[T.] Un ange a frappé à ma porte.

Merci les filles Very Happy

Ohh oui, j'écris pour moi, ça me détend je trouve. Et si en plus de ça je peux partager quelque chose avec d'autres c'est encore mieux Smile

En attendant que d'autres arrivent, si elles arrivent ^^ : je suis là, vous êtes là, donc voilà la suite. Smile

Partie 2 :

<< Mademoiselle ?

Je me retournai alors et aperçus une vieille femme, les cheveux gris, les dos légèrement courbé, faisant bien une tête de moins que moi. Elle avait une voix douce qui m’appaisa, un peu. Son visage quelque peu meurtrit par la vieillesse me fit mal pour elle. Oui, moi j’avais de la peine.

- Oui ? Répondis-je simplement.
- J’ai entendu votre conversation avec Daniella. Je m’excuse je n’avais pas l’intention d’être indiscrète, mais lorsque je vous ai entendu parler de Maria, j’ …
- Vous connaissez Maria ? Me précipitais-je.
- Oui … C’est ma fille.
- Alors vous saurez surement où je pourrais la trouver ?
- Elle n’a pas de problème, rassurez moi ? S’inquiéta la vieille dame.
- Non, enfin je ne pense pas.
- Mais pourquoi voulez-vous la voir ?
- C’est … une longue histoire, excusez moi mais je n’ai pas tellement le temps de vous expliquez. Pouvez-vous juste m’indiquer où je pourrais la trouver ?

Elle fit mine de réfléchir. Je décelais dans ses yeux de la crainte. Elle devait avoir peur que je veuille du mal à sa fille. Je la comprenais. Comment pouvoir faire confiance à une inconnue. J’aurais bien aimé lui conter mon histoire. Mais je ne me voyais pas lui dire ‘’ Je suis un ange, je suis envoyée pour peut être sauver la vie d’une personne. Pour cela je dois trouver cette personne par moi-même, et votre fille est la seule à pouvoir m’aider. ‘’ Non, je ne pouvais pas. Je briserais la première règle et en plus de ça elle ne me croirait pas.

- C’est d’accord, m’informa t’elle.

Je fus surprise de sa décision. J’admirais vraiment les personnes comme elle, essayant de faire confiance à de parfaits inconnus. Pour elle c’était comme me confier la vie de sa fille. Les gens comme cette vieille femme, mérite bien plus qu’un simple remerciement, mais comment pourrais-je lui montrer ma gratitude ?

Elle m’expliqua de façon précise comment me rendre à son lieu de travail. Elle me signala que je n’aurais aucun mal à la trouver une fois sur place.

- Je vous remercie énormément. Si je puis faire n’importe quoi pour vous le démontrer n’hésitez pas.
- Eh bien, j’aimerais que vous lui donniez cette enveloppe de ma part, je vous en serais gré. Ne vous inquiétez pas pour moi, en faisant ceci pour moi, vous me compensez largement.

Elle me confia l’enveloppe en question, puis se retourna pour rentrer dans le café. Encore marqué par cette brève rencontre, je pris le chemin que l’on m’avait indiqué quelques instants auparavant.

Après quelques bonnes minutes de marche, à une allure pressée, j’arrivais dans un quartier huppé. On pouvait le qualifier de la sorte par les immenses villas plantées là, près de moi, ainsi que les Land Rover ou cabriolets garées devants celle-ci. J’admirais chaque recoin. Tout était propre. Chaque objet, décoration, avait une place bien précise. La vieille femme m’avait indiqué que sa fille travaillait au numéro 21 de la rue Stanislas. Lorsque je trouvais la rue, je me trouvais au 45, je n’étais plus très loin. J’avançais alors, courant presque, par l’excitation, pour me trouver enfin devant l’endroit voulu. La devanture était faite d’un immense portail qui cachait tout l’intérieur de la propriété. J’aperçus une sonnette, et fit une légère pression de mon index dessus. Une voix venant de l’interphone me demanda :

- Qui est-ce ?

