[T]33 Kilos d'Espoir...[1er Topic]

Bon bah désolée pour le truc sur la reproduction sexuelle des fourmis, c'était une blague ma ressuciteu'z...je voulais te faire une grosse surprise, même si c'est pas ton anniv, et ben voilà

SURPRISE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!




Voilà ma première fiction sur les Tokio Hotel. J'ai déjà écrit des fictions sur d'autres trucs, comme le Seigneur des Anneaux et Harry Potter. Mais là, depuis que j'ai découvert l'univers de Tokio Hotel (il y a environ 3 mois) j'ai trouvé l'inspiration pour cette fic... Alors, je la poste, pour remercier en particulier les 'tites choupines qui m'ont remonté le moral ces derniers jours (en particulier TOI, ma ressuciteu'z que j'adore). C'est ma manière à moi de vous remercier pour vos messages qui me font toujours chaud au coeur quand je les relis.


Voilà, j'arrête mon blabla et je vous met le premier chapitre de la fiction. Sachez qu'il y aura énormément de moments tristes dedans, maiq que je tâcherai de faire une happy End, parce qu'au fond je trouve que les TH ainsi que Maria-Eva vont assez souffrir comme ça.

Bonne lecture!
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- Ah, Georg ! T'es enfin réveillé grosse marmotte ! Dis-moi, tu peux pas aller chercher du pain pour midi? Il n'y en aura pas assez !
- Gustav, marmonna Georg, je viens de me réveiller avec une sacré gueule de bois, il est à peine 9h et tout ce que tu trouves à faire, c'est m'envoyer chercher du pain???
- Un, c'est pas ma faute si tu as picolé hier. Deux, j'y serai bien allé moi-même le chercher, ce pain, si je n'étais pas en train de vous faire la bouffe (une chose que Bill, Tom et toi ne faites jamais d'ailleurs ). Et trois, tu étais le premier réveillé. C'est donc le destin qui est responsable de mon choix, répondit Gustav avec un grand sourire.
- Il a bon dos, le destin...j'aurai mieux fait de rester au lit, tiens. Alors, j'en prend combien?
- Prends une baguette, ça devrait suffire, si Tom et Bill ne se jettent pas dessus, comme à leur habitude.
- Tu crois encore au Père Noël toi...Bill et Tom, ne pas se jeter sur une baguette de pain? c'est impensable, fit Georg en sortant, tandis que Gustav éclatait de rire.

[...]

Dans la boulangerie en face, plus de pain.
- Je suis vraiment maudit, maugréa Georg. Pourquoi diable les gens achètent-ils leur pain si tôt??? A 9h, il n'y a déjà plus rien...
Il marcha alors vers le centre ville, priant pour qu'on ne le reconnaisse pas avant qu'il n'ait accompli sa "mission". Il tourna le coin de rue, et

(BAM!)

Sonné, il se demanda ce qu'il faisait à terre. Il voyait des étoiles. Il remarqua qu'une personne était à terre également, et des feuilles remplies de traces noires éparpillées au sol. La personne, dont il n'arrivait pas à déterminer si c'était un homme ou une femme, ramassait à toute vitesse ses précieux feuillets, une mine angoissée sur le visage. Maigre comme elle l'était, elle avait dû courir à une sacré vitesse pour lui rentrer dedans comme ça.
- Excusez-moi monsieur, fit-elle rapidement tandis qu'elle réunissait ses feuilles dans une chemise bleue. Je ne vous avais pas vu.
Une main s'abbattit sur son épaule. La personne pâlit soudainement. Elle fut remise sur pied en un clin d'oeil par un gros monsieur, rouge et dégoulinant de sueur.
- Sale garce, t'as des sacrés jambes pour courir aussi vite. Mais je t'ai rattrappé. maintenant, tu vas me rendre ce que tu m'as volé!
- Je ne vous ai rien volé, répondit la jeune fille en respirant difficilement.
- Et ça, fit-il en lui montrant un gros bloc de feuilles vierges, c'est descendu du ciel par hasard? Donne-moi les vingt Euros qu'il coûte, morveuse!
- Je ne les ai pas. Et il ne vaut pas vingt Euros ce bloc. c'est vous le voleur !
- Pardon? j'ai mal entendu il me semble...
- Vous avez parfaitement entendu. Vous escroquez les gens. 20 Euros pour 200 pages de ce papier de marque Clairefontaine, ça fait 10 cents par feuille. Si c'était de la qualité, je ne dis pas, mais là, c'est de la grosse daube. Il y a plein de reliefs sur le papier, et il n'est pas assez épais. Pour s'en servir comme papier toilette, à la rigueur, mais pour dessiner...
- Ah, comme ça tu es une connaisseuse...Cela ne change rien, j'exige mes vingt euros. Soit tu me les donnes, soit j'appelle la police, et ils te renverront chez toi.
La jeune fille pâlit encore plus en entendant ces paroles.
- Pas ça, pas la police, murmura-t-elle.
- Paie-moi.
- Je vous ai dit que je n'ai pas l'argent! cria-t-elle.
-Excusez-moi, fit Georg, qui s'était relevé et observait la conversation.
Le gros Monsieur et la jeune fille tournèrent la tête dans sa direction. Ils l'avaient oublié.
- Je suis prêt à payer pour la demoiselle, reprit Georg en tendant un billet de vingt au monsieur.
- Non, ce n'est pas la... , commença la jeune fille
Georg lui lança un regard qui signifiait clairement qu'elle ne devait pas rajouter un mot.
Le Monsieur saisit le billet et partit, non sans avoir averti la jeune fille qu'elle avait de la chance cette fois, mais que si elle remettait les pieds dans son magasin il appellerait la police. Il y a assez de voyous comme ça dans les rues.

