[T] Baby i'm yours

Mmmmh que c'est bon ces commentaires !

Vous avez compris le jeu de Mia ... Donc me prochain chapitre sera trés frustrant, désolée

Sinon t'as raison Trash, c'est ce qu'elle veut ^^

Oui, c'est typiquement masculin comme cadeau ça Exotik!

Neytiri a écrit:

Vous avez compris le jeu de Mia ... Donc me prochain chapitre sera trés frustrant, désolée

Hum, Pourquoi ? Parce Que Bill Va Gober Son Histoire Et Ne Pas Croire Georg Quand Il Va Lui Dire Qu'il Faut Pas La Croire ? xD

Non, c'est juste que ce sera sont point de vue avec toutes ces idées tout ce qu'elle ressent et toutes ses intentions

Hum
Je Peux Aller Chercher Un Flingue Alors ?

Point de vue Mia :



J’étais seule et m’ennuyais pendant que Bill matait une strip-teaseuse. Comme d’habitude, la charmante idée venait de Tom. J’allais vraiment finir par le détester, ça faisait prés de cinq ans que je me coltinais. D’accord, Georg avait vingt-quatre ans, mais tout de même, ce n’était pas un chiffre rond ! Je ne l’aimais pas non plus, toujours à s’occuper des affaires des autres. Ils m’insupportaient tous, même Bill quelques fois. Gustav était de loin le plus calme.


Je sentais depuis quelque temps que Bill n’était plus très bien, sans doute à cause de moi. Il fallait que je fasse quelque chose pour le retenir, sinon je ne me donnais pas plus de six mois. Narcissique, je regardais mon portrait à travers le grand miroir mural et me rendit compte du pourquoi Bill avait jeté son dévolu sur moi. J’étais mignonne, malgré mon allure de peste. Mais Bill adorait ça. Mes yeux verts m’avait permis de le faire craqué. Je ne me sentais pas vraiment coupable. Je lui avais menti, certes, mais vu tout l’argent qu’il possédait, me donner deux ou trois cent euros par semaine n’était pas si dur que ça. Je devais tout de même reconnaitre qu’il était généreux. Ma montre chanel, mon bracelet en or, mes trois bagues en argent et ma robe avait été offert par ses soins dans la même semaine.


Tout femme, quelle qu’elle soit, n’aurait pas pu résister. Je l’aimais, certes, mais pas pour des raisons très saines. En quel honneur s’était-il énervé chez mes parents ? Ca ne ce faisait vraiment pas ! Ma mère avait juste lancée une blague, et il devait admettre que sans le connaitre on pourrait le prendre pour un homosexuel. Elle n’avait pas fait exprés, et c’était presque inadmissible d’avoir tant d’égo. Même après cinq ans, je ne le comprenais pas. Malheureusement, sans sexe, nous ne serions probablement plus ensembles.



Je lui donnais tout ce qu’il voulait, et inversement. C’était le seul point sur lequel nous nous entendions parfaitement. Afin d’attirer son attention et de me faire pardonner, je boucla mes cheveux, me maquilla comme il aimait tant, c'est-à-dire juste les yeux et les lèvres, j’enfilai la robe de satin rouge qu’il m’avait offerte il y a deux ans, sa préférée. J’humidifiai deux cotons, et les colla contre mes yeux. J’étais allergique, mais si j’avais bien tout calculé, il rentrerait d’ici dix minutes et il aurait l’impression que je n’avais pas cessé de pleurer.


Tout était dans la poche. Je reposa les cotons et souris de satisfaction. N’étais-je pas irrésistible ? Afin d’être plus crédible, je m’allongea sur le lit et saisit un cuter. Doucement, avec prudence, je me coupa l’avant bras. J’hurla de douleur mais me força à ne pas toucher. Tout ça le rendrait beaucoup plus doux, il s’inquiètera et ne m’en voudra plus. J’avais hérité des talents de manipulatrice de mon père, et j’en étais assez fière. A présent, j’osais l’avouer : ma relation avec Bill n’était basée que sur le mensonge. Seulement, lui, il ne le savait pas et ne le saurait jamais. Mes yeux me brûlaient, me démangeaient, et la coupure, bien que superficielle, était très douloureuse. Je pestais intérieurement, quand est-ce qu’il arriverait ?



Soudain, la porte s’ouvrit. Bill entra, souriant et visiblement heureux de rentrer. Il avait un cadeau dans les mains, soigneusement emballé. Je le regardais timidement, et je le vis pâlir, c’était drôlement bon de le voir s’inquiéter pour moi. Il balbutia quelque chose d’incompréhensible, posa ses affaires et se rua vers moi :


-Mon Dieu ! Mia, qu’est-ce qui se passe ?


En bonne actrice, je fis un pauvre sourire et regarda mon bras :


-Je suis désolée mon amour, mais si tu savais comme je regrette de ne pas t’avoir défendu…Je m’en veux, tu devrais me quitter, et aller avec une autre, qui prendrait soin de toi.


Je me rendis compte que j’étais aller trop loin lorsque je vis quelques larmes couler de ses grands yeux chocolat :


-Mia, bon sang…Ton bras ! Je suis désolé, ce n’était pas de ta faute, mais de la mienne, je n’aurais pas du partir comme ça. Je t’aime, attends, je vais arranger ça.


