[T]33 Kilos d'Espoir...[1er Topic]

stephychou est la XD
aller la souite stp

Wouaouh, zen voulez encore??? Mais vous avez vu les trois suites de malades que je vous ai tapé??? zêtes vraiment accro lol....

Ben je suis désolée les filles, mais je pourrais pas vous mettre de suite avant mercredi (mais promis, mercredi je vous en met au moins deux!!!!!)

Allez, passez une bonne fin de nuit, les nouvelles lectrices comme celles d'hier matin lol. et à mercredi!
Bizzz
Milie

C'est excellent
jlaime trop cte suite
surtout la fin
gustav tu commence a parler comme ma mere
ptdr

allez suite ma killeuz'
jtaime
<33

alllerrrrr met la souiteeee lahhhh

J'ador met la suiite

aller la souite

hiiiiiiiiiii


la sweet

Roooh merci les lectrices...je pensais pas que vous seriez aussi nombreuses à demander une suite, vu que je la trouvais pas super cette fic... m'enfin, ça vous vous en foutez, ce qui vous importe c'est de voir devant vos yeux la suite, n'est-ce pas?

( Lectrices : non non, on reste devant notre ordi parce qu'on compte le nombre de pixels sur l'écran...ABRUTIE, bien sûr qu'on veut la suite !!!!!!)

Ok ok, je vous la tape...zavez de la chance, on est mercredi et il est 01h00 du matin...(enfin, chez moi on est mardi à 20h00, mais c'est pô grave. Ze vais vous taper une suite quand même. Par contre, attendez-vous à une autre suite tard, c'est-à-dire vers 7-8h du soir en France minimum... ben oui, moi je bosse le mercredi matin.

D'accord, d'accord, j'arrête ici le 3615 ( Kiss ma ressuciteuz'!!! lol) et je vous tape cette foutue suite.

Bizzz
Milie

Les valises étaient bouclées depuis le matin. Ils partaient ce soir, vers la nation qui les avaient si bien acceuillis en avril.
- Bon les mecs, fit Bill, qui débarassait la table avec Tom, quartier libre cet aprem. On se détend avant le départ.
- Ok, fit Tom. Moi, c'est simple, je vais dormir !
- Feignasse va!
- Mais Gustav, il faut bien que je récupère de ma nuit, répondit Tom avec son habituel sourire coquin.
- Ah, c'était donc ça les gémissements que j'ai entendu quand j'allais boire de l'eau à 2h du mat...répondit Gustav, songeur.
- Je croyais qu'on avait dit "pas de filles dans l'appart"?
-Ouais, c'est vrai ça, fit Bill
- Mais c'était pas pareil...
- Tu essaies de nous faire comprendre que t'as couché avec un mec, ce coup-ci? reprit Georg avec un sourire
- Jamais de la vie, gros con !!!
- Je prendrai ça pour un compliment, répondit Georg pendant que les deux autres étaient écroulés de rire.
- Et toi Georg, tu vas faire quoi? demanda Tom.
- Très fine, ta technique pour changer de conversation, le charia Bill
- Ta gueule Bill ! Je t'ai pas demandé ton avis il me semble.
- Du calme, frangin !
- Pour répondre à ta question, je vais faire un tour dehors. J'ai besoin de me changer les idées, répondit Georg.
- Eh Georg, reviens avant 17h s'il-te-plait, sinon on va encore être en retard...
- T'inquiète Gustav, fit Georg en fermant la porte. Je serai là à 17h.

[...]

Georg marchait. A cette heure, les rues étaient désertes. La plupart des gens déjeunaient encore.

Il arriva dans le parc. Les arbres centenaires offraient de l'ombre aux rares passants venus profiter de leur journée ensoleillée. Sur un banc, une personne était assise, un bloc de feuilles à la main. Georg sourit.

