[OS]PLusieur petits textes...

Face à son miroir, triste et isolée
Envahie par sa propre vision déformée
La nourriture perd son goût et sa valeur
Décharnée, se croyant près du bonheur
Suivant comme modèle des squelettes
Son cœur bat maintenant au ralenti
Et souhaite seulement que tout s'arrête
La vie la quitte petit à petit
La mort la prendra, avec un certain dédain
En se demandant ce qui leur prend
Et ce qui passe dans la tête des humains
Il va quand même la délivrer de ses tourments
Elles sont des milliers là-haut
A avoir arrêté de manger
En croyant que la maigreur c'est beau
Et savent maintenant, sans doute,
Qu'elles se sont parfaitement trompées.



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Tu te rends malade,
Tu es un personnage si fade
Un garçon sans vie ni odeur
Avec dégout et couleurs
Tu as juste envie de mourir
De ce fait tu te fais vomir
Mais ne m'emporte pas dans ton délire
Pour toi j'aurais commis le pire
En t'aidant à te faire maigrir
Pourtant tu m'avais promis d'arreter
Mais chaque jour tu recommençais
Maintenant tu es entrain de le payer
En étant depuis 6 mois hospitalisé


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J'ai commencé à t'aimer,
C'était au mois de juin,
Le 6 pour préciser,
De tes yeux tu m'avais ensorcelé.

Quelques jours aprés,
Tu m'as annoncé,
Que toi aussi pour moi t'avais craqué,
On sort ensemble, c'est décidé.

Deux mois de bonheur intense,
Nous étions amoureux je pense,
Me serais-je trompée ?
M'aimais-tu pour t'amuser ?

Un soir tu m'as quitté,
Me reprochant de ne jamais te lâcher,
Tu avais besoin de ta liberté,
Mais c'était une autre que tu aimais...

Seule dans ma chambre, j'étais déboussolée,
J'ai été trahie par celui que j'aimais,
Mes yeux ne cessaient de pleurer,
Quand je te voyais, avec elle, roucouler...

J'ai fini par déprimer,
Fini par ne plus manger,
Mes parents s'inquiétaient,
Je trouvais comme excuse, un régime sans intérêt...

Me voilà plongée dans l'anorexie,
Ma vie se détruit petit à petit,
Je me laissais mourir lentement,
Tu m'as oublié si rapidement...

Allongée sur mon lit d'hôpital,
Dans un état critique, j'étais tellement pâle,
Je te suppliais de me délivrer,
Août, je suis morte désormais...