Soucieux de mon état, il partit dans la salle de bains et revint avec un pansement et du désinfectant. Il me soigna avec les moyens de bord, et m’embrassa tendrement :


-Je ne veux plus jamais que tu recommences ! Sans toi, je suis perdu.


Je le serra contre moi et l’embrassa avec fougue :


-Désolée bébé, je ne recommencerais plus. Ca va mieux maintenant que je sais que je suis pardonnée.
-Je ne t’en ai jamais voulu, répliqua celui qui m’aimait tant.
-Je, je préfère rester seule, tu veux bien ?
-Tu me rejoins après ?
-Oui, pas de soucis.
-Tu es sure ?
-Oui, oui.



Je le mis doucement à la porte, et je me mis à courir dans la direction de la salle de bains. Mes yeux brulaient tant que je ne prit même pas la peine de fermer la porte. Je mis des gouttes anti-allergènes dans mes yeux, et jeta à la poubelle les deux cotons et la lame de cuter. Alors que j’allais ressortir, une main virile et sure d’elle se posa sur mon épaule. Mon cœur fit un bond, et je sursauta. C’était Tom.


-Après avoir mis du coton sur tes yeux pour faire croire à mon frère que tu pleurais, je pense que tu dois avoir besoin de ces gouttes, fit-il.
-Qu’est-ce que tu racontes, balbutiai-je.
-Original, le coup du cuter, mais à d’autres.


Je reculais, mais il avançait. J’étais dans le pétrin, et je ne avais pas comment j’allais m’en sortir. Tom Kaulitz, quand il le voulait, était redoutable. Or, j’avais touché à ce qu’il avait de plus important au monde : Son frère jumeau.


-Tom, je t'interdis de t'approcher de moi !
-Je t'avais dèja interdit de faire du mal à mon frangin, mais tu ne m'as pas écouté, alors pourquoi moi, je devrais écouter une bécasse comme toi?


Mon dos cogna contre le mur, je ne pouvais reculer davantage. Tom était si proche de moi, que j'en frissonnais:


-D'habitude, je ne frappe jamais une femme, aussi débile soit-elle.


Son regard était pétrifiant, j'avais peur de lui.


-Tu n'aurais aucun honneur à faire ça.
-C'est ce que tu crois, il s'agit quand même de mon frère jumeau, tu saisis toujours pas?


Il devint rouge tant il était en colère, et il posa ses deux mains sur mes épaules. Il exerçait tant de pression qu'il me colla davantage au mur.


-Tom, tu me fais mal! Me lamentais-je.
-Toi, tu vas bientot dégager d'ici, je te préviens. Refais un seul truc contre mon frère, et tu le regretteras amèrement.


Il me lâcha et je glissa le long du mur, le souffle court. Mon jeu avait été découvert, et je n'avais aucune chance. Si je ne partais pas d'ici, Tom ferait probablement de ma vie un enfer.

Yeaaah Bravo Tom, Je N'aurais Pas Besoin De La Flinguer Finalement
Haan Mais J'ai Quand Même Envie De Lui Coller Une Baffe

Citation :

-Je suis désolée mon amour, mais si tu savais comme je regrette de ne pas t’avoir défendu…Je m’en veux, tu devrais me quitter, et aller avec une autre, qui prendrait soin de toi.

Peutin Bill Mais Ecoute La Pour Une Fois Et Lâche La >_<
Mouarf >_<

Bon C'est Un Tout Petit Commentaire Mais C'est Tout Ce Que J'ai Le Temps De Faire Avant Que Mon Père Rentre Et Me Dégage De Mon Ordi --'
Donc Suite

Héhé, on verra bien par la suite!
Je vous en posterais une cette aprem

Point de vue Aiko :



J’en avais assez. Depuis six heures du matin, je travaillais sans la moindre pause. Mes membres étaient engourdis, mes étaient yeux entourés de grands cernes noirs et je peinais à les garder ouverts. Mon patron m’avait donné une tache bien spécifique : répondre aux demandes des plus riches clients. J’étais donc chargée depuis hier de m’occuper du groupe Tokio Hotel et d’un homme riche dont j’ignorais le nom. Mon travail avant leur arrivée était un peu plus agréable : j’étais en cuisine et préparais les entrées et les desserts.


Là, ne serait-ce qu’en montant les étages, je parcourais au moins deux kilomètres par jours. En chemin, je laissa mon chariot chargé de nourriture de côté et observa mon reflet dans un miroir. Je me trouvais pathétique. Mes cheveux noirs et fins ne cessaient de s’échapper de ma queue de cheval, et mon maquillage avait coulé.


Je repris ma route et repensa aux clients de l’hôtel. J’en détestais beaucoup. Cet après-midi un groupe de jeunes avaient louée une chambre, et je m’étais faite traitée de « Chintok », très original. Je détestais le racisme, surtout que je me trouvais plutôt sympathique. Les jambes lourdes, je parvins enfin devant la chambre de Tom Kaulitz.


