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 [T] Ombre et Lumière

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AuteurMessage
Mélanie_Kaulitz
Fana
Mélanie_Kaulitz


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Ma localisation : Tout prêt de mein engel Bill
Date d'inscription : 10/11/2007

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MessageSujet: [T] Ombre et Lumière   [T] Ombre et Lumière EmptyMer 2 Jan 2008 - 20:37

[size=13]Titre : Ombre et lumière
Base : Tokio Hotel
Auteur : Mélanie_Kaulitz
E-mail : Melanie_kaulitz@msn.com
Disclamer : les TH ne sont pas a moi mais les autres, oui !!!!!Troisième fic. C’est ma préférer par contre elle est longue bbbb
Attention : OCC des Th

Ombre et lumière
Chapitre 1







Kaname Tamery était de très bonne humeur. Il faisait un temps splendide en cette moitié du mois de juin. La maison où il venait de s’installer avec sa famille était un petit bijou, la ville de campagne était vraiment le trou perdu de ses rêves, dans le creux d’une vallée.

Et, la cerise sur le gâteau, sa fille n’avait pas fait de difficultés lorsque Kaname lui avait déclaré qu’ils allaient l’inscrire au lycée cet après-midi, et qu’elle venait avec eux, un point c’est tout.

Kaname soupira de satisfaction en regardant par la fenêtre, jetant un coup d’œil affectueux à la fille en question, qui, un sac sur l’épaule, sortait du jardin calmement.

Puis Kaname fronça les sourcils, sûrement, sa fille savait que la voiture se trouvait de l’autre côté ?

Un rire le fit sursauter, et il se tourna vers son père, Kiryû Tamery, un vieil homme qui ne savait que faire des remarques sarcastiques et apprendre des choses inutiles à son unique petite-fille.



_ Je ne suis pas sûr que la petite soit partie pour t’accompagner au lycée cet après-midi, Kaname. Elle a pris son Sac.



Kaname Tamery jura comme ça ne devrait pas être permis et se précipita à la poursuite de la fugueuse. Meshibe Tamery sortit la tête d’une chambre pour voir son mari dégringoler les escaliers.



_ Que se passe-t-il ?

_ Pas grand chose, ma chère. Ce pauvre Kaname vient juste de réaliser que la petite n’avait pas l’intention de l’accompagner à l’inscription.



Meshibe se mit à rire et refit la queue de cheval qui retenait ses cheveux. " Comme si ce n’était pas à prévoir… "

************





Bill Kaulitz sortit de l’eau avec un sourire de bienheureux et s’étira comme un grand chat. Il faisait chaud pour un jour de juin, et la rivière était vraiment ce qu’il y avait de mieux. On entendait au loin le bruit des chutes un peu plus en amont.

Ce n’était pas encore tout à fait les vacances, mais il ne restait plus qu’une semaine avant la fin des cours, et plus personne, ou presque, n’y assistait...et certainement pas lui.

Il jeta un coup d’œil autour de lui, mais Tom et Kina s’étaient déjà éclipsés, probablement en train de rattraper les deux heures qu’ils avaient passées dans l’eau à ne pas se toucher alors qu’ils ne portaient qu’un maillot de bain.

Pathétique.

Bill sourit et se tourna vers les arbres pour prendre sa serviette, lorsque quelqu’un en émergea en courant, regardant derrière elle comme s’elle était poursuivie. Bill n’eut pas le temps de prévenir que l’étrangère lui rentra dedans, le faisant basculer en arrière. Bill chercha à se rattraper à l’autre et l’entraîna dans sa chute.

La demi-seconde suivante, Bill se retrouva cloué au sol par deux grands yeux verts un peu sonnés. L’étrangère se redressa légèrement et Bill put l’admirer à son aise.

Un visage aux traits fin avec quelque chose d’asiatique, peut-être, des lèvres un peu boudeuses, des cheveux bruns coiffés dégradé, balayais, une peau un peu mate…

Certains prétendent avoir eu le coup de foudre, Bill était en train de subir un coup de désir dans toute sa splendeur.

Leur position n’aidait pas non plus, l’étrangère était à moitié allongée sur lui, une jambe entre les siennes, et leurs visages étaient si proches que Bill pouvait sentir son souffle sur ses lèvres.

Jamais du genre à laisser passer une opportunité, Bill posa une main sur la nuque de la fille et appuya brutalement, collant leurs lèvres ensemble et se mettant à l’embrasser comme si c’était la fin du monde.