J’ignorais la question.

- Hum… Bonjour, je voudrais parler à Maria Sanchez, s’il vous plait.
- Qui est-ce ? Répéta la voix.
- Je me nomme Sixtine Delmat.
- Je ne connais personne de ce nom désolé.
- Vous êtes Maria ? M’enquis-je.
- Oui. Mais je suis …
- Je dois vous parler, c’est urgent, s’il vous plait.
- Je suis en plein travail, je ne peux pas.
- J’ai vu votre mère, elle m’a donné quelque chose pour vous.
- …

Je fus obligé d’utilisé cet argument pour pouvoir la voir. Je me doutais bien que si sa mère était dans l’histoire, elle m’écouterait. Je n’étais pas très fière de moi pour avoir utiliser cette sorte de chantage mais c’était le seul moyen possible.

- Bien j’ai une pause dans un quart d’heure attendez-moi devant.

Elle n’attendit même pas une réponse de ma part. Elle m’avait laissé planter là. Je m’assis alors, le temps de quinze minutes, sur le rebord d’un muret. J’attendais patiemment, bien que la patience n’ait jamais été sur la liste de mes rares qualités. Je profitais de cet instant pour me remémorer ma vie d’avant, chose que je n’avais pas fait depuis … ma mort. Etrange à dire. A dire vrai, j’étais assez contente d’être revenue sur Terre. Ma vie avait enfin un sens, l’ennui ne s’était pas fait sentir encore. Je ne m’étais même pas rendue compte que j’avais passé ma matinée ainsi qu’une bonne partie de mon après midi à la poursuite de cette Maria. C’est en pensant à cela, que je me rendis compte que mon estomac criait famine, le chocolat de tout à l’heure m’avait totalement laissé sur ma fin.

Le portillon s’ouvrit, pour me laisser apercevoir une femme. Elle était brune aux cheveux coupés sauvagement aux épaules. C’était une femme ronde. Mais ronde en deux sens, d’une forte corpulence et enceinte. La lettre du casier venait certainement d’elle, d’où le mot ‘’ bébé ‘’. Enfin rien n’est sûr. Je continuais de l’observer, lorsqu’elle m’interpella :

- Je suis Maria, que me voulez-vous ?

Je lui tendit simplement l’enveloppe en guise de réponse. Elle l’ouvrit devant moi, et j’aperçus alors plusieurs billets dépasser. Elle releva les yeux vers moi.

- Autre chose ? Me demanda la femme.
- Eh bien oui, je crois que je peux vous aider.
- Ah oui et comment ?
- Ca je ne le sais pas. A vous de me le dire. Que puis-je faire pour vous ? Comment puis-je rendre votre vie plus simple ?

J’étais persuadée qu’elle était La personne, celle qui avait besoin de moi.
Elle me regarda avec des gros yeux, elle devait vraiment me prendre pour une folle, un alien.
Elle ne réagissait plus, ne bougeait plus. Je toussotais alors, histoire de lui rappeler ma présence.

- Je … Je ne comprend pas.
- C’est pourtant simple, je vous propose mon aide.
- Mais pourquoi ? Vous ne me connaissez ni d’Eve ni d’Adam. Je ne vois pas pourquoi vous m’aideriez et surtout comment !
- Je sais que l’on ne se connaît pas mais j’ai besoins de vous apporter mon soutien …
- Oh, cela suffit. Je ne veux pas en entendre plus. Vous me faîtes vraiment peur.

Elle se détourna de moi et s’en retourna vers la demeure dont elle était sortie plusieurs minutes avant. Elle allait refermer le portillon derrière elle lorsque je mis mon pied.

