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| [T] - Coquelicot couleur de sang. | |
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Pom' Fan kraft 483
Nombre de messages : 666 Age : 665 Ma localisation : J'aurais aimé m'la pétter en disant avec Mèlissa. Date d'inscription : 22/10/2007
| Sujet: [T] - Coquelicot couleur de sang. Jeu 28 Fév 2008 - 19:42 | |
| -Police national, j'écoute. -Je viens de tuer ma mère. -Pardon ? -Je viens de tuer ma mère. Je vous attends. -Qu'elle adresse ? -5eme étage. Numéro 239. Immeuble Saint Vincent. Rue Desgenettes. Paris. -Nous arrivons.
Bip. Bip. Bip.
C'est vraiment là, que tout a commencé, je crois. Dans cette appartement, au beau coeur de Paris. Ma mère allongé sur le carrelage, se vidant de son sang. Moi, enjambant son corps, ne laissant apparaitre aucune expression sur mon visage, allant chercher plusieurs valises dans ma chambre, Flour dans mes bras.
*
-Immeuble gloße. Rue Speckstraße. Hamburg. s'il vous plait. -Toute suite mademoiselle.
Enlève moi se sourire ridicule de ton visage. Pauvre fou. Ne vois tu pas que le monde à changé ? Ne t'ai tu pas rendu compte que je n'ai rien à faire ici. Ne t'ai tu pas rendu compte que je ne voulais pas parler. N'as tu pas compris que le monde continuait sans toi. Tu ne vois que le bout de ton taxi, pauvre fou. Je te vois, là, a regarder discrétement, du coin de l'oeil mes cernes. Je te dérange peut-être. Veux-tu que je te colle mon poing dans la gueule ? Ca te calmerait sûrement. Je pense oui. Oh, vous devez vous dire "pas de violence" mais vraiment, laissez moi rire. Qu'importe, ma mère viens de crever. Par ma faute. Alors, les leçons de moral, c'est du passé. Laissez moi tranquille, elle n'est plus là; et pour cela, j'étouffe, crève et tousse. Crachant ma haine, mon coeur et ma rengaine.
-Vous avez passez un bon voyage ? -Oui.
Mais, ne comprends tu pas que tu peux garder ta politesse ? Pourquoi essayes-tu donc de me parler. Je ne veux pas, moi. Je viens de passer quelques jours en compagnie des fliques, et je n'ai plus envie à répondre à des questions stupides. Alors fait un effort de tout ton être et regarde un peu plus la route, pour m'oublier moi et Flour, tant que nous y sommes. Saleté de flique. Pour eux, la meilleur solution est de nous envoyer chez notre père. Lui même flique. Je suis pose que je vais devoir m'occupper de Flour, souvent. Oui, bien sur, mais mon père n'est pas méchant après tout. Il est juste habitué à la solitude. Mieux vaux le laisser dans son univers, je ne préfère pas changer ses habitudes.
-Qu'elle âge à la petite ? -18mois. -... -1ans et 5mois. -J'avais compris merci. Comment s'appelle-t-elle ? -Flour. -Qu'elle prénom étrange.
Peut-être n'aurais-tu pas du dire ça. Tu as juste eu droit en échange, a un regard noir. Je ne t'ai jamais demandé ton avis. Alors reste où tu es et ne m'emmerde pas. Tu es plus ridicule qu'elle, toi. Tu es un mélange dégeulasse de n'importe-quoi, de poussière et de merde. J'ai la rage au bout des lèvres, le coeur pret à exploser, les poumons déchiquetés et le nez en miettes. Je passai ma main dans les cheveux fins de Flour et la resserait un peu plus contre moi en signe d'agacement. Pauvre fou me regarda et grimaça. Regrettait-il ses mots. Je n'en ai rien à faire, enfaite. Tout en lui me répugnait, m'écoeurait, m'abjectait. Il était d'une crasse inimaginable et d'une infâmité affolente.
-...mais charmant.
Vas-y, mon Pauvre Fou. Essaye bien de te rattraper, rien n'y fera. Mais tu peux toujours essayer. Nous n'avons qu'a jouer. Nous sommes ensemble pendant une heure, autant profiter de ce moment pleinement. J'aime ton amertume qui brille dans ton regard. J'aime ta façon de fuir le miens, comme çi je te faisais peur. Peut-être est-ce vrai. Je détournai furtivement ma tête vers la fenêtre et regardais l'herbe verte, les nuages de cotons, le soleil me brisé la peau, les oiseaux volant avec grâce, les bandes blanches de la route national imprimé durement sur le goudron qui nous ramenait à la dure réalité. Oh, Dieu, comme le monde est un infernal bordel. Comme le monde est une pourriture embulante. Comme le monde est moche. Mais comme le monde sourit. Voulait-il changer de client le plus vite possible ? C'est probable.
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Je claquai durement ma porte, fesant voler mon désespoir, ma folie et mes cauchemards.