La stupéfaction de sa victime aidant, il eut tout le loisir de dévorer les lèvres tentatrices avant qu’une voix lointaine ne le dérange.



_ ICHIGO TAMERY !!!!!



Son inconnue, semblant se réveiller, bondit sur ses pieds et se précipita en direction de la rivière. Bill se redressa un peu pour la voir s’arrêter devant la berge, hésitant, mais un homme d’une quarantaine d’années, aux cheveux châtain clair presque blonds, jaillit du couvert des arbres à son tour.



_ Ichigo ! Reviens ici tout de suite !



La fille aux yeux verts haussa les épaules, puis sauta tout habillé dans l’eau froide, maintenant au-dessus de sa tête son sac à dos. Elle ne nageait qu’avec les jambes, et malgré le courant, ne fut pas déporté très loin.

" Quel coup de rein ! ", admira Bill, appréciateur.



L’inconnue se hissa sur la berge, alors que l’homme s’arrêtait au bord de la rivière, à côté de Bill. Il paraissait relativement essoufflé et furieux.



_ Ichigo ! cria-t-il. Je te promets que Linke saura que tu as fui comme une mauviette !



La menace ne parut pas impressionner la jeune fille qui, serrant son sac à dos contre elle, disparut sous les arbres. L’homme croisa les bras et fronça les sourcils.



_ Maudit soit cette sale gamine, marmonna-t-il.

_ En tout cas elle nage bien, fit Bill d’un ton impressionné.



L’homme se tourna vers lui comme s’il venait seulement de le remarquer.



_ Je suis Bill Kaulitz, se présenta l’adolescent à celui qu’il considérait déjà comme son futur beau-père. L’homme le fixa un instant avec stupéfaction, avant de sourire d’un air amusé.



_ Kaname Tamery, fit-il.

_ Le père d’Ichigo, c’est ça ? Je vous ai entendu crier son nom.

_ C’est ça, répondit Kaname en se passant une main fatiguée sur le visage. Le père d’Ichigo.

_ J’ai tout de suite su qu’on était fait pour s’entendre, fit-il en lançant un regard énamouré vers l’autre côté de la rivière.



Kaname eut un sourire sceptique, avant de lui dire au revoir et de repartir par là où il était arrivé. Kina et Tom émergèrent du bois presque tout de suite après, intrigués par le bruit. Ils s’arrêtèrent brutalement, jetant un coup d’œil inquiet à l’air rêveur de Bill. Oh oh. Ça promettait des ennuis.

Kina enfila un tee-shirt pour dissimuler les traces rouges suspectes qu’elle avait sur le corps, puis s’approcha prudemment de son ami.



_ Qu’est-ce qu’on a loupé ? demanda-t-elle.

_ Kina, Tom, je vais me marier, annonça Bill comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Tu veux bien être mon témoin, Tom ?



Kina et Tom échangèrent un regard consterné.



_ Euh, mais bien sûr Bill…

_ On peut savoir qui est la seconde partie ? demanda Tom calmement en se rhabillant.



Depuis le temps qu’ils connaissaient Bill, peu de choses pouvaient vraiment les surprendre. Mais ça, c’était nouveau…



_ Elle s’appelle Ichigo Tamery, mais bientôt ce sera Ichigo Kaulitz, donc vous pouvez oublier le reste. J’ai déjà rencontré son père, j’ai quasiment sa bénédiction. Il reste plus qu’à retrouver Ichigo, et à la convaincre…



Kina prit Bill par un bras, et Tom s’empara de l’autre. " Bill, tu vas te rhabiller, aller manger quelque chose, te coucher, et quand tu auras bien récupéré, tu nous raconteras ça, d’accord ? "

Fermement et sans laisser le temps à bill de protester, ils prirent les affaires qui restaient et partirent, bien décidés à ne pas se faire entraîner dans la nouvelle lubie de leur ami.


A SUIVRE
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MessageSujet: Re: [T] Ombre et Lumière   [T] Ombre et Lumière EmptyVen 4 Jan 2008 - 13:00

voila la suite ..f

Ichigo s’éloigna le plus vite possible de la berge jusqu’à ne plus entendre son père, puis se mit à frissonner. L’eau était froide, elle était trempé, heureusement que le soleil de juin était chaud… Elle secoua la tête pour se débarrasser de l’eau qu’elle avait dans les oreilles, puis s’assit dans l’herbe au soleil et déballa son Sac pour s’assurer que le matériel à dessin n’avait pas été endommagé. Les pastels avaient légèrement changé de place, et Ichigo les remit dans l’ordre avec précaution.