- J’ai une bonne raison de vouloir vous soutenir. Vous ne voyez pas à quel point vous êtes fatiguée. Oui, je ne connais rien de vous. Mais je vois bien par vos cernes, votre tenue toute courbée, vos cheveux en pagaille qui montrent bien que vous n’arrêtez pas. Il faut pensez que vous êtes deux.

Elle mit sa main sur son ventre, baissa la tête. J’aurais touché un point sensible ?
Elle ressortit et s’assis. Je me posai alors à ses côtés. Et contre toute attente, elle commença à me narrer sa vie.

- J’étais amoureuse, commença Maria, vraiment amoureuse. C’était le bon, le seul qui a su me rendre heureuse, qui a su comment capturer mon cœur. On était si heureux ensemble. On ne se quittait vraiment peu souvent. J’avais trouvé mon amour, mon âme sœur, mon mari, le père de mon enfant. Cela allait faire quatre ans que nous étions ensemble, deux ans que nous étions mariés. Je venais de lui apprendre que j’étais enceinte, nous ne pouvions être plus comblés, jusqu’à ce que ce salopard de SDF lui saute dessus poignard en main pour lui volé un collier qu’il allait m’offrir pour l’annonce que je lui avais fait. Il s’est simplement défendu …

Elle marque une pause, pour pleurer. Ce qu’elle me racontait était si émouvant qu’elle allait me faire pleurer. N’étant jamais tombé amoureuse je ne pouvais réellement comprendre ce qu’elle ressentait de ce côté-là. Mais le manque d’un être cher je l’ai ressenti plus d’une fois.

Elle se reprit.

- Il a simplement voulu se défendre. Mais le SDF voulant à tout prix son bien, s’est battu avec lui. Cela s’est finit par un coup de poignard au niveau du cœur. Le SDF s’étant rendu compte du meurtre qu’il avait commis s’est suicidé juste après le décès de mon mari. Ce soir là, j’ai perdu deux êtres chers, mon mari et mon frère. Ce salopard de SDF n'était autre que mon frère, il avait reconnu Jules, mon mari, à qui il en voulait pour une raison qui m’est inconnu. Depuis ce jour là, si je n’attendais pas ce bébé, son bébé, cela ferait un bon moment que j’aurais quitté ce monde.

Je ne répondis rien. Qu’aurais-je pus répondre à de telles déclarations. Une telle histoire est impossible dans le monde réel et pourtant, cela lui était arrivé. C’est sûr c’est bien elle la personne de ma mission. Mais comment pourrais-je l’aider ? Comment puis-je aider une femme qui a perdu deux des personnes les plus importantes dans sa vie ?

- Maintenant j’ai de gros soucis financiers, je ne peux pas me permettre de prendre de congé pour ma grossesse. Mon travail est plutôt bien payé. De plus si je l’abandonne je ne pourrais le retrouver.

C’est par ses mots qu’une idée me vint.
- Laissez-moi travailler à votre place alors !
- Vous laisser mon job ? Hors de question.
- Non, je ne veux pas vous le prendre. Je veux travailler à votre place mais vous conserverez votre salaire.
- Et pourquoi feriez-vous cela ?
- Je vous l’ai dit. Je veux vous aider.

Elle resta perplexe, me lança un regard.

- Si je vous crois. Comment ferez-vous sans argent, si vous me donnez votre paie ?
- J’ai de l’argent.

Enfin je crois. Je ne sais même pas quelle somme j’ai sur mon compte. Tant pis, je n’ai pas trente six solutions.

- Vous le feriez vraiment ?
- Oui.

Elle accepta alors, elle semblait soulagée. Je venais surement de lui enlever un sacré poids des épaules. Nous nous arrangions alors et décidions que je commencerais dès le lendemain.
Son travail ? Bonne à tout faire, il fallait s’en douter.
Et moi qui déteste faire le ménage, cuisiner … Je vais être servie. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour les autres.
Pour la nuit, elle téléphona à sa mère, à qui elle n’avait pas parlé depuis longtemps, pour lui demander de m’héberger.