Je frappa une fois, et personne ne m’ouvrit. Lui aussi se moquait-il de moi ? Déterminée, je frappai à nouveau, impassible. Lorsqu’enfin il m’ouvrit, je fut plutôt surprise. Il avait l’air énervé, il était rouge et ses yeux lançaient des éclairs. Il me fixa de haut en bas, il se rinçait bien l’œil. Les rumeurs ne se trompaient donc pas. Il me répugnait déjà :


-Vous avez demandé un café glacé au rhum avec deux pains au cholat.


Il n’arrivait pas à détacher son regard de moi, il était vraiment abjecte ! Afin de le faire réagir, je claqua des doigts. Il fut surpris et remua la tête avant de remonter son regard vers mes yeux :


-Excusez-moi.


Je ne répondis pas, et lui tendis sa commande. Avant qu’il l’accepte, il me sembla qu’il était réellement désolé.


-Non, vraiment pardonnez-moi mais bon…Avec une tenue pareille, comment voulez vous qu’un homme ne vous regarde pas ?


Il paraissait tellement sincère que j’en étais déstabilisée. Se moquait-il de moi ? Je portais un uniforme d’hôtel, soit une jupe et un haut noir, qui malgré un léger décolleté restait banal.

Ceci dit, je baissa tout de même la tête pour vérifier que tout était en place, et, effectivement, mon soutien-gorge orange dépassait largement du décolleté, dont un des boutons avait sauté. J’avais être svelte, cela n’arrivait qu’à moi. Je rougis nerveusement et arrangea ça.


-Désolée…Je travaille depuis longtemps et je n’avais pas fait attention.
-C’est rare que des asiatiques aient des atouts comme cela, non ?


Mon sang ne fit qu’un tour, je n’aimais pas du tout ce genre de remarque. Je lui jeta un regard noir et lui demanda de récupérer le café et les pains au chocolat. Il me sourit, charmeur, mais il m’en faudrait plus :


-A quoi vous jouez ?
-Allez viens boire quelque chose avec moi.
-Dans vos rêves…


Il pouvait s’estimer heureux que je sois dans l’obligation de le vouvoyer. Ma place dans cet hôtel se trouvait à la clef.


Je tournais les talons et marcha le plus vite possible, poussant mon chariot devant moi. Son regard était bien trop pesant, et il se prenait pour quelqu’un d’important. Or, il n’était que Tom Kaulitz. Pourquoi aurais-je du dire oui et me laisser impressionner ? Il n’était qu’une personne comme les autres, sachant jouer de la guitare et mais qui avait juste eut de la chance.


Peut-être même que j’étais plus douée de lui, qui pouvait savoir ? Oui, j’étais jalouse et frustrée. Qu’il s’amuse à me refaire ce genre de truc et je l’attendrais au tournant.


-Attends, je n’ai pas voulu tu manquer de respect !


Je me retourna et le vit courir vers moi.


-Je sais, mais là je vais aller dormir, j’ai finit de bosser.
-Je ne t’attire pas ?


Je le regardais avec de gros yeux, et je ne savais pas comment réagir :


-Écoute, je n’ai aucune envie de coucher avec toi. C’est clair non ? Tu as trop confiance en toi, et je n’ai pas envie de me faire jeter comme une vieille chaussette le lendemain. Je ne veux pas te vexer, mais visiblement c’est le seul moyen pour que tu me laisses tranquille : Je n’aime pas les gars de ton genre !
-T’es injuste, me dit-il.
-Oui, et toi lourd.
-Je ne vois même pas pourquoi je perds mon temps avec toi, des filles, j’en ai à la pelle et quand je veux.


Il pensait m’avoir touché, mais il était bien loin du compte.


-Alors tu devrais me laisser.
-Un jour tu regretteras vraiment de m’avoir parlé comme ça.
-Je ne crois pas non.


Sa virilité en avait pris un coup. J’y étais peut-être allé un peu fort, mais je ne l’aimais pas. Je ne savais pas pourquoi, car il ne m’avait pas fait grand-chose, j’avais déjà vu pire.


Disons qu’il avait une assurance que je lui avais, j’étais peut-être jalouse, mais peu importe. Je tourna les talons et m’apprêtait à repartir pour ranger mon chariot, mais je trébucha. J’étais très maladroite, et malgré mes talons de cinq centimètres, ma cheville avait flanchée.


Je me releva du sol, rouge de honte, et entendit Tom ricaner. Désormais, je le haïssais.


-La prochaine fois, pour vos services, vous aurez à faire à un homme.


Oui, je supplierai Mike pour qu’il prenne ma place. Je ne pourrais pas continuer comme ça, il me mettait hors de moi. Sa coiffure, ses fringues presque sorties de l’ordinaire et son sourire en coin…Je détestait toute cette mascarade. Il était plutôt charmant, certes, mais je n’étais pas ce genre de fille qui se laissait avoir de la sorte.


-J’irais me plaindre sinon ! Me cria Tom de l’autre côté du couloir.