-J'avais oublié à qu'elle point tu étais si délicate. -J'avais oublié à qu'elle point tu étais si chiant.
Je mettais Flour dans ses bras. Il me souria et regarda Flour, qui avait bien grandit. Il la calîna et l'embrassa. J'aurais bien sourie sous ce beau tableau. Je l'aurais fait si je n'étais pas moi. Je pris les valises et allai dans ma chambre, laissant une grosse trace de dégout et d'aggacement derrière moi. Je m'allongai sur le seul lit de la pièce, pret de la fenêtre. Je collais mon front contre la vitre glacée et admirais avec insistance la foule. Dehors, il pleuvait. Bien évidemment. Les passants courraient sous leurs parapluies noirs, pour ne pas détériorer leurs nouveau costumes, horriblement moche pour ma part. Quelques gamins s'amusaient à sauter avec folie dans les flaques d'eau. Nous étions au mois de février, et cette pourriture de soleil ne voulais pas venir, ici. J'ouvrais la fenêtre et me penchais à la rembarde. Et je me mis à dégobiller. A dégueuler ce monde pourrit, la mer qui débordait et la lune qui était en retard. A rejeter ce monde qui puait la connerie. L'air me fouettait le coeur et me dévorait la moelle. Les gouttes de pluie me crachait à la gueule et m'ensevelait. Je fermais la fenêtre et m'allongais en soupirant sur la moquette, fixant du plus profond de mes pupilles le plafond blanc.
-Mon trésor, viens manger. -... -Mon trésor... -... -Allez, viens, ça te fera du bien, tu verras, mon trésor. -... -Mon trésor !
Bordel, mais ferme la. Ce surnom est pire que débile. Je ne suis plus une gamine. Arréte de m'appeller, tu vois bien que je ne te réponderai pas. Je me levais en soupirant et allais manger, enmitoufflé dans mes conneries. Bercé par des chansons débiles. Mordue par la douleur. Mon enfer traversant mon coeur de plein fouet. Mes os pret à craquer sous un contursion trop dure. Mes mains tremblantes d'erreur. Mais je m'asseyait, face à ma petite soeur rayonnante, qui lançait quelques mots avec difficulté fièrement.
-Papa, je n'ai pas faim. -Mange un peu, mon trésor. -...
Un jour, je lui cracherai à la gueule, a mon putain de père, que je n'aime pas ce surnom. Je lui cracherai à la gueule car je ne suis plus une gamine. Je lui cracherai à la gueule de prendre soin de moi comme ça. De m'aimer comme ça, alors que je ne suis qu'un déchet embulant. Une pourriture infâme. Une ordure horriblement moche. En attendant, je me comptente de regarder la pluie tomber et écraser les fenêtre avec cette mélodie qui l'accompagne en fesant couler doucement dans mon oeusophage ces petits morceaux de pattes.
-Tu iras au lycée à partir de lundi. -Qu'elle jour on est, aujourd'hui ? -Samedi. -...
Je me levai et allai dans ma chambre, en embrassant Flour et mon père en passant. Je me déshabillais et me couchais dans mon petit lit, caché sous ma couette, laissant seulement mes yeux divaguer vers la lune. Lune, mon amie, dis moi. Réponds à mes questions. Ecoutes moi. Appelle moi. Embrasse moi. Prie pour moi. Hurle pour moi. Chante pour moi. Arrete tout pour moi. Lune. Repond moi. Est-ce que tu m'aimes ? Je t'aime moi. Mais je n'aime pas les personnes avec des parapluies noirs, je n'aime pas le sang.
Je ne suis pas folle.
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Je m'aventure dans les rues de cette ville minable que je ne connais pas, mais qui me procure des hauts le coeur. Je remonte nerveusement la fermeture de mon gilet et cache mon visage derrière mon écharpe, le froid me mordant le nez. Je me dirigeai vers un banc. Je m'assis et restai ainsi. Un vieil homme, vint s'assoire pret de moi. Je le regardai, il était habillé très légérement, n'avait rien d'autre que sa peau sur les os. Il ne devait pas vivre dans la paix. Peu m'importe.
-Tu n'as pas cours, le samedi matin ? -Je n'en sais rien.
Il ria de mon attitude.
-Tu sèches ? -Je suis arrivée hier soir. -Oh.. D'où viens ton accent français. -Surement, je ne sais pas bien parler allemand. -Je le reconnais, c'est tout.
Je ne préfère pas poser de question. La lueur triste et mélancolique dans son regard m'en disais déjà trop. Je ne veux rien savoir. J'étais perdue dans mes pensées. Et lui, ce vieux bonhomme, il souriait. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Me prennait-il pour une abrutie.