Le lendemain j’arrivais devant la maison. J’ouvris le portillon pour me rendre compte que …

____________________

Et voilà la seconde partie. Elle est longue, enfin je trouve. J'écrivais, j'écrivais et je ne me suis pas aperçue de tout ce que j'avais écris. J'aurais pu diviser en 2 partie mais j'ai préféré tout vous mettre d'un coup. J'espère que ça n'a pas géné...

Qu'en pensez-vous ?

Les TokioHotel apparaitrons dans la prochaine suite. Ayyyé les voilà Very Happy

Ah non cette longue suite ne m'a pas du tout dérangé lol, bien au contraire ^^, elle était super. Maintenant, je suis sûr qu'elle va travailler pour les Tokio Hotel XD
Je me pose toujours la question => es-ce que Maria est vraiment la personne qu'elle doit aider ? je crois que oui pour l'instant, mais le doute plane.
Impatiente donc d'avoir la suite =)

Sincèrement je suis fall in love de ta fic ! =O.
J'adore ! J'étais à peine à la fin que j'me suis dit, " c'est tout ?" ^^.
Moi ça ne m'a pas gêné au contraire !

ça ne m'a pas gênée ! bien au contraire =D
j'ai adorer , et j'en redemande =D héhé

Suite s'il te plait.

Merci Beaucoup Very Happy

Je ne posterais la suite que demain, je pense, à cause du Nouvel An. Ou alors dans l'après-midi, mais je ne pense pas. Ca m'embète un peu, parce-que j'avais trouvé mon rythme, enfin c'est Nouvel An. J'en profite pour vous souhaiter une Bonne Année au passage Very Happy

oui c'est nouvel an, c'est compréhensible hein Wink

MErci a toi aussi

merci toi aussi Bonne Année !

une suite demain c'est très bien aussi ^^

New Lectrice {Merci de ton résumer Wink

}
J'aime Comme T'écrit C'est Vraiment Bien,T'es Mot Sont Bien Adaptés Que Demender De Plus?

Merci Melaniie<3 et bienvenue à toi dans mon ''univers''.
Je suis contente que mon résumé t'ai convaincu. Smile

Ben Oui il ma convaincu ta fic est suberbe vraiment. ^^' .ate d'avoir une suite Wink

Melaniie<3 a écrit:: Bonne année 2o1o!
*Hors sujet je pense :/*

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Ven 1 Jan 2010 - 11:52

x'D

Bonne année :p

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Ven 1 Jan 2010 - 16:01

C'est agréable de lire une fiction écrite proprement avec un univers qui sort de l'ordinaire...Bonne continuation.
Attention aux HS, les filles Merci

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 0:57

Bonne année à vous également. Je vous souhaite plein de bonnes choses. Smile

geheimnis a écrit:: C'est agréable de lire une fiction écrite proprement avec un univers qui sort de l'ordinaire...Bonne continuation.

Merci, ça me fait plaisir Very Happy

_________________

Bon voilà la suite, je viens de l'écrire à l'instant. J'espère ne pas avoit écrit n'importe quoi. Je suis super fatiguée, j'ai fait la fête toute la nuit xD

Chapitre 4 : J’aurais peut être du y réfléchir à deux fois.
Partie 1.

J’ouvris le portillon pour me rendre compte que la maison dans laquelle j’allais travaillé n’était autre que la maison des photos. Elle me semblait encore plus luxueuse qu’en photographie. Je ne pouvais m’empêcher d’admirer ce chef d’œuvre architectural. Cette maison était tout simplement splendide. La superbe façade de vieilles pierres en était pour quelque chose. De grandes fenêtres trouaient les murs. Et une grande porte en bois surplombait des escaliers. Tout cela me laissait un avant gout de ce que j’allais pouvoir voir à l’intérieur.