Il ne s’écrasait donc jamais ? Je ne pris même pas la peine de répondre et continua ma route. J’avais la poisse. Qu’est-ce qu’il aurait à y gagner ? Rien, hormis mon honorable haine. Je connaissais bien ce genre de type. Il s’entêtait juste parce que j’avais refusée son offre, et cela ne devait arriver que rarement.


Il voulait juste m’embêter, et là j’avais bien peur d’être impuissante. En fait, j’aimais bien jouer au chat et à la souris, car à chaque fois, c’est moi qui gagnait car mon caractère de meneuse égoïste et capricieuse les énervait tous, sans exception.


Beaucoup étaient trop machos et ne supportaient pas qu'une femme de dix-neuf ans les mène à la baguette où ne se laisse pas marcher dessus. Ma mère vivait ici, et quand j'étais petite, avec mon grand frère, elle nous a toujours dit d'être de ceux qui se défendent, car sinon, on ne pourrait pas s'en sortir.


J'étais beaucoup tournée vers la famille, et j'étais donc trés heureuse d'avoir encore ma mère, Yuko, et mon frère, Kei, qui vivait en Amérique. Il était réalisateur de bande annonce, et c'était d'après moi le seul de la famille à avoir réussie sa vie.


J'entrai enfin dans ma petite chambre offerte par l'hôtel, et je me vautra sur mon lit, épuisée. Vivement le week-end, car j'étais à bout. Je me déshabilla, et effleura l'ecchymose qui couvrait ma hanche droite. Je grimaça de douleur, et repensa à Nino, mon horrible patron.



**


Ce chapitre n'est pas bien rempli, j'ai l'impression qu'il est incomplet et jusqu'à présent c'est lui qui a été le plus difficile à taper. Le prochain chapitre par contre sera plus long, peut-être même un peu trop et je reprendrais un peu la narration normale, là je bloque un peu.

Que pensez-vous d'Aiko? De ses réactions? J'espère qu'elle, elle plaiera à tout le monde

Étant donné que la prochaine suite sera une des plus longues, elle sera aussi plus lente à venir.

Voilou

Vos avis?

Ina va être un des personnage principaux, alors si le prénom ne te plait pas, je peux le changer en éditant.

Je suis trés contente que tu l'aimes^^

Oui, elle joue de la guitare, mais bon tu verras

Et merci pour ton commentaire, c'est fou comme j'aime les "pâtés".

J'ai hésité entre Ina et Kimi, où Li.

Pour Aiko tu as une super idée, c'est quasiment la définition de ce personnage, autant le positif que le négatif.
J'suis amoureuse de ce nom ça y'est.

J'espère quand même qu'il plaiera à Trash

*

Je vais éditer, et si j'ai terminé le chapitre pour ce soir je vous le poste mais je promets rien.

Je vais voir ce que je peux faire pour la poster avant aussi.

Oui, chapeau pour le nom

Point de vue omniscient :




Bill, Gustav, Georg et Tom sortaient tout juste du studio. Ils buvaient un café au bar lounge à l’opposé de leur hôtel et Tom leur avait raconté ce qui s’était passé avec Aiko, la veille au soir. Bill riait tellement qu’il en avait mal au ventre, il trouvait cette fille parfaite et même s’il ne la connaissait pas il était fier d’elle. Enfin une fille qui n’avait pas peur de remettre Tom à sa place !



-Bill, arrête de rire, grommela le guitariste, si ça t’arrivait à toi, hein ? Quel rateau !
-Je suis content frérot, tu vois, une vraie femme c’est une femme comme elle.
-Oui, et mes fesses c’est poulet ! S’indigna Tom.
-Il a raison, appuya Gustav, ça ne peut pas te faire de mal de te faire dresser.


-C’est plutôt moi qui vais la dresser oui.
-Oh ! T’es Italien maintenant Tom ? Parle mieux des femmes, tu sais bien que je ne supporte pas cela, répliqua Georg.
-Ca va, excuse-moi vieux.


Georg ne répondit pas et commanda un deuxième café, quelque fois, lorsque Tom faisait l’enfant, ça l’énervait au plus haut point. Il avait vraiment besoin d’une fille avec de la poigne, qui le fasse grandir. Il serait tant.

-Bon, je vais vous laisser j’ai rendez-vous avec une fille.


Gustav manqua de s’étouffer :


-Toi ?! Rendez-vous ?
-C’est si choquant que ça ?
-Non, mais tu aurais pu nous en parler, lui fit remarquer Bill.
-Non, justement. Elle est un peu étrange, c’est de l’aide que j’y apporte, précisa le bassiste.
-De l’aide ? Demanda Tom en attendant des explications.
-Oui, Tom. De l’aide. Elle a un cancer du sein, comme ma mère et elle est perdue. Si je peux l’aider je fonce.
-Pardon, murmura Tom assez faiblement pour que seul Georg ne l’entende.


Georg se leva et partit, laissant ses amis avec leurs cafés. Georg était de loin le plus autonome du groupe, et celui qui prenait le plus de recul vis-à-vis de sa vie sociale. Au fond, il n’avait pas tort.