Le Monsieur parti, la jeune fille se tourna vers Georg.
- Vous n'auriez pas dû.
- Peut-être, mais il n'allait pas vous laisser tranquille sans avoir été remboursé.
- Maintenant c'est envers vous que j'ai une dette.
- Non. Je tiens pour nul ce petit service que je vous ai rendu.
La jeune fille le regarda sans répondre. Elle essayait de comprendre pourquoi il avait fait ça. Jamais un homme ne lui avait rendu service de cette façon sans rien lui demander en échange.
- Vous êtes sûr que vous ne voulez rien de moi? hésita-t-elle.
Georg réfléchit.
- Maintenant que vous le dites, il y a peut-être quelque chose...
La jeune fille se tendit.
- J'aimerais savoir votre nom, ainsi que votre histoire...
La jeune fille sourit. Un petit sourire faible, mais un sourire quand même. Georg se doutait qu'elle ne devait pas en offrir souvent, des sourires.
- Où allons-nous? demanda la fille.
- Que diriez-vous de ce petit café au coin de la rue?
La jeune fille acquiesca doucement.
Ils s'assirent à une table en terrasse.
Georg se rendit compte qu'il n'avait rien avalé ce matin.
- Qu'est-ce que je vous sers? demanda le serveur.
- Un café pour moi, s'il-vous plait, dit Georg.
Il regarda la jeune fille, lui faisant comprendre qu'elle devait prendre quelque chose elle aussi.
- Une menthe à l'eau pour moi, répondit-elle faiblement.
Le serveur partit. la jeune fille sortit de sa poche un drôle d'instrument. Elle mit l'embout dans sa bouche, pressa sur le bouton et inspira ce qui en sortait. De la ventoline.
- Vous êtes asthmatique? lui demanda Georg
- Pas exactement, répondit-elle après un instant d'hésitation.
- Racontez-moi votre vie, s'il-vous plait.
- Je ne dis pas mon prénom alors? fit-elle en souriant.
- Vous aimez jouer avec les mots...si, j'aimerai bien connaître votre prénom aussi.
- D'accord. Je m'appelle Maria-Eva Duponteuil. Je suis française, et je suis venue en Allemagne pour une raison précise...


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Et moi, comme une sadique, je m'arrête ici lol. (manque de se faire tuer par les rares lecteurs)
Alors, vous en avez pensé quoi?
ça vaut le coup que je continue, ou je range ça dans un placard?

Au fait, j'ai oublié de vous le dire, mais je ne sais pas si les suites seront très régulières, car j'ai énormément de travail depuis que je suis passée en 1ère S...j'essayerais de faire de mon mieux, mais je ne peux rien vous promettre.

Bon, je vais vous laisser
Bizzz
Milie

la suite!
siteplésiteplésiteplééééé *fais les yeux doux*

Oh!!!! deux nouvelles lectrices!!!! ça mérite une suite ça...

