu à peu une respiration normale. Mal de crâne. Elle retourna dans sa chambre. Elle sursauta en voyant Tom endormi dans son lit. Ah oui. Elle se souvenait maintenant. Tom en caleçon. Les chatouilles. Le baiser. Elle avait passé une très belle nuit avec lui. Après leur baiser, ils s'étaient mis sous les couvertures. Elle s'était blottie contre lui. Et ils s'étaient endormi.
Elle regarda l'heure. 9h47. Merde. Dans 13 minutes exactement, elle devait se trouver dans le hall pour montrer les lieus à une stagiaire. Bon tant pis si elle était un peu en retard. Clara lui gueulera dessus. Et alors?
Elle remonta sur son lit. Tom était allongé sur le dos, la tête tournée vers le mur. July s'allongea près de lui. Elle lui fit un bisou sur la joue. Il ronchonna un peu mais ne se réveilla pas. ça la faisait sourire. Elle posa ses lèvres dans son cou. Il frissona et ses yeux s'ouvrirent enfin. Il sourit en voyant sa fée près de lui. Il tendit le bras et ammena la tête de July à la sienne, il lui fit un petit sur le front. Elle se leva du lit et enfila quelques vêtements. Il la regarda s'habiller, un grand sourire aux lèvres.

-Faut que j'y aille.
-Non. Reste avec moi.
-J'voudrais bien mais j'ai du boulot ce matin.
-Ah. Merde.
-On se rejoint au restaurant de l'hôtel? Pour déjeuner.
-Oui ma Fée.
-Chouette. Allez à tout à l'heure.

Elle s'appretta à sortir de sa chambre.

-Hé hé hé hé. T'as oublié un truc.

Elle retourna en haussant un sourcil. Il se leva du lit en rajustant son caleçon et se mit devant July. Il la serra dans ses bras.

-Pourquoi tu m'as embrassé hier soir?

Dis le.

-Parce que je t'aime.

Il ne put s'empêcher de sourire. Bordel qu'il était heureux. Il desserra son étreinte et prit son menton entre ses doigts. Il baissa la tête pour venir poser ses lèvres sur celles de July.

[...]

-Nom de dieu. Bill c'est quoi cette tête?

Bill se laissa tomber sur la chaise en face de Gustav. Bill était complètement mort. Il n'avait pas dormi de la nuit. Trop préoccupé par toutes ces questions.

-T'as besoin d'un bol de chocolat bien chaud.
-Beurk.
-Du café alors?
-Moui.
-T'as pas dormi ou quoi?
-Bah non.
-T'as de la chance, c'est journée off aujourd'hui.
-Ouf. Tu vas faire quoi toi?
-J'vais sortir. Il y a un parc avec un lac pas loin. J'vais aller foutre mon bide au soleil.
-Okay.
-Et toi?
-Me foutre devant la télé en bouffant des bonbons jusqu'à l'indigestion, déprimé sur mon triste sort.
-Merde Bill. Arrête.
-Oui, j'ai rien dit. Passe moi un croissant.

Gustav posa son journal et donna un croissant à Bill. Une personne attira son attention.

-Regarde.
-Quoi?
-La fille la-bas.
-Oui et?
-Mignonne non?
-Merde, j'm'en fou Gus. J'ai mal à la tête. J'ai faim. J'ai froid.
-Tais toi. Elle vient vers nous.

La jeune fille au cheveu brun s'avança vers les deux garçons.

-Euh...Excusez-moi..
-Oui?
-Voilà, j'suis en stage ici et j'dois trouver une personne du nom de July. Vous la connaissez.

Bill releva la tête en entendant le nom de July. Il croisa le regard de la brune. Jolie. Bill détourna les yeux, les fixant sur le fond de la salle. Quand on parle du loup.

-Elle arrive.

J'fais un petit rappel des couleurs =)
July Bill Tom Gustav Georg Vanessa Alexandra La Stagiaire **Autres**

*****

Elle regarda l'heure. 10h01. Elle se leva de son lit s'éclipsant dans sa salle de bain. Elle se lava tout en pensant au programme de sa journée. Comme elle l'avait dis, elle se poserait sur un banc avec son calepin à dessin posé sur ses genoux et elle dessinerait tout se qu'il lui passera sous le nez. Vielles, jeunes, chiens, chats, oiseaux. Tout.
Elle sortit de sa salle de bain, habillée et maquillée. Elle prit son carnet au passage avec son fusin. Elle les mit dans son sac en bandoulière. Elle claqua la porte de sa chambre derrière elle espérant ne pas trouvé Charlène sur son passage. Elle entra dans la cuisine, elle se prépara un sandwich. Elle n'avait pas l'intention de rentrer ce midi. Manque de chance, Charlène l'avait entendu, elle entra à son tour dans la cuisine. Merde.

-Tu vas où?
-Au parc.
-Encore?
-Oui.
-Tu rentres pour manger?
-Non.
-Voyons Alexandra, je ne te vois plus. Tu sors tout le temps. Tu ne me consacre même pas un peu de temps.

Elle fesait la sourde oreille. Pas envie de crier dès le matin. Pas envie de s'énerver dès le matin. Elle mit son sandwich dans son sac avant de sortir de la cuisine, Charlène à sa suite.

-Alexandra, je te parle.
-A ce soir.

Elle lui avait claqué la porte au nez. Marre.

[...]

-Elle arrive.

La jeune brune se retourna pour faire face à July. July fit un petit sourire en coin à Bill, celui ci lui rendit son sourire. ça lui faisait chaud au coeur. Elle n'était pas indifférente à lui. Loin de là. Elle adressa aussi un petit signe de la main à Gustav, il lui rendit amicalement. July se tourna enfin vers la stagiaire.

-Tu es Aurélie, c'est ça?
-Oui, j'suis en stage ici pendant 5 jours.
-Bien, Clara m'a chargé de te montré les lieux et puis je te montrerais se que tu devras faire pendant ces 5 jours.
-D'accord.
-Bon en premier lieu, il faut que t'aille voir Clara à l'acceuil, elle te donneras la clée des vestiaires.
-Okay. Tu me rejoins?
-Oui. J'arrive.
-Bon, à tout de suite alors.

Aurélie reprit son sac et sortit du restaurant en direction de l'acceuil. July attrappa une chaise. Elle avait envie d'être avec les garçons.

-Et bien, c'est que tu es organisée.
-Faut bien. ça va vous?
-Oui oui. On est en journée off. ça fait du bien.
-Ah. Je n'en doute pas. Et toi Bill? T'as l'air fatiguée.

Bill sortit de ses pensées, se plongeant dans le regard émeraude de July. Bordel les yeux.

-Je n'ais pas beaucoup dormi.
-T'as toujours ses nuits d'insomnie où tu passes ton temps à te poser des questions.
-Oui.

Il était content. Elle se souvenait.

-Et tu venais m'en parler.
-Aussi.
-J'suis toujours prête à t'entendre.
-Merci July.

Elle lui fit un grand sourire. Bill baissa les yeux, ne pouvant soutenir le regard de July.

-Bon, j'vais rejoindre Aurélie. J'vous dis à plus tard les garçons.
-Bonne journée July.
-Vous aussi. Dites bonjour à Vanessa et Georg de ma part.

Elle quitta la table et sortit du restaurant.
Gustav observait Bill depuis un moment.

-Pourquoi tu souris comme un idiot?
-Hein?

En effet Bill n'avait plus sa mine fatiguée et boudeuse. Un sourire était arrivé sur son doux visage.

-Bill !
-Mais quoi?
-ça va?
-Plus que bien. Bon j'te dis à plus tard, j'ai plein de paroles en tête. Aller à plus Gusti.
-Mais...Attends...

Bill s'était levé précipitamment. Il trotinna jusqu'à la sortie du restaurant.

-J'le comprendrais jamais.

[...]