Il s'assit à côté de Maria-Eva, qui était visiblement concentrée sur son dessin. Elle avait un tee-shirt noir, à manches longues, ce qui l'étonna beaucoup. En effet, il faisait très chaud en ce mois de juillet.
- Je pensais que tu m'avais oubliée, lui dit-elle avec un sourire.
- On ne se débarasse pas de la vermine aussi facilement.
- Tu n'es pas de la vermine. La vermine, c'est moche, et c'est nuisible. Toi, jusqu'à présent, tu m'as plus aidée que le contraire.
Un court silence s'installa.
- Cela fait longtemps que je ne t'avais pas vue.
- Deux semaines. Peut-être trois, je ne sais pas vraiment. C'est pour ça que je t'ai dit que je pensais que tu m'avais oubliée.
- J'ai eu pas mal de travail ces temps-ci.
- Avec ton groupe?
- Ouais. On répète à mort pour un concert en France. Ils nous ont invité à jouer pendant la fête nationale.
- C'est bien. On doit apprécier votre musique là-bas.
- Mouais. Enfin, on peut dire qu'il y a presque autant de fans qu'en Allemagne.
- Tu aimes jouer là-bas?
- Très sincèrement, j'adore le public français. Il dégage une énergie incroyable. Et puis il y a quelque chose que je retrouve dans ce public et qu'il n'y a pas dans le public allemand. C'est...presque magique quand on joue en France. On sent que les fans viennent là pour notre musique, et pour rien d'autre.
Maria-Eva acquiesca. Sa main gauche volait toujours sur le bloc.
- Tu vois le Monsieur que je dessine, qui est en face de nous, un banc à droite? Et bien il vient tous les jours, à une heure de l'après-midi. Puis, il repart une heure plus tard.
- Que fait-il pendant cette heure?
- Absolument rien. Il profite de cet instant de tranquilité, où la nature semble reprendre possession de la ville, et où les branches des saules pleureurs s'agitent, comme pour nous inviter à les rejoindre.
Elle effaça du doigt une petite imperfection.
- Je le dessine tous les jours. Tous les jours, il s'assoit au même endroit sur le banc, les jambes croisées. Il ne bouge plus, et ferme les yeux. Au début, je pensais qu'il dormait. Mais non. Il pense.
Elle regarda son dessin, puis le posa sur le banc où elle était assise avec Georg et se leva.
- Viens avec moi.
- Et le dessin?
- Il va revenir à son légitime propriétaire.
Ils marchèrent à travers le parc. Georg eut tout juste le temps d'apercevoir le vieillard se lever, et prendre le dessin pour l'observer avant qu'il ne disparaisse de son champ de vision.
- D'habitude, je retrouve toujours un billet ou deux à la place du dessin. C'est notre petit jeu.Pas de mots. il n'y en a pas besoin. Juste un échange de feuilles de différentes tailles, formes, et fonctions. Mes dessins lui plaisent, ses billets m'aident, et nous sommes tous les deux satisfaits. Cela va faire six mois que cela dure.

Georg trouvait ça beau, le fait de voir qu'il pouvait exister une telle complicité entre deux êtres qui ne s'étaient jamais parlé.
- Parle-moi de ton groupe, Tokio Motel ou je ne sais quoi, reprit Maria-Eva après un court silence.
- Tokio Hotel, tu veux dire?
- Oui. Excuse-moi si j'ai écorché le nom.
- Et bien nous sommes quatre : Bill, Tom, Gustav et moi. Bill et Tom sont jumeaux.
- Vraiment?
- Oui, et ils vont avoir 18 ans en septembre.
Le visage de Maria-Eva s'était assombri tout d'un coup. Une certaine douleur semblait s'échapper de son regard. Georg ne comprenait pas le pourquoi de cette tristesse.
- Tout va bien?
- Oui oui, répondit-elle précipitamment. Pardon. Je me suis égarée. Reprend, s'il-te-plait.
- Bill est un peu la mascotte du groupe. Comme il est le chanteur, on s'occuppe de lui comme d'un petit prince, pour qu'il n'attrappe pas une extinction de voix. Si Gustav, Tom ou moi nous ne pouvons plus parler, ce n'est pas grave. On ne se sert pas de notre voix pour jouer sur nos instruments. Mais Bill, par contre...En plus, il s'enrhume vite, cet abruti!
Maria-Eva sourit.
- Quant à Tom, reprit Georg, c'est tout le contraire de Bill. Autant Bill est calme et sentimental, autant Tom est emmerdeur et amateur des aventures d'un soir. C'est un garçon qui peut passer ses journées à lancer des vannes. Mais dans le fond, il est simple, et professionnel. Il ne laissera jamais tomber le groupe, il aime trop la musique pour ça.
- Et Gustav?
- Gustav, il est spécial...Parfois, il est joyeux, et communique son enthousiasme à tout le monde, et d'autres fois, il ne dit que trois mots dans la journée, et semble ailleurs. Il a beaucoup souffert durant son enfance, à cause de sa petite taille, et je pense que certains jours, il repense à tout ça.