Bon, d'accord, je vais la taper...attendez une vingtaine de minutes svp

Bizzz
Milie

jadoreuhhhh la souite stp

- D'accord. Je m'appelle Maria-Eva Duponteuil. Je suis française, et je suis venue en Allemagne pour une raison précise...retrouver mon père (c'est pas ce à quoi vous vous attendiez, c'est-ce pas??? lol). En effet, je suis orpheline. Ma mère est morte en me donnant la vie. Quant à mon père, il l'a abndonnée lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte. Il avait déjà une famille, d'après ce que je sais.
-Que savez-vous d'autres sur lui?
- Il s'appelle David, et il doit avoir la soixantaine. C'est tout ce que je sais.
Elle ne lui parla pas de la photo de lui que Graziella lui avait donné et qu'elle gardait toujours sur elle. Il n'avait pas besoin de le savoir.
- Cela ne fait pas beaucoup d'informations pour retrouver l'amant de votre mère...car votre mère était bien la maîtresse de cet homme, non?
- De cet homme, et de tant d'autres...
- Que voulez-vous dire par là?
Elle retint sa respiration un instant, se morigénant d'en avoir trop dit. Mais elle avait promis. Elle lui avait promis de lui parler de sa vie, et maintenant que cette phrase était lancée, elle ne pouvait plus ne pas lui expliquer. Elle inspira brièvement, puis répondit :
- Ma mère était une prostituée.
Elle observa georg, attendant une réaction de sa part. Mais il resta impassible, l'incitant à continuer. Du fond de son coeur, elle le remercia intérieurement de ne pas avoir réagi comme les autres. Ces autres pour qui le passé de sa mère ne la rendait pas digne d'être appréciée, parce qu'elle était fille d'une prostituée.
- Elle...Elle n'a pas eu d'autres choix dans sa vie. C'était une jeune émigrée espagnole, très belle. Trop belle. Elle était perdue dans Paris, sans argent, sans même connaître un mot de français. Elle est tombée sur un membre d'un réseau de proxénètisme, qui lui a promis la nationalité française en échange de ses...services. Aveuglée par cette opportunité, ne voulant pas connaître les mauvais côtés qu'offrait cette proposition, elle accepta. Il l'envoya en Allemagne, où elle fit la connaissance de celui qi allait être mon père.
Il avait la quarantaine, elle la vingtaine. Il avait peur de la vieillesse qui le menaçait, elle lui a offert une seconde jeunesse, ainsi que son coeur sur un plateau d'argent. Cela s'est mal fini. Elle est tombée enceinte, il est parti. Les espoirs de ma mère s'envolèrent comme neige au soleil. Elle rentra en France, mais refusa d'avorter, voulant garder un ultime souvenir de l'homme qu'elle avait aimé. Bien mal lui en pris. Elle serait encore en vie si elle avait avorté.
- Vous ne seriez pas là si elle l'avait fait.
Elle le regardant en souriant tristement, puis baissa les yeux et répondit dans un murmure:
- J'aurai préféré ne jamais venir au monde. Ma vie ne vaut plus la peine d'être vécue.
le serveur apporta les boissons, coupant la conversation. Maria-Eva tournait la liquide vert dans son verre avec sa paille, pensive. Georg en profita pour la détailler du regard.

Elle était jeune, plus jeune que lui, mais son visage pâle, ses traits tirés ainsi que les cernes qu'elle avait sous les yeux la vieillissaient. Et son regard...Au fond de ses grands yeux bleus foncés, on pouvait lire une tristesse et une fatigue incommensurables.
* Le regard d'un enfant qui a grandi trop vite, et qui a vécu des choses qu'un enfant n'aurait jamais dû connaître* pensa-t-il.

Elle était maigre, encore plus que ce qu'il avait cru à première vue. Habillée out en noir, ce qui offrait un contraste saisissant avec la pâleur de sa peau, un bérêt cachant le haut de sa tête et ses cheveux.

Le bérêt le faisait sourire. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu de personnes portant cette espèce de banane sur la tête. Maria-Eva sembla sortir de ses pensées, et reprit la conversation.

- Je suis née le 25 décembre 1990 à 3h du matin, dans le quartier des prostituées de Paris. Ma mère mourrut une heure plus tard, le regard persu dans les étoiles qui faisaient briller le ciel cette nuit-là. Elle eut juste le temps de me donner un nom. Maria-Eva, ou Marie-Eve en espagnol. Le nom des deux saintes qui, selon elle, pourraient me protéger mieux que quiconque, du haut du paradis.