-Donc, c'est là que tu laisses tes fringues quand tu dois aller bosser.
-D'accord.
-Tu vas travailler dans les cuisines non?
-Oui, c'est ce que l'autre mégère m'a dit.
-Qui? Clara?
-Oui. C'est fou. Elle respire l'amabilité.
-Oh. C'est sur. Elle est comme ça avec tout le monde. Bon viens j'vais te montrer les cuisines.

Les deux jeunes filles sortirent des vestiaires. Les cuisines étaient juste à côté.

-Tu fais quelles horaires?
-de 11h à 14h et de 19h à 22h...
-Elle t'a refiler les pires tranches d'horaires, c'est là qu'il y a le plus de monde.
-J'ferais juste la plonge.
-Oui c'est déjà ça.
-Dis...euh...Comment ça se fait que les Tokio Hotel sont ici?
-Oh, ils sont en promos à Cologne pendant une semaine.
-Tu...tu les connais?
-Oui, ce sont des amis d'enfance.
-Oh, d'accord.
-Tu les aimes bien? J'vois que tu n'as pas été trop timide d'aller leur parler.
-Non, je ne suis pas comme toutes ses filles qui se pissent dessus à chaque fois qu'elles les voient. C'est des humains comme les autres.
-Exactement.

[...]

Il était toujours étallé sur le lit, en caleçon, les yeux fixés au plafond. Un énorme sourire illuminait son visage. Bordel il était tellement heureux. Elle lui avait dis qu'elle l'aimait. Il ne s'y été pas attendu. Il avait eu un gros "boum" dans son petit coeur. Il poussa un cri de joie en se levant du lit. Il ouvrit un des tirroirs. Il savait que se n'était pas bien de fouiller mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Des photos. Il les prit dans ses mains de guitariste. Elle et Gabriel. Elle. Gabriel. Gabriel et elle. Lui et elle. Lui et elle? Son sourire s'agrandit encore plus. Elle avait garder cette photo qu'ils avaient quand ils n'avaient encore que 12 ans. Pendant cette après-midi au parc. Il s'en souvient comme si c'était hier. Il rangea soigneusement les photos dans le tirroir. Il attrappa son téléphone portable.

"Ma Fée. Mon coeur. Mon ange. J'ai hâte d'être à midi. Je t'aime."

Envoyer. Il prit ses affaires de la veille et il s'enferma dans la salle de bain.

"Ma Fée. Mon coeur. Mon ange. J'ai hâte d'être à midi. Je t'aime."

Elle relut une seconde fois le texto qu'elle venait de recevoir. Un grand sourire s'afficha sur ses lèvres. Bordel, elle était folle de lui. Aurélie l'a regardait bizarrement. Oui, July était en pleine extase devant son téléphone, alors il y a de quoi se poser des questions. July rangea son téléphone dans la poche de son jean. Le boulot avant tout. Elle se tourna vers Aurélie et lui fit un signe de la tête pour lui faire comprendre que la visite de la cuisine était finie.

July: On va monter dans les étages supérieurs. Clara t'a donné un numéro de chambre?
Aurélie: Etage 8. Chambre 88.
July: C'est l'étage des garçons.
Aurélie: Ah.
July: On va poser tes affaires dans ta chambre. Et puis j'vais montrer deux trois trucs.
Aurélie: Pas de soucis.

Elles sortirent des cuisines, se dirigeant vers l'ascenseur.

[...]

Georg: Hey Gus. ça va bien?

Gustav leva la tête de son journal. Georg et Vanessa étaient main dans la main. Ils s'installèrent aux deux chaises de libres. Gustav plia son journal et le déposit sur un bout de la table.

Gustav: J'vais bien. Et vous les tourteraux?
Vanessa: On va bien.

Gustav voyait bien que Vanessa cachait son jeu. Il avait un don pour voir que les gens n'allaient pas bien. Elle avait les yeux un peu rouge. Aucun doute. Elle avait pleurer. Et puis Georg n'avait pas sa mine joyeuse de tout les jours. C'était pas la joie en ce moment.
Georg alla commander un chocolat chaud pour Vanessa et un cafe bien serré pour lui. Il rapporta les boissons à la table en prenant quelques croissants au passage.

Georg: Quoi de prévu pour toi Gus?
Gustav: J'vais aller poser mon bide au soleil. Et vous?
Georg: J'sais pas, tu veux faire quoi ma belle?
Vanessa: Restez avec toi.
Georg: J'pense qu'on va rester ici nous. Te fais pas tuer par des groupies.
Gustav: Pas de danger.
Tom: Les gars !

Ils sursautèrent tous à moitié en entendant Tom criait dans le restaurant. Ce dernier arriva en courant jusqu'à leur table.

Tom: Ou est Bill?
Georg: Salut Tom. On va bien merci. Et toi?
Tom: Oui oui. Ou est Bill?
Georg: Pourquoi tu souris comme un con?
Tom: J't'en pose des questions?
Georg: Oui, c'est la troisième là déjà.
Tom: Haha. T'as perdu ton sens de l'humour à deux balles pendant la nuit, me voilà rassuré.
Georg: J'suis ravi.
Gustav: Il est dans sa chambre Tom.
Tom: Merci Gus. Passez une bonne journée.

Tom arracha le croissant des mains de Georg avant de courir vers l'étage 8.

Georg: MON CROISSANT.
Vanessa: Mais arrête de crier.
Georg: Cet enfoiré m'a piqué mon croissant.
Gustav: Mais il y en a plein d'autre des croissants regarde.
Georg: Oui, mais c'était ce croissant que je voulais. C'était le seul qui était bien doré comme je les aime.

Gustav leva les yeux au ciel. Quel gamin. Gustav se leva de sa chaise.

Georg: Tu vas ou?
Gustav: Dans le parc.
Georg: Tu rentres pour ce midi?
Gustav: Oui oui. Allez à plus les amoureux.

"Les amoureux". A chaque fois qu'il disait ça, ça lui écorchait le coeur. Putain, lui aussi. Il veut être amoureux.

[...]

Tom: Bill ! Bill ! Bill ! Bill !

Il était entrer en trombe dans la chambre de son frère. Bill avait sursauté de le voir surgir comme ça. Tom claqua la porte derrière lui.

Bill: Tu m'as fait peur du con.
Tom: Excuse moi.

Tom se posa sur le lit à côté de son jumeau qui avait un ordinateur portable posé sur les genoux.

Bill: Pourquoi tu souris comme ça?
Tom: ça y est.
Bill: Ah. T'as enfin décider d'arrêter de m'appeller Billou. Merci, je te suis très reconnaissant.
Tom: Non c'est pas ça.
Bill: Merde.
Tom: J'suis avec Bill.

Bill haussa les épaules, invitant son frère à continuer.

Tom: July. J'suis avec.

Bill ouvrit de grands yeux. Non, ce n'est pas possible.

Tom: Elle m'a dit qu'elle m'aimait ce matin et j'lais emmbrassé.
Bill: Ah. Bah, heureux pour toi.
Tom: Bordel, j'suis trop heureux.

Bill ne savait plus où se mettre. Il avait pensé tenter sa chance avec mais tout s'effondre là. Mais il était content de voir son jumeau si heureux. Et c'était le principal. Le bonheur de Tom avant le sien.

Bill: J'espère que tu resteras avec. Pas de coup foireux.
Tom: Non. Plus de coups foireux.

Il avait vraiment l'air sincère, mais Bill n'arrivait pas à croire Tom. Ses coups d'une nuit lui manquerait beaucoup trop. Il le savait. Mais il va essayait d'avoir confiance en lui de ce côté là.

[...]

July: Alors ici, c'est là que les employés mangent, mais moi j'mange jamais ici. J'peux pas rester dans la même pièce que Clara plus de cinq minutes.

Elles se trouvèrent dans une petite pièce située au premier étage de l'hôtel. C'était comme un petit self.

Aurélie: J'te comprend. ça à l'air vraiment d'être une garce
July: S'en est une.
...: July, j'te cherche partout.

July se retourna. Une personne venait de faire irruption dans la pièce.