Je montais les quelques marches et frappais à la porte. Maria vint m’ouvrir, son visage était illuminé d’un immense sourire. Elle devait surement être heureuse que je lui apporte mon soutient. Elle m’invita à entrer, et commença à m’expliquer qu’elle n’avait pas encore pu informer ses employeurs de notre arrangement. Elle me confia alors la mission. Elle me montra brièvement la chambre dans laquelle j’allais séjourner. Elle était classique mais accueillante. Pour une chambre de bonne, elle était très bien aménagée : un grand lit au centre de la pièce, un petit bureau avec un ordinateur posé dessus, une large armoire. C’est en voyant l’armoire que je me rappelais qu’il fallait vraiment que je fasse du shopping pour m’acheter des vêtements. La veille j’avais du emprunter quelques affaires à la mère Maria. J’étais alors un peu serrée dans mes habits.

Après m’avoir fait rapidement visiter la somptueuse demeure, elle me tendit une feuille sur laquelle était inscrit mon emploi du temps de chaque jour. Rien n’était laissé au hasard dans cette maison. Durant ma visite, j’avais pu constater que tout était parfaitement rangé. La maison respirait le propre. Je n’avais jamais rien vu de tel. Moi qui suis désordonnée et surtout paresseuse, je vais avoir beaucoup de mal à entretenir la propreté ici. Après cela, Maria me quitta, emportant ses affaires avec elle, et me laissant seule avec pour seuls compagnons produits ménagés, chiffons, balais et aspirateur. Une belle journée s’annonçait devant moi. Ironie quand tu nous tiens.

Je regardais ma liste des taches du jour, où Maria m’avait laissé quelques notes pour m’aider :

09h00 – ranger chaque chambres ( changer les draps, aérer, faire la poussière, nettoyer les sols, ainsi que chaque salle de bain … )
10h30 – nettoyer la cuisine ( je n’ai pas eu le temps de ranger après avoir préparé le petit déjeuné )
11h00 – passer l’aspirateur et la serpillère dans toute la maison.
12h00 – préparer le déjeuné ( ils sont quatre, tu ne mangeras pas avec eux et devras les servir )
12h30 – pause le temps que tu manges
13h00 - faire la poussière de chaque meuble et ranger ce qui est, selon toi mal ordonné
14h30 – tondre la pelouse
17h00 – temps libre
18h30 – préparer le dîner ( fait en sorte que cela soit équilibré )
19h00 - pause pour ton dîner
19h15 – demande leur s’ils ont besoin de toi pour quoi sue ce soit, si ils ne te demandent rien tu auras finis ta journée

‘’ Oh mon dieu ‘’ fut ma seule réaction. Je me doutais que j’allais devoir travailler mais à ce point non. Je n’aurais jamais le temps de tout faire, et encore moins de le faire correctement. Je décidais de me lancer immédiatement de peur de ne jamais avoir tout terminé. Un détail renforça l’idée que le temps m’était réduit : la maison comptait six chambres, sept salles de bains, neuf toilettes, et le jardin faisait deux hectares.
Je me précipitais vers les chambres et commençais par changer les draps, heureusement que ça je savais le faire. J’ouvris les fenêtres, nettoyais les salles de bains qui étaient chacune respectivement reliée à une chambre. Je dus alors nettoyer les toilettes, chose que dans mon adolescence j’avais toujours laissée à ma mère. Je nettoyais rapidement les sols qui n’étaient vraiment pas sals.

Lorsque j’eus enfin finis, je me précipitais à la cuisine où je rangeai tout ce que Maria avait laissé en plan. Je nettoyais ensuite avec un chiffon le plan de travail, la table …

Je repris ensuite possession de l’aspirateur pour le passer cette fois ci dans l’ensemble de la maison. La demeure qui était montée sur deux étages et faisait en tout trois cent vingt huit mètre carré me donna mal au dos. Il me restait ensuite à nettoyer à la serpillère. Je refis donc le même trajet que celui que j’avais fait une bonne poignée de minutes auparavant.