Georg se tut, laissant les saules chanter leur mélodie au gré du vent. Ce bruit n'était pas si sinistre qu'il y paraissait, finalement. Il suffisait de savoir l'écouter.
- Et le groupe? lui demanda Maria-Eva.
- Le groupe?
- Oui. Quel genre de musique faites-vous? Qui fait quoi?
- Bill chante, Tom joue de la guitare, Gustav de la batterie, et moi je suis bassiste, comme je te l'ai déjà dit. On est plutôt pop-rock, mais notre dernier album était plus rock que le précédent.
Georg regarda sa montre. Il était 16h50.
- Merde, le bus!!!! Je vais le rater si je ne me dépêche pas !
- Cours, vole, envole-toi vers d'autres horizons ! répondit-elle en souriant
- Merci.
Il voulut la prendre dans ses bras pour lui faire la bise. Mais elle lâcha un petit gémissement de douleur lorsqu'il lui toucha le bras, et elle eut un mouvement de recul.
- Qu'y a-t-il, Maria-Eva? lui demanda-t-il, inquiet.
- Rien.
- Tu crois que tu vas me faire avaler ça? Que caches-tu sous tes manches longues?
- Je ne cache rien.
- Dans ce cas, pourquoi mets-tu un tee-shirt à manches longues alors qu'il fait 30 degrés à l'ombre?
- Tu vas rater ton bus, Georg, dépêche-toi!
Elle lui faisait clairement comprendre par là qu'elle ne voulait plus évoquer ce sujet.
- Ok. Je te reverrai sans doute après août, car je pars en vacances avec ma famille.
- Profite bien de ces vacances, lui dit-elle avec un sourire. Pâle, cette fois-ci.

16h53

Il partit en courant, après lui avoir dit au revoir d'un signe de la main.

[...]

16h59

- Bordel, mais qu'est-ce qu'il fout ? Qu'est-ce qu'il fout?
- Reste zen, Bill
La porte claqua. Georg, apparut, affichant un air à peu près décontracté.
- Tu as vu l'heure qu'il est? cria Bill, hors de lui. On t'avait dit de revenir avant 17h!!!!
- Il est 16h59 et 30 secondes, Bill, lui répondit Georg, le plus tranquillement du monde. Aux dernières nouvelles, 16h59 et 30 secondes c'est avant 17h...
- Tu ne changeras jamais, lui répondit Gustav en riant.
- Jamais, répéta Georg. Alors, on y va? Vous avez mis ma valise dans le bus?
- Et puis quoi encore? On est pas tes esclaves !
- Rolalah, z'êtes pas sympa les mecs...reprit Georg, en riant.
Il prit son sac, et descendit les escaliers.

[...]

- A quoi tu penses? demanda Gustav à Georg. Ce dernier était resté silencieux depuis qu'ils étaient montés dans le bus qui filait dans la nuit vers Paris.
- A Maria-Eva. Je l'ai revue cet après-midi, dans le parc.
- La fille qui t'es rentré dedans il y a quelques semaines? Elle t'a vraiment tapé dans l'oeil, dis-moi !
- Non, répondit Georg pensivement. Ou plutôt si. Mais pas de la façon dont tu vois les choses. Elle me donne envie de la protéger. Un peu comme je protégerai une petite soeur. Sauf que j'ai jamais connu ça, vu que je suis fils unique.
- Je vois. Elle était si mal que ça quand tu l'as revue?
- Pas vraiment. Elle était plus pâle. Plus maigre aussi. J'ai pas l'impression qu'elle mange tous les jours à sa faim. Et puis il s'est passé un truc bizarre. Elle s'est dégagée brusquement quand j'ai essayé de lui faire la bise. J'ai eu l'impression qu'elle avait quelque chose au bras, mais je n'ai rien vu, parce qu'elle avait mis des manches longues.
- Par cette chaleur?
- Oui. C'est ce qui m'avait mis la puce à l'oreille.
- Ne t'en fais pas pour elle. Elle sera encore là à notre retour de vacances.
- Je l'espère.

[...]