July: Ah Juliette. Qu'est ce qu'il y a ?

Juliette était une collègue et une amie () de July dans l'hôtel. Elle nettoyait aussi les chambres. C'était une personne adorable, et d'un charme fou. D'ailleurs, elle avait envouté Karl, celui qui est à l'acceuil de l'hôtel la nuit. ça faisait un peu plus de quatre mois qu'ils étaient ensemble.

Juliette: Figure toi que j'ai entendu la pouf dans le bureau du boss.
July: Qui? Clara?
Juliette: Oui. Qui d'autre? Et donc, elle parlait de toi.
July: Qu'est ce qu'elle disait encore?
Juliette: Elle disait au chef que tu ne foutais rien et qu'il ferrait mieux de te virer. En gros tu ne sers à rien.
July: Ouais. J'vais lui foutre mon balai dans la gueule moi.
Juliette: ça ferrait du bien à tout le monde. Bon, en tout cas fais attention. Hein? J'ai pas envie que tu te fasses virer moi. A qui j'irais raconter mes problèmes.
July: T'inquiète pas. Elle ne me vira pas. En fait, j'te présente Aurélie, la nouvelle stagiaire.
Juliette: Enchanté. Bon j' voudrais discuter mais j'suis pas en congé contrairement à d'autre.
July: A plus Ju'.

Elle sortit du self laissant Aurélie et July seules.

Aurélie: Oui, en effet c'est une garce.

[...]

Gustav venait d'entrer dans le parc. Un soleil de plomb scotché au ciel. Il se posa sur un des bancs, enfoncant un peu plus sa casquette sur son crâne de peur d'être reconnu. Il regarda un peu les alentours. C'était bon de se trouver seul un peu. Il resta soudain fixé sur le banc d'en face. Une jeune fille venait de s'y assoir, elle ouvrit un espèce de cahier et se mit à gribouiller dessus. Elle jetait des coups d'oeil furtif à Gustav et gribouillait davantage. Gustav la fixait, elle l'intriguait.

Elle s'était posée sur un des bancs du parc. Elle sortit son calepin à dessin de son sac puis son fusin. Elle regarda un peu autour d'elle, cherchant quelque chose qui vaille la peine d'être dessiner. Son regard se posa sur le banc d'en face. Un garçon avec un tee-shirt blanc et une casquette sur la tête la regardait. Elle ouvrit son carnet et commença à dessiner la scène qui se déroulait devant ses yeux verts. Son poignet glissait le long de sa feuille. Des traits faisaient leur apparation. ça prenait forme petit à petit.

[...]

Tom: Qu'est ce qu'il y a? ça n'a pas l'air d'aller...

Bill releva la tête de son ordinateur. Son jumeau l'observait d'un oeil interrogateur. Bill baissa la tête vers son écran, ne pouvant soutenir le regard de son frère. Il avait peur que Tom lise dans ses yeux comme il savait si bien le faire.

Bill: Il n'y a rien Tom. A part que je bloque un peu pour écrire les paroles qui me trotent dans la tête.
Tom: Bill. Arrête! Je sais très bien que ce n'est pas ça. Tu me caches des choses?
Bill: Mais non Tom.
Tom: T'es bizarre. Quand je rentre dans la chambre t'as une banane accroché au visage et quand je t'annonce que je suis avec July tu tire une tête de trois kilomètres de long.
Bill: Juste que je ne te crois pas capable d'avoir une relation sérieuse. Et j'suis persuadé que tu lui ferras du mal comme toutes les autres filles.

Tom se redressa sur le lit. Son regard était d'un coup devenu noir. Il en voulait à son jumeau de penser ça.

Tom: Est-ce que j'suis déjà venu te dire que j'étais amoureux?
Bill: Non.
Tom: Est ce que j'ai déjà parler d'une fille comme je parle de July?
Bill: Non.
Tom: Je l'aime Bill. C'est sérieux cette fois.
Bill: Tu vas l'aimer pendant 3 jours et ensuite tu passeras à autre chose.

Tom se leva du lit, énervé par les paroles de son jumeau.

Tom: J'm'en vais avant que ça parte en sucette.
Bill: T'as raison.

Tom claqua la porte. Bill envoya valser son ordinateur portable sur le bout du lit. Il aurait du fermer sa gueule. Il refusait de croire que son frère était capable d'entretenir une relation sérieuse avec elle. Elle. Pourquoi elle et pas une autre?
Pourtant c'était le bonheur de son frère avant tout. Là, il se sentait mal. Il ne voulait pas de tension entre son jumeau et lui. Il avait besoin de Tom pour avancer. Il se leva de son lit, bien décider de donner ses excuses à Tom et de lui dire qu'il le croyait capable d'aimer quelqu'un même si il n'en pensait pas un mot.

[...]

Gustav observait toujours cette jeune fille. Il n'arrivait pas à détourner ses yeux d'elle. Il avait envie de se lever pour la rejoindre et engager la conversation avec elle. Faire connaissance. Mais sa timidité l'en empêche. Il savait qu'il ne lui était pas indifférent, elle n'arrêtait pas de lui lancer des regards tout en écrivant ou en dessinant sur son cahier.
Il l'a trouvé jolie, avec ses cheveux blonds qui lui arrivaient un peu en dessous des épaules. Elle était de petite taille et toute menue. Pas de doute, elle faisait fondre notre batteur.

[...]

July: Bon voilà. J'pense que je t'ais montré l'essentiel. Si jamais tu as des questions n'hésitent pas à venir me voir.
Aurélie: Merci beaucoup. Faut que j'aille aux cuisines, Clara m'a dit d'y aller dès que tu avais fini la visite.
July: Elle te fout déjà au boulot.
Aurélie. Et oui. On se voit dans la soirée?
July: Oui, si tu veux.

Aurélie adressa un dernier signe de la main à July avant de partir en direction des escaliers. July sortit de la salle du personnel en la refermant à clé.

Bill: July! Tu n'aurais pas vu Tom?

Elle se retourna, surprise par l'apparition de Bill.

July: Non, je ne l'ais pas vu.
Bill: Merde.

July fronça les sourcils. Même si cinq ans étaient passé, elle arrivait toujours à voir quand l'un de ses meilleurs amis était mal.

July: On va boire un verre? J'ai fini mon boulot.
Bill: Oh bah d'accord.

Ils descendèrent jusqu'au restaurant prenant une table. Ils commandèrent des boissons. Le serveur ne mit pas beaucoup de temps à venir leur apporter.

July: A nous.
Bill: Oui.
July: Alors Bill, qu'est ce qui ne va pas?

Il haussa les sourcils. C'est la troisième personne qui lui pose la question aujourd'hui, il devait vraiment avoir une tête de détéré. Mais il ne pouvait pas lui en parler, enfin pas lui parler de la chose principale, c'est à dire elle.

Bill: Une petite dispute avec Tom. Rien de grave.
July: Oh. ça va s'arranger de toute façon. Comme d'habitude.
Bill: Oui.
July: A propos de quoi?

Fallait que ça arrive.

Bill: Rien d'important.

Il ne voulait pas en parler de toute façon. Elle laissa donc tomber, elle n'obtiendrait rien de lui.

Elle n'obtiendrait rien de lui de toute façon. Bill replongea la tête dans son coca. Il avait l'air perturbé, elle le voyait bien. Il a toujours ces mêmes signes: Les doigts viennent frapper la table à répétition et ses jambes n'en finissent pas de gigoter. Elle essayait de lire dans les yeux de Bill, comme le fait Tom, mais c'était impossible. Elle but une gorgée de son soda. Bill releva enfin les yeux bien décidé à rompre le malaise qui c'était installé entre eux.

Bill: Mon frère est venu me voir ce matin. Tout content.
July: Pourquoi ça?
Bill: Vous êtes ensemble.

