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Ice tea
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyJeu 10 Jan 2008 - 21:36

oui c'est clair que bill a raison tu as bien fais de citer ce passage ^^
dommage que sa sa bientot fini.
je lirais volontier ta nouvelle fiction apres ^^.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyJeu 10 Jan 2008 - 21:56

Presque déja la fin?Oh non.S'il te plait..Ta fic elle est..Wahou.Y'a pas de mots.J'adore plus que tout.<3
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kelk1e
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptySam 12 Jan 2008 - 0:14

new lectrice ^^
je dois te dire que tu ecris vachement bien , quand je lis ta fic' j'ai l'impression d'etre sur place et que j'assiste a la scene c'est vraiment bien chapeau ...

domage que ça soit bientot la fin
la suite pliiiz ...
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tite--kaulitz
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptySam 12 Jan 2008 - 11:11

SUITE
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Gin'
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptySam 12 Jan 2008 - 15:20

Arf. Y a pas de suite ? ='(
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptySam 12 Jan 2008 - 16:08

Alors,la suite?x)
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louli21
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptySam 12 Jan 2008 - 19:34

Nouvelle lectrice j'adore...
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Gin'
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 18:37

Toujours pas de suite ? *cours en pleurant*
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 18:54

Journal de Bill, le 28 septembre.

Cher Journal,

Tais-toi. Ne me fais rien penser, ne me rends pas encore plus coupable, ne dis rien, et ne m'accuse pas. Laisse-moi culpabiliser moi-même, ça sera bien assez. J'ai commencé à me haïr moi-même il y a de ça pas mal de temps, sans jamais trouver le moyen de me punir pour ce dégout de soi et cette horreur que me faisait mon reflet. Et puis il y a eu les garçons.

Ils me regardaient tous, autant qu'ils étaient, comme un morceau de viande à dévorer, comme une belle côtelette, comme un Whisky Pur-Feu devant eux, sur leur table, qu'ils pouvaient avaler en un rien de temps. Tous m'observaient. Même ceux qui avaient des copines, les plus homophobes de toute l'Ecole, tous se retournaient sur moi dans les couloirs. Plus ou moins discrètement.

Tous, sauf mon frère, bien évidemment. Tom se serrait contre moi dans les rue du Chemin de Traverse, dérangé par ces regards qui suivaient mes pas, ces regards masculins, envieux. Comme s'il était mon petit ami. Je ne me sentais pas flatté, surtout pas au début : j'avais douze ans, merde. Je demandais à mon père qui lisait son journal sur le canapé, pourquoi tous ces garçons me regardaient comme ça, et lui me riait au nez en me disant que je voyais le mal là où il n'était pas. J'ai essayé de ne pas y faire attention ; impossible : observé, suivit du regard, désiré par ces yeux et ses mains qui glissaient ostensiblement vers les braguettes. J'ai commencé à avoir peur. Dans le même temps je découvrais mes capacités de métamorphose, et toutes ces choses additionnées me mettaient mal à l'aise avec moi-même. Je me cherchais des défauts, des signes particuliers qui m'auraient valu les moqueries et les regards insistants. C'est seulement lorsque j'ai commencé à me satisfaire seul, dans ma chambre, le soir, que j'ai compris ce que signifiaient leurs mains vers leur entre-jambe. Et l'interrogation s'est transformée en dégout profond. Je me demandais pourquoi, pourquoi moi, qui n'avais rien de spécial, tout de commun. Dans le même temps, je me trouvais une apparence propre, cheveux longs et noirs, dressés en pics, et tout le style qui allait avec. Loin de s'arrêter, leurs comportements se sont démultipliés.

J'avais peur, je me sentais mal, je ne voulais plus sortir. Le jour ultime où mon père m'a regarder étrangement, avec cet air fier et différent, et m'a dit « Bill, décidément tu es très en beauté. », alors j'ai compris. Compris pourquoi. J'étais beau. Cette nouvelle a été pour moi un choc réel, elle a tout changé en moi : j'étais beau et non ridicule. Et tous ces hommes me désiraient. Hétéros, homophobes, tous. Ils avaient peur de ce qu'ils ressentaient en me voyant. Mais Tom restait impassible, désespérément impassible, face à ma beauté. J'ai grandi, quatorze ans, seize ans... Il serrait les poings lorsqu'au détour d'un couloir, à Poudlard, un jeune septième année me reluquait en écarquillant les yeux. Mais jamais il ne m'observait différemment que comme son frère, et ça me mettait encore plus mal à l'aise que les regards de tous ces hommes sur moi. Lui était le chouchou des filles, elles le regardaient parfois, avec une insistance maladroite, celle que les filles ont souvent. Il ne répondait pas à leurs regards, il préférait rester seul, seul ou avec moi. Il a commencé à se faire quelques amis, de grosses brutes d'un an plus âgées, qui crachaient par terre et achetaient les herbes de Gladys, l'herboriste de l'Allée des Embrumes. Je n'aimais pas ça, mais comment lui dire ?

Petit à petit, nous nous somme décollés. Nous ne restions plus assez souvent ensemble, et comme je n'avais aucun ami, être seul me pesait vraiment. Seul à marcher dans les couloirs, seul dans les rues, seul au milieu des regards toujours aussi lourds et déplacés. Et puis je me suis habitué, ne les remarquant presque plus. Mais, me regarder ne leur suffit bientôt plus : certains se mirent à me chuchoter quelques mots au passage, à effleurer ma cuisse du bout de leurs doigts, et à chaque fois je me sentais horriblement mal, parfois les larmes me montaient aux yeux. Il m'est arrivé de trouver sur mon entre-jambe une main brune et rugueuse, au Chaudron Baveur. Et j'étais seul, désespérément seul. Aucun Tom pour se lever brusquement et coller une baffe à cet imprudent. Je me suis tourné vers l'être abject qui avait osé me toucher, et ma main est partie toute seule. J'ai entendu, au loin, un grand craquement et un cri de douleur. Dans le feu de l'action, mes doigts crispés s'étaient refermés, et mon poing serré s'était échoué contre son œil gauche. Je portais ma main à ma bouche ouverte, choqué de mon geste, et avant de finir écraser sous le poids-lourd qu'était mon agresseur, je m'enfuis à toutes jambes sans même avoir commandé.

Les souvenirs de mon enfance ne sont ni gais ni rosés, mais faits de déceptions et d'un sentiment d'insécurité. Ma beauté affolait les gens. Certains me détestaient pour ça, complètement. J'ai pensé à changer d'apparence, devenir plus banal, arrondir mes traits et les rendre plus grossiers, mais je n'ai jamais réussi à m'en convaincre totalement. Ma famille ne m'aurait pas reconnu, et moi-même, je ne voulais pas abandonner mon identité pour les autres. Tom était de plus en plus absent, nous ne nous parlions presque plus, et j'en souffrais. Ma mémoire était pleine des bons moments que nous avions passés ensemble, étant plus jeunes. Et le barrage qu'il avait construit me consumait. Ma mère, attentionnée, avait bien vu que j'étais triste et renfermé, alors elle m'a offert Klaus. J'ai déversé tout mon manque d'affection, mon manque de Tom, sur ce pauvre animal. Ils se ressemblaient, leur caractère, leur façon d'être. Et Tom m'a trahi, il a trouvé le moyen de me détruire, alors je l'ai détruis aussi, à mon tour. J'ai tué Klaus, je l'ai assassiné. Klaus était le bon Tom, celui que j'avais créé, que je lui avais appris à être. Je m'étais leurré sur les morales de mon jumeau, sur son sens de l'honneur. Je croyais vraiment qu'on se ressemblait. Et la déception que j'ai eue était bien pire que toutes celles que j'ai endurées. Je ne regrette pas d'avoir tué mon chat, j'ai tué le Tom que j'aimais vraiment. Il ne reste maintenant que la face sombre de mon frère, et même si ses yeux, ses traits, son visage, tout en lui est magnifique, je le hais.

Dumbledore ne m'a pas puni pour avoir utilisé un des Sortilèges Impardonnables. Il a repoussé les Aurors qui ont envahi le Grand Hall à la recherche du coupable, leur a fait croire à une fausse alerte, et ne m'a même pas questionné. Il a soufflé avec une grimace de concentration « Si c'était ce que tu croyais devoir faire, alors que puis-je dire ?... » et m'a juste ordonné d'aller en cours comme d'habitude. Avant de m'enfuir vers la salle de Divination, je me suis retourné et j'ai demandé :

- Et pour Tom, qu'allez-vous faire ?
- Tu veux dire, par rapport au fait qu'il est Mangemort ? a-t-il répondu, ayant soudain l'air fatigué et vieux.
- Oui.
- Si je le dénonce, il sera envoyé à Azkaban. Si je ne dis rien... Qu'est-ce qu'un jeune de dix-sept ans peut bien faire contre l'Ordre ?
- Il mérite d'aller à Azkaban, ai-je dit d'une voix ferme et impassible.

