[OS] Souviens toi.

Ça fait bien longtemps que je n'ai rien poster par ici, & aujourd'hui, j'avais envie de le faire. Malheureusement, je n'ai ni le temps ni la volonté d'aligner quelques mots sur mon clavier ...
Alors, je vous sors un OS écrit à l'occasion d'un devoir de Français à rendre, & dans lequel le fantastique était imposé ( d'ailleurs c'était une première pour moi de m'essayer à ce style :'D ). Un 2o sur 2o doublé de 3 + qui n'étaient pas vraiment mérité, à mon sens. Travail rédigé à la va vite, la veille de la date où l'on devait le rendre ... Enfin.

Dans l'espérance que vous aimerez ... =').

Souviens toi.

J'avançais à pas lents dans la rue menant au marché. Le tête baissée, je regardais mes pieds marcher sur les feuilles jaunies de l'automne. Le vent se mêlait gentiment dans mes longs cheveux d'un blond cendré & je sentais mes joues rougir sous l'effet du froid matinal déjà glacial de ce mois d'Octobre. Les trottoirs étaient comme d'habitude vides à cette heure-ci.

Tous les volets des fenêtres étaient encore fermés & tout le monde devait faire la grasse matinée, au chaud, dans son lit. J'aurais appréciée, moi aussi, de rester au lit jusqu'à point d'heure, avec un bon chocolat chaud entre les mains, & la télé juste en face. Mais ce temps où j'avais ces envies toutes simples est bel & bien révolu à présent. Aujourd'hui, je ne suis plus qu'une misérable droguée, avançant au gré des chemins, là où mon triste destin me porte. Je me replongeai lentement dans mes souvenirs quand j'entendis le
brouhaha du marché. Je relevai la tête & découvris des étals un peu partout.

Les marchands vantaient leurs affaires à qui voulait bien l'entendre, des enfants couraient après un petit chien marron en riant gaiement, des pigeons s'envolaient en voyant les passants s'approcher. Je devais faire tache au milieu de cet endroit. Moi, Audrey, tout juste 18 ans, camée, & déjà des déboires de prostituée dans mon sombre passé. Malgré tout, je ne perdais pas le but que je m'étais fixé en venant ici. Reprendre ma vie en mains & m'en sortir une bonne fois pour toute. Un sourire timide vint éclairer mon visage pâle. J'avais conservé ma peau de porcelaine & la candeur & l'innocence se lisaient encore sur mon doux visage. Mes yeux d'un bleu profond étaient légèrement fardés de noir, pour préserver une once de mystère sur ma personne. Mes lèvres, quant à elles, étaient recouvertes d'un voile de rouge à lèvres.

Je levai les yeux au ciel. De gros nuages gris embuaient le ciel d'Allemagne en ce jeudi matin, mais le soleil pointait au loin le bout de son nez.
Je reportai mon regard sur le marché & avançai, la tête haute. Je regardais, avec les yeux émerveillés d'un enfant devant les vitrines de Noël, tous les objets exposés. Jamais je n'avais mis les pieds dans un tel endroit. On pouvait sentir l'odeur des fleurs, des bonbons, des pommes d'amour, des gaufres au sucre & même des barbes à papas. Prenant mon temps, j'observais calmement le beau spectacle qui s'offrait à mes yeux. Peut-être qu'un jour, je serais là, moi aussi, vendant mes tableaux faits avec soin ... En attendant, je profitais en faisant attention de ne rien louper de ce précieux moment.