Non, c'était pas le meilleur sujet pour détendre l'atmosphère. Elle baissa les yeux, ne pouvant soutenir le regard de Bill. Ensemble? Oui, on peut dire ça comme ça. ça faisait tellement bizarre de se dire qu'elle sortait avec Tom alors qu'elle l'avait détester pendant cinq ans. Mais au fond, elle ne lui avait pas pardonné son absence. Elle ne lui avait pas pardonné toutes ses promesses non-tenues. Il n'avait pas le droit à une seule erreur, et il fallait qu'il lui prouve son amour.

Bill: Pour être franc, ce matin, c'est à cause de ça qu'on s'est disputé, lui et moi.
July: Comment ça?
Bill: Je ne le crois pas capable de rester avec quelqu'un et je ne veux pas vraiment pas qu'il te fasse souffrir.

Elle ne savait pas quoi répondre. Bill tenait toujours à elle, c'est sur. Même après cinq ans. Il éprouvait toujours la même sympathie ou peut-être qu'il était toujours amoureux d'elle. July était au courant. Gabriel était venu lui dire que Bill éprouvait plus que des sentiments amoureux, mais elle avait fait comme si de rien n'été. Elle avait complètement ignoré n'ayant de yeux que pour son Prince. Mais maintenant, tout avait changé. Certes, elle aimait Tom comme pas possible, mais elle voulait s'intéresser à Bill. Il était plus sensible et elle aurait voulu percer son mystère. Mais non, elle ne pouvait pas. C'était Tom. Le seul. Elle releva enfin les yeux pour tomber dans les yeux de Bill. Le même que celui de Tom.

July: Tu...Tu crois qu'il m'aime vraiment?
Bill: Oui...Pour l'instant. Mon frère se lasse beaucoup trop vite et il dit beaucoup de parole en l'air. Je sais qu'il va dérapper.
July: Si il est amoureux de moi, il ne dérappera pas.
Aurélie: Mais vraiment, quelle garce.

Aurélie venait de sortir des cuisines, elle s'était immédiatement diriger vers la table qu'occuper Bill et July. Bill allait dire quelque chose suite à la réponse de July mais il se ravisa.

Aurélie: Oups, j'vous dérange.
July: Non, non. Ne t'inquiète pas. En fait, Bill j'te présente Aurélie. Elle vient faire un stage ici pendant quelques jours.
Bill: Salut.
Aurélie: Coucou.
July: J'vais vous laisser. J'vais aller m'isoler un peu.
Bill: On se voit plus tard?
July: Oui, oui. A plus tard.
Aurélie: A tout l'heure Ju'.

July quitta la table. Elle se dirigea vers les escaliers. Elle voulait être seule...avec Tom.

[...]

Alexandra mit son dessin devant elle. Plutôt réussi. Elle avait dessiné le banc d'en face avec ce jeune homme mystérieux. Elle se leva de son banc. Oserait-elle? Elle en mourrait d'envie.
Gustav avait toujours les yeux figés sur elle. Elle s'avança vers lui, une feuille à la main. Il se redressa sur son banc. Son coeur s'était mit à battre plus vite à mesure que la jeune fille approchait. Elle se laissa tomber sur le banc à côté de Gustav. Elle lui tendit le dessin sans tourner la tête vers lui. Il hésita un moment puis il prit en main la feuille de papier. Il examina le dessin. Un sourire se dessina sur le visage du blond. Il trouvait l'oeuvre de la jeune fille magnifique.

Gustav: Tu...Tu...C'est très joli.

Elle sourit à son tour, heureuse d'avoir entendu la voix de son modèle. Elle se leva du banc. Ne pas rester ici plus longtemps.

Gustav: Attends...Je...On se reverra.

Elle ne se retourna pas.

Alexandra: J'serais ici demain.

Et elle partit. Gustav ne chercha pas à la retenir. Il la regarda partir, un cahier à la main. Qui était-elle? Bordel. Pourquoi est-elle partit si vite? Il reviendrait demain. C'est sur.
Il plia son dessin et le glissa dans sa poche de jean. Il se leva et partit en direction de l'hôtel.

[...]

Elle monta jusqu'au 8ème étage. Il devait surement être dans sa chambre. Elle posa la main sur la poignée et la tourna doucement. Elle poussa la porte passant la tête à l'intérieur de la chambre. Rien. Personne. Elle ferma la porte derrière elle. Tom n'était pas dans sa chambre. Elle décida quand même de rester, elle l'attendrait.
Elle se laissa tomber allongé sur le lit, repensant à la conversation qu'elle avait eu avec Bill. Il avait peut-être raison. Peut-être que Tom se lasserait d'elle une fois qu'il aura eu se qu'il voulait. Peut-être qu'il est tout simplement en train de jouer avec elle. Peut-être qu'il était en train de jouer au con. Ces pensées lui faisaient mal. Elle ne pouvait pas croire que Tom soit en train de jouer avec les sentiments, il n'avait pas le droit de faire ça. Pas avec elle.

July: Pourquoi t'es plus là. J'aurais tellement besoin de toi.

J'serais toujours là dans ton coeur.
La porte de la chambre claqua. July se redressa sur le lit.

Tom: Putain de merde, m'énerve....AH !!

Tom avait sursauté, surpris de voir sa fée assis sur son lit.

Tom: Plus jamais ça.
July: Très bien. J'viendrais plus t'attendre dans ta chambre.
Tom: A mais si. Mais faut que je sois au courant.

Ils avaient retrouver leurs sourires. Tom enleva sa grosse veste, aparamment il avait été dehors. Il s'avança vers le lit et s'assit à côté de July. Il passa sa main dans ses cheveux.

Tom: Qu'est ce que tu fais là?
July: J'voulais être avec toi.
Tom: Très bonne idée.

Il posa ses lèvres dans le cou de la jeune fille. Elle frissona de plaisir. Le cou, son point faible. Il remonta le long de sa machoire pour enfin rencontrer sa bouche. Elle se recula, voulant le faire jouer. Tom passa sa main sur le ventre de July. Il la poussa en arrière pour la faire tomber allongé sur le matelas. Il passa sa jambe entre les siennes pour l'avoir à sa merci. Il prit les mains de July dans les siennes, entrelaçant ses doigts avec les siens. Il la regardait dans les yeux. Il se baissa pour rencontrer une fois de plus ses lèvres. Elle ouvrit la bouche, elle en veut plus. Il passa sa langue dans sa bouche. Frisson. Leurs langues n'en finissaient plus. De la douceur. Magique. Il se décola d'elle, à contre coeur, gardant ses yeux noisette dans son regard émeraude.

July: Tom...Je...Tu joues pas avec moi...Hein?

Son regard changea d'expression. Il était surpris de cette question. Comment pouvait-elle penser ça de lui?

Tom: Non...Bien sur que non.
July: T'es sur hein? Parce que je...
Tom: Chut. July, je t'aime bordel.

Il était sincère. C'est sur.

Il était sincère. C'est sur. Elle lui sourit. Elle lacha la main de Tom pour lui caresser la joue. Il ferma les yeux à ce contact. Elle glissa sa main dans son cou, approchant la tête de son Prince à elle. Leurs lèvres se goutèrent une fois de plus. Elle exerça une petite pression sur les jambes de Tom pour le basculer sur le côté. Elle se retrouva sur lui à con tour. Leurs langues ne se quittent plus. Les frissons étaient de plus en plus nombreux. L'envie était de plus en plus présente. Elle était à califourchon sur lui. Elle passa ses mains froides sous le tee-shirt de Tom. Il se redressa et enleva le débardeur de July posant au passage un baiser sur sa poitrine. Elle le poussa pour le rallonger sur le lit. Ils avaient chaud, trop chaud.

Georg: Tom, tu pourrais venir. J'ai besoin de...toi.

July se détacha des lèvres de Tom aussitôt. Georg venait de faire irruption dans la chambre. Elle ne chercha même pas à cacher son buste simplement vêtue d'un soutien-gorge. La situation l'amusait. Georg restait cloué sur place, les yeux grands ouverts, sur elle.