*Le 25 décembre 1990...elle a donc bientôt 17 ans* constata Georg. * On lui donnerai bien cinq ans de plus.*

- Le médecin qui m'a fait naître m'a prélevé du sang, car il s'inquiétait parce que je ne bougeais presque pas. Le sang était noir. Il a alors envoyé les échantillons dans un laboratoire. J'avais une maladie génétique très rare, qui avait pour principal effet de rendre le sang très peu fluide. N'étant pas assez fluide, mon sang circule moins vite dans mon organisme, ce qui fait que mon corps fonctionne au ralenti. Respirer, parler, marcher, manger, tout est plus difficile pour moi.

A l'époque, il n'existait aucun soin pour ce type de maladie. Le médecin ne m'avait donc donné que 6 mois à vivre. Ma mère a apparemment très bien choisi les saints qui veillent sur moi, étant donné que cela fait un peu plus de 16 ans que je devrait être morte...16 ans de vie en plus...16 ans de souffrance, plutôt. 16 ans que je demande à ce qu'on m'achève lorsque la souffrance est trop forte. 16 ans...parmi ces 16 ans, combien d'instants de bonheur? très peu. Le bonheur n'est pas une chose faite pour moi. Suis-je en train de me plaindre? Je ne devrais pas. Les chercheurs ont beaucoup avancé. Ils ont trouvé des remèdes pour fluidifier un tant soit peu mon sang, qui allègent un peu ma douleur. Avant mes 8 ans, je n'avais rien pour me soigner. Tous les trois jours, je devais aller à l'hopital, pour qu'on me change le sang. C'était l'enfer. Alors, les gélules rouges que je dois avaler trois fois par jour à présent me paraissent bien peu, par rapport aux années passées cloîtrée entre quatre murs blancs.

Georg ne répondit rien. Il était ému. Emu, parce qu'il se rendait compte que les problèmes qu'il avait rencontré pendant son enfance et son adolescence n'étaient rien, si on les comparait aux tourments de Maria-Eva. Lui au moins, il avait grandi avec ses parents à ses côtés. Elle, ne connaissait aucun de ces géniteurs, et avait dû porter toute seule le fardeau de sa maladie.
- Je suis désolée. Je n'aurai pas dû vous parler de tout ça. Je ne veux pas que vous soyez triste pour moi, ou encore que vous ayez de la pitié.
- Je ne ressentirai jamais de la pitié en vous voyant, Maria-Eva...Plutôt de la peine.
- De la peine?
- Peine de ne pas vous avoir rencontrée plus tôt, je pense...Peine de ne pas pouvoir vous aider, aussi.
- Vous m'aidez. Vous me donnez confiance. Vous m'avez aidé à vider un peu mon sac, et c'est déjà plus que ce que je ne souhaitais de la part de quelqu'un que j'ai rencontré il y a quelques heures à peine.
- Peut-être pourrions-nous nous tutoyer à présent. Je m'appelle Georg, au fait.
- Georg? Quel prénom étrange...
- Pas plus que Maria-Eva...
- Tu as raison, fit-elle en lui souriant. Un sourire franc, cette fois-ci.

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J'ai mal à mes petits doigts, mes lectrices...je mettrai la suite un autre jour...

ça vous a plu???? Mettez critiques, commentaires, etc...dans vos coms svp, ça m'aide. Merci
Bizzz
Milie

cest vrm triste, bon oui p-t que ej suis pas normale parce que en ce moment jai les larmes au yeux XD
jadoreuhh vrm aller la souite stp

La suite stp!!!!

Peut-être que vous verrez la suite demain matin si je la tapes ce soir (ya 5 heures de décallage entre chez moi et la france....) Mais encore, c'est pas sûr... ça dépend de si je finis mes devoirs à temps.

Allez, bizzz
Milie
PS: ze vous nadore les lectrices!!!!

PS2 : ma tokiohoteltlovers, t'es normale...en tout cas, plus que moi, parce que j'ai pleuré en l'écrivant cette suite...faut déjà être grave lol

moi ia 6 heure de decallage horaire avec la france XD tuka racontage de life.. jattend ta souite XD

tokiohoteltlovers a écrit:

moi ia 6 heure de decallage horaire avec la france XD tuka racontage de life.. jattend ta souite XD

je fais mes devoirs aussi vite que je peux (yen a un paquet) et je tapes la suite, promis...mais attentio, en semaine vous aurez pas 3 suites par jour de cette taille... Vous pourrez vous estimer heureuses si vous en avez une tous les trois jours lol...le travail est acharné en 1ère S

Ma Killeuz' quelle bonne blague !
jsuis tombée dans le piege

merci d'avoir mis le debut de cette fic
elle est geniale !
je l'aime deja

j'avoue que c'est une idée qui change
et c'est plutot réussi !

