BeulFickTaum Hyperaktiv
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| Sujet: [Allemagne/ Déc. 2009] "Du fühlst dich [...]" Dim 27 Déc 2009 - 18:13 | |
| "Du fühlst dich wie der Abfall eines Songs" Tokio Hotel ist die erfolgreichste deutsche Rockband. Er ist ihr musikalisches Hirn: David Jost, 36, schrieb Erfolgssongs wie "Durch den Monsun" für die vier aus Magdeburg. Und jetzt auch den Nummer-eins-Hit "I Like" für Til Schweigers Komödie "Zweiohrküken". Dagmar von Taube sprach mit dem Hamburger Musikproduzenten.Welt am Sonntag: Tokio Hotel kennt jedes Kind. Sie dagegen sieht man nie. Sie verstecken sich? David Jost: Gar nicht, ich spreche nur so gut wie nie in Kameras. Welt am Sonntag: Gibt's eine Formel, nach der Sie permanent Ihre Hits produzieren? Jost: Nein, meistens weiß ich noch nicht mal genau, wann ein Song wirklich fertig ist. Ich habe oft Angst, dass ihm noch irgendetwas fehlt oder dass man noch etwas weglassen kann. Wenn man nichts mehr weglassen kann, ist das meistens ein gutes Zeichen. Sagen wir so, ich schreibe so lange an einem Song herum, bis ich das Gefühl habe, dass er mir die Seele auf links dreht. Ich will einen Gefühlszustand, auf dem ich hängen bleibe. Dabei probier' ich, so nah wie möglich an meinen Instinkten dranzubleiben: Angst, Sehnsucht, Traurigkeit. Wenn ein Song zu verkopft, also zu perfekt wird, ist er tot. Manche Songs werden sogar besser, wenn man nachträglich ein paar kleine Fehler einbaut. Welt am Sonntag: Mozart komponierte nachts, oft unter Zeitnot; Pete Doherty schreibt wie Amy Winehouse: total zugedröhnt. Wie machen Sie das? Jost: Es ist wahrscheinlich etwas desillusionierend, aber meistens schreibe ich nachts, auf dem Bett sitzend, von angebrochenen Chipstüten eingekreist, während der Fernseher ohne Ton läuft. Während des Schreibens vergesse ich alles um mich herum. Was immer mich ablenken könnte, wird ruhiggestellt. So arbeite ich einige Nächte durch. Danach fühlst du dich manchmal wie der Abfall von dem Song, den du gerade geschrieben hast. Welt am Sonntag: Musik und Sucht - unzertrennlich? Jost: Sucht geht auch ohne Musik. Welt am Sonntag: Es heißt, Sie ernähren sich ausschließlich von Koffeintabletten. Jost: Ist in Chips Koffein?! Welt am Sonntag: Wann zuletzt eine Hotelsuite auseinandergenommen? Jost: Es wird bestimmt Zeiten geben, in denen es wieder cool ist, dass Bands mit "the" im Namen Fernseher durch Hotelfenster schmeißen. Momentan finde ich so was eher albern. Welt am Sonntag: Mal ehrlich, woran liegt dieses Tokio-Hotel-Gekreische, dieses Wahnsinnsfieber? Jost: Daran, dass die Band nirgendwo dazugehören will. Das gibt's selten. Bill ist konsequent seltsam. Seine emotionalen Extreme sind Teil seines Riesenkapitals. Welt am Sonntag: Zum Beispiel? Jost: Er hat einen immensen Willen, schon als kleiner Junge. Vor dem Videodreh der ersten Single "Durch den Monsun" sagte er mir, dass er sich das Bandlogo auf den Nacken tätowieren lassen will. Ich sagte ihm, dass das keine gute Idee sei, und fragte ihn, was er machen würde, wenn die Single voll an die Wand fährt oder er sich mit seinen Bandkollegen bis zur Auflösung prügelt und dann für immer dieses Scheißlogo auf'm Nacken hat. Bill sagte dann, und er war gerade 14: "Ich hab' mein ganzes Leben lang darauf gewartet, da rauszugehen. Den Moment will ich jetzt an meinem Körper festhalten, scheißegal, ob das'n Flop wird oder nicht." Welt am Sonntag: Von Ihnen ist auch der Titelsong "I Like" aus Schweigers Film "Zweiohrküken". Geht das so leicht: von Hardrock auf Liebeskomödie? Jost: Ich hab' den Song nicht extra für den Film geschrieben, er war schon geschrieben. Es war Zufall, dass er gut in den Film gepasst hat. Welt am Sonntag: Klingelmelodie Ihres Handys? Jost: Mein Telefon ist konsequent auf lautlos und ohne Vibration eingestellt. Ein Freund hat mal gesagt, dass zwei Menschen meines Typs sich nie erreichen würden. Aber ich hasse klingelnde Telefone, ich ruf' immer nur zurück. Oder auch nicht. Welt am Sonntag: Zum Rocken: Cola oder Irish Coffee? Jost: Tee, Kaffee. No Drinks, selten. Welt am Sonntag: Warum schreibt man Tokio-Hotel-Songs eigentlich in L. A.? Jost: Weil ich da am besten zur Ruhe komme und mal diesen inneren Gedankenlärm ausschalten kann. Welt am Sonntag: Wie hört sich Gedankenlärm an? Jost: Brrrrnzzzztrrrüüüüüükrtsch! Source: http://www.welt.de/die-welt/vermischtes/article5641616/Du-fuehlst-dich-wie-der-Abfall-eines-Songs.htmlBeulFickTaum pour la P.O. « Tu te sens comme une chanson qu’on aurait jeté aux ordures ».