Tom: Tu pourrais pas frapper. T'es chiant, merde.
Georg: J'suis désolé.
Tom: Allez bouge. Et positionne tes yeux ailleurs bordel.
Georg: Euh...oui. J't'attends dans ma chambre. A plus.

Georg tourna les talonts. Il claqua la porte derrière lui. Tom soupira en regardant sa Fée. Elle était morte de rire. Elle se laissa tomber en arrière, se tenant les côtes. Tom se redressa, se penchant sur July.

Tom: Il y a quoi de drôle?

Elle arriva à se calmer. Des larmes étaient apparues au coin de ses yeux. Elle respira un bon coup. En fait, elle ne savait même pas pourquoi elle avait rigolé comme ça. Elle se leva du lit et atrappa son tee-shirt.

Tom: Hey, tu vas ou?
July: J'sais pas. J'vais aller faire un tour dans l'hôtel voir Juliette ou autre.
Tom: Pourquoi tu restes pas?
July: Bah ça a tout casser.

Tom se leva du lit, prenant July par la taille. Il déposa un petit bisou dans son cou.

Tom: On peut reprendre.
July: On verra plus tard. Georg a besoin de toi.
Tom: Quel trou du cul lui.
July: Allez à plus mon ange.

Elle l'embrassa sur le bout des lèvres avant de partir en trotinnant dans le couloir. Tom soupira, bien décidé à se venger au près de son ami.

[...]

Bill: Donc, tu es là pendant combien de temps?
Aurélie: 5 jours. Je repars vendredi soir à Munich.
Bill: J'pensais que tu restais plus longtemps que ça.
Aurélie: Et bien non.

Un silence géné s'installa entre les deux personnes. Bill jouait avec le rebord de son verre et Aurélie avait le regard dans le vague. Elle avait envie d'engager une conversation mais sur quoi? Elle aurait bien voulu faire connaissance avec lui. Il l'intriguait. Et puis, il était plutôt mignon. Bill regarda Aurélie du coin de l'oeil. Une jolie frimousse et un petit nez retroussé. Il l'a trouvait vraiment jolie. Pourquoi se morfondre? Alors qu'il pouvait être heureux quand il le voulait.

Bill: ça te dit d'aller boire un verre ce soir?

Elle ouvrit de grands yeux. Etonnée de se qu'elle venait d'entendre. Elle remit ses cheveux derrière son oreille. Elle fait toujours ça quand elle était stressée.

Aurélie: Bon, et bien, d'accord.

[...]

Elle décida de monter à la salle des employés. Peut-être qu'elle trouverait Juliette et Karl en train de se bécoter. Tant pis. Elle ferait comme Georg.

Gustav: July?

July se retourna. Gustav était dans le couloir, les deux mains dans les poches.

July: Gustav. ça va?
Gustav: Oui. Un café, ça te dit?
July: Bon pourquoi pas?

Gustav sourit. July le ratrappa et ils descendèrent ensemble jusqu'au restaurant. Tant pis, elle surprendrait Juliette et Karl plus tard. Gustav et July s'assirent à une table du restaurant. Ils commandèrent un café.

Gustav: Tu as passé une bonne matinée?
July: Oui, ça a été. Et toi? Tu es partie ou?
Gustav: J'suis allé me promener au parc. J'me suis posé sur un banc.
July: C'est cool.

Elle but une gorgée de son café.

Gustav: Dis...euh...Tu connais du monde par ici?
July: Et bah, à part ceux qui viennent à l'hôtel. Non. Mais j'vais souvent me promener au parc.
Gustav: Ah. Donc, est-ce que tu as déjà aperçue une jeune fille?
July: J'en ai vue plus d'une.
Gustav: Blonde, toute petite et menue.
July: Toujours avec un calepin à la main?
Gustav: Oui.
July: Oui. Elle traine toujours par là-bas.
Gustav: Regarde.

Elle mit sa main dans son jean et en sortit un bout de papier plié en quatre. Il la tendit à July. Elle le prit dans ses mains et le déplia. Le dessin était vraiment magnifique.

July: C'est...C'est elle qui l'a fait.
Gustav: Oui, pendant une heure et demi elle est restée à me lancer des regards tout en griboullant sur sa feuille. Et puis, elle venue s'assoir à côté de moi et elle me la donné. Et elle est repartit en me disant qu'elle serait au parc demain.
July: Oh. Tu lui as tapé dans l'oeil.
Gustav: Mais non.
July: Et elle t'as tapé dans l'oeil.
Gustav: Hum...
July: Gustav?
Gustav: Bon oui, t'as raison.

[...]

Tom: Tu ne me refais plus un coup comme ça sale gogole.
Georg: Et oh. J'l'ais pas fait exprès. Calme toi. T'as tout ton temps pour la sauter.
Tom: La ferme. Bon tu voulais quoi?

Tom se laissa tomber sur un des sièges de la chambre de Georg. Georg sortit sa basse. Il s'installa sur un des sièges, son instrument sur ses genoux.

Georg: J'voulais te faire écouter un p'tit truc.
Tom: Attends, t'es venue me déranger pour me faire entendre des sons.
Georg: Bah oui.
Tom: Tom reste calme. Zen attitude.
Georg: J't'ais déjà dis que j'étais désolé.
Tom: Oui, c'est bon. En fait, ou est Nessa?

Georg baissa la tête. Il n'avait pas voulu aborder le sujet, mais c'était loupé.

Georg: On...On s'est disputait.
Tom: Hein? Pourquoi?
Georg: Elle a appellé ses parents. C'était un truc de malade. Ils ont crié comme pas possible. Elle s'est mise à pleurer après avoir raccroché. J'l'ui ais dis qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle. Tout serrait mieux. Elle l'a mal prit et elle a commençait à s'énerver sur moi. Me disant que de toute façon, j'avais qu'une seule envie, c'est qu'elle rentre chez elle pour que je puisse sauter toutes les meufs qui me passerait sous la main. Elle a déconnait grave. Puis elle est sortit. J'sais pas, j'comprends pas.
Tom: J'suis pas le mieux placer pour te donner des conseils.
Georg: Oui, j'sais.
Tom: Allez vieux, ça va s'arrangeait.
Georg: J'espère.

July: Tu vas y aller alors?
Gustav: De quoi?
July: Demain. Au parc?
Gustav: Ah. Bah si on a rien de prévu je vais retourner la voir oui. J'en ait envie en tout cas.

July sourit en voyant la mine rougissante de Gustav. Il finit son verre de coca dune traîte, ses pensées étant tourner vers cette inconnue qu'il avait "rencontrer" aujourd'hui. Il ne savait même pas son prénom, il ne connaissait strictement rien d'elle mais elle l'obcédait déjà. July sursauté au contact de Bill. Il avait posé ses bras autour du cou de la jeune fille et lui avait déposé un petit bisou sur la joue. Surprise du comportement de Bill, elle rougit. Il la lacha et se laissa tomber sur une des chaises autour de la table du restaurant. Un sourire avait retrouvé sa place sur ses lèvres.

Gustav: Pourquoi tu souris comme un con?
Bill: Pour rien Gus.

Non, ce n'était pas vrai. Il venait de passer un petit moment avec Aurélie. Il avait discuter un peu avec elle au restaurant, il l'avait invité à sortir ce soir pour boire un verre et puis là, il venait juste de la raccompagner dans sa chambre d'hôtel. Il ne s'était rien passé bien sur. Mais elle avait quelque chose dans son regard qui l'a rendait unique et Bill adorait ça. Il comptait vraiment profiter de sa soirée pour oublier tous ses soucis actuels. July, Tom, Dounia. Il oublierait tout ce soir. Il avait déjà décider de l'endroit, il emmènerait Aurélie dans un petit bar privé à quelques pas de l'hôtel. Ils serraient bien tranquilles. Ce soir, il se lâche.

Bill: Ou est Tom?
July: Dans la chambre de Georg.
Bill: Okay. En tout cas, je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai faim.
Gustav: Oui moi aussi.
Bill: Tous à la bouffe.