Une heure plus tard, j'étais toujours là. Je n'avais encore rien acheter & je ne savais même pas si je comptais acquérir quelque chose. En tout cas, sortir un peu m'avait fait le plus grand bien. Je m'apprêtais à rentrer chez moi quand un tableau attira mon attention. Je m'approchais plus près du stand d'une vieille dame, toute de noir vêtue, pour admirer de plus près cette merveille. Dans un grand cadre en bois était emprisonné un monde de féerie, de magie & de rêves. Un pays imaginaire était peint avec une précision & une netteté déconcertante. Un grand arbre était centré sur la toile & une porte était incrustée dans son tronc. De petites maisons se trouvaient sur les côtés, faîtes en champignons & en bois. De la mousse se reposait sur ce paysage, le rendant d'autant plus attrayant. Des escaliers, des ponts, des enclos, des puits, des cheminées ... Ce paysage incarnait la perfection pure & simple. Je m'attardai avec passion sur les moindres détails de ce chef d'oeuvre. Je me penchai alors pour mieux apprécier ce monde nouveau qui m'émerveillait tellement.
Si l'on regardait bien, on pouvait même apercevoir les biens chanceux habitants de cet univers. De petits elfes, de petits lutins & de petites fées; des sourires figés aux lèvres. Leurs regards se voulaient si troublants que j'eus un instant l'impression qu'ils étaient vivants & qu'ils allaient venir me capturer pour m'emmener chez eux. Je n'eus pas le temps de me remettre de mes émotions que la vieille dame m'adressait la parole.

- Vous souhaitez l'acheter ? Me demandait-elle.

J'hésitai un instant & reconsidérai la question dans ma tête. Mes yeux se perdaient dans la profondeur des détails & la beauté des dessins que même si mon porte feuille ne suivait pas, je me décidai.

- Oui. A combien est-il ? Répondis-je.
- Je vous le cède pour 20 euros.

Surprise de ce prix si dérisoire pour une beauté pareille, j'hésitai à demander si elle ne s'était pas trompée de prix, mais, trop contente de ma nouvelle acquisition, je me contenta de sortir deux billets de 10 euros de mon porte monnaie et de les lui tendre.

Une demie heure plus tard, j'étais rentrée chez moi, à Hambourg, dans mon petit atelier. Bientôt, je n'aurais même plus de toit pour dormir. Déjà quatre mois que des avertissements de loyer non payés atterrissaient dans ma boite aux lettres & que je les jetais à la poubelle sans y prêter une réelle attention. Aujourd'hui, il était trop tard pour avoir des remords. Dans moins d'une semaine, je serais expulsée ... Prise d'une soudaine envie de vomir, je posai le tableau parmi tous les autres & me précipitais à la salle de bains.

Le reste de la journée se passa comme un des autres nombreux jours qui se suivaient dans ma vie. Le temps tourne & tourne encore autour de nos pauvres existences perdues. On ne vaut rien du tout sur Terre. On n'est qu'un vulgaire petit point dans l'Infini, tout au plus. & C'est en buvant mon café noir & en fumant des Marlboro Lights dans le vieux fauteuil de ma chambre que je continuais à me poser des questions existentielles, sur le pourquoi du comment & autres divagations d'une adolescente majeure.

Après maintes & maintes réflexions, je me leva & me dirigea vers le
tableau acheté ce matin. Je le regardai encore un peu, puis, entrepris de l'accrocher sur un mur du salon. Je terminais de le fixer, quand un mot s'échappant du cadre du tableau tomba à terre. Je me penchai pour le ramasser. Une écriture liée, délicate, avait griffonné à l'encre de Chine une petite phrase.

“ Pour qu'un voeu se réalise, un sacrifice est nécessaire ”.

Je restai quelques minutes à lire & à relire cette phrase puis, posai ce mot sur la table basse du salon, sans chercher à comprendre si une signification particulière était cachée derrière cette phrase.
Ou plutôt sans vouloir comprendre.