Dumbledore s'est approché de moi et a posé la main sur mon épaule.

- Tu as utilisé un des Sortilèges Impardonnables. Tu mérites d'y aller aussi...
- S'il y va pour ce qu'il a fait, alors ça ne me dérange pas de payer aussi. Il doit être enfermé.
- Bill, Bill... a-t-il soupiré en se retournant pour partir. Modère tes propos, ton ardeur est due à ta jeunesse et ta colère, mais ton frère reste ton frère. Crois-moi, pour avoir envoyé à Azkaban de proches amis, je peux t'affirmer que personne ne veut voir sa famille là-bas.

Je n'ai rien répondu et il est parti. Je n'ai pas pleuré, je n'ai pas réagi, j'ai effacé mon frère de ma tête une fois de plus et j'ai rejoins le cours de Divination. Nous n'avons pas ce cours en commun, et j'en ai été heureux, j'aurais été capable de lui lancer ma boule de cristal au visage. Parce que cette fois-ci, c'était Klaus, mais la prochaine fois ?



_______


Même si les Serpentards et les Gryffondors avaient eu ce cours en commun, Bill n'aurait pas vu Tom assister au cours. Tom reste cloîtré dans le dortoir, refusant de bouger de son lit. Il a lancé un sort d'insonorité aux rideaux de son baldaquin, ainsi qu'un sortilège de verrou, et fixe désespérément le toit de son lit.

- Tom, bon sang, sors de là, tu n'auras pas le temps de petit-déjeuner ! crie un de ses camarades de chambre en enfilant une chaussette.
- Laisse-le, il n'a pas bougé depuis hier soir.
- Mais qu'est-ce qu'il a à la fin ? demande un troisième en sortant sa brosse à dent de sa bouche blanchie par la mousse.
- Je crois que ça a un rapport avec son frère, Bill.

Les six garçons cessent immédiatement leurs mouvements à la prononciation de ce nom. Leur échine se contracte et ils se raclent la gorge ou se grattent le menton comme si de rien n'était, reprenant leur activité. Le nom de Bill provoque bien chez tous ceux qui l'ont déjà vu un frisson de désir ou de jalousie. Chacun des six Gryffondors est gêné par le frisson que les cinq autres ont aussi ressenti. Ils se regardent une seconde mais se retournent tous d'un même mouvement et sortent un par un pour petit-déjeuner dans la Grande-Salle. Tom déglutit et inspire bruyamment. Malefoy est entré dans le dortoir la veille et lui a hurlé d'ouvrir les rideaux de son lit, « par Merlin ». Lorsque Tom a obéit, Drago lui a annoncé que Voldemort voulait qu'ils répondent présent à une réunion le lendemain.

- Ce sera demain soir à minuit et demie, chez moi. Tu veux qu'on y aille ensemble ?
- Je ne veux pas y aller du tout... a soupiré Tom en rejetant les couvertures à ses pieds.
- Pourquoi ?
- Le Maître veut que je choisisse définitivement mon camp : celui de mon frère ou le sien.
- Et tu hésites ?! a demandé avec étonnement le blond de sixième année.
- Malefoy, je ne suis pas comme toi, ma famille ignore tout de ce que je fais et ce en quoi je crois, et je ne peux pas abandonner tout mon univers pour...
- Pour le sorcier le plus puissant au monde ?
- Arrête d'essayer de me tenter, a répliqué sèchement Tom en se détournant.

Malefoy a soupiré et s'est levé.

- Je t'attendrai à minuit précise dans la Salle Commune. Je pars à minuit une.

Maintenant Tom réfléchit ; doit-il oui ou non y aller ? Il a peur de ce qu'il va choisir, sachant bien que s'il y va ce sera pour annoncer sa décision. Voldemort n'est pas du genre à partager, et Tom sait qu'il pourrait bien en faire les frais. Au plus profond de lui-même, Tom aime son frère, d'une certaine manière. Il ne l'aime pas comme Bill le voudrait, il l'aime à sa propre façon, comme il peut.

Minuit moins deux. Tom est prêt, vêtu d'une chemise noire dans laquelle il s'agite, mal à l'aise ; il enfile sa robe de sorcier et serre autour de son cou sa cravate vert et argent. Il arrange contre ses épaules ses dreadlocks, resserre sa casquette autour de sa tête et baisse les yeux pour ne plus voir le miroir. Les six autres dorment à poings fermés dans leurs lits respectifs. Il ouvre doucement la lourde porte en essayant de ne pas la faire grincer et descend les escaliers menant à la salle commune. Drago l'attend, assis sur le canapé de cuir noir, il regarde devant lui.

- Alors, on dirait que tu as pris ta décision, conclut-il en se levant.
- Oui, je l'ai prise.

Drago s'avance vers lui, son balai dans la main, et l'observe en détails. Il s'approche tout près, il est de quelques centimètres plus petit que lui, et leurs nez se touchent presque à présent.

- Ton frère et toi êtes vraiment spéciaux. Et magnifiques.

Il pose ses lèvres sur celles de Tom qui ne se recule pas mais fronce les sourcils. Drago se redresse sur la pointe des pieds et passe sa langue sur celle du deuxième Serpentard, puis se retourne et soupire. Il marche vers la porte menant aux couloirs, Tom le suit, ils sortent du grand château et s'enfuient vers le Manoir des Malefoy.

Ils posent pied à terre devant l'immense portail noir de fer forgé et se regardent, respirant vite. Leurs pas crissent contre les graviers de la longue allée surplombée de grands saules et longs de peupliers décharnés. Tom marche tête baissée.

- C'est dur de revenir ici.
- Je sais, répond Drago près de lui sans s'arrêter. Ce manoir appartenait aux premiers Malefoy, c'est une tradition d'y vivre. Mais c'est sinistre la nuit. De toute façon, si tu as peur d'un malheureux château, tu n'es pas fait pour être Mangemort.
- Je n'ai pas peur, je n'aime simplement pas être ici.
- Tu-Sais-Qui n'a pas d'autre endroit où aller, souffle Drago comme par peur d'être entendu. Mon père n'aime pas sa présence ici, il a peur d'être envoyé à Azkaban.
- C'est ce qu'on risque tous, remarque Tom en hochant la tête.
- Je n'ai pas peur de ça.

Ils se taisent et continuent de marcher, arrivant à la grande porte. Drago la pousse avec force, elle pivote vers l'intérieur et les laisse entrer. L'atmosphère est lugubre. Ils suivent le couloir jusqu'à la grande salle à manger d'où leur proviennent des éclats de voix. Drago arrive à la porte, s'arrête derrière sans entrer et se tourne vers Tom.

- Qu'est-ce que tu fais ? Entre, lui dit Tom d'une voix froide.
- Au fait, qu'est-ce qui t'as décidé à venir ce soir ?
- Le fait de réaliser que j'ai toujours su ce que je voulais choisir.

Drago sourit d'un air entendu et pousse la porte, se raclant la gorge.

Une dizaine de minutes passent, sans que Tom ne parle, sans que personne ne lui parle. Voldemort discute avec Hilda, puis avec son voisin de gauche, et enfin se tourne vers Tom et le fixe de ses yeux rouges aux pupilles de serpent.

- Alors Tom. Je vois que tu es là ce soir, avec nous.
- Oui.

Les pupilles de Voldemort se dilatent dangereusement : Tom n'a pas fini sa phrase par 'Maître'.

- Tu as quelque chose à dire, Tom ? demande Voldemort en s'agitant sur son trône.
- Oui, en fait, oui. Même avant d'avoir reçu votre... lettre, j'avais choisi de vous suivre jusqu'à la mort.
- Je sais, claque la voix du Mage Noir.
- J'ai changé d'avis.

Silence. Enorme, gigantesque silence. Deux ou trois bouches s'ouvrent de surprise, Drago ouvre des yeux immenses, et Voldemort se pince les lèvres.

- Sois direct, ordonne-t-il.
- Bill est mon frère, mon unique frère. Je ne peux pas le trahir comme ça, délibérément. Et même si je vous voue une adoration sans limite, je sais que je ne peux pas être comblé si lui ne l'est pas.