Elle se ferait proprement disputer par son père lorsqu’elle rentrerait, mais elle n’avait absolument pas l’intention de faire un effort.

Kaname avait décidé de déménager, d’atterrir ici, et de l’inscrire pour sa dernière année dans un lycée local sans lui demander son avis, Ichigo ne voyait pas pourquoi elle ferait d’efforts.

L’adolescente regarda autour d’elle d’un air appréciateur. Pour être honnête, le coin était vraiment beau et rien que d’être assis ici, lui donnait des idées de dessins.

Elle n’avait rien contre l’Allemagne, mais elle avait toujours vécu au Japon, et ce changement brutal et sans explications lui laissait un goût amer dans la bouche.

Le pire étant que son père voulait l’obliger à entrer au lycée. Elle suivait des cours par correspondance depuis sa quatrième, pourquoi changer ? C’était bien plus facile d’être à la maison si elle faisait une crise !

Et puis, sérieusement, qu’est-ce que c’était que ce coin où les habitants sautaient sur des étrangers pour les embrasser sans retenue ?



/Personne/ ne l’avait jamais embrassé comme ça !



Deux taches rouges sur les pommettes, Ichigo s’essuya consciencieusement la bouche, se jurant de ne jamais raconter ça à Linke ni Nana. Ils ne le laisseraient jamais tranquille avec sinon et en parleraient encore lorsqu’ils auraient 80 ans…

Elle n’y avait plus qu’à prier pour ne plus jamais croiser l'inconnu.

Puis Ichigo sortit une feuille de dessin et son support, sembla hésiter avant de choisir les crayons plutôt que les pastels. Elle avait bien envie de tenter ça à l’aquarelle plus tard.

Après un regard critique à toutes les couleurs, elle prit un marron pas trop clair. Voilà, avec ça, elle arriverait peut-être à l’exacte nuance des yeux de son agresseur…

Dans un coin de la feuille, elle mélangea des couleurs, fit plusieurs essais avant d’être enfin satisfait.

Ichigo attrapa un crayon à papier, et concentré, commença à esquisser rapidement un paysage, quelques arbres, une rivière, l’ombre d’un rocher.

Et perché sur ce rocher…Avec lenteur et attention, Ichigo entreprit de dessiner un corps humain. Une jambe qui tombait dans l’eau, le genou de l’autre ramené sur sa poitrine, entouré par les deux bras… Corriger les proportions…

Tourné vers le spectateur, un visage aux traits fins. Elle décida d’esquisser les cheveux d’abord, de longues mèches qui tombaient au épaule.

Puis seulement le visage…la bouche, assez grande.

Après réflexion, elle en fit un sourire malicieux, presque narquois…Le nez fin, les pommettes hautes.

Enfin les yeux. Elle redoubla de précautions, cherchant à donner au regard une certaine expression, quelque chose de vivant. Un regard pareil au sourire, même un peu plus pointu, un peu plus provoquant.

Enfin satisfait après plusieurs essais au brouillon, Ichigo reprit ses couleurs et commença à donner vie à son dessin.

Lorsqu’elle termina, l’après-midi était bien avancé, elle devait être autour de cinq heures et ses vêtements étaient secs. Ichigo regarda de nouveau autour d’elle, décida qu’elle aimait l’endroit. Elle rangea ses affaires avec précaution, dans le même ordre, puis se leva. Elle s’étira, tourna le visage vers le soleil et sourit.

Elle fallait qu’elle trouve un moyen de traverser sans passer dans la rivière. Ce n’était pas que nager la dérangeait, au contraire, mais l’eau était froide, et elle n’avait pas l’intention de rentrer à la maison tout de suite. Ichigo retourna près de la rivière et la longea en remontant, découvrant les chutes un peu plus haut avec émerveillement. Elle s’arrêta un instant pour faire un croquis rapide des cascades avant de prendre le chemin qui montait.

Elle arriva enfin en haut, un peu essoufflé mais ravi du paysage. Son agacement d’avoir déménagé de force ou presque s’évanouissait face au spectacle. Elle faudrait qu’elle prenne des photos aussi pour Link et Nana.