-Arrête, s'il te plait. -Pardon ? -Arrête de faire comme si le monde n'étais pas pourrit. -... -Je le sais, je ne suis pas aveugle, inutile de te ruiner. Autant t'avertir tout de suite. -J'aurais préfèré te voir aveugle, tu ne verrais pas cette merde qui coule à flot. -Autant se prendre la vérité directement dans la gueule. -Je n'en sais rien. -Sa rafraichit.
Et lui, il souriait. Il souriait quand même. Car la vie vaut la peine d'être vécue. Car le monde est fou.
-Alain. Mon prénom est Alain. -... -Et toi, petit trésor ? -Je ne sais pas si elle a un trésor. Qu'elle qu'il soit, il ne doit pas être très lourd. -... -Et il ne doit pas contenir grand chose. -Tu vois, je pencherais plutôt pour l'inverse. -Oh...Dommage. -... -Laou. -Enchanté. -Pas moi, je n'en dirai pas temps. Juste heureuse.
Il ria de nouveau. Avec un rire franc. Je ne me savais pas si drôle. Mais j'aurais au moins eu le bonheur de le faire rire. Et puis il arréta de rire et regardait au loin, je ne sais quoi. Il n'y avait presque personnes. Quelques personnes s'entassaient dans les taxis. D'autres courraient, de peur d'être en retard. Et puis, il y avait ce garçon, quelques bancs plus loin, qui fumait. Qui me fixait.
-Ce garçon te regarde. -Oui, et je ne vois même pas pourquoi. -On va dire, que tu attires l'oeil. -Pourquoi ? -Tu ne passes pas inaperçus, avec tes cheveux long noir,et tes bouts teint en rouge. Tes yeux maquillé fortement, qui renforce leurs claireté. Ton jeans. Slim, je crois que c'est ça, si je ne me trompe pas. Tes joues roses, glacés par le froid, ainsi que ton nez. Ton écharpe longue de bien trois mètres te recouvrant le coup, et pourtant, tu traines en gilet seulement. Et puis tes convers, arrètes moi si sa ne s'appelle pas comme ça, une, rouge avec des lacets noirs et une autre, rose flash avec des lacets blancs. Avoue que tu es assez extravagantes. -Extravagantes veut dire bizzare ? -Oui, mais tout cela te va à ravir. -Eh bien, merci.
Il me fait sourir, ce vieux bonhomme.
-Je t'avoue, Alain que si ce jeune homme ne serait pas connut, je lui metterais mon poing dans la gueule. Mais j'ai peur d'écorcher sa gueule d'ange.
Et lui, il souriait, il riait et voyait le monde en couleur.
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Je le regardais avec méprisement. Ce garçon était l'égoïsme pure. La merde pure. L'hypocrisie pure. Je détournais mes yeux vers ce vieux bonhomme de soixante ans. Ses cheveux blancs volaient avec le vent. Sa peau ridée et creusé était rouge de froid. Ses doigts fripés aggripaient, comme par habitude, son fin pantalon. Ses yeux quelques peu éteints me renvoyaient quand même quelques étoiles de bonheur. Sa bouche, mordue d'un sourire montrait des dents mal allignées et peu soigné.
Le pouls dans les veines est beaucoup trop faible
-C'est une star ? Me demanda Alain. -Oui. La pourriture même. -... -L'égoïsme pure. -... -La merde pure. -... -L'hypocrisie pure. -... -... -En es-tu certaine ? -Oui. -Je ne te crois pas. -Je ne t'ai pas demander de me croire. -Heureusement. -Dis tout de suite que je ments. -Tu ments. -Ce n'est pas vrai. -Tu ne sais pas mentir. -Si, très bien. -Non. -Si tu l'dis.
Je soupirais.
-Tu n'as pas une cigarette, pour moi ? -Laou. -Quoi ? -Ce n'est pas bien. -J'm'en fou. -Je sais. -Bon, eh bien alors. -C'est bien cela, le problème. -T'en as une ? -Non. -Tu ne sais pas mentir. -Toi non plus. -Bordel, merde hein.
Je regardais ma montre.
-Je dois y aller. -Rentre chez toi, il va bientot faire encore plus froid. -Je suis déjà gelée. -Je le sens, oui, ça se voit. -A bientot, Alain. -A bientot, Laou.
Je me levais, remportant mes clics et mes clacs. Mes clics et mes clacs sont mes fardeaux. Et je passais devant ce garçon, ignoble. Je me mordais les doigts, marachais la peau, en manque de cigarette. Je sentais son regard m'observer. Je lui lançais un regard, en remettant mon écharpe sur ma bouche pour ne pas sentir le froid me torturer, et continuait mon chemin, son regard pesant continuant à me suivre des yeux, jusqu'à ce que je dissparaisse au coin de la rue.