Voldemort laisse échapper un petit rire nerveux, qui se transforme en grognement rauque et terrifiant. Tom se tortille sur sa chaise, essayant de garder un air impassible.

- Comme c'est touchant ! tonitrue Voldemort en se redressant brusquement. Et que crois-tu que je vais faire maintenant, Tom ? Te laisser partir, peut-être ?
- Non. Je ne crois plus en rien.
- Tu penses que je t'ai pris à mon service pour ce que tu valais ? Parce que tu pouvais devenir un jour un grand sorcier de magie noire ? C'est ce que tu espères ?!
- Je sais très bien que vous vous êtes servi de moi.
- Evidemment que je me suis servi de toi, reprend Voldemort en respirant vite, s'adossant de nouveau contre son grand fauteuil. Tu m'étais vaguement utile, j'ai appris des choses intéressantes grâce à ton espionnage, tu sais. Mais Bill compte aux yeux de Dumbledore, il est important au sein de l'Ordre. Leur plus jeune recrue...
- Laissez mon frère en dehors de ça ! s'écrie Tom en saisissant les poignées de sa chaise.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 18:54

A part les deux sorciers, personne ne parle. Tous sont sidérés par le calme de Voldemort, la plupart s'attendent à le voir tuer Tom d'un instant à l'autre. Tous sont étonnés par l'allure et le courage qui anime Tom lorsqu'il s'agit de défendre son jumeau.

- Et sinon ? Qu'est-ce que tu ferais ? demande très sérieusement Voldemort.
- Je...
- Tu ? Tu me tuerais ?

Voldemort éclate d'un rire suraigu, se balançant sur son trône.

- Je ne vais pas te tuer, petit mutin sans importance. Tu me seras utile, dans quelques temps.
- Maître, êtes-vous sûr de...

Le petit sorcier aux cheveux grisonnants qui a avancé ce début de phrase est coupé dans son élan par un faisceau de lumière verte qui le frappe en pleine poitrine et renverse sa chaise en arrière, laissant son corps sans vie choir sur le parquet.

- Par contre, Vladimir, tu ne m'es plus utile depuis longtemps, conclut Voldemort d'un ton serein, sans élever la voix. Nagini !

Le grand serpent qui reposait enroulé autour de la rampe de l'escalier menant au premier glisse jusqu'au corps du petit sorcier.

- Bon appétit.

Les regards, jusqu'alors dirigés vers le certain Vladimir allongé au sol, se détournent avec dégout alors que le serpent s'enroule autour de lui avec une lenteur répugnante.

- Lucius, Yaxley, Holparf, emmenez-moi Tom dans sa nouvelle cellule. Severus, rentre à Poudlard et mets Dumbledore au courant.
- Professeur ! s'écrie Tom que les trois autres sorciers saisissent déjà par les bras. Professeur Rogue, je vous en prie ! Aidez-moi !

Rogue lui jette un vague regard mais ne réagit pas, se lève et sort. Yaxley, particulièrement violent, attrape les dreads de Tom et le traine par les cheveux jusqu'aux cachots, Lucius lui tenant fermement les mains et Holpaf suivant le cortège en silence. Yaxley secoue Tom par les cheveux et le jette en avant dans ce qui semble être une cave, sans fenêtre, constituée de quatre murs et d'un divan défoncé. Il referme la porte derrière le jeune Serpentard et tourne la clé dans la serrure, plongeant Tom dans le noir complet. Le jeune homme écoute les pas des trois hommes s'éloigner, et se retrouve seul avec lui-même, tremblant, complètement terrifié.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 18:56

POV Tom (il a pas son Journal heein réfléchissez xD)


La peur. Cette horrible peur qui te scie le ventre, qui te saisit les tripes et qui dirige tes mouvements, cette peur-là qui s'affirme à tes dépends, qui existe à l'intérieur de toi, qui ronge ton territoire, qui enchaîne ton corps et qui t'écrase, toi petit pantin innocent entre ses doigts. Cette peur-là que j'ai si rarement ressenti, que j'ai si rarement connu et que je n'ai jamais pu contrôler. La peur est un sentiment incontrôlable, elle est rusé et hypocrite, elle est même pire que ce qui te fait peur, car elle n'est jamais réelle, mais elle n'est jamais irréelle non plus : elle vit à travers celui qui a peur. Comme une petite victime faible, l'être humain se soumet à la peur, Moldus comme sorciers, nous avons tous peur. C'est normal d'avoir peur.

J'entends au loin des éclats de voix, lugubres et résonants. Des gouttes d'eau coulent dans les tuyauteries, leur petit clapotement si régulier titille mon cerveau, il me vient comme ça par moment des envies de tuer, d'entendre quelqu'un souffrir, d'entendre quelqu'un crier. J'ai mal à la tête et je n'ai pas envie de penser. Je me retourne lourdement dans le canapé dont les ressorts moisis s'enfoncent dans mon corps à travers le tissu déchiré. J'essaye de dormir depuis ce qui me semble être des siècles. J'ai horriblement faim, j'ai envie de parler, de marcher, de voir. Mes yeux se sont habitués à la complète obscurité de cette pièce, et j'ai peur d'avoir à jamais perdu la vue. J'entends chaque mouvement aux étages supérieurs, je distingue chaque crissement de chaussure et chaque raclement de gorge : le silence ici est meurtrier. Je soupire, mon propre souffle me semble étranger à cette atmosphère violemment calme. J'ai mal au dos, j'ai mal à la tête, horriblement mal à la tête, je ne pourrais même plus compter les secondes, et j'ai atrocement faim. Je n'arrive même pas à me représenter un bon repas, le goût des aliments est oublié de mes papilles, leur odeur de mes narines... Je suis perdu à jamais peut être, j'ai oublié le sens de la vie. Bien sûr si j'avais encore ma baguette, je pourrais facilement sortir d'ici. Mais il a fallu qu'ils me la prennent, avec ma liberté.

Où est mon frère ? Depuis combien de temps suis-je ici ? J'entends des pas qui se rapprochent, je me raidis : une clé dans une serrure, et un faisceau de lumière qui m'aveugle. Je me cache les yeux de mes mains et me tourne dos à la porte, toujours allongé sur le canapé.

- Debout ! me crie une voix rauque.

Je ne réponds pas et gémis.

- Kaulitz, levez-vous.
- Je suis là depuis combien de temps ? demande-je en bafouillant un peu.

Je me lève les yeux plissés, et me campe sur mes jambes tremblantes face à Rogue.

- Une nuit.
- Une... Une nuit seulement ?! m'écrie-je en ouvrant les yeux pour de bon.
- Voyez-vous, le temps passe tellement plus lentement lorsqu'on est seul, enfermé dans le noir et le ventre creux.
- Qu'est-ce que vous voulez ? crache-je d'un ton menaçant en reculant.
- Moi ? Je veux que vous croupissiez ici jusqu'à la fin de votre misérable vie de Mangemort raté, répond-il avec le plus grand calme. Mais je suis censé vous nourrir un peu pour que vous restiez en vie... pour l'instant.

Il me saisit le bras et me tire doucement en avant, me soutenant un peu. Je marche sans aucune assurance hors de ma cellule et nous montons doucement les escaliers. Comme mes pieds s'affalent contre les marches à cause de ma faiblesse, et que cela fait du bruit, Rogue se penche sur mon oreille et en profite pour me glisser à voix basse :

- Je me suis débrouillé pour vous avoir sous ma responsabilité, Dumbledore veut que je vous sorte d'ici.
- Pourquoi obéiriez-vous à Dumbledore ? demande-je sur le même ton, restant quand même sur l'offensive.
- Votre frère ne vous a donc pas tout dit. Je travaille sous couverture pour l'Ordre.

Son visage est impassible, il ne trahit aucun sentiment, n'est muni d'aucune expression. Il m'installe dans la cuisine des Mangemorts, sur une chaise de bois noir poli, et ordonne à un minuscule elfe de maison de me servir à manger. Je me jette sur les toasts qu'il me tend dans une assiette de porcelaine et les dévore avec avidité. Rogue est debout près de la cheminée et congédie le petit elfe.

- Gipsy, sors.
- Gipsy doit sortir, sors Gipsy sors, se murmure l'elfe pour lui-même en se précipitant sur la porte.

Un silence tombe sur la cuisine glaciale, Rogue se retourne et d'un coup de baguette allume la cheminée ; la température remonte rapidement et je ferme les yeux, me sentant presque bien.