Après cette grosse séance de sport intensive, je me redirigeais vers la cuisine où je réfléchis longuement au plat que j’allais cuisiner pour le midi. Je ne savais absolument pas quels étaient les gouts de mes hôtes. Je regardais dans le réfrigérateur pour voir avec quoi j’allais pouvoir cuisiner. Après de longues minutes j’optais pour une salade constituée de pamplemousses, de pêches, de concombres, de pommes, de citrons, d’une salade frisée et d’huile de tournesol. Lorsque je vivais en France et que je vivais ma vie d’avant j’avais lu cette recette dans un magasine, je me souviens même m’y être essayé et ce n’était pas trop mauvais. Elle portait le nom de Salade fraîcheur. Pour le plat principal je choisis de cuisiner des côtes de porc au parmesan, une spécialité de … mon père. Je fis des pâtes en accompagnement. Et pour le dessert je réalisais un crumble au chocolat et aux fruits. Je n’étais pas une grande cuisinière mais l’odeur de mes réalisations culinaires me dirent que cela avait l’air bon.
J’étais en train de mettre la table lorsque j’entendis la porte s’ouvrir, des rires me parvinrent aux oreilles. J’entendis également :

<< Hum, ça sent bon ! Ah qu’est-ce que j’ai faim.
- Mais tu as toujours faim, ironisa une autre voix.

C’était des hommes. Je me décidais à aller à leur rencontre. Mais quand j’arrivais devant eux, je restais tétanisée devant la vision qui s’offrait à moi. Ils se retournèrent vers moi, et me dévisagèrent surpris. Ces quatre hommes, ou jeunes hommes, étaient les personnes que j’avais voulu rencontrer pendant de nombreuses années. J’étais âgée de quatorze ans tout au plus lorsque j’avais succombé aux charmes de leur musiques. J’avais été les voir en concert, j’avais acheté tous leurs albums, je ne manquais aucun passage à la télé, j’étais accro. J’étais fan. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, j’ai été rappelé à la réalité et j’ai laissé tomber. Pour moi ces quatre hommes ont fait parti de ma vie, les Tokio Hotel ont eu une place importante dans ma vie.

_______________

Alors alors, vos réactions ?

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 4:10

wow. quel programme !
je la plaint ... vut tout ce qui a faire, j'aurais pas aimé le faire... elle doit répété ça tout les matins? O_O

ah , ILS sont là Smile

suite please Smile

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 14:00

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 14:22

Pour l'instant, j'adore =D
Je ne peux pas dire ce que je penses des suites qui vont arriver, mais j'aimerais à coup sûr
En tout cas, ta fic m'a l'air très prometteuse. Cet univers fantastique est assez intriguant.
Suite ? Wink

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 15:38

J'aime beaucoup . Cet univers fantastique me plait . C'est différent .
J'aime aussi le faite que tu acceptes que ton personnage soit fan de TH . Pour une fois il n'y aura pas d'ignorance sur ce point là . Ca peut être sympa .

Ta mise en page est bien ce qui attire le lecteur .
Ta façon d'écrire est rechercher et on sent que tu t'applique . Ce qui rend la lecture agréable et fluide .
Tout pour être une fiction super !!!

SUiiiTE

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 15:42

Suite.

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 17:31

Kyô-Emmy & *Kache_Kache* Merci et bienvenue à vous.
Je suis heureuse que ça vous plaise. Je vais faire en sorte de ne pas gâcher cela alors.
Je posterais la suit dès que je l'aurais écrit, ce soir normalement.

Encore merci :'D

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 18:17

Nouvelle lectrice =)
Merci pour ton MP ! j'ai adoré le prologue et n'ai pas regretté d'avoir lu ta fic ! J'adore !! <3
J'ai hâte d'avoir la suite !!