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Au clair de lune. Dans cette chambre qui pue l'enfer. Avant, en étant gamine, je voyais ton visage qui s'illumine. Parfois je disais que c'était comme mille étoiles, d'autres fois comme un millier de diamants. Et je suppose, qu'il n'y avait rien de tout cela. Quand on est enfant. On s'imagine tellement de chose. Je suppose, que le bonheur est roi. Je suppose que ce son de piano, que j'entends au fond de mon coeur - et sous ma peau - n'est qu'illusion. Et tes cheveux qui s'écoulent comme l'océan va et vient aussi. Ce sourire qui me poursuivait de battante. Je disais haut et fort que pas un million de combat ne me fera te haïr. Un jour, quelqu'un ma dit que ce qui comptait n'était pas la longueur de la vie, mais bien la qualité. J'imagine que ce n'est pas faux. Je n'ai pas du te donner du plaisir tous les jours. Mais maintenant, vraiment tout est fini. Maman.
Don't look away
Là, maintenant, à la fenêtre de ma chambre je me demande ce que je déteste le plus. Cette star écrasant sa clope avec ses santiags ou bien mon père et ses idées hors du commun. Je ne pense pas avoir besoin d'aller chez un psychologue. Je n'aurais jamais dû lui parler de mes rêves. Je me suis mise à divaguer et à lui dire n'importe quoi. Je me suis mise à réver. A lui raconter que la vie était belle. Lui dire que les nuages ont un goût de barbe à papa et l'herbe une saveur de menthe. Que si j'avais des ailes, j'irais voir New-York, ville complétement époustoufflante pour ça pollution qui dépasse le haut de la Tour Eiffel. N'étant pas briseur de rève, celui-ci ma rappeller que lui aussi aurait des ailes si la Tour Eiffel était à New-York City. Mais je continuais, je continuais. Je lui disais que j'avais aperçu Esméralda dans une impasse de Moscou, rigolant sur le dos de Quasimodo. Je te proposais d'ouvrir le robinet de la baignoire, pour voir qu'il en sortait du chocolat noir, d'ouvrir le robinet de l'évier pour apercevoir du chocolat au lait et d'ouvrir le tuyaux d'arrosage d'une maison de riche pour goûter au chocolat blanc. Je te proposais de regarder dans le ciel, d'attendre toute la nuit et peut-être aurais-tu eut la chance d'apercevoir Wendy, volant au côté de Peter Pan. Et je te demandais si tu n'avais pas aperçu maman, nous espionnant de là-haut. J'ai commençai a te poser des questions sans réver. Mais tu m'as interrompu. Et tu es parti. C'était pour mon bien, as-tu dis. Merci, Alors. Papa.
Dernière édition par Pom' le Ven 29 Fév 2008 - 10:32, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: [T] - Coquelicot couleur de sang. Jeu 28 Fév 2008 - 19:43 | |
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Les oiseaux ne chantent pas et le soleil n'est pas là. Le vent court et les nuages l'accompagne. Mon père est déjà parti travailler. Un dimanche. Et moi, moi j'ai Flour dans mes bras, assise sur le banc. Elle frappait dans ses mains en marmonnant un petit air inconnu a mes oreilles.
-Flour, tu n'es pas aveugle toi, hein ? -... -Je suis sur que tu ne vas pas me comprendre à ton âge, donc je vais te le dire maintenant. -... -...Avant que tu deviennes trop grande et que la pourriture te brûle tes petits iris gris.
Et je me mis à lui dire des absurdités qu'elle même ne pouvait pas comprendre. Je lui montrais certaines personnes et leurs inventaient une vie. Elle, elle frappait dans ses petites mains et elle ne faisais que sourire.
-Mais arrétons. Te souviens-tu de ta maman ?
Eh bien, une maman, une véritable maman, C'est la personne la plus merveilleuse au monde. C'est d'abord une voix qui vous dit "Bonsoir" en vous embrassant. C'est elle qui vous apprend ... Le besoin d'aimer. Une maman d'amour, C'est une voix qui chante en ton coeur Quand tu es seul, quand tu as peur. Le besoin d'aimer, le besoin d'aimer, C'est un sourire comme un soleil Qui se penche sur ton sommeil, Un visage empreint de douceur, Les premiers pas vers le bonheur. Une maman donne à jamais, Le besoin d'aimer.(1)
-Mais toi, Flour, tu ne l'auras pas compris ça. Tu n'auras pas eu le temps. C'est de ma faute. C'est moi qui est tuée maman, n'est-ce-pas ? Tu auras beau crier plus tard, vouloir faire tomber la mer sur toi, dire que tu n'es rien sans elle, tu devras te construire sans une maman. Et tu vois, là, je continue à te parler, et je me demande pourquoi. Je me demande pourquoi, pourquoi je te parle alors que tu ne dois surement pas avoir compris ce qui se trame. -... -Mais je pense qu'enfaite, je te raconte ça parce qu'il n'y a pas Alain et que l'autre, ses Santiags et ses clopes et encore ici et nous regardes. On s'en va, Flour ?
(1)Peter Pan: Une maman d'amour.
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-Comment tu t'appelles ? -... -Moi c'est Mèlissa. Avec un accent grave sur le "e".