- Comment allez-vous m'aider à m'enfuir ?
- Te donner une baguette au moment opportun, et te laisser faire le reste, me répond Rogue d'un ton parfaitement stoïque. Sois toujours prêt à saisir une baguette que je te tendrai, à n'importe quel moment. Compris ?
- Oui. Où est Bill ?
- Il est à Poudlard pour le moment, reprend Rogue en grattant les braises du bout d'un tisonnier de fer forgé. Vous-Savez-Qui compte l'appâter d'ici ce soir, il va sans doute lui envoyer un hibou, c'est pour cela que nous devons agir vite.

Il regarde mon assiette à présent vide, me saisit par le bras et me tire jusqu'à la porte menant au couloir de l'entrée. Il l'entrebâille, regarde à travers la fente et se tourne vers moi.

- Je vais vous trainer dans le Grand Salon, et vous accuser d'avoir frappé l'elfe de maison pour qu'elle vous serve plus vite. Les Malefoy considèrent ce genre de choses comme une provocation envers leur famille, ils réagiront sûrement. Agissez comme si vous ne teniez presque pas sur vos pieds, appuyez-vous toujours sur moi, et gardez les deux mains libres et les paumes ouvertes. Vous avez compris ?
- Oui.

Il ouvre la porte et me saisit par le col, me traine jusqu'à la salle où sont réunis les Malefoy et Voldemort, ouvre la porte et me pousse à l'intérieur. Comme il me l'a demandé, je fais mine de ne pas réussir à marcher et m'étale sur le tapis. Voldemort lève un sourcil et se tourne à moitié vers moi. Rogue me relève brutalement et se redresse comme au garde à vous. Drago me lance un regard de braise, je détourne les yeux.

- Maître, le détenu n'a pas un comportement normal. Après avoir tenté de me semer dans les escaliers menant à la cuisine, il a frappé l'elfe des Malefoy pour qu'elle le serve plus vite. J'exige un châtiment.

Voldemort le regarde de ses yeux rouges flamboyants, et hausse vaguement les épaules.

- Tu lui as permis de manger ensuite ? demande-t-il en baissant les yeux sur ses mains.
- Non, Maître.
- Que faut-il faire de plus alors ? Je l'ai trop habitué aux Doloris pour que ce ne soit une punition correcte à lui infliger. Tu me déranges pour rien.

Malefoy père se racle bruyamment la gorge et se lève, arrive jusqu'à moi et me regarde dans les yeux. Obéissant à Rogue, j'ouvre bien grand les paumes et m'appuie contre lui, les yeux mi-clos. Malefoy me saisit au col et m'attire vers lui, Rogue pose une main sur son épaule et le repousse doucement, comme pour le calmer.

- Severus, reste en dehors de ça.
- Lucius, ce n'est qu'un elfe de maison, chuchote Rogue en le poussant encore.
- Il n'est pas question de l'elfe mais du respect qu'il doit avoir envers chaque meuble de cette demeure ! s'écrie Malefoy en reculant soudain, comme si je l'avais brûlé.

Il plisse ses petits yeux métallisés et s'avance doucement vers moi, le doigt pointé sur ma poitrine.

- Si tu es tellement habitué à la torture magique, j'imagine que je peux bien emprunter une pratique bien commode des Moldus...

Avant que Rogue n'ait pu réagir, il m'envoie son poing dans la pommette gauche, de toutes ses forces. Je tombe à la renverse, sonné, pendant qu'il se masse le poignet. Rogue s'accroupit près de moi, me glisse la baguette de Malefoy dans la main, me relève par le col et m'entraine vers la porte. Il souffle sans se retourner :

- Désolé du dérangement, Maître.

Il ouvre la porte et la referme sur nous, m'emmène jusqu'à ma cellule, me jette dedans et referme la porte à double tour, sans aucune parole.


_______


La peur, c'est vrai, est un mal, un sentiment, une sensation désagréable et euphorisante, la peur est un tout et un rien qui heurte le cœur comme une rafale contre un mur de grès. La peur, la peur a quitté Tom à présent. Les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, les narines tremblantes, Tom espère. Et l'espoir, parfois, est tellement plus cruel et tellement plus hypocrite que la peur. La peur, comme un coup de poing douloureux, ne laisse pas de doute ; lorsque l'espoir perfide trompe l'allié et encourage l'ennemi. Vaincre par l'espoir n'a jamais été possible. Etre vaincu par la peur est quelque chose de commun.

Il écoute, écoute de toutes ses oreilles, tous ses muscles sont tendus, son cœur bat si vite... Tom attend le moment, l'instant où il agira, où il sera libre, où l'air qu'il respirera sera celui qui fouette les joues et balaye les feuilles mortes. L'air du dehors, le plus cher du monde. Ne pas trop attendre, ne pas trop se précipiter. Ne se permettre aucun bruit, ne se permettre aucune rature, se faufiler comme un chat et disparaitre aussi silencieusement qu'un serpent qui étouffe sa proie. Chaque parcelle du corps de Tom est prête à s'enfuir, à se battre, à mourir pourvu de ne plus croupir dans ce canapé rongé par les mites qui trône comme unique meuble de la cave humide. Au plus profond de lui, Tom aurait espérer que Voldemort le tue plutôt que ne l'enferme. Sa vie à ses yeux ne compte plus depuis longtemps, sa liberté reste son bien le plus cher. Après Bill.

Bill... Tom murmure ce nom entre ses dents qui claquent dans le silence, Tom envole ses pensées vers lui et tente de ne plus réfléchir, de n'être plus qu'un prédateur à l'affût, de n'avoir plus au cœur que le désir de s'enfuir, mais Bill, ce Bill qui l'obsède, ce Bill qu'il hait et qu'il croit dominer, ce Bill qu'au fond il aime comme il le peut, à sa façon, Bill reste en lui comme gravé, s'imposant à ses songes, implosant sa concentration, gênant sa réflexion. Et cette image de Bill qui reste en travers de son esprit, calme et adoucit la peur et l'espoir qui animent Tom comme deux bouées qui tangent sur un océan déchaîné.

Et soudain, le silence, malsain et inquiétant, laisse place à un vacarme de chaises qu'on déplace, de tables qu'on renverse, de cavalcades et de cris étouffés. Tom se redresse, son échine se contracte et les poils de sa nuque s'hérissent en une seconde. Le jeune Serpentard, entre reptile et félin, n'est plus qu'animal qui rôde en attendant son heure. Il s'avance tout près de la porte, la tâte du bout des doigts, tend l'oreille et attend, attend sans bruit...

- TOM ! TOM ! TOM OU ES-TU ?!

Cette voix... qu'il reconnaitrait entre toutes. Cette voix douce, efféminée, qui gronde à l'étage inférieur. Simplement des bruit de pas, et cette voix qui appelle, appelle à l'infini. Cette voix qui s'éraille, qui crie à tous vents, et Tom qui reste muet sans répondre.

- TOM ! TOOOM !

Comme paralysé, Tom ne bouge plus, seul son cœur dans sa poitrine s'anime encore. Son corps, sa peau, ses muscles, tout est immobile, tout est endolori. Il ne peut même plus répondre à cette voix qu'il avait presque oubliée, comme un rêve qu'il ne voudrait pas bafouer il laisse les appels de son frère en suspend. Que fait-il ici ? Le cherche-t-il lui, vraiment ? Est-ce un piège ? Qu'étaient-ce que ces bruits de lutte ?

- BILL ! BILL JE SUIS LA ! hurle-t-il soudain, sa voix devançant ses pensées.
- TOM ?
- BILL, JE SUIS LA, A LA CAVE !

Il entend des pas, ses pas, si rapides et si proches, des mains, ses mains contre la serrure, un souffle, le sien contre le battant. Les deux jumeaux sont à quelques centimètres l'un de l'autre... Tom colle son front contre la porte et respire de plus en plus fort, ses mains plaquées contre le bois froid et rêche. Sans aucun mot, ils se parlent, sans aucune parole ils se disent qu'ils sont là, tous les deux, si près l'un de l'autre. Bill murmure un sort et le loquet s'ouvre brutalement, Tom recule et tire le battant vers lui, ouvrant les bras juste à temps pour y recevoir son frère qui vient de s'y jeter de toutes ses forces. Ils se serrent comme ça, des heures entières peut être, qu'importe, aucun ne veut parler et rompre ce silence, aucun de veut ouvrir les yeux et courir loin, les bras de l'autre forme une liberté à part entière. Y rester et y mourir serait comme s'enfuir plus loin que jamais. Ils s'étreignent comme ça, encore, puis se séparent et se regardent. Parler ? Pour quoi faire ?