Bill se leva de sa chaise et se dirigea très vite vers les buffets. Gustab l'imita, rigolant du comportement de morfale de Bill. July n'avait pas vraiment faim, comme tous les midis. Elle ne mangeait jamais grand chose. Elle prit congé au près des garçons en leur disant qu'elle allait chercher Tom. Elle quitta le restaurant se rendant dans les étages supérieurs.

[...]

En fait, elle n'était même pas partit du parc. Elle avait fait semblant de se diriger vers la sortie mais dès que la vue du jeune homme n'était plus capable de la voir, elle s'était assise derrière un arbre, sur l'herbe encore un peu humide du matin. Elle s'étendit de tout son long par terre, regardant le ciel bleu de février. Rare de voir un ciel sans nuage pendant cette période de l'année. Elle repensa au garçon de tout à l'heure. Elle savait que c'était le batteur de ce groupe de rock. Mais elle s'en fichait complètement. Il avait l'air si mystérieux. Elle voulait percer ce mystère. Il était comme magique. Oui c'est le mot. Magique. Elle n'avait croisé son regard qu'une demi seconde mais, tout de suite, elle avait reçu de la magie de la part de ses punelles marrons. Un sourire s'était dessiné sur le visage d'Alexandra. Elle avait déjà hâte de revenir le voir demain, mais cette ce ne serra pas pour le dessiner.

[...]

July s'était arrêté dans la salle de détente de l'hôtel, peut-être que Tom aurait pu être ici après tout. Mais elle ne tomba pas sur son Prince, mais sur une jeune femme assise sur l'un des fauteuils, recroquevillée sur elle même, le visage dans les mains. Vanessa. July fronça les sourcils, étonnée de la voir ici. Pourquoi n'était-elle pas avec Georg? Elle hésita un instant. July n'aimait pas voir les gens tristes autour d'elle. Elle ne pouvait pas les laisser comme ça dans leur désespoir, donc elle fesait tout pour les aider. Elle s'approcha de Vanessa. Elle s'asseya à côté d'elle posant sa main sur le dos de la jeune fille métisse. Vanessa releva la tête, surprise de voir July ici. Vanessa avait les yeux rouges. Elle essuya ses joues.

Vanessa: J'dois être dans un état pas possible.
July: Non j'ai vu pire.
Vanessa: Oh bah, me voilà rassurée.
July: Qu'est ce qu'il t'arrive miss?
Vanessa: Je...J'ai péter un cable avec Georg.
July: Explique moi. J'suis là pour toi.
Vanessa: Il veut que j'retourne chez mes parents mais il ne comprend pas que moi, j'veux rester ici, pour être avec lui.
July: Oui je vois. Mais tu ne crois pas que Georg fait ça pour ton bien? Tu sais, il ne pense qu'à ton bonheur.
Vanessa: Oui, et bien, il voudrait que je reste là alors. Car j'suis vraiment heureuse que quand j'suis avec lui.
July: Oui. C'est sur. Mais je pense que tu devrais au moins aller mettre les choses au clair avec tes parents. C'est important de rester en bon terme.
Vanessa: J'ai déjà essayé tu sais. Mais il m'empêche de venir voir Georg. Je ne sais même pas pourquoi.
July: Ils doivent avoir peur. Georg est une star et imaginez que leur fille a une relation avec, ce n'est pas très facile pour des parents. Ils n'ont pas confiance en la personne et ils veulent te protéger.
Vanessa: Oui tu dois avoir raison.
July: Va parler à tes parents. Explique leur la situation et peut-être qu'ils comprendront. Tu pourrais aussi leur présenter Georg.
Vanessa: Tu crois?
July: Oui, ce serait même une très bonne idée. J'pense qu'ils arrriveraient à te laisser voler de tes propres aîles si Georg leur parle.
Vanessa: Oui ça doit être la meilleure solution. Merci July.
July: De rien. J'suis là pour ça.

Vanessa prit July dans ses bras. Elle était contente de savoir qu'elle pouvait compter sur quelqu'un autre que Georg ici. Elle se recula de July et essuya une fois de plus.

Vanessa: On va boire un café à l'extérieur?
July: Oh bah pourquoi pas. J'envoie un petit message Tom pour le prévenir.
Vanessa: Tu es avec, non?
July: Oui.
Vanessa: Vous êtes mignons ensemble.
July: Merci.
Vanessa: Bon on y va?
July: C'est partit.

"J'suis partie boire un verre avec Vanessa. Désolée pour ce midi. On se voit tout à l'heure mon Prince. Je t'aime"

Envoyer.

[...]

Georg: C'est qui?
Tom: J'te demande si tu portes des slips jaunes avec un cannard dessus?
Georg: Non. Mais moi j'te demande qui c'est?
Tom: C'est July qui me dit qu'elle va boire un verre avec Nessa.
Georg: Nessa? Sérieux?
Tom: Oui. Tu sais July a toujours su remonter le moral des gens, donc j'pense qu'elle va lui changé les idées.
Georg: Bon Ok.
Tom: On va manger?
Georg: Ouais pas de soucis.

Ils sortirent de la chambre de Georg et ils descendèrent jusqu'au restaurant. Bill et Gustav s'y trouvé déjà. Tom et Georg prirent des assiettes et les remplisèrent de pommes de terres, de jambons, de viandes. Ils s'assirent avec leurs compagnons. Bill et Tom se regardèrent d'un mauvais oeil.

Gustav: Ah non. On va arrêter tout de suite. J'veux d'enguelades.
Bill: C'est bon, on a rien dit.
Gustav: J'vous vois venir.
Georg: Allez quoi. C'est pas drôle quand vous êtes fachés.

Un blanc s'installa entre les garçons. Bill regardait son jumeau dans le blanc des yeux. Pas envie de se prendre la tête ce soir.

Bill: J'm'excuse Tom.

Gustav lacha sa fourchette et Georg tomba de sa chaise.

Bill: Oui bon, ça va.
Gustav: J'crois que je n'ais pas bien entendu.
Georg: Moi non plus.
Tom: J'accepte tes excuses Bill.
Georg: J'suis surpris, c'est la première fois Bill que tu laches l'affaire si vite.
Bill: On en parle plus.

Tom ne put s'empêcher de sourire. Il avait gagné contre son frère pour une fois, buté comme il était. Georg s'était ré-installé sur sa chaise.

Saki: Ah, vous êtes là.

Les quatres rockeurs tournèrent la tête vers Saki qui venait d'entrer dans le restaurant. Il se posta devant ses protégés.

Saki: Coup de fils de David.
Bill: Et?
Saki: Demain soir, on repart pour Hambourg.

Le ventre de Tom se crispa d'un coup. Il lacha sa fourchette. Non. C'était impossible.

Tom: Tu rigoles là? On devait rester une semaine.
Saki: Oui je sais mais changement de programme. On commence à enregistrer jeudi, donc on rentre demain.
Georg: J'suppose qu'on a rien dire?
Saki: Non. Bon allez, j'vous laisse. Demain 18 heures dans le hall.

Saki partit, laissant les garçons complètement déboussoler. Tom posa ses coudes sur la table et il prit sa tête dans ses mains.

Bill: Tom...Tu

Tom frappa contre la table avant de se lever et de partir du restaurant, énervé comme jamais.

Georg: Fallait que ça arrive.

[...]

Les deux jeunes rentrèrent enfin à l'hôtel. Il était près de 19h. Oui, elles n'avaient pas fait que prendre un simple café. Elles avaient fait un peu les boutiques sans rien n'acheter. Ensuite elles s'étaient poser au parc et elles avaient parlé, pendant des heures. Elles se connaissent un peu mieux maintenant et elles s'aprecient d'autant plus. Elles montèrent à l'étage 8.

Vanessa: Bon j'vais allez voir Georg.
July: D'accord. J'vais voir mon homme aussi.
Vanessa: J'te dis peut-être à tout à l'heure
July: Oui. Allez, à toute.