Plus loin, à des kilomètres de là, une jeune femme traversait un quartier désert. Elle toqua à une porte ancienne. Un homme ouvrit.
- Ah, tu es enfin là ! s'écria-t-il en la faisant rentrer et en l'entraînant dans un dédale de portes et de couloirs. C'est pas trop tôt, tu as failli rater ton entrée.
- J'ai été retenue.
- Je m'en fous.
Il lui tendit un maillot de bain à paillettes.
- Tu enfiles ça, et tu vas sur scène.
- Je ne peux pas aujourd'hui.
- Et pourquoi donc?
Elle remonta sa manche gauche et lui montra une grosse marque rouge qui tendait vers le violacé inscrite dans sa chair.
- C'est un chien qui m'a mordue. J'ai pas fait gaffe.
- Tu caches ça avec une bande blanche et il n'y paraîtra plus. Allez, dépêche-toi !
Il partit en claquant la porte.

Maria-Eva entra dans sa chambre, des larmes de rage au coin des yeux. La jeune fille qui partageait sa chambre, une blonde aux yeux bleus et aux formes plantureuses l'aida à s'habiller et à mettre une bande sur la blessure, qui avait l'air sérieuse.
- "Tu caches ça avec une bande blanche, et il n'y paraîtra plus" !fit Maria-Eva en imitant la voix de l'homme. Et quand je vais crever à cause de ça, il n'y paraîtra plus non plus? hurla-t-elle.
- Ne t'énerves pas Maria-Eva, ça sert à rien.
- Et tu voudrais que je fasse quoi, Catherine?
- Monter sur scène, faire ton show à la barre, et faire baver les mecs. C'est toi la star du club...
- Qu'est-ce que ça peut bien me foutre? Ils n'aiment que mon corps, pas ce que je suis réellement. Et puis ce n'est plus un travail pour moi. Je vais arrêter.
- Tu ne pourras pas arrêter. Tu es sous la coupe du Gros. Il nous a toutes entubées en nous offrant ce travail. Maintenant, on ne peut plus lui échapper.
- Je tenterai quand même le coup.
- Il te retrouvera.
- Je sais.
Elle attacha ses cheveux en queue de cheval, pour avoir la vue bien dégagée, puis elle sortit de la chambre et se dirigea vers la scène, telle une brebis donnée en patûre aux loups qu'étaient ces hommes désireux de voir de la chair humaine onduler sur une barre en métal.

__________________________
MAL AUX DOIGTS!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Alors, z'en pensez quoi??? ça mérite une suite?
Bon, moi z'y go au lit
Bonne nuit à toutes !
Bizzz
Milie

j'adore la suiiiiiiiiiite stp^^

hiii j'adore xD


vivement la suiite ^^

une suite =)

une suiiiiiite stp^^

je mange, et puis je vais vous la taper...vous aurez la suite dans une heure ou deux (j'ai pas encore très bien en tête ce que je vais taper...)

Bon, j'ai fini de mamer ( = manger lol) et je vous tape la suite. mais avant, faut que je réponde à ce com de nina2101 :

nina2101 a écrit:

New lectrice
Au début en lisant le titre j'ai pensé "encore une qui fait une story sur une anorexique pfffff"
Ensuite je suis retombé desus je me suis dis bon on va lire un chapitre et puis on verra.
Puis quand j'ai ouvert la page et que j'ai vu la longueur du 1 chapitre je tout de suite refermer.
Et aujourd'hui je me dis aller lance toi peut etre qu'elle est bien
et maintnant franchement j'aime beaucoup parce que:

1) elle est pas anorexique (enfin je pense pas)

2) Sa commence pas comme toutes les fic
" je suis super fan des th, j'ai gagné un concours je les recontre et puis BOUM coup de foudre. pffff

3) je trouve que la tienne est plus réaliste enfin voila

4)Pour une fois c'est pas Tom ou Bill qui sont au centre de la story mais Georg

5) Je voulais lire une fic de plus lol * c'est un peu stupide cette raison lol*

Voila je pense que apres ce long resonnement j'ai le droit de dire suite

Kiss

Suite d'une nouvelle et super fan lectrice

Si tu veux, je peux vous taper des chapitres beaucoup plus courts, ça me dérange pas

* t'as pas intérêt*

Lol

1) Non elle est pas anorexique. Mais elle arrive pas à grossir à cause de sa maladie. Et depuis qu'elle a fugué, elle vit dans des conditions assez précaires, ce qui fait qu'elle maigrit encore plus (pas de bouffe tous les jours, + pas de médocs, entre autres.)
2)J'ai jamais eu envie d'écrire ce genre de fic, parce que je n'en vois pas l'intérêt. On connaît d'avance la fin, alors à quoi bon écrire? lol
3)réaliste, mouais... on verra si tu penseras toujours la même chose dans les mois qui viennent.
4) Ma fic est pour l'instant centrée sur Georg, mais ça va changer. Elle sera centrée à tour de rôle sur Georg, Gustav, Tom et Bill selon les péripéties...je vais essayer de les mettre à peu près à égalité. menfin, on verra bien le résultat.
5) Je tiens aussi ce genre de raisonnement. C'est pas si stupide que ça lol

Voilà, t'as les réponses à tout lol.