Suite !
<33

Allez MA KILLEUZ' Suite !!
<33

aller la souite... XD

tokiohoteltlovers > c'est toi sur ton avatar ?

tu me vois ausis jeune que ca ? jai 88 ans XD
bah non, enfet cest pas moi ^^
mais jadoreuhh cest cheveux lol
(racontage de life, sorry ^^)

j'aime beaucoup
la suiiiiiite stp^^

MDR

J'aime trop cette coupe de cheveux
elle est trop belle

waouh tu es vieille Mamie
^^


Suite ma Killeuz'

Attendez les puces, Je dois encore parler des deux révolutions industrielles en histoire, et puis après jdois trouver la solution d'une équation avec des valeurs absolues...et après je vous tape la suite, promis!!!

Par contre, je sais pas encore ce que je vais mettre dedans...(mais je sens que j'ai intérêt à trouver vite lol)

LOL
Mais Moi Je Vais Dodoter

Bonne Nuit Ma Killeuz' D'Amour
<33

J'taime
<33

B'sx

Bonne nuit ma réssuciteuz' d'amour...
Je tape la suite maintenant, pour celles qui font pas encore dodo... la prochaine suite ça sera mercredi, je peux pas avant, désolé

- Georg? Quel prénom étrange...
- Pas plus que Maria-Eva...
- Tu as raison, fit-elle en lui souriant. Un sourire franc, cette fois-ci. Un sourire qui lui fit chaud au coeur.
- Et comment es-tu arrivée en Allemagne? demanda-t-il
- J'ai fugué de mon orphelinat. J'en pouvais plus, il y avait une ambiance vraiment terrible...
- Enfuie? Et on ne t'a pas retrouvée?
- Disons qu'on aurait pu me retrouver, mais que je me suis débrouillée pour qu'on n'y arrive pas...Par exemple, je me suis coupé les cheveux au ras du crâne, et j'ai mis un béret, répondit-elle en lui montrant du doigt la banane noire qu'elle avait sur la tête. Comme j'ai un look androgyne, avec mes cheveux très courts et le béret, je passais pour un mec. Les gendarmes qui me recherchaient dans toute la France ne m'ont jamais reconnue...Je suis allée en bus jusqu'en Alsace, et là j'ai trouvé un passeur qui m'a fait traversé le fleuve.Si j'étais passée par l'autoroute, je me serai tout de suite fait prendre.
- Donc tu es rentrée illégalement en Allemagne...
- Cest pour ça que j'avais peur que le propriétaire du magasin me dénonce...J'ai pas envie de retourner en France...mon seul but pour l'instant, c'est retrouver mon père. Pour ça, j'ai appris l'allemand, et je me suis documentée un maximum sur le pays depuis que je suis toute petite...je ne me vois pas retourner en France alors que j'étais si près de lui...
- Et les français, ils te recherchent toujours?
- Non. Enfin je ne crois pas. J'ai téléphoné d'une cabine à l'orphelinat pour leur dire que j'étais loin, mais sauve...ils n'ont plus de raisons de s'inquiéter d'une fugueuse.
Georg aquiesca. Il était troublé par le culot de cette jeune fille, qui défiait les autorités allemandes et françaises sans s'inquiéter plus que ça. Une autre question germa dans sa tête :
- Ton passeport, il est encore valable?
- Mon passeport français? Je sais pas, je sais plus...oui, peut-être bien. On me l'a fait faire quand j'avais 12 ans, et ils sont valables cinq ans. J'ai encore quelques mois devant moi. Et après et bien...je ne sais pas, j'espérais retrouver mon père plus tôt pour qu'il me déclare, mais c'est pas encore gagné. Autrement dit, si je l'ai pas retrouvé avant décembre, je suis dans la merde.
- Pourquoi tu ne le fais pas refaire, ton passeport?
- C'est comme si je me livrais sur un plateau d'argent aux flics!
- Ok...ben tu es dans un sacré pépin, si tu veux mon avis.
- Toi aussi, tu le crois...Mais non, je me dérouillerai. J'ai toujours trouvé une solution jusqu'à présent, je trouverai encore. Excuse-moi, je reviens. Une envie pressante, expliqua-t-elle.