Oui, et alors...Mèlissa. J'en ai rien a foutre. Accent grave ou aigüe, on s'en fou bordel. Mèlissa. Trois voyelles et quatre consomnes. Ton accent grave sonnait comme les vagues claquant sur les coquillages contre le "i" qui dansait avec grâce. Son "m" tronait fièrement en tête et le "l" se baladait tranquillement, sautant a croche pied sur les nuages, tombant parfois mais toujours en se relevant.
-Et toi ? Comment tu t'appelles ? -... -Laou, bien sur.
Et bien, puisque tu le sais, ne me pose pas la question. Tu me détailles, de la tête au pied, avec émerveillement. Tu as ce petit sourir, presque provoquant qui ne te lâche pas depuis que je me suis mise assise à côté de toi, je n'avais pas le choix, à vrai dire.. Je suis pose que tu l'as toujours eu, ce putain de sourire. Il est Soleil,mais tes yeux sont Etoiles et ton sourir Lune, tes joues roses contraste avec ton teint pâle. Tes cheveux arc en ciel partent dans tous les sens. Tes yeux de couleurs bruns, mais surtout vert renforcait ton regard océan.
-Tout le monde savaient qu'il y aurait une nouvelle. Tu es le sujet de conversation de beaucoup de monde. -... -Je t'avoue que je ne t'imaginais pas comme cela. Enfin, si... Bref, je m'emmèle les pinceaux.
Et elle ria. Cette fille là, Mèlissa, elle avait toujours quelques choses à dire, depuis seulement dix minutes, mais elle ne s'arrétait pas. Et puis, elle souriait tout le temps. Beaucoup de monde l'appréciait et cela crevait les yeux. Elle était belle et portait sur elle -dans son sac peut-être- le bonheur et la bonne humeur. Elle était assise sur son tabouret et jouait avec son stylo. Je lui souriais, emportée par sa bonne humeur.
-Ah, je t'ai fait sourire, formidable. Je vais commencer. J'habite à Hamburg depuis ma naissance, je n'ai jamais bougé, mais j'aurais aimé sortir un peu de cette pourriture et aller voir ailleurs, ou nul part. J'ai les cheveux naturellement noire. J'ai refait des mèches de couleurs arc en ciel, car il n'y a rien de plus beau, j'aimerais atteindre le bout d'un eux et trouver un trésor au pied de celui ci, ou même grimper a son sommet et faire de la luge dessus. Je n'aime pas Killerpilze et les chevaux. J'ai un petit frère et une grande soeur, je les aimes beaucoup, malgrè tout. J'aime le rugby contrairement à beaucoup de fille, cela fait rire les garçons. J'écoute Tokio Hotel et Rammstein ce qui désespère certaines personnes. Je suis impulsive, réveuse et lunatique. Je voudrais faire le tour du monde et ne jamais être oubliée. -... -Je ne t'en dis pas plus pour l'instant, ça ne servirait à rien. -... -Excuse moi, je parle beaucoup, mais c'est plus fort que moi. Je suis très bavarde.
Elle recommença à rire. D'un rire doux. Cette fille, excuse moi, Mèlissa était une vrai boule de bonheur. Cela en devenait presque irritant. Je l'enviais, je l'enviais de ne pas dégager autant de beauté, son aisance et sa candeur.Beaucoup de personnes de la classe me fixait, et cela me teriffiait. Je n'aimais pas être le centre d'attention. Dehors, le soleil jouait à cache-cache avec les nuages, et moi, je jouais à cache-cache derrière mon écharpe.
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-Où habites-tu ? C'est encore loin ? -Ta gueule Mèlissa. Tu n'as fait que parler toute la journée. Par pitié, ferme la. -... -... -Prend ma main, Laou.
Je lui est prise. Je ne sais pourquoi. A présent, elle s'amusait à faire le funambule sur le bord du trottoire. Elle chantonnait une chanson de Tokio Hotel "müssen nur noch tausend meere weit". Elle faisait des tours sur elle même, faisant tourné ses longs cheveux bruns. Elle m'entrainait avec elle.
-Steal... -Laou, tu habites encore loin ?
-Small... -Laou, qu'est-ce que tu fais ?
-Butterfly... -Laou, aimes-tu les papillons ?
-Me... -Laou, tu crois en Dieu ?
-Wait... -Laou, tu connais Tokio Hotel, hein ? Bien sur.
-Only... -Laou, comment s'appelle ta petite soeur ?
-Her... -Laou, pourquoi ne parles tu pas plus ?
-Laou, Steal small butterfly me wait only her... -... -Coule petit papillon, moi je n'attends qu'elle. -Oui, Mèlissa. -C'est saugrenu . -Soit.
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-Pourquoi pleures-tu princesse ? -Bordel mais taisez-vous Alain ! Allez vous en. -Non.