Tokio Hotel est le groupe de rock allemand qui a le plus de succès. Il est leur cervelle musicale: David Jost, 36 ans, a écrit des chansons à succès, comme « Durch den Monsun », pour les quatre de Magdebourg. Et maintenant, également le numéro 1 du hit parade « I like », pour la comédie de Til Schweiger, « Zweiohrküken ». Dagmar von Taube a parlé avec le producteur de musique de Hambourg.
Welt am Sonntag : Tout les enfants connaissent Tokio Hotel. Par contre, vous, vous ne les voyez jamais. Vous vous cachez?
David Jost : Pas du tout, je ne parle seulement presque jamais devant les caméras.
Welt am Sonntag : Existe-il une formule, concernant le fait que vous produisez en permanence vos hits?
David Jost : Non, la plupart du temps, je ne sais pas vraiment quand une chanson est vraiment terminée. J’ai souvent peur, qu’il lui manque un je-ne-sais-quoi, ou bien qu’on peut encore lui enlever quelque chose. Lorsqu’on ne peut plus rien lui enlever, alors c’est généralement un bon signe. On va dire que je passe toujours un temps considérable sur une chanson, jusqu’à ce que j’ai le sentiment d’en être écœurés. Il me faut un sentiment, une impression de base, sur lequel je peux me focaliser. Après j’essaie de rester accrocher dessus, aussi proche que cela m’est possible en fonction de mes intuitions: la peur, la nostalgie, la tristesse. Quand une chanson sonne trop « intello », trop parfaite, alors elle est morte. Beaucoup de chansons auraient été bien meilleures, si l’on y avait incorporé, ultérieurement, quelques petites erreurs.
Welt am Sonntag : Mozart composait la nuit, souvent faute de temps; Pete Doherty écrit comme Amy Winehouse, complètement défoncé. Et vous, comment procédez-vous?
David Jost : En général, se sont des choses très désenchantées, mais la plupart du temps j’écris la nuit, assis sur le lit, avec des chips à portée de main, et la télé allumée, mais avec le son coupé. Pendant que j’écris, je fais abstraction de tout ce qui se trouve autour de moi. Je ne prête aucune attention à tout ce qui pourrait me distraire. C’est pourquoi je ne travaille que durant la nuit. Après ça, tu te sens comme une chanson qu’on aurait jeté aux ordures, et dont tu en es l’auteur.
Welt am Sonntag : Music et dépendance - inséparables?
David Jost : La dépendance va aussi sans la musique.
Welt am Sonntag : A ce qu’il paraît, vous ne vous nourrissez que de tablettes de caféine.
David Jost : Comme les chips à la caféine?! Welt am Sonntag : Quand une suite d’hôtel a été saccagée pour la dernière fois?
David Jost : Parfois, ça sonnerait bien qu’on mette un « the » devant le nom du groupe, comme le font certaines chaînes de télé. Mais par moment, je trouve ça assez nul. (ça n’a strictement rien à voir avec la question mais bon, c’est sa réponse^^)
Welt am Sonntag : Honnêtement, à quoi sont dus tous ces cris pour Tokio Hotel, toute cette folie fiévreuse pour le groupe?
David Jost : Je pense que c’est dû au fait que le groupe ne veut être à sa place nulle part. On rencontre rarement ça. Bill est assez étrange. Son extrême émotionalité en est le point capital.
Welt am Sonntag : Par exemple?
David Jost : Il a une volonté immense, et cela déjà quand il n’était qu’un jeune garçon. Durant le tournage du premier single « Durch den Monsun », il m’a dit qu’il voulait se faire tatouer le logo du groupe sur la nuque. Je lui ai dit, que ce n’était pas une bonne idée, et je lui ai demandé, ce qu’il ferait si le single irait droit dans le mur, ou bien s’il venait à ne plus s’entendre avec les autres membres du groupe, les conduisant à se séparer, et qu’il reste à jamais avec ce logo de merde sur la nuque. Bill m’a alors répondu, et il n’avait à ce moment-là que 14 ans: « J’ai attendu ce moment-là toute ma vie, de me casser d’ici. Ce moment, je veux le graver à présent sur mon corps, j’en ai rien à foutre si ça fait un flop ou pas. ».
Welt am Sonntag : La chanson « I like », tirée du film de Schweiger « Zweiohrküken », est aussi de vous. C’est si simple de passer du Hardrock à la comédie romantique?
David Jost : Je n’ai pas écris cette chanson spécialement pour le film; elle était déjà écrite. Une chance qu’elle convienne si bien au film.
Welt am Sonntag : Quelle est la sonnerie de votre portable?
David Jost : Mon téléphone ne sonne pas et il est réglé pour ne pas vibrer non plus. Un ami m’a dit, que deux types comme moi ne peuvent pas exister. Je hais les sonneries pour les portables et je rappelle toujours, ou pas.
Welt am Sonntag : Pour le Rock, Coca-Cola ou Irish Coffee?
David Jost : Du thé, du café, mais rarement des boissons.
Welt am Sonntag : Pourquoi écrit-on les chansons de Tokio Hotel à L.A. particulièrement?
David Jost : Parce que c’est là-bas que j’y suis le plus au calme et où je peux exclure le bruit de mes pensées.
Welt am Sonntag : A quoi ressemble ces bruits de la pensée?
David Jost : (pas besoin de traduc’ pour ça ^^)
Traduit par Miouze pour la PO. | |
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