Si vous ave d'autres questions qui vous trottent dans la tête, n'hésitez pas à me les poser .Sauf des questions qui me demandent explicitement les trucs qui vont se passer dans la fic...ça servirait à rien de tout vous dire d'avance, il n'y aurait plus de suspence. (Toi et ton suspence à la con... )

Allez, je vous tape la suite!

Le mois d'août était déjà bien entamé lorsque les TH retrouvèrent leur appartement à Hambourg (*).
- Ah...ça fait du bien de retourner chez nous, fit Bill avec un sourire.
- Bienvenue au pays du temps pourri, murmura Tom.
- Il est pas si pourri que ça, le temps, remarqua Gustav.
- Si tu le compares à celui des super vacances qu'on a passé, c'est un temps extrêmement pourri, objecta Tom.
- Tu es déjà nostalgique des vacances? lui demanda Georg
- Un peu... Au moins là-bas, les filles étaient toutes en maillot de bain.
Georg ne put s'empêcher de sourire. Tom, décidément, ne changera jamais.
Les nuages gris qui recouvraient le ciel lâchèrent leur lourd fardeau gorgé d'eau.
- Et maintenant il pleut, maugréa Tom. Je crois que je vais aller me coucher.
- Il est à peine 19h, Tom...et tel que je te connais, tu vas pas aller te coucher le ventre vide.
- Tiens, j'avais presque oublié que j'avais faim...On mange quoi?
- Le frigo est vide.
- Ben on commande des pizzas alors.
Bill s'empara du téléphone.
- Comme d'habitude je suppose ?
- Tu supposes bien, fit Gustav. Hop hop hop, où tu vas comme ça Georg?
Georg se dirigeait en effet vers la porte d'entrée.
- Faire un tour, pour me creuser l'appétit.
- Sous cette pluie?
- Ouais. ça va me rafraichir les idées, répondit-il avec un sourire.
- Tu diras bonjour à Maria-Eva de ma part...
- Qu'est-ce qui te fait croire que c'est elle que je vais voir?
- Joue pas à ça avec moi. On se connaît depuis trop longtemps. Je sais très bien que tu ne te promènerais jamais sous la pluie pour "te creuser l'appétit". Tu as tout le temps faim.
Georg sourit, puis sortit de l'appartement, en prenant bien soin de prendre un imper.

[...]

Il marchait dans le parc depuis un bon quart d'heure, sans avoir aperçu le béret tant recherché. Où pouvait-elle bien être?
Cette absence l'inquiétait. Il se demandait si elle n'avait pas eu des ennuis, ou pire, si les policiers n'avaient pas réussi à la retrouver...