Quand la nuit commençait à tomber, je pris un yaourt dans mon frigidaire en guise de dîner puis m'attardai jusqu'au douze coups de minuit devant la télévision, une bouteille de Whisky & une de Coca aux mains. Le seul moyen que j'ai trouver pour arriver à m'endormir le soir.
Presque totalement ivre, je finis par me décider à aller essayer de rejoindre Morphée, au beau pays illusoire des rêves. Une fois douchée & en pyjama, je me glissai sous les couettes de mon lit froid. Je tentais tant bien que mal de trouver le sommeil, mais celui-ci peinait à me gagner. Alors, dans un élan de mélancolie, je ressortais du tiroir de ma table de chevet une photo, vieille de huit mois. C'était lui, c'était moi, c'était nous. Bill. Audrey. Ces mots résonnaient encore dans ma tête & les souvenirs que je m'étais obligée à enfouir au plus profond de ma mémoire ressurgissaient subitement comme une bouée remonte à la surface de l'eau. Déjà huit mois qu'il était mort. Huit mois où ma vie ne fut qu'une succession de malheurs & où ma déchéance fut fulgurante. D'abord le refus d'accepter sa disparition, puis le désespoir de se rendre compte que rien ne serait plus comme avant. Ensuite, je suis descendue lentement plus bas que terre. J'ai d'abord tenté de me noyer dans le travail; ça marche, normalement.
Avant, je pouvais m'évader dans un monde irréel, un monde fait de bonheur & d'amour, un monde où le mot “ tristesse ” n'existait point. Un monde qui existait à travers mes toiles. Mon monde. Mais aujourd'hui, je prends conscience que tout cela n'était qu'une façade, un moyen de fuir la réalité qui m'étouffait un peu trop. Maintenant, la seule chose qui me fait m'évader sont les vices par lesquels je me suis fais engloutir. Je me faisais engloutir cette fois-ci par mes souvenirs, quand tout à coup, j'entendis un bruit. Mes sanglots se turent & je tendis l'oreille. Plus rien. Alors à nouveau, une déferlante de sentiments s'abattit sur moi. Je n'étais plus personne. Juste un autre point dans l'Infini. Avec Lui, j'existais,
j'étais la plus belle, la plus jolie & tellement d'autre choses ... Maintenant, tout ce que je suis, c'est la plus triste & la plus pitoyable. Mes sanglots reprirent de plus belle.

- Mon Dieu, rendez le moi, je vous en supplie ... Rien qu'un instant, pitié ... Prononçai-je tout bas.

Je continuais de pleurer contre mon oreiller blanc encore un bon moment. Puis, à nouveau, un bruit m'interrompit. Cette fois, je me relevais, séchant d'abord mes larmes. A pas lents, je me dirigeai en titubant vers le salon, d'où provenait le bruit. Une fois là bas, je n'en crus pas mes yeux. Ce n'était tout simplement pas croyable, voilà tout. Devant mon regard ahurit, des elfes, lutins & fées en tout genre dansaient en rond, devant le nouveau tableau.
Abasourdie, je fermais les yeux puis les réouvris machinalement. Serais-je emprunte à des hallucinations ? Serai-ce l'alcool ? La fatigue ? Je sentis ma tête tourner & m'avançais malgré tout vers les êtres irréels, ne m'ayant pas remarquer.

- Heu, bonjour ... Dis-je.

Tous levèrent la tête en ma direction. Je ... Non, ça ne pouvait être réel ! Je suis en train de rêver, tout simplement !

- Réveille toi Audrey, réveille toi ! Me dis-je tout haut à moi même.

Je fermais les yeux très fort, espérant me retrouver dans mon lit, entre mes draps froids qui ne me semblaient maintenant plus si froids que ça.

- Tu n'rêves pas. Entendis-je.

J'ouvris les yeux pour me rendre compte qu'un lutin, tout de vert vêtu, était en train de ... Me parler ?!

- Je ... Pardon ? Répondis-je.
- On est là pour réaliser ton voeu, n'aie pas peur ! Reprit celui-ci.

Je fus prise d'un incroyable vertige, tout aussi incroyable que le spectacle auquel je participais, & fus contrainte de me laisser tomber dans le fauteuil.
Je ne comprenais plus rien du tout. Ma tête n'arrêtait pas de tourner & j'avais la nausée. J'avais dû abuser un peu trop de l'alcool ce soir.

- Allez, viens avec nous ! Continua le lutin.

Tu deviens folle ma pauvre, il va falloir te faire une raison.

- Dépêche toi Audrey, Bill t'attend !
- Quoi ? Pardon ?! Répondis-je, dans l'incompréhension totale.
- Ne cherche pas à comprendre & laisse toi guider ! Dit-il en me prenant la main.