Des bruits de pas précipités ; Bill se retourne vivement et se précipite vers la sortie : trop tard. Un visage haineux qui claque la porte et referme le loquet, puis y jette un sort de verrouillage.

- Les deux d'un coup ! Si avec ça le Maître ne m'a pas à la bonne...
- LAISSEZ-NOUS SORTIR ! crie Bill en tambourinant contre la porte.

Tom agrippe son frère et recule à tâtons dans le noir, le faisant asseoir sur le vieux canapé qui grince.

- Pourquoi... Comment ? bégaye Tom sans voir son frère, en lui touchant le visage à l'aveuglette.
- Je... J'ai concocté une potion d'endormissement hier soir. J'étais sûr d'avoir mis assez de sciure de sabot de centaure pourtant ! J'étais censé avoir le temps de te sauver, mais...
- T'inquiète pas, ça va aller.

Bill sert son frère dans ses bras et pleure contre son épaule, serrant dans ses mains pâles son grand T-shirt. Tom pose une main sur ses cheveux et reste sans bouger dans le noir, les yeux fixés sur le néant. Il réalise qu'il étreint son frère en ce moment, qu'il lui caresse presque les cheveux, et que tout au fond de lui un besoin de tenir contre lui son corps chaud et suant nait soudainement. Tom prend peur et se recule.

- Tu n'aurais jamais dû venir ici Bill, je pouvais me débrouiller seul.
- Je voulais...
- Tu n'aurais pas dû me prendre pour un incapable. J'avais usurpé une baguette avec l'aide de Rogue, et j'aurais pu déverrouiller la porte n'importe quand.
- Je croyais que...
- Apprends à réfléchir à partir de maintenant. Tu es bête Bill, comme d'habitude.

Le silence encore retombe dans la petite cave. Enfermés, emprisonnés, les deux jumeaux se blottissent dans le canapé et écoutent le bruit inlassable des goutes dans les tuyauteries, pendant qu'en haut petit à petit la maison enfumée par le poison soporifique se réveille. Pendant que leurs geôliers décident de leur destin. Au moins, se disent-ils secrètement, ce destin sera-t-il le leur, à tous les deux, ensemble.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 18:57

POV Bill

Sombre, humide et trop silencieuse.

L'atmosphère ici est lourde et chargée, palpable presque. Il fait tellement humide que le bout de mes doigts est mouillé. Tom renifle parfois à côté de moi, je pense qu'il dort. Je ne me sens pas bien. Cet endroit me fait peur, le silence m'oppresse. Et je voudrais être blotti contre mon frère, je voudrais qu'il me chuchote que tout ira bien. Mais je n'ai pas de frère comme ça. Tom n'est pas comme ça. En fait, Tom est incernable, je ne le connais pas si bien que ça au fond. Les clichés des relations entre jumeaux ont pris le pas sur notre réelle complicité, nous étions censés être liés, être tout l'un pour l'autre, se connaître par cœur, comme tous les jumeaux. Résultat : nous n'avons jamais fait attention l'un à l'autre. Je veux dire, vraiment attention. Nous avons joué le jeu des jumeaux qui sont unis par des liens spéciaux, sans y réfléchir, parce que c'est ce qui se dit, c'est comme ça que ça doit être. Nous pensions que les bases de notre relation étaient tellement fortes que sans aucun effort nous resterions soudés, unis, à tout jamais.

La distance qui s'est installée entre nos esprits, détruisant celle qui contenait nos corps, a ravagé ce lien sacré, le transformant en corde rêche usant nos peaux et nos pensées. J'ai mal en pensant à ses lèvres et à ses mains, je le désire tout entier, reflet dans le miroir qu'il m'est interdit de rejoindre.

- Tom ? Tom, tu dors ? demande-je en chuchotant, sans oser remuer.
- Plus maintenant en tout cas, répond la voix embuée de mon frère alors qu'il se redresse et tente de défroisser son baggy de la paume de sa main.

Il se frotte les yeux, poings fermés : je fonds complètement. Lorsqu'il me regarde de nouveau, j'ai la tête penchée sur le côté et un sourire vague aux lèvres. Il me sourit en retour, s'approche et dépose sur mes lèvres sèches un baiser humide. Je soupire et me cale contre lui. L'intimité de cet instant si rare et si précieux me met presque mal à l'aise, j'aimerais profiter de chaque seconde pour le redécouvrir, pour m'ouvrir entièrement à lui.

- Dis-moi quelque chose, me demande-t-il en me serrant plus fort contre son torse.

Je dessine les contours de ses abdominaux du bout du doigt à travers son T-shirt, respirant longuement et calmement.

- Qu'est-ce que tu veux que je dise ?
- Quelque chose. N'importe quoi.
- Je t'aime.

Son corps et tous ses muscles se contractent instantanément. Il rit doucement.

- Je t'aime, et j'ai peur que tu me trouves vraiment bête.
- Je ne te trouve pas bête.

Il passe sa main dans mes cheveux, marque une pause et reprend en toussotant :

- Tu es bête, c'est pas pareil.
- Tom ! m'indigne-je en me redressant soudain, le faisant rire aux éclats.

Il m'attire encore à lui et me regarde dans les yeux, fixement, sans que son visage ou ses beaux yeux ne traduisent d'expression.

- Et toi, dis-moi quelque chose.
- C'est bien qu'on se retrouve finalement ici, tu trouves pas ? Je veux dire, pas ici dans le sens dans cette cave humide et sombre, mais ici dans le sens toi et moi seuls, pour parler et se retrouver.
- Tom... bégaye-je en m'accrochant à ses bras, y enfonçant mes ongles, touché par son ton et ses mots. Tom tu... merde tu...

En voulant me serrer contre lui, sa main dérape et agrippe mon anatomie, sentant contre sa paume qu'elle est... juste un peu trop dure.

- Tu... es excité ? chuchote Tom avec un demi-sourire, enlaçant plus fermement ma virilité de ses doigts longs et fins par-dessus mon jean.
- Arrête. Tu ne peux pas faire ça.
- Pourquoi ?
- Je ne veux pas. C'est trop dur, c'est trop douloureux, je ne veux pas devenir dépendant, je ne veux pas... t'aimer plus encore.
- Pourquoi pas ?
- Je ne sais pas. Parce que tu ne m'aimes pas, toi.
- Bien sûr que si je t'aime Bill, t'es mon petit jumeau, je t'aime forcément.
- Moi, je t'aime pas comme ça.
- Je sais Bill, je sais bien.

Je veux me blottir contre son torse chaud, il me retient et saisit mes poignets dans ses deux mains. Il me regarde droit dans les yeux, déglutit et dit d'un ton sûr :

- Prends-moi.

J'ouvre des yeux immenses et m'étouffe avec ma propre salive.

- Tom ? Moi... ?
- Prends-moi putain ! crie-t-il soudain en me poussant en arrière pour se relever.

Je le regarde dans la pénombre se déshabiller, se retrouver entièrement nu devant moi, le souffle rauque et rapide, les bras ballants et la fierté dressée. Je me lève à mon tour, à la manière d'un automate, et retire mes vêtements. Une fois que je suis aussi dénudé que lui, il s'approche de moi, pose une main à plat sur ma hanche, et tourne autour de moi, me caressant, léchant mes épaules, ma nuque et mon sternum. Je respire vite. Il s'arrête derrière moi et plaque son torse contre mon dos, soufflant à mon oreille :

- Enfonce-toi en moi, violemment, fais-moi mal Bill. Punis-moi de tout ce que je t'ai fait.
- Tom...
- Fais-le.

Il repasse devant moi, passant ses mains par-dessus sa tête pour les passer dans mes cheveux. Je me penche contre son épaule, faisant pression sur son dos pour qu'il se penche en avant. Sans se faire prier, il écarte un peu les jambes et s'appuie contre le dossier du canapé, courbé en deux. Je pose avec incertitude mes mains sur ses hanches, embrassant furtivement ses omoplates, léchant sa peau par endroits.

