Nan0ue Neu(e)
Nombre de messages : 1 Age : 31 Ma localisation : France Date d'inscription : 29/04/2009
| Sujet: [OS] "Le vent l'emportera ... Peut être." Ven 1 Mai 2009 - 12:51 | |
| "Tu te tenais devant moi. Tu étais horriblement belle. Une beauté fatale. Celle qui nous fusille sur place, avec une seule balle. Le viseur pointé sur notre cœur.
Ton histoire avait commencé de la même manière que celle des autres filles. Une soirée. Des verres. Un sourire. Toi. Je n’ai pas eu besoin de te séduire. Tu savais déjà qui j’étais. Ça ne me posait aucun problème. Tu savais mes attentes, tu savais comment je fonctionnais. Ça ne te posait pas de problèmes non plus. Tu t’es assise sur le lit. Je t’ai déshabillée, lentement, savourant tes formes. Dégustant ton odeur comme un fruit. La pomme défendue, voilà qui tu étais.
Je ne savais ni ton nom, ni ton histoire. En croisant ton regard je ne comprenais pas encore ce qui m’attendais. Tu n’as dit aucun mot, on était assit tous les deux sur le lit. Tu t’es avancée vers moi. Tu m’as embrassé, comme jamais on m’avait embrassé. Tes lèvres ont entrechoqué les miennes avec une sublime douceur. Tu étais tellement belle… Nous avons fait l’amour, nous avons réellement fait l’amour. Celui qui nous fait vibré, pleurer, crier. L’amour avec un grand A. Celui que je n’avais jamais fait. Quelques temps plus tôt, j’étais encore vierge de tout sentiment, vierge d’Amour. Tu étais tellement belle, tu sais, j’aurais fais n’importe quoi pour que tu restes auprès de moi pour toujours.
J’avais respiré le même air que toi. Tu m’avais empoisonné de bonheur. Celui qui nous rend euphorique et qui ensuite, quand le buée d’Amour s’efface, nous fait souffrir. Ce bonheur qui avec ton absence se transforme en nostalgie. Et cette nostalgie, seulement avec ton souvenir se change en manque, en folie. Tu étais tellement belle… J’étais fou de toi, fou de l’Amour que tu m’avais donner. Ma drogue, mon héroïne.
Je n’avais pas dormit de la nuit. J’étais trop troublé pour fermer l’œil. Et tu étais tellement belle. Je ne pouvais pas laisser le temps passer en étant près de toi sans te regarder, te détailler. Mémoriser la moindre de tes facettes. Tu étais une œuvre d’art, j’étais l’amateur qui t’examinait, qui te trouvais belle, sans vraiment comprendre pourquoi.
Puis tu t’es réveillée. Je me souviendrais toujours de ce moment. Tu as souris, et tu as murmuré : « - Je pensais que tu serais déjà partit. » Et alors tu as levé les yeux, tes si beaux yeux, vers moi. Ton regard bleu foncé changeait de couleur en fonction de la lumière. Je me serais perdue dans ton regard arc en ciel si tu me l’avais permis. Mais au contraire, tu as fermé les yeux, puis tu as articulé : « -Pour quoi fais-tu ça ? » Je n’ai pas répondu. Tu as ré-ouverts les yeux. Tu étais tellement belle. Notre regard alors s’est arrêté, l’un dans l’autre. On se noyait mutuellement, en plein arrêt cardiaque.
Surcharge émotive. Infarctus du Cœur. Convulsion d’Amour. Je me serais noyé plusieurs fois si c’était possible. Cette mort était si douce. Tes yeux bleu se sont alors agités, tu les refermais, plus les ré-ouvrais. Tu allumais, puis éteignais le soleil à ta propre guise.
Etait-ce les dieux au ciel qui t’avaient envoyé ? Es-tu un ange déchu ? Un diable déguisé ? Une illusion ? Ton visage inondait mon cerveau. Mon cœur battait tellement fort. Si mon reflex de survis n’avais pas pris en charge mon corps, toi et ton visage, ton odeur, ta peau, ton souffle, vous m’auriez tué. Overdose de beauté. Je manquais d’air, je ne respirais plus. Mais pourtant, je t’aurais donner tout mon oxygène, pour voir une dernière fois ton sourire.
Puis tu es partie. Je n’avais rien dis. Ton « Au revoir, Tom Kaulitz ». Ta sortie. La porte qui claquait, elle claquait toujours dans ma tête. Mon monde s’est alors effondré. Tu es partie, me laissant seul avec cette Solitude. Celle qui nous prend, nous retourne, nous presse jusqu’à la dernière larme, et qui reste. Cette solitude omniprésente …
Aujourd’hui, je lutte pour t’oublier. Ironie du sort, je devais t’oublier pour continuer ma vie. Alors que ma vie, c’était toi. Derrière ton ombre, il y aura toujours la mienne. Tu as piqué mon cœur, tu as volé ma vie. Et cette nuit là, je t’avais aimé à en mourir. "
Tom referma la lettre. La mit dans une enveloppe. Ouvrit la fenêtre. Sentit le vent sur sa joue. Et laissa La lettre voler au dehors, dans le ciel, bleu … Comme ses yeux..
« Le temps n’y fera rien, Je ne t’oublierai jamais. Le vent l’emportera … Peut être. »
______________________________________ J'avais arrêté l'écriture, puis je me suis rendue compte qu'elle comptait. C'est mon premier texte depuis ma "Reprise". Soyez indulgents x) | |
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Hell. Heilig
Nombre de messages : 7498 Age : 32 Date d'inscription : 29/03/2007
| Sujet: Re: [OS] "Le vent l'emportera ... Peut être." Ven 1 Mai 2009 - 20:58 | |
| Je commence par "répondre" ou "réagir" à la fin. Moi aussi j'ai arrêté et repris (l'écriture). Moi aussi j'aime écrire. Mais j'aime lire aussi. Et j'aime ce que je lis.
Surtout vu les circonstances actuelles. Bref.
Un mot. Félicitations. Ou un autre. Merci. | |
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