Sa main était glacée. Je fermai une nouvelle fois les yeux & respira un bon coup. Ne t'en fais pas Audrey, tu vas bientôt te réveiller.
Je fus ensuite entrainée par tout ce petit monde, arrivé de je n'sais où, je n'sais comment dans mon salon, vers le tableau féérique. & Avant que je n'pus comprendre quoi qu'ce soit, je traversai le dit tableau en leur compagnie.
Puis plus rien, le trou noir complet.
Je crois que je perdis connaissance, ou quelque chose dans ce goût là. En tout cas, quand j'ouvris mes yeux, je n'étais plus dans mon bon vieux salon. J'étais allongée, par terre, dans un champs de pâquerettes & de marguerites. Je sentais la très agréable odeur de l'herbe mouillée autour de moi. Je me relevai un peu & regardai un peu plus loin. Rien. Rien du tout. Juste des fleurs & de l'herbe à perte de vue. L'horizon ne semblait ne plus existait & être simplement une utopie de plus pour moi. Je me laissais alors retomber dans l'herbe fraîche. Le ciel était d'un bleu pâle superbe & les nuages étaient d'une blancheur immaculée. Le vent passait de temps en temps près de moi, rapidement. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentie ce sentiment de légèreté & cette plénitude. Trop longtemps, beaucoup trop longtemps.

Quelques minutes après, je sentis une présence, une odeur. Je n'les connaissais que trop bien pour ne pas deviner la personne qui les possédait. Mon coeur loupa un ou deux battements & j'ouvris brusquement les yeux en me relevant.

- Bill ?! Arrivai-je à articuler.
- Ça faisait longtemps Audrey ... Me répondit-il en s'asseyant à côté de moi.

Non, ce n'était pas possible. Je n'en croyais pas mes yeux.
Doucement, j'approchai ma main de son visage. Allait-il s'évaporer ? Il était si proche & semblait pourtant tellement lointain à la fois. Mes doigts finirent par effleurer sa peau diaphane, si douce. Il me sourit. Dieu, heureusement que
nous étions assis, sinon, je crois bien que je me serais évanouie.

- Tu, tu es vraiment là ? Osai-je demander.
- Oui, je suis vraiment là. Nous, sommes vraiment là. Tu sais bien qu'il n'y a pas de moi sans toi, ni de toi sans moi ...

Il me sourit à nouveau & je me perdis dans la profondeur de son regard chocolaté sans retenue. Ce regard qui avait tant manqué à ma vie.

- Viens là ... Me dit-il en m'attirant vers lui.

Je me laissais faire & me retrouvai blottie contre son torse, respirant à présent la merveilleuse odeur de ses longs cheveux de jais.

- Tu n'me laisseras plus, hein ? Lui chuchotai-je.
- Tout à une fin Audrey.
- Pas mon amour pour toi.
- Pas le mien non plus.
- Alors ?
- Ne rends pas les choses plus difficiles ... Se contenta t-il de me répondre.

Je me tus malgré moi, car il avançait lentement son visage vers le mien & nos lèvres se scellèrent en un tendre baiser.

- Je t'aime, & je t'attendrai. Aussi longtemps qu'il le faudra. Me murmura t-il doucement à l'oreille.

Puis, tout se passa très vite. On m'enleva rapidement à lui. Les elfes, les lutins & les fées m'emmenèrent je n'sais où. Je ne comprenais à nouveau plus rien.
Impuissante, je lui criai aussi fort que je pus un “ Je t'aime ! ” passionné, puis, à nouveau, en une fraction de secondes, le trou noir complet.
Quand je m'éveillai, je me trouvais dans mon lit, dans mon appartement, dans mon monde. & Il n'était pas à mes côtés. C'est tout ce que je fus en mesure de constater & de comprendre à ce moment là. Dans un éclair de lucidité, je me souvins. Hier soir, l'alcool, les bruits, les elfes, le tableau. Avec précipitation, je m'élançai vers le salon. Tout était à priori normal. Je regardai alors le tableau. Il était toujours à sa place, comme les autres meubles. Je m'approchais doucement, méfiante. Mes doigts allèrent se
poser sur la toile. & Rien ne se produisit. Absolument rien du tout. Résignée, je regagnai ma chambre & m'assis sur mon lit. Je n'avais plus aucune notion du temps.