La pluie dégringolait, mes vêtements me collaient à la peau, mes cheveux s'aggripaient à ma nuque. Mes lèvres tremblaient rageusement en désignant l'apocalypse et nombreuses autres conneries, mes joues étaient baignés de larmes ou de gouttes de pluie, je ne savais pas ou plus. Je serrais mes points à m'en craquer les phalanges et j'aurais aimé entendre craquer mes côtes sous la force de mon entreinte. Plus personne n'était dans la rue. Seul Alain était là, avec moi, sur ce banc pourri de graffitis, gris et sale. Il me regardait et ne disait rien. J'avais envie de lui balancer mon poing dans la figure.
-Crie, princesse.
Et là, ce n'était pas une question, c'était un ordre. Alors j'ai crié. J'ai crié la haine qui était coincée entre mon coeur et mes poumons. J'ai hurlé la répulsion que j'avais pour cette Terre complétement foutue et ravagée par le vent. J'ai braillé mon désespoir de toutes mes forces jusqu'a en avoir le souffle coupé. J'ai gueulé à m'en casser la voix pour moi mais aussi peut-être même surtout pour Alain qui se montrait fort. J'ai crié à m'en brûler les lèvres et m'en arracher les tripes. J'ai crié le soupire qui restait accroché dans ma gorge et le dégout qui m'enflammait le creux du ventre. Le vent avait arrété de danser et la pluie de tomber.
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-Bonjour Laou. -...
J'entend le craquement du vieux bois pourri qui s'écroule sous sa présence et qui vient troubler cette habitude finalement abandonnée. Je ressens cet air sur de lui qu'il essaye de s'approprier pour paraître fort et sa douce voix qui me chante des mélodies affreuses. Je le vois se mordre la langue et se pincer les lèvres nerveusement enlevant sa fierté [complétement oublié]. Son regard se balade sur mon visage et mes yeux à moi se perdent [vite] sur le sol laminé par de fines gouttes de pluie, d'un mauvais vendredi matin. L'océan qui a remplacé mon coeur me déchire les veines et les sentiments ne s'en suivent plus. Les vagues claquent sauvagement contre chaques parcelles de ma peau.
Do-Ré-Mi. J'oublie les mélodies qui dégringolaient de mes doigts sur le piano. Fa-Sol-La. Je ne vois plus rien. Je ne dis plus rien. Tous les mots sont dérisoires. Je plonge dans le creux de mon écharpe. Je pèse le poids de mes mains qui sont devenues aussi lourde qu'une mine de plomb. Si. Oublie moi. Je perd le fil.
-Te souviens-tu de moi ? Me reconnais-tu ? -...
Idiot. Célèbre et Idiot. Ces mots vont souvent ensemble après tout, pourquoi ne s'accorderaient-ils pas avec toi non plus ? Ce serait stupide et illogique. Je tombe en morceaux. J'ai perdu mon sens du bien et du mal. Mes larmes coulent comme des lames de razoir. Chacunes d'elles me laissent dans un état minable. Chaque nouvelle goutte est une de trop pour ta sournoiserie. Chacune d'elle me brise tout et n'importe quoi. Tu brises mon coeur [et mon âme en même temps].
-Laou... -...
Ne prononce plus ce prénom, mon prénom. Ne le chuchotte plus comme toi seul le fait. Ne joue plus sur ces syllables comme un fou. Tu sais bien ce que cela me fait. Arrête tes conneries et laisse mon pauvre coeur [de pierre] tranquille. Ton regard de braise est l'un des plus monstrueux que l'on puisse trouver sur cette terre [en Allemagne tout du moins]. Tu es un mélange de folie, d'immensité et d'apocalypse.
Tu es la folie [à l'état pure] pour ce que tu m'as fait subir. Pour tes mains qui caressent ton micro [et qui caressaient ma peau]. Tes lèvres qui fredonnent au rythme de la musique qui est toute ta vie. Tes yeux, qui représentent l'immensité. Tes mains qui s'agittent en mettant une clope entre tes lèvres tremblantent de plaisir.
L'immensité fait partie de toi comme elle fait partie de ton [stupide] jumeaux. L'immensité règne dans ton regard. Elle traine ses fesses dans le creux de ton étoile, dont je connais les contours de sa forme par coeur [mais pas dans mon coeur]. Elle creuse entre tes côtes recouverte d'une fine parcelle de peau [surement pour pouvoir la laisser respirer]. Elle se cache dans ta façon d'être qui veux que l'on gémisse sous ta beauté, que l'on rougisse sous ta finesse et que l'on crie sous ta magnificence.
L'apocalypse est tout ton corps [et ton coeur] à la fois. Je me souviens de ton sourir que moi seul voit hypocrite qui se dessine sur tes fines lèvres dont elles crient des mots d'amour. Tu les voient toutes choirent devant toi. Tu les voient toutes tomber dans une mer de bonheur. Tu jouïes le soir, en regardant par ta fenêtre, de ce sentiment de puissance et de virilité qui t'animes. Tout ce qui te désigne est l'apocalyspe.