Elle posa sur la table sa chemise ainsi que le bloc de feuilles que Georg lui avait acheté, puis elle partit au fond du restaurant. Georg, que la curiosité titillait, prit la chemise et l'ouvrit. A l'intérieur, il y avait une bonne centaine de dessins. Des portraits, principalement. Des gens qui marchaient dans la rue, une vieille dame qui donnait à manger aux pigeons, un enfant mangeant une glace sous un arbre, un couple se tenant la main...

Il y avait des centaines de personnes dessinées là, les traits ancrés dans le papier par la noirceur du fusain (c'est une espèce de crayon pour celles qui ne savent pas). Georg était étonné par la qualité de ces dessins, qui reproduisaient des détails minuscules, et par l'émotion qui semblait se dégager de chacun d'eux. Les gens n'étaient pas seulement dessinés. Il lui semblait que Maria-Eva avait réussit à mettre dans les dessins toutes les émotions que ressentaient les personnes. Les yeux, surtout, étaient révélateurs. On avait l'impression qu'on pouvait y lire comme dans un miroir la vie de ceux à qui ils appartenaient.

Maria-Eva s'assit, le faisant sursauter. Il ne l'avait pas entendue venir.
- Tu as vraiment un don pour le dessin, lui dit-il.
- Merci. Mais ce n'est pas grand chose, ce que je dessine. Car j'ai beau essayer, je ne capture qu'un instant de la vie d'une personne, qui est parmi des millions d'autres personnes. J'aimerai faire plus.
- Pourrais-tu me dessiner?
- Toi? Tu le veux vraiment?
- Oui. Et avec une des feuilles du bloc qui a marqué notre rencontre. Cela sera un beau souvenir.
- Je te devrais toujours vingt euros, tu sais...Je veux te rembourser, d'une manière ou d'une autre.
- Alors dessine-moi. Si tu arrives à me faire plus beau que je ne le suis, avec ce papier que tu qualifies de "daube" alors je me considèrerai comme remboursé.
Elle rit. C'était la première fois qu'il l'entendait rire. Il aimait quand elle souriait, et quand elle riait. A ces instants-là, il lui semblait qu'elle posait son fardeau, un peu. Pas beaucoup, mais assez pour la soulager.

Elle ouvrit le bloc, puis prit un fusain qu'elle avait glissé dans sa ceinture. Elle l'observa intensément. Georg eut l'impression d'être passé aux rayons X. Puis, elle attaqua son ouvrage. Georg remarqua qu'elle était gauchère.

Une demi-heure plus tard, elle posa son fusain, et regarda le dessin. Elle effaça quelques petites imperfections, puis lui tendit la feuille de papier. Le corps de Georg manqua un battement. Il était beau dessus. Il avait l'impression d'être plus grand, plus mâture, et plus doux sur le dessin qu'en vrai.
- Wouaouh...c'est...beau. tu m'as embelli.
- Mais je t'ai dessiné tel que je te vois, Georg.
- Et bien tu vois plus de choses que moi dans ce cas...Je considère ta dette comme effacée trois fois.
- C'est trop d'honneur, fit-elle en souriant.
Georg rangea le dessin dans une poche intérieure de son blouson. Il regrettait de devoir le plier en deux.
- Quelle heure est-il, demanda soudainement Maria-Eva.
- 12h45.
- Merde!!!!!
- Quoi?
- Mon patron m'attend à 13h15 !
- Ton patron? Tu as réussi à trouver du travail en Allemagne?
- On peut dire ça comme ça...
- Et que fais-tu donc comme travail?
- Je ne te le dirai pas. J'ai trop honte.
- Vraiment ?
- Oui.
- D'accord. mais tu me le diras, un jour ou l'autre.