Le soleil s'était apparemment levé. J'ouvris ma fenêtre & le constatai. Avant, c'était Lui qui me réveillait, en ouvrant les volets en bois. Je me souvenais encore de la douce sensation des rayons du soleil sur ma peau. Sans m'en rendre compte, des larmes me montèrent aux yeux & entreprirent de dévaler mon visage pour venir mourir aux coins de mes lèvres. J'ouvris alors le tiroir de ma table de chevet pour y prendre la photo, notre photo, qui me tenais tant à coeur. Mais elle n'était plus là. A la place, j'y trouvais le mot
qui était tombé du tableau, la veille :

“ Pour qu'un voeu se réalise, un sacrifice est nécessaire ”.

Je n'eus pas besoin de plus pour comprendre. Je savais pertinemment que je ne retrouverais plus cette photo. Mes larmes redoublèrent alors.
J'avais besoin d'une cigarette, vite. J'en trouvai sur la table basse du salon. Je l'allumai à l'aide d'un briquet d'un main tremblante. Jamais je ne m'étais
sentie aussi mal depuis la mort de Bill. Ma vie n'avait à présent plus aucun sens. Sur un coup de tête, je sortis de l'appartement. Je ne pris même pas la peine d'enfiler mon manteau jeté la veille sur le canapé & sortis dehors. L'air était frais, comme d'habitude. Mais aujourd'hui, plus rien n'avait de réelle importance.

Instinctivement, je me dirigeai vers le vieux port d'Hambourg. J'y allais souvent, petite, puis, j'ai grandi, & j'y suis allée avec Bill. Nous
pouvions passer des journées entières à contempler la mer, indomptable. Personne ne peut la comprendre. Imprévisible & tranquille, elle n'en fait qu'à sa tête. Tantôt clémente, tantôt déchaînée. Elle reste & restera à jamais un mystère pour nous, le commun des mortels. Bill me comparait souvent à l'océan. Il aimait nous trouver des points en commun, ainsi que des divergences. Une once de réjouissance se profilait à l'horizon à l'idée de revoir cet endroit dans lequel je n'avais plus mis les pieds depuis sa mort.
Quand j'arrivai, il n'y avait personne. Simplement la mer, les bateaux, le soleil, les nuages, le ciel, le vent & moi. Juste nous. Pour l'éternité, à tout jamais. J'étais heureuse. Oui, aujourd'hui je pouvais l'affirmer sans avoir de hauts-le-coeur. J'étais heureuse, tout bonnement. Tu entends le Monde ?!

- Je suis heureuse ! Criai-je vers le ciel.

Des oiseaux passèrent; j'eus l'impression qu'ils me narguaient.
Ils avaient l'air d'être heureux, eux aussi. Avec les grandes ailes qui les portaient où ils en avaient envie.
Ce devait être bien, de pouvoir voler tout là haut, de traverser les nuages, de contempler la bêtise du Monde sans y prendre part. D'être libre. Juste libre, & heureux.

Alors, poussée par un sentiment étrange, je m'approchai à pas lent du bord.

- Je viens te rejoindre mon Ange.

& C'est un grand sourire aux lèvres que je sautai dans l'eau.
La mer & moi ne formâmes bientôt plus qu'une seule & même personne.
Tout à une fin, c'est toi qui me l'a dit.
Souviens toi, c'était dans un champ de marguerites ...

Waah.

Je ne sais vraiment pas quoi dire.

C'était tout simplement magique. Sublime.

Il n'y a même pas de mots assez forts pour t'expliquer ce que j'ai ressenti en lisant ton texte.

De la tristesse, de la joie, de la peine, du bonheur. Tous ces sentiments à la fois.

Quand j'ai vu que c'était fini j'étais déçue. J'en voulais encore!

Je suis très suprise par la fin! Je ne m'y attendais pas!

Merci beaucoup pour ce sublime OS!

J'arrive pas à croire que tu l'es rédigé à la va-vite! Et tu méritais vraiment le 20 qu'ils t'ont donné!