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| | | Pom' Fan kraft 483
Nombre de messages : 666 Age : 665 Ma localisation : J'aurais aimé m'la pétter en disant avec Mèlissa. Date d'inscription : 22/10/2007
| Sujet: Re: [T] - Coquelicot couleur de sang. Jeu 28 Fév 2008 - 19:43 | |
| -Laou...Laou, tu as vues ? Non, bien sur. Tu ne regardes que tes pompes, toi. Mais si tu relevais la tête, tu verrais qu' aujourd'hui encore un jour se lève, qu'il ne nous attend pas. Les étoiles sont encores parties et le soleil se la pète, j'espère que bientôt on ne le verra plus. -... -J'ai parlé à Tom de toi, que tu étais là, de nouveau, si proche de nous. Il ne me croit pas, ou alors il ne veut pas me croire et fait semblant. Il a peur je crois. Oh, pas de toi Laou, de tes océans gris qui te servent de pupilles et des vagues trop salées qui en coulent. Gustav et Georg eux n'ont as écoutés...Ou c'est ce qu'ils essayent de montrer. Mais j'vois bien, depuis un mois que dès que je sors, il y a une agitation nouvelle dans la maison. J'le sais. J'le sens. -... -Chut, tais toi. Entends-tu ses branches que le vent fait craquer ? Ca me rapelle le jour ou tu es partie sans nous prévenirs. J'ai entendu tout mon être faire le même son. Mais Tom, je n'ai rien entendu. Tu sais très bien qu'il cache ses sentiments. Mais ce jour là, je ne pense pas que ce soit pour cela. Son coeur c'était tout simplement arréter de battre.
Et là, à ce moment j'ai craqué. Je n'en pouvais plus. C'était de trop. Il me comptait ces aventures en pensant que je n'étais qu'une enfant. Et lui, il regardait devant lui, comme ci ce qu'il venait de dire n'était pas aussi cruel et ignoble que ça l'était. J'le voyais déjà ouvrir sa [grande] gueule pour continuer mais là, ce que je souhaitais plus que tout c'est qu'il se taise et qu'il arréte.
-Ta gueule Bill !
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-Non, non. Je continue. Aujourd'hui t'étais là, comme d'habitude. Ce banc, il n'a plus de secret pour toi, désormais. Plus aucun secret. Tu y passes presque tous les jours pendant plus de deux heures, scrutant de tes pupilles grises chaque détails de ce monde qui t'entoure. T'as surtout l'air d'une fille paumé au milieu de cet endroit qui t'étouffes. T'arrivais toujours de nulle part, allant ensuite nulle part. T'as encore une fois trop maquillé tes yeux, l'eye liner te bouffe la moitié de ton visage, tout comme ta mèche, cette putain de mèche qui m'empêche de pourvoir te regarder vraiment dans les yeux. Bordel si tu savais ce qu'il dégage tes yeux. J'en avais jamais vu des comme ça, on ne voit presque jamais rien dedans, c'est le vide, le néant. T'es belle, qu'est ce que tu es belle Laou. L'Hoddie que je t'avais ach'té sans raison particulière et sans raison valable te va toujours magnifiquement bien, il recouvre la moitié de tes mains, mais l'autre moitié est à moi. L'autre moitié est à moi. Cette moitié qui me serrait plus fort la nuit, cette moitié qui se mélait à la mienne, cette moitié qui carraissait mon visage. Tes lèvres sont toujours aussi belles. Ces lèvres que je préfèrais sentir plutôt que de les voir. Ces lèvres qui n'attendaient que mon je t'aime pour me le retourner. Ces Je t'aime incessants, dans le creux de nos oreilles, ces Je t'aime si excitants, si durs, si profonds, si vrais. Tes Converses ressemblent à tout, sauf à des Converses. A force de faire la conne avec tes clopes de merde, ce ne serait pas étonnant de voir tes godasses brûlées en dessous, comme neuves de l'autre. T'es belle. Qu'est ce que t'es belle Laou. Toi et ton air blazé, j'm'y suis habitué. Qu'est ce que j'aimais te regarder de loin, mes yeux ne quittant plus le moindre de tes faits et gestes. J'arrivais toujours par un endroit différent, juste pour pouvoir t'observer, même si ce n'était qu'un quart d'heure. Puis tu finissais par me trouver. A chaque fois. Même l'autre fois, où je n'étais pas sorti, où t'as sur trouver l'immeuble, l'appartement, la fenêtre. Et puis, ce fut la fin d'ta clope. J'ai attendu que tu la lances au loin, pour me retourner, fermer la f'nêtre et partir pour attendre le lendemain. Je me suis retenu de courir. Courir jusqu'a toi. Courir, courir, courir. Vers toi et tes lèvres. Vers toi et tes godasses. Vers toi et tes Je t'aime. Vers toi et mon avenir. T'es belle. Qu'est ce que tu es belle Laou... -...