- Bill... gémit-il à répétition, portant une main à sa propre virilité.
- Je... ne peux pas te faire mal, Tom.
- Je t'en pris... Fais-moi payer, je le mérite tellement...
- C'était pas ta faute Tom, murmure-je en me redressant, sentant les larmes monter aux creux de mes paupières.
- Bill, j'ai choisi Voldemort au début ! Je t'ai abandonné, je t'ai fait souffr–

Il s'interrompt alors que je le pénètre avec rage, me mordant l'intérieur de la joue pour ne pas hurler, lui ne parvient pas à se retenir et sa voix se brise dans sa gorge alors qu'il extériorise la douleur, cette douleur violente et saccadée, cette brûlure que provoque mon entrée en lui. Il penche la tête en avant, collant son menton contre son torse, et suffoque, halète de douleur. Je saisis à pleines mains ses épaules, et sans presque me préoccuper de ses cris désespérés, je m'enfonce encore plus profondément en lui. Je sens ses jambes trembler sous mes coups, je sens ma rage augmenter avec le plaisir, j'arrache à ses épaules nues des lambeaux de peau, je me penche parfois pour le mordre, mastiquer sa peau fruitée pour lui faire encore plus mal. Je passe ma main contre sa virilité, puis attrape ses hanches à nouveau pour le faire encore plus basculer contre le dossier, de sorte que son visage se retrouve étouffé contre le siège, son buste est en parallèle avec les murs, tête en bas, je soutiens ses jambes contre mes hanches, genou dirigés vers le sol. Ma prise est plus affirmée, j'explore encore plus profondément son corps, élargie encore plus douloureusement son orifice. Je réalise que j'aime l'entendre gémir de douleur et de plaisir, j'accélère mes coups sans les adoucir, saccadant volontairement mes mouvements pour l'empêcher de suivre mon rythme. Il s'appuie de ses mains contre le siège mou et essaye de respirer, mais son visage est face au dossier et la poussière qui en émane lui arrache des éternuements qui ébranlent tout son corps et me permettent de lui faire encore plus mal en m'avançant à ce moment là où ses fesses sont serrées. Je sens une chaleur intense couler en moi, monter jusqu'à mes coudes pour picoter mes doigts, je m'entends jouir férocement, mes yeux se ferment comme si j'étais défoncé, ma bouche s'entrouvre sans que je ne puisse la refermer, mes à-coups se font plus sereins et plus automatiques tandis que je quitte la Terre dans un boucan infernal, me déversant en mon frère dans un orgasme des plus ressentis. Tom jouit aussi, il me semble, tous ses muscles se tendent, ses jambes se durcissent contre mes hanches, ses fesses se contractent, et il se laisse finalement aller en avant, tombant allongé dans le canapé. Je m'appuie contre l'accoudoir, reprenant un peu mes esprits en essuyant mon front trempé de sueur d'un revers de main. Tom pose ses mains sur son ventre et gémit en fixant le plafond, les sourcils encore froncés.

- Voilà, dis-je simplement. Tu... Tu as mal ?
- Oui Bill, oui j'ai mal.

Je m'assois près de lui, sur le bord du canapé, et saisit ses mains entre les miennes. Elles sont brûlantes.

- Je suis désolé, balbutie-je. Je ne voulais pas et...
- Tais-toi, me coupe-t-il en un souffle.
- Tom, putain je t'aime comme un fou Tom, je suis fou, barge, dingue de toi, fais-moi ce que tu veux, fais-moi dire ce que tu veux, je ferai tout ce que tu diras, debout, à quatre pattes, Tom je t'aime j'en peux plus...

Je me penche en avant en murmurant ces mots presque pour moi-même, cherche à tâtons sa fierté sous ses mains, l'attrape du bout des doigts, elle est presque molle après l'éjaculation, je l'embrasse par petits baisers entrecoupés de gémissements, je me sens pitoyable. J'embrasse sa virilité, ouvre les lèvres toute grandes pour la sucer, fort, les yeux fermés, je gémis pour moi-même en faisant glisser mes mains contre son torse nu, collant, et je le suce de plus en plus vite, encore et encore, sa peau se contracte enfin en une deuxième érection, mais il ne dit rien et plonge simplement ses doigts dans mes cheveux en écartant complètement les jambes. L'un de ses mollets repose contre le haut du dossier, l'autre pend dans le vide et son pied est appuyé contre le sol froid. Je la touche, l'embrasse, la suce, et cette sensation, ce contact me font encore bander, je ferme les yeux très fort en passant mes doigts de sa fierté à son orifice, le caressant pour atténuer un peu la douleur de ma précédente pénétration. Il gémit finalement :

- Encore Bill... Prends-moi encore...

Je réponds par un grognement, alors que je sens son gland cogner doucement contre le fond de ma gorge, je déglutis pour que ma glotte chatouille le petit bout de chair, sensible et réceptif. Tom se cambre de plaisir, je le suce encore jusqu'à sentir un début d'éjaculation dans ma bouche, juste quelques pertes de sperme, il commence à respirer très fort, mais je me recule et redresse ses jambes contre mes hanches, le pénétrant de nouveau, doucement cette fois. Je continue des va-et-vient avec ma main, pour remplacer mes lèvres tièdes. Notre deuxième orgasme est presque simultané, et très rapide : trois coups de reins et je souille une nouvelle fois l'intérieur de son corps. Je m'effondre contre lui et embrasse son cou tendu. Il caresse mon dos doucement, presque fraternellement, je l'entends reprendre son souffle.

- Dis-le... réclame-je à voix basse.
- Quoi donc ?
- Dis-le moi, que tu m'aimes.
- Bill... souffle-t-il en caressant distraitement mes fesses.

Je porte une main aux siennes, passant mes doigts entre son corps et le canapé. J'entre un doigt en lui en fait passer ma langue dans sa bouche, sans que nos lèvres ne se touchent. Par réflexe, il me suce la langue, fait tressaillir la sienne contre la mienne, par jeu.

- Dis-le... Dis-le Tom...
- Je t'aime.
- Oh... souffle-je en faisant pénétrer deux autres doigts en lui. Encore...
- Je t'aime... Je t'aime. Je t'aime ! Bill, ah !

Je serre tous mes doigts les uns contre les autres, et fait entrer en lui les cinq d'un coup, au moins jusqu'à la seconde phalange. Tom se cambre, mais sa main parvient à mon bras et il me repousse doucement. Je me redresse, lui tend son T-shirt et remet mon boxer. Nos yeux s'entrechoquent, et ils se parlent comme ça, je sens que Tom veut sortir d'ici maintenant. Je m'approche de lui et l'embrasse doucement, caresse ses dreads et m'assois près de lui sur le canapé.

- Tu as encore la baguette que tu avais volée ? demande-je soudainement, une idée prenant place dans mon esprit.
- Oui.
- J'ai la mienne dans mon pantalon ! m'écrie-je en me redressant. On pourrait essayer de contrer le sortilège de Yaxley, et ouvrir la porte !
- Tu veux dire, lancer deux Aloho Mora à la fois ? demande Tom en levant un sourcil.
- Oui, non, je veux dire... nous unir pour le contrer ! Tu comprends ?

Il secoue la tête négativement. Je saisis sa main et le force à se relever, le place face à la porte et me poste juste à côté de lui, bien campé sur mes jambes. Je sors ma baguette ; il m'imite. Je respire un grand coup, le regarde et serre bien fort sa main dans la mienne.

- Je crois que... qu'on peut fusionner pour... additionner nos forces, tu vois ?
- Oui, je comprends... murmure-t-il finalement en se tournant encore un peu vers moi, ses yeux plantés dans les miens.

Nous fermons nos paupières au même instant, serrons nos doigts les uns dans les autres, mordons nos lèvres et pointons nos baguettes en hurlant la formule à l'unisson. Un éclair jaune jaillit de ma baguette, un éclair vert jaillit de celle de Tom, ils se rejoignent à mis chemin vers la porte, s'allient en un seul faisceau bleu vif, très large, qui vient frapper la porte à toute vitesse, la faisant voler en éclats. Je me jette à terre, emportant Tom avec moi, et protège ma tête de mes mains. Après quelques secondes de chaos assourdissant, les rognures de bois frappent les murs et le sol, évitant mon frère et moi. Nous nous relevons et sortons en courant de la cave, nous tenant encore la main.

- Les Mangemorts vont arriver ! me dit Tom.

Je me dirige d'un pas ferme vers les escaliers menant à la cuisine. Déjà, les bruits de pas se font entendre en haut, des ordres sont lancés à voix hautes, et j'entends Voldemort qui siffle quelques paroles. Le son de sa voix reptilienne me donne des frissons. Tom me chuchote :

- Ils passeront par l'escalier direct, à quelques mètres. Voldemort ne bougera pas d'en haut. Il y a une petite fenêtre dans la cuisine : il s'agit de sortir par là avant que les Mangemorts n'arrivent.