-Je vous invite au restaurant, proposa le chanteur, comme ça après on retourne au studio, on enregistre et la journée est bouclée.
-Parfait, dit Gustav.
-C’est où le resto le plus proche ? S’enquit Tom.
-A l’hôtel, assura Bill.
-Ah non ! Lâcha catégoriquement Tom.
-Fais pas le gamin, elle te bouffera pas.
-Manquerait plus que ça…Ronchonna le guitariste.


*


-Pour moi ce sera du carpaccio avec des frites, choisis Bill.
-Une salade italienne pour moi, et des lasagnes pour lui, fit Gustav en désignant Tom.


Ce dernier n’avait pas daigné dire bonjour, ni prendre sa propre commande. Il regardait le décor du restaurant comme un poisson dans un aquarium. Les murs a la peinture victorienne, l’esprit de détente qui siégeait dans la pièce et les lumières tamisées, il connaissait tout cela par cœur. Bill porta son attention sur Aiko.

Elle prenait leurs commandes, docile et calme. Elle était gracieuse et il devait reconnaitre qu’elle était d’une beauté remarquable. Bill avait toujours eut un faible pour les asiatiques, à l’instar de son frère, qui les avait toujours trouvées trop plates. Certes, Aiko avait des formes, et elle était remarquable dans son uniforme.

Bill devait absolument avoir une sérieuse discussion avec son frère, il n’aimait qu’il manque de politesse envers qui que ce soit. Tom était toujours considéré comme le bambin du groupe.


-Ce sera prêt dans dix minutes, promis Aiko avant de partir en cuisine déposer les commandes.


Une fois que la jeune femme fut partie, Tom se remit à sourire :


-Tu vois Bill, ça se lit dans ses yeux, elle me hait !
-Elle t’a fait de gros yeux car tu ne lui as même pas dit bonjour, répliqua Bill, je me suis tué à te dire durant presque toute ma vie que l’insolence était ce qui énervait le plus les gens.


Avec un sourire machiavélique, Tom tapota amicalement le dos de son jumeau :


-C’est pour ça que je te remercie, grand frère !


Gustav se retint de rire, et admira la patience de Bill. Tom était quelqu’un qui aimait la vengeance, il ne laisserait pas tomber cette fille tant qu’il n’aurait pas le dernier mot, c’était inévitable.


Aiko revint plus tard avec les plats, et lorsqu’elle tendit l’assiette à Tom, elle sentit déjà une bouffée de chaleur s’emparer d’elle. Il était placé à son opposé, et donc pour poser l’assiette elle avait besoin qu’il la prenne. La brune sentit le regard de son supérieur peser sur elle, elle n’avait pas le droit à l’erreur, où sinon ça allait barder pour elle :


-S’il vous plait, dit-elle en faisant signe à Tom.
-Je suis client, non ? Répondit-il d’une voix sèche.


Aiko se pencha davantage et posa l’assiette devant lui. Elle était si proche de lui qu’elle lui chuchota :


-Tu me prends pour qui, enflure ? Tu te crois supérieur parce que je bosse pour avoir un peu de sous, moi ? Je sais, vas-y dis moi !


Le supérieur de la jeune femme ne remarqua rien, car elle était de dos. Bill avait honte pour son frère, et Gustav se cacha le visage de sa main droite :


-Pourquoi tu réponds pas ? Tu vois, t’es bien inférieur à moi.


Elle recula et fit comme si de rien n’était. Elle sourit à Bill et à Gustav et repartit, digne. Tom ne rougissait jamais, il s’était retenu car le supérieur de cette fille était là, mais ce soir, il irait la voir et ils s’expliqueraient.



*



-David, j’en ai marre ! Se plaignit Tom.


Tom aimait plus que tout jouer de la guitare, mais cinq heures d’affilées, c’était un peu trop à son goût. Il transpirait, tout comme Bill, Georg et Gustav mais il languissait d’aller à l’hôtel, de prendre une bonne douche froide et de retrouver cette fille dont il avait oublié le nom. Ako ? Yoko ? Il ne se rappelait déjà plus.


-C’est bon, on boucle, conclut le manager. La semaine prochaine on attaque les repet, n’oubliez pas que dans un mois vous avez une batterie de concerts…
-Oui, c’est vrai, se rappela Bill.


Ils partirent, et Tom traça devant eux, pressé. Georg le regardait un peu de haut, et se demandait bien qu’est-ce-qui pouvait se passer dans sa tête. Bill n’y prêta pas attention, il savait ce qu’il allait faire et ce n’était même pas la peine de le raisonner, ce serait complètement inutile. Tom était borné, il n’y pouvait rien.

Ce dernier, une fois fraîchement douché, partit en direction du couloir des employés. S’il avait bien tout calculé, c’était le moment de leur pause. D’une démarche rapide il parvint à trouver une chambre ouverte. Une vieille femme se parfumait. Elle regarda Tom comme s’il était malade :


-Qu’est-ce qui se passe petit ? Demanda-t-elle.
-Rien, la rassura Tom, je cherche la chambre de Youko.
-Youko ?
-Je ne suis pas sûr du nom, bredouilla Tom.
-Il n’y a qu’une Aiko ici. Sa chambre est la dernière à droite, mais son patron n’était pas content alors elle n’a pas de pause.
-Merci. Elle travaille où en ce moment ?
-Il me semble qu’elle sert encore.
-Bien.