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 19:23

new lectrice
j'adore ta fic
donc suite

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 20:41

Plein De Nouvelle LectriceSa Merite une longue suite non ? x)

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 22:16

exactement :p
Suite please

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 22:37

x) Tjr' raison tu savais pas x)
Suite Haben x) <==Jvoulais Le Placer Mdrr' -_-('

Sujet: Re: [T.] Un ange a frappé à ma porte. Sam 2 Jan 2010 - 23:09

Oh oui c'est vrai que là beaucoup de Nouvelles Lectrices. Ca fait extrèmement plaisir.
Bienvenue à vous Smile

Voilà donc la suite !

______________________________

Partie 2 :

Nous nous observions tous, choqués. Eux devaient se demander qui j’étais pour me trouver dans leur demeure de la sorte. Moi, je n’en revenais pas, j’allais maintenant devoir travailler pour les TokioHotel. Se dire qu’on va récurer les toilettes de stars ne fait pas le même effet que si c’était des gens normaux. Je n’étais pas une personne hystérique, je n’allais donc pas sauter partout. Je restais calme, même si, il faut l’avouer, j’étais plutôt heureuse. Dîtes vous que ces personnes m’ont hanté pendant de nombreuses années, et me hantent encore.

<< Qui es-tu ? Me questionna le blond d’une vois plutôt anxieuse.

Ils devaient me prendre pour une fan. Il est vrai que cela serait gênant pour eux si un jour une fan venait à découvrir où ils habitaient.

- Je remplace Maria, nous nous sommes arrangées entre nous, vous n’avez rien à faire. Rien ne changera, mis à part que ce sera moi qui ferait tout ce qu’elle faisait.
- Oh, Maria est partie ? S’attrista Georg.
- Oui, elle était à bout. Je ne sais même pas comment vous avez fait pour ne pas vous en rendre compte.

Et voilà que je commençais à m’énerver. Je devais vraiment apprendre à me contenir. Mais je ne pouvais admettre le fait qu’ils aient laissé Maria travailler dans ces conditions.

- Que voulais-tu que nous fassions ? La mettre à la porte ? Pour qu’elle n’ait plus d’argent, bien sûr.

Bill venait de marquer un point mais tout de même.

- Non mais au moins alléger ses tâches, elle m’a listé tout ce que je devais faire. Et rien que pour moi, c’est énorme, alors pour une femme enceinte …
- C’est une femme courageuse voilà tout.
- Je n’ai pas remis cela en question. Simplement je trouve que tout cela faisait beaucoup pour elle.
- Et alors ? S’énerva t’il. C’est son boulot. On a été plutôt sympa avec elle en plus. C’est pas toujours facile d’avoir une bonne qui est enceinte.

Je sentis le rouge me monter au rouge, mais pas le rouge de gêne, non celui d’énervement. Je vais lui sauter dessus.

- Bon moi j’ai faim, dit le tressé.

Je me résignais à retourner préparer la table tout en hochant le tête. Une fois les garçons à table je leur servis l’entrée.

- Qu’est-ce que c’est ? Me questionna Gustav.
- Salade fraîcheur, le renseignais-je munis d’un énorme sourire.

Il fallait tout de même faire bonne impression. Ok, tout à l’heure j’avais dérapé mais vous auriez vu la façon dont il parlait de cette pauvre Maria, je ne pouvais tout de même le féliciter pour ça.

- Ca a l’air dégueu, dit Bill, je n’en veux pas.
- Mais tu n’as pas gouté.
- Je m’en fiche, je n’en veux pas. Et arrête de me tutoyer on ne se connait pas.

J’étais outrée. Quel horrible caractère. J’espère qu’il n’est pas toujours comme ça.

- Moi je veux bien gouter.
- De toute façon Georg goute à tout, même à la nourriture pour chat.
- Oh ça va, c’était il y a longtemps. J’avais même pas fait exprès.