Je hoche la tête, nous nous précipitons vers la porte en haut des escaliers, déboulons dans la cuisine et nous jetons d'un même geste sur la petite fenêtre. Je monte sur la table, la débloque et l'ouvre : elle est vraiment petite et je doute de réussir à passer. Je prends appui sur mes mains et me glisse aussi vite que je peux, tombe en arrière et m'affale contre les hais qui poussent sous la fenêtre, dans la cour. Tom s'élance après moi, mais se ravise finalement et se met à courir à l'autre bout de la cuisine. Mon cœur fait un bond, je crie :

- Tom, reviens !
- Mon balai ! me répond Tom en l'attrapant près de la cheminée, et en revenant à toute vitesse sur ses pas.

J'entends les pas des Mangemorts qui montent les escaliers, je vois déjà le visage du premier de la file. Des larmes de panique coulent sur mes joues, Tom se jette sur la fenêtre et se glisse par l'ouverture comme un jeune chat, j'essaye de le rattraper pour amortir sa chute. Les Mangemorts ont envahi la cuisine et pointent vers nous leurs baguettes, Tom m'attrape par le coude, me pousse sur le balai, grimpe derrière moi et frappe l'herbe d'un coup de talon vif. Le balai peine un peu pour s'élever dans les airs, mais dès qu'il a franchit la première rangée de gargouilles, nous filons à toute vitesse au dessus de la forêt des Malefoy, slalomant à tout hasard entre les trainées noires, vertes et rouges des sorts que lancent à répétitions les baguettes menaçantes des Mangemorts.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 18:59

Dernière suite avant l'épilogue ?? :'(
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 20:30

Beh j'en demandais pas autant xD Merci pour toutes ces suites! Y en a beaucoup Oo'

Je n'ai pas tout lu. Juste les deux premières, donc la page 4.
Je lirais la suite demain! Là, je suis trop creuvée, je vais me coucher.

Bisous! Et Ta fic est toujours aussi géniale! (L)
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyLun 14 Jan 2008 - 21:45

Toujours aussi géniale.
J'la veux la suite,moi x)
Dis moi que t'en fait une autre,hein,s'il te plait..^^"
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyMar 15 Jan 2008 - 17:53

Putain. Y a pas de mots.
Je ne sais pas ce que je pourrais te dire pour te faire comprendre à quel point je l'aime ta fanfiction.
Bordel, c'est quelque chose hein (L)
Le lemon entre les twins dans le cachot était...mmh...divin ? Exitant ? A couper le souffle ? Presque jouissif ?
Stressant aussi.

Pfiou. Je t'aime toi et ta fic.
Et quand celle-ci sera terminée, j'en voudrais une autre et encore et encore, et encore...Jusqu'à t'en creuver les yeux et les mains (L)

D'ailleur, tu n'as pas d'autres fanfictions déjà terminées que celle-ci ?
Je serais ravie de les lire.

Et pour terminer, je veux la suite. On veut la suite!
Parce que c'est so sweet.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyMar 15 Jan 2008 - 19:36

#Luckystrike# : Merci encore et encore =D ; Et la je suis en train d'en ecrire une nouvelle :] Mais toujours pas fini XD

Gin' : Toi aussi tu sait trouver les mots pour toucher les gens , sa me fait trop plaisir a un point tu peux même pas savoir =D Merci de me suivre tout au long de ma fiction qui est d'ailleurs bientot fini :'( Je vous aiment du fond d'mon coeur toutes <3 . Et desolée mais je n'ai pas d'autre fic terminée :'( Mais je suis en train d'en ecrire une autre la , j'en suis a la moitié de la fiction on va dire :] Groos bisous et je vous fait l'épilogue :]



Le vent glacial fouette leurs deux corps serrés l'un contre l'autre, Bill a les pieds dans le vide et rien sur quoi s'appuyer, le manche du balai meurtrit son postérieur et il s'accroche tellement fort au balai de ses mains que celles-ci sont toutes rouges. Tom sert les mâchoires de toutes ses forces, les balancements du balai qui tangue un peu sous leur poids ravivent les élancements de son orifice. Alors qu'ils s'élèvent encore plus haut, pour espérer ne pas être aperçus des Moldus ou des Mangemorts qui doivent être lancés à leur recherche, le froid les paralysent presque, des petites gouttes de stalactite se forment sur leurs cils et leurs cheveux. Tom n'a qu'un T-shirt large et un baggy, ses chaussures trop larges menacent même de tomber et le vent s'y engouffre pour geler ses pieds. Bill se blottit entre les bras de son frère et ses dents claquent sans qu'il ne puisse contrôler leurs tremblements.

- Bill, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demande Tom, sa voix traçant dans l'air un nuage blanchâtre.
- On part. On fuit.
- Pour aller où ?
- N'importe où.

Tom secoue la tête et amorce une descente vers Poudlard qui s'élève quatre cents mètres plus bas.

- Tom ! s'écrie Bill en s'accrochant plus fort à lui. Non, on y retourne pas !
- On a pas le choix Bill ! Nos affaires, on peut pas les laisser là !
- Tom... murmure Bill plus pour lui-même qu'à l'adresse de son frère. Tom, j'ai une idée...
- Dis-moi ! crie Tom pour couvrir le sifflement du vent dans leurs oreilles.
- Rogue avait parlé d'une... d'une potion dite de Renaissance, je crois qu'elle change complètement la personne qui la boit, en apparence, sans détruire sa mémoire et son esprit ! On pourrait devenir d'autre personnes, je crois !
- Mais toi, t'en as pas besoin ! répond Tom en haussant les sourcils.
- Je ne peux pas garder très longtemps une apparence différente de celle que j'ai choisie.
- Et où elle est cette potion ?
- Dans la réserve spéciale de Rogue. Je sais pas où elle est.
- Moi je sais, c'est le directeur de ma Maison, je sais où elle est Bill !

Tom s'avance jusqu'aux lèvres de son frère et les embrasse fortement.

- Ensuite on ira où ? Comment ?
- On passe à la maison, on prend Papa et Maman avec nous – Tom on peut pas les laisser là, Voldemort va s'attaquer à eux – et on s'en va... en Allemagne par exemple.
- In Deutschland ?!
- Jawohl.

Le balai arrive à hauteur de la fenêtre du dortoir de Bill. Celle-ci est ouverte, Bill en remercie Merlin et s'y faufile, réunissant à toute allure ses affaires dans sa grosse malle. Tom pendant ce temps descend jusqu'à la porte du Grand Hall, se faufile parmi la masse d'élève et dévale les escaliers menant aux cachots. Il saisit sa malle, y fourre son journal et quelques paires de chaussettes, jette un regard à la pile de livres de Magie, mais ne les prend pas. Il leur adresse un petit salut militaire et quitte le dortoir à grandes enjambées. Bill enfourche dans le même temps son propre balai, sa grosse valise y est aussi accrochée par l'anse, et s'élève de nouveau dans le ciel en attendant son frère. Tom court jusqu'à la réserve de Rogue, sort sa baguette et ouvre la porte d'un sort. Il entre dans la petite pièce sombre, se fait un peu de lumière grâce à un Lumos, et commence à chercher la potion de Renaissance. Une petite fiole remplie d'un liquide vert presque fluo lui tombe sous les yeux, il lit l'étiquette : « Potion de Renaissance, seulement en cas d'urgence ». Tom se sourit à lui-même, attrape la fiole, la fourre dans sa poche et sort avec précipitation du château. Bill l'attend toujours, à cheval sur son balai, à cent mètre de hauteur. Tom le rejoint, sa valise pendant devant lui, ils se sourient timidement, s'approchent et s'embrassent. Bill regarde une dernière fois Poudlard et demande à voix presque basse :

- Tu l'as ?
- Oui.
- Bien. Tom, dis-moi... Est-ce qu'on doit abandonner la magie ?
- On a pas vraiment le choix Bill. On l'abandonne en public du moins, on ne se rallie pas aux sorciers allemands. Voldemort serait capable de nous dénicher là-bas.

Alors que Tom disait ça en fixant le grand château, un hibou tout beige s'est posé dans un bruissement d'ailes sur le manche du balai de Bill. Il l'observe de ses grands yeux jaunes, et tend en avant la patte à laquelle est accrochée une enveloppe blanche. Bill la saisit du bout des doigts, donne une caresse à la grande chouette qui s'envole à tire d'aile. Le cachet de l'enveloppe est signé Dumbledore.

