[T]Elle était saoûle, les mains ensanglantées.

Une troisième fiction. Qui aurait cru que je me prendrais au jeu de l'écriture ..

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Elle était saoûle, agenouillée à terre, les mains ensanglantées. Sa mémoire noyée dans l'alcool. Les verres qu'elle avait enchainé n'arrangeaient rien, bien au contraire. Un corps était posé là. Ce corps inconnu gisant au sol le souffle court, la bouche envahie de ce liquide rouge qu'elle avait sur les mains. Il crachait et pleurait à la fois, c'était imonde, elle n'en était pas consciente. Elle secouait son visage pour se rappeler mais rien ne parvint à son esprit perdu dans cet océan de vodka. Elle regarda ses doigts et ammena son majeur à sa bouche. Elle le suça jusqu'à ce qu'il se retrouve intrus parmis ses compagnons, lui était couleur peau, à présent. Le corps tremblait au sol et un son retentit de ce bout de viande sur lequel l'on s'était acharné. " Pitié " était ce mot. Elle ne comprenait pas, elle n'avait pas pitié de lui, le voir ainsi l'amusait. Elle se croyait dans un jeu, sôte qu'elle était. Ne sachant quoi faire elle apporta son oreille au torax du jeune homme et l'écouta respirer, doucement. La vodka commençait à se dissiper et quand cette main étrangère l'attrapa furtivement, elle prit son portable et composa un numéro. Quel numéro elle ne savait pas trop, elle n'en était pas consciente. Elle savait seulement que c'était le bon, on le lui avait répété tant de fois. Elle lui chucota trois mots " Ca y est ". Elle rigolait, suçant ses autres doigts. Elle en pleurait de rire et finit par mélanger les deux sentiments qu'étaient la tristesse et la joie. Elle ne savait plus de quoi elle pleurait.

Une sirène retentit, il était tard ou tôt peu importait. Le petit matin certainement. Un véhicule s'arréta devant elle, éblouïe par la lumière de ces deux énormes yeux en verre qui ne cessaient de la fixer et de l'éclairer. Le sang coulait jusqu'à ses coudes, elle en avait plein la bouche. Quelle idée de sucer ses doigts. Un homme la porta, ou peut-être une femme. Je pense qu'elle ne s'en souvient pas. Les cris retentirent à leur tour et voilà qu'elle se retrouvait dans ce véhicule. On la força à mettre un grand tissu blanc qui lui enfermait les bras, on appelait ça une camisole. Cet individu inconnu crachait le sang et pire, il le vomissait sur les genoux de la fille qui rigolait toujours. C'était un jeu, pour elle. Sauf que cette fille allait le perdre, battu par les lois. Mais ca, elle ne le savait pas encore. Laissons la s'amuser encore un peu.

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Ouaah ..!
J'adoore déjà le début !
Hâte de voir la suite pour en conaitre un ptit peu plus !

Bienvenue molbi64 ! Voila une suite. Sachez que les suites seront moins longues que celles de mes précédentes fictions.

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Je me souviens de cette fille quand elle ouvrit les yeux. Si tu les avais vu, ils étaient tellement morbides que la mort elle même n'aurait pas osé l'emportait dans son monde. Elle était là, allongée sur ce matelas tel un animal en cage. Car elle était en cage, une prison sûrement. Son esprit tournait, ca se voyait. Ses pupilles se dilataient et se retractaient comme les iris d'une droguée, pourtant elle ne l'était pas. Elle avait seulement trop bu ce soir là. Un homme vêtu d'un uniforme l'appela par son prénom, Maggy. Elle ne réagit pas, peut-être qu'il s'était trompé de nom. Il essaya de nouveau et cette fois ci elle tourna son visage vers lui.

L'HOMME : Viens par là.
MAGGY : Pourquoi ?
L'HOMME : Viens.

Elle se leva, les bras toujours liés par ce tissu. Son allure ressemblait à celle d'une folle avec cette horrible tunique, elle le savait. Ses yeux fixaient le sol. Ce policier lui parlait mais elle ne daignait répondre, têtue comme elle était cette insolante. Il insistait et était prêt à la frapper d'impatience. Il aurait dû le faire, je l'aurais fait à sa place tu sais. Elle hôchait la tête en guise de réponse. Malgrès son manque de conversation, cet homme continuait quitte à ne rien obtenir. Il était payé pour la faire parler, de toute façon. Après quelques minutes passées en vain devant cette triste fille, il l'emmena dans une salle d'interrogation. Elle n'avait pas d'avocat et rien de tout cela. Un autre homme, nageant dans la graisse et le degoût vint à son tour lui parler. Il lui lu ses droits et quand il eût finit, elle prononça enfin quelques mots.

MAGGY : J'avais trop bû, je ne me souviens que d'une chose. De ce garçon au sol. J'ai posé les mains sur lui et elles fûrent recouvertes de sang à ce moment là. Je ne l'ai pas tué ni même tenté de le faire. Je ne le connais pas, je me suis trouvée au mauvais endroit au mauvais moment.
L'HOMME : C'est ce qu'ils disent tous.
MAGGY : Parce qu'avec vos questions déjà prêtes et vos intonnations déjà en tête, vous croyez qu'on ne pense pas la même chose de vous ? Vous me faite rire.

Il ne lui répondit rien, elle lui avait fermé son clapet. Seulement si elle continuait elle aurait un peu plus d'ennuis. Elle demanda comment allait le jeune homme, il n'était pas mort. Il était juste vidé de son sang qui avait coulait sur elle et sur ce goudron noir. Ils la ramenèrent dans sa cellule après avor pris soin de lui avoir donné à boire et quelques gateaux secs. On se serait cru au bon vieux temps. La jeune fille brune s'allongea sur le lit, elle n'avait que ca à faire. Ses pensées se perdirent dans le flou, l'immence trou noir de l'inconnu. Qu'est ce qu'elle avait fait cette naïve. Mêlée à une affaire d'omicide, c'était bien fait pour elle, je souriais en pensant à son sort. Elle fermait ses yeux, croyant que ca la sortirait de l'enfer dans lequel elle était. Des flash lui parcouraient l'esprit, des flash qu'elle ne contrôlait pas.

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