Ils se mirent tous à rire, excepté Bill. Je servais Georg et Gustav mais lorsque je m’apprêtais à servir Tom, il me déclara :

- Je ne suis pas trop salade.
- Ah, désolé, tu … vous voulez quelque chose d’autre ?
- Non non c’est bon. Ah et tu peux me tutoyer, tu sais Bill est grave, m’informa t’il un sourire moqueur aux lèvres.

Je leur servais ensuite le reste du repas, qu’ils apprécièrent tous. Oui tous, à deux trois détails près. Selon Bill mes côtes de porc n’étaient pas bien cuites et la sauce pas assez salée. Le dessert trop lourd. Et le service laissait à désirer. ‘’ Je regrette Maria, même enceinte elle, elle cuisinait bien ‘’. Et paf, prends toi ça dans les dents !

Ils étaient repartis quasiment après avoir mangé. En rangeant la cuisine je réfléchissais. Le groupe m’avait l’air plutôt sympathique mis à part Bill. Mais bon, on va faire avec, pour Maria.

Je passais mon après-midi à faire le ménage. Puis à 17h00, je partis faire des achats. Je pris un taxi qui m’emmena au centre ville. J’avais tant de choses à m’acheter, sous vêtements, jean’s, pull, tee-shirt, pyjamas … Une garde robe entière quoi.
Après une bonne heure de shopping, je me décidais enfin à rentrer les bras plein de sacs de magasins diverses.
Je leur préparais le dîner avec attention. Je voulais que ce soit parfait pour ne pas me reprendre de critiques venant de Bill.
Mais malgré tous mes efforts cela n’était toujours pas assez bien pour Monsieur Kaulitz. Les autres eux avaient trouvé cela délicieux. C’était donc à se demander s’il ne faisait pas cela pour me faire rager.
Je ne fis rien de ces critiques et décidais de passer par au dessus.

Après avoir mangé, puis nettoyé la cuisine, je me rendis près de chacun des membres pour leur demander s’ils avaient besoin de quoi que ce soit.
Gustav et Georg jouaient à un jeu vidéo et ne nécessitaient de rien, sinon d’un autre joueur. Je déclinais la proposition leur disant que j’avais encore un peu de travail et qu’après j’irais tout droit monter me coucher.

- Bien alors bonne nuit, m’intima Gustav.
- Oui, oui, bonne nuit, me dit Georg plongé dans sa partie.
- Merci, à vous également.

Je m’en allais voir si je pouvais aider les jumeaux. Ils étaient chacun dans leur chambre. Je frappais à celle de Tom.

- Entrez !

J’ouvris lentement la porte et le découvris assis sur son lit une guitare sèche à la main.

- Humm.. je voulais simplement savoir si tu avais besoin que je fasse quelque chose.
- Non non, ça va merci.

Il me gratifia d’un superbe sourire, qui me fit bien malgré moi, rougir. Ah qu’il était beau avec sa guitare et ses vêtements larges. Il avait vraiment la classe. Je comprends vraiment qu’il les attire toutes.
Je le laissai donc, et frappais à la porte d’en face, où se trouvait Bill.
On ne me répondit pas. Je frappais à nouveau, mais ne reçu toujours aucune réponse. Je me décidai à entrer tout de même.
Lorsque je fus à l’intérieur de la chambre je le vis allongé sur son lit les mains sous la tête. Il tourna la tête vers moi.

- Je n’ai pas dit entrez.
- Je sais mais tu ...

Il me regarda avec insistance. Ah ! Il m’énervait.

- Mais VOUS n’avez pas répondu.
- C’est peut être parce que je n’avais pas envi que l’on vienne me deranger.
- Je voulais juste savoir si vous aviez besoins de moi pour quoi que ce soit.
- Non c’est bon.

Je fis alors demi-tour, pris la porte mais alors que j’allais la fermer, il la retint.

- Attends ! >>

_____________________________________

Personnellement je déteste ce chapitre. J'ai honte d'avoir écrit ça mais bon ...
Vos avis ?

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