J'suis toute bouleversée maintenant! J'ai des nétoiles plein les yeux!

C'était magnifique!

Encore merci!

Oh putain Audrey c'est ... wow ... y a même pas de mots pour décrire ce que j'ai ressenti en lisant ça ...
En tout cas tu m'a bien fait monter les larmes aux yeux !!!

Mon Dieu, Merci beaucoup; moi qui pensais même que personne n'allait lire *_______*.

Si je ne l'avais pas lu j'aurai loupé quelque chose de magnifique!

Encore Merci de m'avoir fais rêver quelques minutes.

'Pfioulala.

Merci à toi ( L ).

Olalalalaala.
Je ne sais pas quoi dire.
Je suiis...Fou'.
Emerveillée.
Cette dernière phrase elle te trucide le coeur.
Bravo. Tu le mérites ton 20 +3.
=)

W.O.W
J'ai pas pu m'arrêter un instant de lire
C'est juste MAGNIFIQUE
Et en plus voir que tu as fait ca "a la va vite", j'arrive même pas a y croire, tellement les mots sont bien trouvé, tellement l'histoire est belle.
Enorme coup de coeur

c'est tout simplement trop beau!
C'est bien ecrit et tout vraiment j'adore!
vraiment gros coup de coeur là mais énorme quoi
C'est vraiment trop beau

Enorme merci à Vous <483'.

Je remonte un peu mon OS x').

WAHOUUUUUUUU c'est vraiment super beau!
tu écrit tellement bien<3

Merci beaucoup <3'.

Wouaaah.
Chapeau !
Tu mérite ton 20, même plus !
En te lisant on a du mal à croire que tu ai pu écrire ça la veille de la date limite tellement on a l'impression que l'auteur a pris de temps pour trouver les mots.
C'est magnifique.

Who'.

Ça fait plaisir, moi qui étais hum ... Déçue de mon texte x'D.

Si j'avais eu le temps de relire ça avant d'le rendre, j'aurais certainement modifié des choses ^_^".

Merci hein ( L ).

C'est juste superbe,magnifique,irréel.
Tes mots sont tellment juste !
Je ne compte même plus le nombre de frissons qui sont arriver pendant que je lisait...
C'est juste superbe.
Je sais jme repete mais voila quoi

W.O.W
Cey' tout simplement sublime !!
Pinaise j'en ai encore les larmes au yeux.
Merci pour se moment d'émotion.

Wha'.

Mais merci à Vous quoi .

C'est la verité c'est superbe et tu merites plus que 20...Dommage qu'il n'ya pas plus =')

Vraiment très beau.
j'ai eu plusieurs frissons.
Très joliement écrit.
=)

Merci beaucoup .

J'aime beaucoup Audrey. <3
Il y a quelques endroits où le niveau d'écriture se relâche je trouve =x mais c'n'est pas choquant du tout je t'assure hein!
& puis la dernière phrase. Va savoir pourquoi, elle m'a fait quelque chose. pas déscriptible. Mais ce fût un coup. BAM. Inexplicable.
En tout cas, j'ai passé quelques minutes plus qu'agréables à lire ça. (L)
Merci ptit Chou sucré.

Et bien malheuresment je suis déçue hormis,
quelques passages que j'apprecie à leur juste valeur,
je n'accroche pas du tout.
C'est dommage, moi qui voyait cet OS depuis si longtemps et qui n'avait pas pris le temps de le lire, je m'attendais à mieux, de ta part.
La fin est bien, quoique je l'avais deviné dès la moitié du texte. C'est peu être aussi un peu trop long, alors sa peut être une raison pour laquelle je n'accroche pas.
Je suis désolée, mais sincerement je n'aime pas.

Ps: J'adore *_____* ta signature, elle est de toi, non la photo ?

Merci Servane :'D.

Marine, je comprends que tu sois déçue; moi aussi :').

Merci pour ma sign' :'D.

& Non, malheureusement, je n'ai pas d'appareil assez bon pour prendre une telle photo x'D.

Bien qu'une photo réussie le sera avec n'importe quel appareil, m'enfin ... ^_^".

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