[Do]ucement tu m'as pris la main. Pour ne pas que je t'abandonne, une fois encore. Tu m'as entrelacé de tes doigts chaud fesant brutalement contraste avec les miens qui étaient glacés. J'ai retenu ma respiration pendant quelques secondes avallant au plus profond de mon être une bouffée de cet air [ré]ellement insalubre. Soudainement tu t'es levé. Je me suis ensuite retrouvée debout à quelques centimètres de toi. Je sentais ton souffle sur ma peau. Tu as [mi]s tes mains dans mes cheveux pour les descendrent doucement jusqu'a mes clavicules. Tu as enfoncés le bout de tes doigts et de tes longs ongles entre celles ci pour ensuite faire le contour de mon visage. Les yeux mi-clos tu essayais de te [fa]briquer plus de magie. J'avais peur de respirer et je me mordais la lèvre inférieur. Tu as passé doucement ton index droit sur mes lèvres. La [sol]itude que j'avais laissé en toi me donna soudainement envie de vomir. Et toi, toi tu continuais a passer sur mon visage tes doigts fin me donnant peu à peu envie de m'enfuir vers A[la]bama. Tu carressais du bout des doigts mes paupières et t'imprégnais de mon parfum -chocolat. [Si] je n'avais pas ces papillons au creux de mon ventre je serais partie en Antarctique, là où tu ne me trouverais plus. Oh damnation que tu es beau.
-Reviens...
Je crevais -tout comme mon âme- la gueule grande ouverte, submergée de gamme qui s'effondrait finalement sur mon corps frelle.
______________
-Je m'en vais. -... -... -Tu m'aimes en fuyant ? -Je t'aime en me préservant. -Mensonge. -C'est vrai. Qui a dit que je t'aimais ? -Moi. -Personne ! Je ne t'aime pas. -Mensonge. -Non. -Encore un mensonge. -N'importe quoi, tu es complétement dingue. -Mensonge. -... -Tu ne sais faire que ça, mentir ?! -... -... -T'aurais pas une clope ? -Tu m'aimes en te préservant dis-tu ?! Arrete la clope et on en reparlera. -Tu m'en diras temps. -Je fume moins que toi. -Ca reste à voir. -Soulève tes godasses.
J'ai soulevé ma convers droite. Elle était grise et brulé. Il a soulevé ses santiags. Rien. Rien. Je ne le regardait plus. J'étais tétanisée. Le vent soufflait tout autour de nous. L'amour est tellement trompeur. Je te sentais tout pres, là à quelques centimètres de moi. Tu voulais m'acceuillir dans tes bras. Je ne savais plus ce qu'il fallait faire.
-Je ne l'ai pas fait expret. J'ai eu peur de souffrir. De ne plus être capable de sourire. Cette peur d'être blessée. De devoir ensuite essayer de tout oublier. Et cette peur d'être blessée m'a empechée de t'aimer. Elle m'a empécher de t'aimer avec passion. -Elle ne t'a pas empécher de m'aimer, elle t'a empécher de rester. -... -Nuance.
Tu fermes les yeux et penses a moi -je le sens. Ton visage contre le mien, tes cils effleurant mon front. Je reconstitue tes traits a l'aveuglette en les caressant doucement. Ton nez, tes yeux, ta bouche. Ta bouche. Le monde autour de nous n'existe plus.
-Reviens Laou... -Oublie moi Bill. -Tu m'avais promis que l'on s'aimerait toujours. -Je ne tiens jamais mes promesses Bill. -... -Je m'en vais, je m'en vais. Mais je ne reviendrai jamais. -C'est une promesse ? -Oui. -Alors tu peux partir. -... -Tu l'as dit toi même, tu ne tiens jamais tes promesses. -... -L'immeuble en face. Appartement numéro 13.
Nos lèvres se frolent et je pars en courant, prenant la fuite. Pour te fuir. Toujours la fuite.
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Oui mes amours. Nouveau topic. Mais une Fin. Une nouvelle en préparation.
Dernière édition par Pom' le Ven 29 Fév 2008 - 10:35, édité 1 fois | |
| | | Carpe Diem Ich Bin Da
Nombre de messages : 3884 Age : 30 Ma localisation : Entre les lignes. Date d'inscription : 23/12/2006
| Sujet: Re: [T] - Coquelicot couleur de sang. Jeu 28 Fév 2008 - 20:02 | |
| Han ma Beauté <3. Nouveau topic. Cela veut dire nouveau départ en quelque sorte, tu reviens, Pom' reviens, Margaux avec. Tu m'as manqué, Beauté, quel plaisir c'est de te revoir parmi nous, accompagnée de tes mots <3. Margaux, je t'Aime comme jamais là. | |
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| Sujet: Re: [T] - Coquelicot couleur de sang. | |
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| | | | [T] - Coquelicot couleur de sang. | |
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