Vanessa se dirigea vers la chambre de Georg. Sans frapper, elle entra. Georg se redressa de son lit en entendant la porte s'ouvrir et se refermer. Elle ne lui laissa même pas le temps de dire quelque, elle se jeta sur lui et posa ses lèvres sur celles de Georg.

[...]

Aurélie se regarda une dernière fois dans la glace. Parfait. Elle était restée naturelle. Une minuscule touche de maquillage fesait ressortir ses yeux. Elle avait enfilé une chemise noire avec une jupe qui lui remontait au dessus du genou. Quelqu'un frappa à sa porte. ça devait être lui. Elle se recoiffa puis se dirigea vers la porte. Elle l'ouvrit. Bill était là. Magnifique. Il s'était lisser les cheveux et ses yeux était maquillé du même noir que d'habitude, sauf qu'il y en avait moins.

Bill: Tu es très jolie.

Pas de concurrence avec les tomates. Ce n'est vraiment pas le bon moment.

Bill: On y va?
Aurélie: Oui...

July entra tout doucement dans la chambre. Elle avait frappé mais elle n'avait obtenu aucune réponse. Elle referma la porte. Elle s'avança doucement dans la chambre. Tom tourna la tête vers elle. Il était surpris, il pensait que c'était son frère ou autre. Mais pas elle. Il se leva du lit. Il la prit dans ses bras. Il la serra fort contre lui. July était surprise. Pourquoi ce geste si précipité? Il la relacha et la regarda dans les yeux.

Tom: Je t'aime tu sais?
July: Euh...oui.
Tom: J'ai quelque chose à te dire.

L'angoisse commencait déjà à monter. Elle ne soutena pas le regard de Tom. Il l'entraina sur le lit. Elle s'asseya à ses côtés. Tom prit les mains de July dans les siennes. Il fallait qu'il lui dise.

Tom: Je...J'ai...Je ne sais pas comment te le dire.

Elle ne dit rien. Elle a peur.

Tom: On doit repartir demain soir.

Elle en était sur. Bordel, elle ne pouvait pas être heureuse, c'était impossible. Comme d'habitude, tout s'effondre autour d'elle. Elle se leva du lit et se dirigea vers la porte. Tom se leva aussitôt et l'attrapa. Il la colla à lui et la serra le plus fort possible.

Tom: Non, je t'en prie.

Des larmes coulaient le long des joues de July. Elle ne pouvait pas contenir sa tristesse.

Tom: Je ne te laisserais pas. Pas cette fois.
July: Tu m'avais dis la même chose il y a cinq ans.
Tom: Je sais, je sais. Mais là, ce n'est plus pareil. Je t'aime, j'peux plus te perdre, tu es mon étoiles. Viens avec moi.

Elle se décola de Tom et le regarda dans les yeux.

July: Venir avec toi?
Tom: Mais oui, on ne serrait plus séparé.
July: Non.
Tom: Mais pourquoi?
July: Je ne peux pas tout abandonner. Je...J'ai une vie ici.
Tom: Mais je croyais que tu n'en pouvais plus, que tu ne supportais pas le boulot et tout ça.
July: Certes mais j'veux pas Tom.
Tom: Mais j't'aime merde. J'peux pas sans toi moi.
July: Tu t'en sortiras.
Tom: Non et toi non plus.

C'était vrai. Elle baissa la tête, ne sachant que répondre. Tom s'approcha d'elle et la prit dans ses bras encore une fois. Elle leva la tête pour regarder Tom dans les yeux. Il baissa sa tête pour sentir ses lèvres contre les siennes.
Tant pis pour son boulot et tout le reste. C'était lui et personne d'autre. Elle partirai avec lui. Clara serra débarrasser comme ça.

Spoiler:

Tom se laissa tomber sur elle, épuisé, son oreille contre ses seins. Elle entoura ses bras autour de sa tête.
C'est clair. Elle part avec lui.

Alexandra poussa la porte de son appartement. Elle entendait d'ici les cris de Charlène. Mais, il n'y avait vraiment pas de quoi s'énerver, il n'était que 21 heures. Généralement la petite blonde ne rentrait chez elle qu'à partir de 23 heures, si ce n'est plus. Une heure à laquelle Charlène dormait à point fermer. Alexandra enleva ses chaussures silencieusement ne voulant pas se montrer aux yeux de sa mère adoptive. Elle trotinna jusqu'à sa chambre. Elle s'y enferma. Alexandra lança son carnet à dessin sur son lit. Elle laissa tomber à terre sa veste noire avant de se coucher sur son lit. Elle n'avait que lui en tête. Encore et toujours. Elle ne savait pas où il logeait, mais elle avait envie d'aller le rejoindre pour lui parler sans gène comme si ils se connaissaient depuis l'enfance. Elle se leva de son lit et elle ouvrit sa fenêtre. Elle s'assit sur le rebord, regardant les premières étoiles qui apparaissaient dans le ciel à présent noir. Elle n'avait qu'une seule envie à ce moment précis. Etre demain.

[...]

Bill: Tu es déjà venu ici?
Aurélie: Non. Tu sais, je vie à Munich. J'viens juste ici pour faire mon stage.

Comme prévu, Bill avait emmené Aurélie dans un bar privé près de leur hôtel. Pour un endroit privé, c'était plutôt assez fréquenter. Le bar groullait de monde. Une piste de danse était installée en plein milieu. Ils étaient obligés de parler fort pour s'entendre. Mais ici, il n'y avait pas besoin de parole pour se comprendre. Bill ne quittait pas Aurélie des yeux. Leurs regards étaient plongés l'un dans l'autre. Un sourire s'afficha sur le regard de la jeune fille. Tout commencer à tourner autour d'elle sauf lui. Elle ne voyait que Bill. Bordel, qu'est ce qu'il lui arrive? Les joues d'Aurélie s'empourpra d'un jolie rose. Elle baissa les yeux. Bill se mit à sourire en voyant la mine géné de la jeune fille qui se trouvait en face de lui. Bill prit son verre entre ses doigts et le porta à sa bouche. Elle observait tous ses faits et gestes. Il but la fin de son malibu et reposa le verre sur la table. Il se leva et tendit la main vers Aurélie.

Bill: Une danse?

Elle se pinça les lèvres en regardant la main de Bill. Elle la prit entre ses doigts tout en se levant. Ils se dirigèrent ensemble au milieu de la piste.

[...]

Vanessa était allongée auprès de son homme. Elle avait la tête collé contre l'épaule de Georg et sa main se baladait le long de son torse. Elle s'était excusé de son comportement du matin. Il avait accepté de lui pardonner sans problèmes. Il l'aimait tant. Il lui caressait les cheveux. Il fallait qu'il profite d'elle au maximum. Ce soir tout était déjà fini. Il faut qu'il lui dise. Maintenant.

Georg: Mon ange?
Vanessa: Oui?
Georg: J'dois repartir pour Hambourg. Demain soir.

La main de Vanessa se referma sur le tee-shirt de Georg. Non. Pourquoi maintenant? Au moment où elle se sentait le mieux. Elle pensait que rien ne pouvait l'atteindre quand elle était avec lui, mais c'était faux. La jeune brune sentait déjà les larmes montaient à ses yeux, mais elle les retiendrait. Le plus lontemps possible.

Georg: On se reverra très vite. Ne t'inquiète pas pour ça.
Vanessa: Georg, tu me manques déjà.

Il ressera ses bras autour d'elle. Bordel, il ne voulait pas la laisser.

Vanessa: Tu viendras me voir à la maison?

Il fut surpris de cette question. Qu'est ce qu'elle raconte?

Georg: Tu...Tu comptes rentrer chez toi?
Vanessa: J'crois que c'est la meilleure solution. Je ne peux pas rester comme ça avec mes parents. Ce n'est vraiment pas une bonne situation. Donc j'vais rentrer.
Georg: Bien. J'essayerais de venir te voir alors.
Vanessa: Promis?
Georg: Promis.

Elle leva la tête vers lui et déposé ses lèvres sur les siennes.

[...]