Tom se précipita dans l’espace restaurant en pensant que c’était bien fait pour elle. Il l’aperçut à une table de jeunes, ils étaient six et passaient leurs commandes. Il attendit qu’elle ait moins de chose à faire par courtoisie, et il lui fit signe de venir. Après quelques hésitations, Aiko accepta et alla vers le guitariste :


-C’est pourquoi ? Lui demanda-t-elle.


Tom évitait de s’attarder sur elle. Si il la regardait trop il perdrait la rage qu’il avait accumulée toute la journée.


-On peut aller discuter ?


Aiko était méfiante, mais elle hocha tout de même la tête en signe d’acquisition. Elle emmena Tom dans un couloir isolé et désert, et passa nerveusement la main dans ses cheveux :

-Alors ?
-Tu m’as humilié à midi, devant mon frère et mon ami.
-La politesse ça s’apprend, répliqua Aiko.
-Tu te sens plus maligne que moi, plus intelligente…
-Je ne devrais pas ?
-Je ne crois pas non, affirma le guitariste.
-Je suis bien plus intelligente, c’est une évidence, lâcha la brune, sure d’elle.
-Ah bon ? Tu devrais reconnaitre qu’à la guitare je suis un prodige !
-Tu veux que je te dise ?


Aiko se rapprocha de lui. Elle était tellement proche que les poils de Tom se hérissèrent. Il était obligé de scruter son visage. Ses yeux en amande étaient magnifiques, de couleur bleu foncé. Il ne les avait pas remarqués. Ses longs cheveux noirs tombaient sur ses frêles épaules, et elle avait l’air horriblement déterminée.


-Je suis polyglotte, je parle toutes les langues, et je joue de touts les instruments. Alors tu vois, toi et ta foutue guitare, à côté. J’ai plus de talent que toi, donne moi une guitare, un piano, un saxophone, une flûte où même un tambour, je saurais te faire nimporte quelle musique.


Tom la poussa un peu, et remarqua qu’elle était sur la pointe des pieds. Il sourit :


-Je ne te crois pas.
-Alors donne moi touts ces instruments, et tu vérifieras par tes propres yeux. Tu n’es qu’un chanceux qui n’a rien d’autre que sa musique, pas même une once de jugeote !
-Je t’interdis de me parler comme ça, gronda Tom.


Il inversa les rôles, et poussa Aiko à aller contre le mur inverse. Il l’attrapa par le bras, mais plus fûtée, elle dégagea une de ses fines mains et le gifla :


-Et moi je t’interdis de me toucher ! Espèce de porc !


Georg passa juste à ce moment là. Il avait vu la scène et son sang n’avait fait qu’un tour. Il attrapa lui-même Tom par le bras et le força à aller dans la chambre d’hôtel. Aiko pu reprendre ses esprits et son travail, alors que Tom redoutait la réaction de Georg.

Ce dernier ne montrait pas le moindre signe de compassion. Il ne lâcha le bras de son ami qu’une fois dans sa propre chambre. Il plongea ses yeux dans les siens, et Tom fut accablé.



-Tu me déçois Tom, c’est tout ce que j’ai à te dire, avoua le bassiste.
-Georg, je ne lui ai rien fait, je ne sais même pas pourquoi elle m’a traité de porc !
-A ta place, je la fermerais.



Et Georg partit, laissant Tom perdu dans ses pensées. Toute l’injustice du monde s’abattait sur lui. Il était persuadé que si cette fille n'était pas aussi belle, il ne la détesterait pas autant. Qu'est-ce-qui c'était passé pour qu'il en arrive là? Pourquoi le cherchait-elle sans cesse? Est-ce qu'elle lui mentait? C'est pour vérifier les dires d' Aiko que Tom avait glissé l'adresse de leur studio à l'intérieur de son uniforme, sans qu'elle même ne s'en rende compte.


*

Kei manquait beaucoup à Aiko. La jeune femme se sentait seule sans lui, et elle s'était surprise à l'identifier à Tom. Elle retrouvait un peu de son frère en lui : surtout les mauvais traits de caractères. Kei, au moins, en avait des bons. Elle haissait Tom Kaulitz au plus haut point, tout comme ces bouquins débiles qui racontaient qu'entre l'amour et la haine il n'y avait qu'un pas. Ils se trompaient. Aiko aurait écrit à leur place : " Entre l'amour et la haine, il y a une grande muraille de Chine".

C'est vrai qu'il ne se passe pas grand chose ... C'est surtout pour la transition...

Il était indispensable pour la suite. Je me rattraperais sur le prochain chapitre

Haan 2 Suites D'un Coup
Bon, Jvais Faire Une Petite Synthèse Des 2 Chapitres x)

J'aime Bien Le Caractère D'Aiko ^^ Et Jsuis Contente Qu'elle Envoie Chier Cet Abruti Qui Se Croit Parfait Et Mieux Que Tout Le Monde U_U
Quelque Chose Me Dit Que Tom Va Bouder Si Aiko Va Au Studio D'enregistrement Et Qu'elle Lui Montre De Quoi Elle Est Capable x)

J'aime Beaucoup Le Caractère Que Tu Donne A Georg ^^

Hum Sinon... Ba Sinon Je Veux La Suite

Voilà la suite, bien qu'imprévue ... J'espère qu'elle vous plaira.