Il paya l'addition.
- Puis-je avoir un autographe ? lui murmura le serveur.
- Bien sûr.
Il lui signa l'autographe, puis ils sortirent dans la rue.
- Pourquoi il t'a demandé un autographe? lui demanda Maria-Eva. Tu es chanteur dans un groupe de rock?
- Presque...je suis bassiste. Le groupe s'appelle Tokio Hotel.
- Ah bon? Jamais entendu parler.
- C'est pas possible, on passe sur toutes les radios et sur toutes les antennes télé d'Allemagne.
- J'ai pas de télé. Par contre, peut-être que j'ai entendu un de vos morceaux à la radio. C'est pas impossible.
- Il faudrait que tu fasses la connaissance des autres...
- Là, je n'ai pas vraiment le temps ! Et puis ça m'étonnerai que tes potes m'apprécient.
- Pourquoi?
- Je sais pas. Une impression.
- Je te prouverai que ton impression est fausse. Sinon, quand est-ce qu'on peut se revoir?
- N'importe quand. Je suis dans le parc tous les jours, quand je ne travaille pas. Viens me voir quand tu veux.
Elle lui fit la bise, puis partit précipitamment, pour ne pas manquer son rendez-vous.

Georg, lui, rentra à l'appartement lentement, perdu dans ses pensées. Il fut tiré de ses rêveries en entendant des cris lorsqu'il ouvrit la porte de l'appartement.
- Eh ben t'en as mis du temps pour acheter une baguette ! lui cria Gustav, qui était dans la cuisine.
- MERDE LE PAIN!!!!!!cria Georg. Il avait complètement oublié la raison de sa sortie en ville.
- Quoi, attend, t'as pas acheté de pain? s'écria Bill. Mais on peut pas bouffer sans pain!
- Et bien pour une fois, tu feras sans pain, Bill, désolé. j'avais complètement oublié que je devais en acheter.
- Et où t'es parti pendant presque 4 heures ? lui demanda Tom, un sourire narquois aux lèvres. T'as fait la connaissance d'une nana que t'as eu envie de te faire?
- Pas exactement...Mais oui, j'ai fait la connaissance d'une nana, qui m'est rentré dedans.
- J'espère qu'elle était bonne au moins, parce que sinon ça valait pas le coup d'oublier le pain...
- Je n'en sais rien, si elle est bonne ou pas...
- Attends, tu l'as pas sautée??? s'écria Tom
- Non.
- Roh le boulet...dis-moi que c'est pas vrai...Il reste pendant 4 heures avec une nana, et il la saute pas...
Tom semblait effaré. Ce que venait de lui avouer Goerg était pour lui impensable...
- Tom, il faudrait te mettre dans la tête qu'une nana c'est pas qu'un cul sur talons aiguilles...
- Non, il y a aussi les seins.
- Gros pervers...C'est pas la peine que je t'explique, tu voudras pas comprendre.
- Elle s'appelle comment? lui demanda Bill, coupant court ainsi à la réplique que son jumeau n'allait pas tarder à lancer.
- Maria-Eva.
- Elle est espagnole? demanda Gustav qui mettait le couvert.
- Non. Française. Mais sa mère était espagnole, et son père est allemand. Elle est partie vivre ici pour le retrouver, d'après ce qu'elle m'a dit.
- Elle est comment? lui demanda Tom
- Physiquement?
- bah oui, je peux plus te demander comment elle est au pieu...
- Pâle. Les cheveux noirs, les yeux bleus foncés. Elle s'habille tout en noir, et elle met un béret.
- Ah quelle horreur, s'écria Bill. le béret c'est plus du tout à la mode !
- Elle a l'air très fatiguée...et surtout, elle est très très maigre.
- C'est pas un canon de beauté, d'après ce que tu nous as décrit, répondit Gustav.
- Non. Mais elle pourrait être très jolie si elle prenait soin d'elle. et puis elle dessine.
- Qu'est-ce que ça peut nous foutre qu'elle dessine?
- Tom...je vais te frapper si tu continues, répondit Georg.
Il sortit de sa poche le portrait qu'elle avait fait de lui. Ses trois compères se mirent en cercle autour du dessin, pour regarder.
- Ouais, c'est vraiment pas mal, dit Gustav
- C'est beau, dit Bill. Elle sait faire passer des choses dans ses dessins.
- Ouais, elle t'a fait plus sexy que tu ne l'es, c'est de la triche, répondit Tom, pour le faire enrager.
- Tom, je vais te
- Ah non, vous vous battez pas maintenant on mange!!!
- Gustav, répondit Bill, fais gaffe, tu commences à parler comme ma mère. C'est mauvais signe.
Ils éclatèrent tous de rire, puis se mirent à table. Une table sans pain.

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Fini!!! alors, vous en pensez quoi?
Suite mercredi!!!!

la souiteee jadoreuhhh
*tom toujours aussi pervers XD*

jadore!!!!!!!!!!!
je vx la suite!!!
En passant je susi une new lectrice lol!