Un peu plus loin on voyait la ville de Saint Gabriel. Ce n’était qu’une grosse bourgade qui se mêlait bien au paysage, une ville presque blanche, classique de l’Allemagne.

Et le pont était, bien sûr, en aval des chutes. Ichigo haussa les épaules. La vue valait bien la montée ! Elle redescendit et revint sur ses pas, dépassant sur deux cent mètres l’endroit qu’elle avait traversé à la nage, et rejoignit le pont.

Elle avait envie de voir un peu la ville, et accessoirement son futur lycée. Plutôt mourir que d’avouer à son père qu’elle était allé jeter un coup d’œil, par contre…

Après étude de l’itinéraire, elle n’avait en fait qu’un bus à prendre, le lycée était à une dizaine de minutes de chez elle. Les jours de beau temps, elle pourrait peut-être faire le chemin à pied…

Et voilà qu’elle s’habituait déjà, et ça ne faisait pas deux jours qu’ils étaient là. Ichigo se renfrogna un peu, et s’assit dans le bus, regardant par la fenêtre pour voir les rues défiler. Oui, une jolie ville. Pas étonnant qu’elle plaise à son père.

La jeune fille descendit à l’arrêt du lycée Saint-Gabriel, et remonta un peu avant d’atteindre le portail. Elle donnait directement sur un parc, et Ichigo se risqua à remonter un peu l’allée jusqu’à voir un immense bâtiment qui avait dû être un ancien manoir. Alors c’était ça.

Il y avait apparemment encore cours, on voyait des élèves par les fenêtres.

Pas mal, pensa Ichigo à contrecœur avant de faire demi-tour. Elle allait bientôt être six heures et demie. Il était temps d’aller subir les remontrances de son père.

Ichigo prit son temps, remontant à pied, et nota au passage avec satisfaction qu’il y avait plusieurs magasins d’art. Le lycée avait probablement une section spécialisée…Du moins elle l’espérait.

Elle mit une bonne demi-heure avant d’arriver devant chez elle. Son père avait vraiment choisi la maison la plus en bordure de la ville…



_Ichigo !



L’adolescente leva les yeux vers sa mère qui se dirigeait vers elle, l’air soulagé.



_ Ichigo, s’il te plait, ne sors pas si longtemps sans ton téléphone portable ! Nous ne sommes plus à Kyoto, d’accord ?

Comment je saurais, s’il t’arrive quelque chose ?



Ichigo hocha la tête. Elle avait eu tord, elle le savait, mais parfois l’envie d’être tranquille l’emportait sur la prudence.



_ Ton père est furieux. Rentre vite prendre une douche, et descends pour dîner. Ce sera bientôt prêt.



Ichigo obéit immédiatement et monta vers sa chambre, croisant son grand-père dans l’escalier. Le vieil homme lui fit un sourire amusé.



_ T’as découvert des choses intéressantes, gamine ?

_ Jolie ville qui cache des pervers sans scrupules, répondit Ichigo sans un battement de cil.

Kiryû émit un petit rire rauque. " Allez, gamine, dépêche-toi d’aller faire ce que t’as à faire. J’ai faim, ne retarde pas le dîner. "



Ichigo continua son chemin, un petit sourire sur les lèvres.

Elle aimait beaucoup son grand-père. C’était le seul à la traiter normalement, à ne pas la considérer comme une petite chose fragile.

Sa mère était toujours inquiète, voulait toujours savoir où elle était et la couvait comme une poule son œuf.

Quant à son père, ses efforts répétés pour l’inciter à être normal, et la forcer à socialiser lui donnaient en fait vraiment l’impression d’être différent.

Kiryû par contre ne semblait jamais être particulièrement inquiet pour elle, la laissait tranquille, et lui apprenait des choses intéressantes.

Comme grimper aux arbres, hacker un programme informatique, jouer et tricher au poker, se déplacer sans un bruit pour pouvoir faire le mur tranquillement, lire les tarots pour que les cartes donnent toujours une réponse dramatique, tirer à l’arc de manière à couper une pomme en deux avec la flèche, ou passer très vite la pointe d’un couteau entre ses doigts écartés.

C’était Kiryû aussi qui lui avait offert son premier coffret à dessiner.

Ichigo aimait beaucoup son grand-père.

A SUIVRE...
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