*

Chapitre 8

Point de vue omniscient :




Lisa regardait Georg avec compassion. Depuis deux heures il était avec elle en train de parler de sa maladie, il venait la voir touts les jours. Elle lui fit un pauvre sourire, auquel le bassiste répondit tout de suite. Lorsque sa mère avait appris qu’elle avait un cancer, Georg avait été le premier à être au courant. Chaque jour elle lui faisait part de ses craintes, de ses espoirs de guérisons et de ce qu’elle souhaitait dans le cas ou elle devrait partir.


Georg était à l’époque âgé de seize ans, ç’avait été très difficile mais sa mère était à présent guérie, et elle avait eut moins de mal grâce à lui a accepter les quelques séquelles qu’elle en avait gardé. Georg se leva du canapé de la jeune fille et but d’un trait son verre d’eau :


-Je vais devoir rentrer, les garçons m’attendent.
-Bien entendu, je comprends, lui répondit Lisa


Elle l’embrassa sur la joue et referma la porte derrière lui. Georg prit la route de l’hôtel, la tête un peu lourde. Ca ne lui faisait que du mal de venir voir cette fille, mais au moins il gagnait en retour la sensation d’aider quelqu’un, et donc de pouvoir être qualifié de bon garçon, c’était déjà ça. Il croisa à l’entrée Aiko, qui le salua en lui souriant.


-Bonjour.
-Salut, répondit Georg, dis-moi, tu n’aurais pas cinq minutes à m’accorder ?
-Ca tombe bien, c’est l’heure de ma pause.
-Je t’invite à boire un café.
-D’accord, merci.


Ils allèrent s’asseoir au fond, là où il y avait deux parasols. Ils commandèrent deux cappuccinos, et Aiko se demandait pourquoi Georg l’avait invitée.


-Tu t’appelles Gustav toi, non ?
-Ah non moi c’est Georg.
-Pardon, balbutia Aiko en rougissant.
-C’est rien, la rassura le bassiste, ça arrive souvent.
-Ah, d’accord.


Lorsque le serveur leur apporta les boissons, Aiko s’empressa de porter la tasse brûlante à ses lèvres :


-Hum, ça fait du bien.
-Tu n’en bois jamais ?
-Je n’ai pas le temps, puis ça coute cher.


Georg fut quelque peu déstabilisé par la réponse de la jeune femme mais n’en dit pas plus, ne voulant pas la vexer. Il voulait surtout lui parler de Tom :


-A propos de mon Ami, Tom…


Aiko semblait se raidir à chaque fois qu’elle entendait ce nom.


-Il s’est plaint de moi ? Essaya-t-elle de deviner.
-Non, je voudrais juste essayer de t’expliquer pourquoi il agit comme ça, en aucun cas tout ça n’est excusable, mais bon.


Avant que Georg ne commence à dire ce qui lui tenait à cœur, Aiko ne put s’empêcher de lui couper la parole. Elle posa sa tasse et parla très distinctement en regardant Georg droit dans les yeux :


-Tu sais, je lui ais dit que j’étais peut-être plus intelligente que lui, car je suis polyglotte et que je joue de touts les instruments. Il ne m’a pas cru et m’a glissé l’endroit où vous enregistrez dans ma blouse, histoire que je lui prouve. Je me demandais donc si vous étiez tous prodige où s’il a vraiment quelque chose contre moi ?


Georg était décontenancé, ce petit bout de femme en face de lui ne manquait pas d’air, et il ne savait pas réellement comment lui répondre :


-Heu, tu sais, Tom est comme saint Thomas. C'est-à-dire que tant qu’il ne t’aura pas vu à l’œuvre, il ne te croira pas.
-C’est bien triste, murmura Aiko.
-Non, tu devrais venir. Tu en boucherais un coin à tout le monde !
-C’est vrai ?


Les yeux de la jeune femme semblaient beaucoup plus vifs, elle était donc vraiment étonnée :


-Sinon, tu dois savoir que tu es la première femme à avoir dit non à Tom.


Aiko rigola. Elle riait tellement que des larmes perlèrent sur ses joues pâlichonnes. Quand elle remarqua que Georg n’avait pas bronché, elle se radoucit :


-Tu es sérieux ?
-Oui.
-C’est impossible…Je veux dire, il est charmant, peut-être que c’est un gars bien mais ce n’est pas non plus Jude Law ou Brad Pitt !


Georg la trouvait simple et joviale, il aimait sa sincérité et ça lui faisait du bien de ne pas tomber sur une fille qui fantasmait sur Tom.