- C'est peut-être un piège, suggère Tom en observant la lettre à son tour.
- On ne le saura pas si on ne l'ouvre pas...

Bill déchire le haut de l'enveloppe en tremblant un peu, sort un petit bout de papier à moitié carbonisé et lit à voix haute :

- « Partez, prenez ce qui vous est cher et fuyez. V. est à votre recherche. Bonne chance. Bill, l'Ordre reste à ta disposition, tu le sais. »
- On a pas beaucoup de temps.

Leurs deux ombres, décoiffées, au visage fatigué, s'envolent en direction de Londres, jusqu'à leur maison. Ils débarquent dans le salon où leurs parents prennent leur petit-déjeuner devant la télévision, se jettent dans le bras et les tirent vers le premier étage en essayant de leur expliquer qu'il faut partir au plus vite.

- Mais... Pour aller wo ? Was wollt ihr machen ? Erklären mir – erklären uns !
- Mutti, dépêche-toi, dépêchez-vous ! On a pas eine Minute zu perdre !
- Was passiert ?! Gotten !
- Papa, Voldemort est à notre recherche, tu comprends ? On vous expliquera tout une fois qu'on sera arrivés.
- Arrivés où ?!
- En Deutschland.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyMar 15 Jan 2008 - 19:40

Alors, à bientôt. Simplement.
A bientôt pour un nouveau voyage..
Jusqu'à Yaoi-land. Smile



E P i L O G U E

Journal de Tom, le 31 mai.

Ca va faire maintenant deux ans que notre vie a recommencé, en octobre prochain ça les fera. Deux ans qu'on est plus les Bill et Tom Kaulitz qu'on était, deux ans que nous ne sommes officiellement plus que des Moldus, deux ans qu'on a bu cette potion de Renaissance qui nous a fait rajeunir de six ans. Nous avons décidé, avec Bill, de tout recommencer : notre relation, notre façon d'être, tout. Bill n'a pas perdu sa faculté de métamorphose. Papa et Maman sont au courant de tout, de A à Z, nous leur avons tout expliqué. Tout, sauf notre relation, bien sûr.

Ils ont été compréhensifs, c'est vrai. Ils ont accepté ce que j'avais fait, ce que je ne referai jamais. Notre nouvelle vie a commencé début octobre, nous avons jeté au feu tout ce qui pouvait nous rattacher au monde de la Magie, tout sauf nos baguettes. Elles sont rangées à la cave, sous une pile de vieux journaux moldus. Je m'appelle toujours Tom, mais plus Thomeus. Bill n'est plus Bilderois. Nos prénoms faisaient trop sorciers. Je ne regrette pas ce nouveau départ, cette nouvelle identité en quelque sorte. C'était comme une deuxième chance, nous ne vivons pas cachés, et Voldemort ne nous a jamais retrouvés. Bill a gardé contact avec l'Ordre, il leur envoie des lettres par la poste. Plus question d'utiliser de hiboux.

Mon corps a treize ans, mon esprit dix-neuf. C'est assez étrange, mais je m'habitue. Bill et moi avons vraiment été touchés de devoir quitter cette Magie que nous commencions tout juste à contrôler et à aimer. Pour 'oublier', nous nous sommes mis à la musique, et avons rencontré deux jeunes allemands avec qui jouer. Gustav et Georg. Nos deux vrais amis, nos deux compagnons, qui sont Moldus et ne savent rien de notre passé. Mais c'est à travers la musique qu'ils ont appris notre histoire sans l'apprendre vraiment.

Nous avions décidé avec Bill, de nous appeler les Devilish, les Diabolique en anglais. En anglais parce que c'était la terre de notre enfance, de notre vraie enfance je veux dire. Et Diabolique... je te laisse deviner. Mais notre musique n'était pas assez nous. Maintenant, nous sommes devenus les Tokio Hotel, depuis seulement quelques semaines. Les tous débuts de notre groupe, notre nouveau groupe, aussi nouveau que notre nouvelle ville, Loitsche.

Nous avons laissé Gustav et Georg choisir Tokio, ils y tenaient vraiment à cause du look manga de Bill et de la colère qu'ils éprouvaient en se retrouvant dans cet espèce de village perdu qu'est Loitsche. Ils avaient soif de grandes agglomérations et de technologie. Mon frère et moi avons imposé notre Hotel, souvenir ultime de cette fuite qui a duré un mois, où nous avons dû avant de trouver une maison, dormir dans des hôtels sans vraiment dormir, la peur au ventre. Cette fuite qui nous a amené ici, avec eux. Tout va bien en moi, je n'ai ni peur ni mal. Bill et moi ne sommes pas ensemble, nous sommes frères, mais ça ne marche pas très bien.

Nous n'avons que treize ans, et toute une vie devant nous. Je ne sais pas où cela nous mènera, si Bill et moi nous retrouverons un jour, ensemble comme avant, ou si Tokio Hotel sera un jour vraiment connu. Je ne sais pas.

Mais j'espère. Et c'est encore mieux.



D A S . E N D E
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyMar 15 Jan 2008 - 21:48

Bordel de merde de putain de sa mère. [Oui. Gin' est vulgaire xD]


Non d'un Gött [Ca, c'est religieux et pervers. Qui a eut l'idée d'appeller un zizi électrique un God ? Franchement, hein ?]
Quelle fic. Mais quelle fic!
Pfiou. Elle m'a coupé les coucougniette. [Oui, ce soir, je suis très heu...sexual xD]

Nan mais c'est vrai quoi! Je ne vais pas m'en remettre d'aussi tôt!
Pff Ca me déçoie un peu que ce soit déjà finit, je l'aimais tellement (L) Et je l'aime toujours hein!
Je me demande même si je ne vais pas le relire demain.
L'avenir nous le dira...

Han.Han.Han.
Bug.Bug.Bug.
Tu écris une nouvelle fanfiction.
*cris hystérique*
*se lève et commence à danser la macaréna*

Ouaaaaaiii trop heureuse =D
Vivement que tu la postes!
Et n'attend pas de l'avoir terminée avant de la poster hein!
Moi je veux la lire maintenant T.T

J'espère que demain tu posteras le premier chapitre!


Gnagnagna. T'es fabuleuse (L)
Je te le dis! T'as un talent fou!
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyMer 16 Jan 2008 - 1:04

wahou ! vraiment magnifique chapeau!
en tout cas je prefere ton etymologie de 'tokio hotel' que la vraie parcequ'elle est vraiment nulle (la vraie)
bref encore une fois chapeau c'est vraiment wirklich sehr bien quoi Wink
vivement une deuxieme fic ..
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyMer 16 Jan 2008 - 14:31

Gott im Himmel.
Magnifique.Serieux,ça me rend triste que c'est deja terminer.
*Pitite larme au coins des n'oeils*
Tellement Wahou..Enfin,comme d'hab hein.
J'ai hâte de lire ta prochaine fic.
Et franchement,encore une fois,Bravo.[Eh ouais,avec un B majuscule en plus 8D]
Tschüss.
Et tiens moi toujours au courant pour ta fic hein!Laule.
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyJeu 17 Jan 2008 - 13:16

J'ai adoré t'es deux yaoi.
J'adore ta façon d'écrire et tout. C'est magnifique.

J'attend ta prochaine avec beaucoup d'impatiente.
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billjtm57
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyDim 10 Fév 2008 - 18:44

coucou ! sa fait plaisir de te revoir ! depuis ton autre fan fiction tout aussi géniale " dans les pensée des tokio hotel " ! je suis désolé de n'arriver que maintenant mes je n'avait pas beaucoup de temps... je voudrait juste te dire que ta fiction et vraiment magnifique ! tu écrit vraiment bien ! fait un duo avec JK rowling sa devrait donner ! merci pour ses deux superbe fan fiction ! merci !
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Blair Waldorf
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyMer 23 Avr 2008 - 21:41

J'adore . affraid
J'ai posté ça avant de voir que Tom l'encu*ait What a Face
Jtrouve ça un peu choquant quand même clown
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Heilig
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MessageSujet: Re: [T] version Harry Potter   [T]  version Harry Potter - Page 3 EmptyJeu 24 Avr 2008 - 14:03

genetic a écrit:
J'adore . affraid
J'ai posté ça avant de voir que Tom l'encu*ait What a Face
Jtrouve ça un peu choquant quand même clown

Mdrrr. Mais ils peuvent faire que sa. What a Face

J'adore vraiment ta fic. *__*
LE YAOI VAINCRA !. zz

&J'adore tes Lemons: =' D
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