Il l'aperçut finalement, assise sous un arbre. Elle était aussi pâle qu'une morte. Ses yeux étaient fermés.
- Maria-Eva? Maria-Eva !
Elle ouvrit péniblement les yeux.
- Oh, salut Georg. Enfin rentré de vacances?
- Qu'est-ce qui t'es arrivé? Tu es sûre que ça va?
- Je me suis déjà sentie mieux, fit-elle en se relevant.
Elle vacilla et manqua de tomber. Georg la rattrappa à temps.
- Tu es brûlante.
- ça ne m'étonnes pas, répondit-elle en respirant difficilement.
- Tu as pris tes médicaments?
- Pas depuis plusieurs jours.
- Pourquoi?
- Je...
Elle fut prise d'une quinte de toux.
- J'ai...pas pu...
- Chut... Economise tes forces. Je vais t'emmener à l'hôpital.
- Pas là-bas ! cria-t-elle
- Il le faut ! Tu as vu dans quel état tu es?
- Pas...à l'hôpital...s'il-te-plait. J'y ai déjà...passé trop de... temps dans ma ...vie. S'il-te-plait...lui dit-elle d'un ton suppliant.
- D'accord. Calme-toi, et respire. C'est facile, regarde-moi et imite ce que je fais. Tu inspires, et puis tu expires. Concentre-toi sur ça. Inspiration, expiration. Inspiration, expiration.
La respiration de Maria-Eva s'était calmée légèrement. Le portable de Georg sonna.
- Allô?
- Georg, c'est Gustav. Qu'est-ce que tu fous?
- J'ai un problème.
- Maria-Eva?
- Oui. Elle va pas bien du tout. Je vais la ramener à l'appart.
- Quoi?
Georg respira un bon coup.
- Je vais la ramener à l'appart.
- Georg...
- Elle est malade, elle a besoin d'un médecin!
- Georg, tu es sûr de ce que tu fais?
- Pourquoi me le demandes-tu?
- Je n'ai pas envie que tu fasses quelque chose que tu pourrai regretter plus tard. Alors, tu es sûr que tu sais ce que tu fais?
- Oui. Je ne peux pas la laisser comme ça. Elle ne tiendra pas la nuit si je ne la ramène pas.
- J'appelle Druger. Dépêche-toi de rentrer avec elle, où tu vas tomber malade toi aussi.
Il raccrocha. Georg se tourna vers Maria-Eva.
- Tu peux marcher?
- Je peux...essayer.
Elle se remit sur ses jambes, et fit un pas. Elle tituba et se retint au bras de Georg.
- Finalement, non. lui répondit-elle. Désolé.
- C'est pas grave. Accroche-toi à moi.
Il la porta dans ses bras, et s'étonna de son poids. Comment pouvait-elle être aussi légère?

Elle poussa un gémissement plaintif lorsqu'il la prit dans ses bras. Elle avait mal, cela se voyait.

Elle mit ses mains autour de son cou, pour avoir un meilleur appui. Georg s'enfonça dans la noirceur de la nuit, et se dirigea vers l'appartement.

[...]

Il la posa sur son lit, dans sa chambre.
- Le médecin va bientôt arriver. Calme-toi, ça va aller.
- J'ai mal.
- Je sais. Le médecin saura quoi faire.

Elle ferma les yeux. Il sortit de la chambre.
Gustav, Bill et Tom étaient dans le salon. Ils l'interrogèrent du regard. Il ne répondit rien.
La sonnette de leur appartement retentit. Bill alla ouvrir.
- Bonsoir Docteur Druger.
- Bonsoir mon petit. Alors, qu'est-ce qui se passe? Certainement quelque chose de grave, pour que vous m'appelliez dans la soirée. Un de vous nous fait une intoxication alimentaire?
- Non. Georg nous a ramené une jeune fille très malade. Elle est dans sa chambre, première porte à gauche.
- Comment s'appelle-t-elle?
- Maria-Eva, répondit Georg.
- Prend-elle des médicaments en particulier?
- Elle prend des gellules qui lui fluidifient le sang. Mais elle n'a pas pris son traitement depuis plusieurs jours, d'après ce qu'elle m'a dit.
- Vous connaissez le nom du médicament?
- Non, répondit Georg, la mine piteuse.
- Mauvaise circulation sanguine donc...
Le Docteur sembla réfléchir, puis il s'engouffra dans le couloir.
- Quelle porte déjà?
- La première à gauche.
- Merci.
Il ferma la porte. Bill se rassit sur le fauteuil. Ils attendirent longtemps. Georg n'en pouvait plus de ce silence. C'était tout bonnement insupportable.

La porte s'ouvrit enfin. Le docteur Druger avait une mine impénétrable.
- Alors ? demanda Gustav timidement.

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I am a very sadistic person, because j'arrête mon chapitre là !!!
( Evite les bananes pourries qu'on lui lance)

Alors, z'avez aimé?
Maintenant, je dois faire mes devoirs. Suite peut-être ce soir, mais rien n'est sûr...
Bizzz
Milie


(*) Il est bien à Hambourg leur appart non? je vous demande parce que je ne suis plus sûre...

meuh t'est méchante de nous laisser comme sa xD

désolée ma laurene...c'est dans ma nature d'être sadique lol
Bizzz
Milie

ha se pas bien la sadisiter
la suiiiiiiiiiiite stp^^

je vois sa xD



bon sa n'empeche pas que j'adore et que j'ai hate d'avoir la suite xD