-J’ai l’impression qu’il a une carapace autour de lui, et ce qui ressort c’est juste un Tom macho et légèrement bête, alors qu’au fond, s’il te déteste tant, c’est parce qu’il t’en veux de lui avoir dit non et qu’il n’a qu’une envie…Enfin bon tu m’auras compris.
-Pour moi il est totalement immature, affirma Aiko.
-Si une femme voulait bien de lui de façon serieuse, la bonne facette de Tom ressortirait.
-Georg, je suis désolée mais je pense que tu te trompes avec ton histoire de facettes. Ne le prends pas mal, hein. Mais disons que si une femme avait une liaison sérieuse avec lui, il mûrirait, c’est tout, c’est comme ça.
-Oui, reconnu Georg.
-Merci pour le café, mais je dois y aller.


Aiko sourit à Georg et repartit en direction de la cuisine, étonné qu’il ait été si gentil avec elle. Tom avait beaucoup de chance de l’avoir. Ceci dit, la jeune femme avait beaucoup réfléchit, et peut-être que finalement, elle irait lui en parler.


*


Le mauvais temps s’était emparé de Berlin. Des éclairs éclataient de temps à autres et de grosses gouttent de pluie s’abattaient contre la terrasse dallée de l’hôtel. Aiko soupira et débarrassa les dernières tables. Il n’y avait personne, mais il entendit des gens rire derrière elle. C’était les jeunes de la dernière fois, qui l’avaient traitée de « chintok ». Elle sentit qu’ils s’approchaient d’elle, alors elle se retourna :


-Bonsoir, on ferme, désolée.
-Et si on veux manger ? On fait comment ? Hasarda un petit brun chétif.
-Eh bien il faut passer une commande et le tout vous sera monté en chambre.


Le plus grand d’entre eux, un blond aux yeux noirs se rapprocha d’elle :


-T’es mignonne pour une chintok, je te le dis souvent mais n’empêche…


Aiko se rappela que c’était l’anniversaire à un serveur, et qu’elle était donc réellement seule ici, avec ces trois hommes. Ils avaient une forte odeur d’alcool.


-Vous n’êtes pas sobre, vous devriez rentrer pour décuver.
-Comment elle nous parle ! Cria le plus vieux.
-Tu crois qu’on est pas au courant que t’es toute seule ? Demanda le blond à Aiko.
-D’autant plus qu’il est vingt-trois heures, rajouta le plus jeune.


Aiko commençait à avoir peur, face à trois hommes elle ne pouvait rien faire. Elle recula et bientôt son dos cogna contre la vitre. Elle grimaça de douleur, et le plus grand se colla contre elle en passant sa main là où elle s’était fait mal, sous son tee-shirt :


-Ca fait du bien, non ?
-Lâche moi ! Hurla la jeune femme.


Elle se débattait tant bien que mal sous le sourire des deux autres mais le blond était bien trop musclé pour elle. Elle eut un haut le cœur lorsqu’elle sentit ses mains remonter le long de son dos et s’attarder sur l’agrafe de son soutien-gorge. Elle ne pouvait même pas lui donner un coup de genoux, il l’avait clavelée contre son corps. Juste avant que les mains du blond n’effleurent sa poitrine, quelqu’un d’autre fit irruption : Tom Kaulitz. Il ne dit rien, mais une poussée d’adrénaline s’empara de lui.


Il se dirigea vers le blond et lui décrocha un coup de poing en plein visage. Il tomba par terre en gémissant, et les deux autres étaient partis, bien trop froussards. Aiko était atrocement gênée, elle n’aimait pas ce genre de passage rocambolesque où quelqu’un la sauvait, après il fallait remercier, et là c’était pire car c’était tout simplement Tom.


Mais elle n’avait jamais été aussi contente de le voir. Il ne portait qu’un jean et des baskets, c’est pourquoi elle évita de regarder attentivement la scène comme elle l’aurait fait habituellement car elle ne voulait pas qu’il se fasse des idées. Mais elle devait tout de même reconnaître que le torse de Tom était musclé, tout comme ses bras. Elle soupira et leva les yeux du corps du guitariste pour reporter son attention sur le blond qui gisait au sol. Tom donna un coup de pied dans ses côtes et se pencha vers lui en le saisissant par le col de sa chemise :


-Je te previens morveux, tu ne fais ne serait-ce que la toucher, la regarder, lui parler, je te tue ! Ok ?
-…
-Réponds !
-Ok, ok…


Le blond se releva et détala à toute vitesse. Tom alla vers la jeune femme, qui le regardait d’une façon intense. Il avait l’impression que d’une seconde à l’autre elle se jetterait sur lui. Elle se contenta juste de sourire :


-Merci, Tom…
-C’est normal.
-Je peux faire quoi pour te remercier ? Demanda Aiko.
-Rien…
-Tom, j’y tiens, je suis comme ça. Je ne me sens pas bien après sinon.
-Bon, j’ai peut-être ma petite idée, mais c’est vraiment parce que tu y tiens.

Mdr, J'aime La Fin De Ton Commentaire Exotik xD

J'adore Vraiment Ton Georg ^^

Tom Le Sauveur *o*
Mais Bien Sur Faut Qu'il Soit Limite A Poil >_< xD
Hum, Qu'est-ce Qu'il Va Bien Pouvoir Lui Demander ?
De Ne Pas Le Haïr ? J'explose De Rire xD

Enfin Bref, Tout Ca Pour Dire Que J'adore, Comme D'habitude ^^
Suite =D