Tom s'était laissé tomber sur le côté. Il se retourna sur le ventre. Il la regardait. La respiration de la jeune fille s'était calmé. Elle remonta le drap sur eux, pour cacher sa poitrine. Elle tourna la tête vers son Prince. Elle lui sourit, le remerciant de merveilleux moment qu'elle venait de passer avec lui. Elle ferma les yeux, épuisée. Il se colla à elle et lui fit un bisou sur le front avant de la coller contre lui.
Comment avait elle pu rester sans lui pendant tout ce temps?
Elle était si bien là.
Rester ici. A ses côtés. Pour toujours.

Tu ne sais pas se qui t'attend...

Elle sentait le souffle de Tom dans son cou. Sa respiration était régulière, il s'était endormi malgrè l'heure qui n'était pas très avancée. July embrassa le front de son Prince avant de se glisser du lit le plus doucement possible. Tom bougea mais ses yeux restèrent fermer. Elle prit ses vêtements qui trainaient sur le sol. Elle ferma la porte de la salle de bain derrière elle. Envie de prendre une douche. Envie de réfléchir avec tout se qu'il lui arrive depuis hier.
Elle rentra dans la cabine de douche et elle ouvrit le robinet laissant l'eau tiède recouvrir son corps. Certes, elle avait prit comme décision de partir avec Tom. Elle le voulait. Ou peut-être pas. Quelque chose, au fond d'elle, lui disait de rester ici. C'était comme un pressentiment.
Elle ne veut pas être séparé de lui mais la situation serrait une bonne épreuve pour voir si Tom tenait autant à elle, comme il le disait.
Tu vas encore souffrir. Elle le sait mais autant être sûre et puis elle pourrait aller le rejoindre quand bon lui semblera.
Elle sentit des mains se poser sur son ventre. Elle sursauta à ce contact froid. Il posa ses lèvres dans le creu de sa Fée et la serra contre lui. July se retourna, plongeant son regard émeraude dans celui de Tom. Il souriait. Il passa ses mains dans le cou de la jeune fille et ammena sa tête blonde à la sienne. Bordel, il l'aime.
Elle aurait voulu dire à Tom qu'elle ne partirait pas avec lui demain soir mais c'était trop difficile. Elle ne voulait pas le faire souffrir mais il n'y avait que cette solution pour qu'elle ait la conscience tranquille.
Elle s'éloigna de la bouche de Tom. Il déposa un bisou sur le front de July avant de fermer le robinet.

[...]

Aurélie: Oh, les jolies étoiles. Hein qu'elles sont jolies les étoiles?
Bill: Oui oui. Elles sont très belles.
Aurélie: Moi, j'veux aller dans les étoiles.

Aurélie monta sur le rebord de la fontaine qui se trouvait dans le parc. Elle essaya de rester en équilibre. Chose difficile.
Après quelques danses endiablées avec Bill, la jeune fille avait légèrement abusé sur la boisson. Les verres de vodka et de malibu s'enchainaient de plus en plus vite. Limite si elle se souvient encore de son prénom.

Aurélie: Oups.

Elle tomba, évitant de justesse l'eau de la fontaine. Elle se retrouva face contre terre. Elle ne put se retenird'exploser de rire. Bill secoua la tête avant d'aller aider la jeune fille à se relever. Il passa un bras d'Aurélie autour de son cou. Elle n'arrivait plus à tenir debout.

Bill: J'crois qu'on va rentrer. T'es un peu morte.
Aurélie: N'importe quoi. J'ai encore toute ma tête.
Bill: Oui bien sur. Allez on avance. le pied droit en premier, puis ensuite le pied gauche. Voilà...C'est bien.

Il avancèrent doucement vers l'hôtel. Par chance, il n'était qu'à quelques mètres du parc.

Il arrivèrent enfin devant la chambre de la jeune fille. La montée des marches avait été laborieuse. Aurélie était tombé une dizaine de fois, emmenant Bill dans ses chutes.

Bill: Ou est ta clé?
Aurélie: Clé?
Bill: Oui, le truc pour ouvrir les portes.
Aurélie: Sais pas.

Il leva les yeux au ciel. Plus qu'une seule solution, il plongea sa main dans la poche de jean d'Aurélie

Aurélie: Et oh! Tu veux de l'aide?
Bill: Non, c'est bon je l'ais.

Il tenait une petite clé entre ses doigts fins. Il ouvrit la porte de la chambre et fit rentrer Aurélie dans la pièce. Il la posa sur le lit. Il s'étaira ensuite, massant son épaule.

Bill: Bon, bonne nuit.
Aurélie: Oh non. Attends.

Elle l'attrapa par le bras. Il tomba sur le lit, allongé à ses côtés. Bill n'eut même pas le temps de se redresser qu'elle s'était mis à califourchon sur lui. Elle plongea son regard dans celui de Bill. Elle sentait l'alcool mais bordel qu'est ce qu'elle était sexy. Elle se pencha sur lui et l'embrassa à pleine bouche. Il la poussa légèrement pour se retrouver sur elle. Les mains d'Aurélie arrachèrent le tee-shirt de Bill. Il savait qu'il abusait d'elle, qu'elle n'était pas consciente de se qu'elle faisait, mais il en avait trop envie.

[...]

Gustav sortit de sa salle de bain, une serviette autour de taille. Il prit un caleçon dans sa valise et l'enfila après avoir laissé le bout de tissu qui le recouvrait. Il venait d'aller manger avec Georg et Vanessa. Il était ensuite revenu dans sa chambre pour ranger ses affaires alors qu'il venait de les défaire la veille. Il ramassa la serviette et la jeta dans la salle de bain. Il mit ses lunettes sur son nez, prit une feuille et un stylo. Il s'assit sur son lit. Il voulait écrire à sa soeur. Il voulait lui parler de cette fameuse fille. Il voulait que sa soeur lui donne son avis par rapport à ça. Il tourna la tête vers la table de chevet. Son téléphone portable était posé juste là. Pourquoi écrire une lettre alors qu'une communication en directe était possible? Il jeta sa feuille vierge et son stylo au bout du lit. Il prit son téléphone et cherche la numéro de Franziska dans son répertoire. Il n'est pas tard, elle ne devrait pas être coucher.
Une sonnerie. Deux sonneries. Trois sonneries. Répondeur. Chier.

Gustav: Ziska. C'est Gus. J'avais envie de t'entendre, et puis de te parler aussi. Rappelle moi quand tu as mon message. Je t'aime.

Il reposa son portable sur la table de chevet, déçu de ne pas avoir eu une conversation avec sa grande soeur. ça serra pour la prochaine fois. Il plongea son regard dans le vide. Il se fait chier. Il se leva de son lit et reprit son jean du jour. Il sortit une feuille plié en quatre de la poche. Il se remit sur son lit puis il déplia la feuille. Son dessin. Il avait la même envie que son inconnue. Être demain.

[...]

Tom: Ohlalala. Extase.
July: J't'avais dit que j'étais doué pour les massages.

Tom était couché sur le ventre en caleçon. July se trouvait à califourchon sur lui. Elle avait étalé de l'huile de massage sur son dos. C'était Gabriel qui lui avait apprit à faire ça. Elle se rappelle qu'il lui réclamait tous les soirs son petit massage. Bon souvenir. Retour à la réalité.
July arrêta de frotter ses mains contre la peau de Tom.

Tom: Oh non. Encore.
July: On dirait un gamin.
Tom: J'm'en fiche. Allez Ju', s'il te plaît.
July: Tout à l'heure. J'vais aller chercher quelque truc à manger. J'ai faim moi.
Tom: A 23h00?
July: T'inquiètes pas. J'connais le garçon de l'acceuil.

Elle se leva du lit puis enfila un tee-shirt et un jean troué sous les yeux de Tom. Regard amoureux. Il souriait rien qu'en la regardant. Elle se pencha sur le lit pour l'embrasser sur le nez. Elle le regarda une dernière fois avant de s'éclipser hors de la chambre.

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