[T]Elle était saoûle, les mains ensanglantées.

Peu importe la longueur de la suite
Ce n'est pas le plus important
Ce qui est important à mes yeux c'est de pouvoir lire tes mots
De pouvoir sourire en voyant un nouvel écrit
De pouvoir avoir les larmes aux yeux à certains passages
De pouvoir sentir comme des ptits papillons dans le ventre
De pouvoir retrouver des ptites étoiles dans mes yeux

Voila le plus important.
Le plus important , c'est que tu partage avec moi ,avec nous ton si beau pouvoir .
Le pouvoir de nous ennivrer avec tes écrits
Le pouvoir de nous faire rêver
Le pouvoir de nous emmener loin , très loin
Le pouvoir de nous droguer à petites doses grâce à tes écrits

Je pourrais te dire encore une fois merci mais ce mot n'a pas plus d'importance que ce que je suis en train d'écrire .
Je vais donc m'arrêter là et attendre , avec plein d'espoir , un autre petit morceau de tes écrits
(L)

Les mots me manquent .. (L).

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Morgan bloqua son regard dans celui de son amie, elles étaient figées, comme si tout le monde autour d’elles était pressé, elles s’en fichaient. Elle franchit doucement les portes, elle ne voulait pas précipiter ce moment, elle en profitait, buvant chaque larme, avalant chaque bouffée d’air. Les larmes déferlaient sur sa joue, tout comme sur celle de son amie. Les portes franchies, elle accéléra son pas, sa respiration faisait de même. Elle lâcha violemment son sac à terre, n’y faisant plus attention elle ouvrit les bras et Morgan se jeta à l’intérieur. Voilà qu’elles étaient l’une contre l’autre se serrant un peu plus fort à chaque seconde. Elles allaient étouffer si elles continuaient comme ça, mais apparemment elles n’en avaient rien à faire. Tout ce temps où elles ne s’étaient pas enlacé : elles le rattrapaient. Le visage de Morgan était enfoui dans les cheveux de Maggy, ces longs cheveux brun foncé. Elle respirait son parfum. Ses sanglots tombaient et mouillaient donc les cheveux de son amie. Maggy avait un geste des plus attentionné. Elle lui caressait les cheveux comme pour lui dire " Chut ne t’inquiètes pas tout va bien ". Comme pour la rassurer de sa présence, telle une grande sœur en fait. Après quelques minutes passaient ainsi, elles se séparèrent et montèrent dans ce taxi qui les conduisit chez Morgan. Pendant le trajet elle avait tant de choses à lui raconter, Maggy l’écoutait attentivement, elle savourait chaque mot qu’elle entendait. Pendant que Morgan lui racontait un petit bout de sa vie, elle lui tenait les mains, comme pour ne pas la perdre de nouveau. Arrivées à l’endroit prévu, elles entrèrent. Ses parents étaient là. Ils lancèrent un regard froid à Maggy. Un regard si froid mon Dieu, Freezer lui-même n’aurait pas fait pire. Je la sentis mal à l’aise et il y avait de quoi ! Pas un seul mot de la part des parents, mais Maggy elle, était polie et le restait quoiqu’il en soit.

MAGGY : Bonjour. Merci d’accepter que je vienne ici.

Elle leur sourit et son amie lui prit la main pour l’emmener à l’étage dans sa chambre. Quand elle arriva dans la pièce, elle vit 2 posters seulement… mais les visages sur ces derniers lui étaient si familiers. En effet, c’était ceux de Gustav, Georg, Tom et Bill. Elle fût surprise à cette vue.

MAGGY : Pourquoi tu as ces posters ?
MORGAN : C’est un groupe que j’aime bien, tu dois les connaître toi qui habites toujours en Allemagne.
MAGGY : Et bien .. j’ai entendu quelques unes de leurs chansons. Mais ils sont si connus que ça ici ?
MORGAN : Oui, un peu trop d’ailleurs. C’est l’émeute à chaque fois qu’ils viennent. Je te donnerai leur album si tu veux.
MAGGY : Non c’est gentil je l’achèterais chez moi.

Elles s’assirent sur le lit et ne dirent plus rien. Aucun mot, pas même le bruit d’un souffle, rien. Seuls leurs regards étaient plongés l’un dans l’autre. Des sœurs siamoises je vous l’avais dit. Une larme commença à couler sur la joue de Morgan quand l’autre brune vint l’essuyer.

MAGGY : Arrêtes de pleurer, je suis là.
MORGAN : Justement, je n’y crois pas.

Elle l’a pinça et la plus jeune émit un petit son aigue qui montra sa petite douleur. La plus âgée sourit en lui demandant si elle y croyait maintenant. Elles rigolèrent en cœur et s’allongèrent sur ce matelas recouvert d’une couette blanche. Morgan prit la main de son amie dans la sienne, juste pour sentir sa présence un peu plus près d’elle, juste pour sentir sa peau si douce frôler et caresser la sienne, juste pour se sentir rassurée, juste pour tout ça.

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Oh non je veut pas encore te faire pleurer.

Il faut que j'arrête de te faire des messages comme ça alors



Ne t'inquiète pas , ta fic restera toujours très bien

Tu est très douée pour l'écriture

Tes écrits peuvent être que réussis

Tes écrits m'apporteront toujours ces ptites étoiles dans les yeux

Je le sais



Alors ne stresse pas pour sa

(L)

En voilà encore une. Vous m'inspirez, vous me donnez envie d'écrire.
Merci à vous tous. Merde, j'avais dit que je ne dirais plus ce mot _ c'est loupé.

Ps pour la fic : La relation qui lie Morgan et Maggy est étrange, ni vraiment de l'amour ni vraiment de l'amitié. J'espère que vous comprendrez.

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L’aînée, car oui je les considérais comme des sœurs, hésitait. Je voyais son visage heureux mais triste à la fois. Elle voulait dire quelque chose, elle ouvrait la bouche sans que Morgan sans aperçoive, mais rien ne sortait, par peur de dire une bêtise. Elle regardait ces deux posters, repensant à la future mort de son amie, dit comme ça c’était si horrible mais si vrai. Morgan coupa le silence qui hantait la chambre.

MORGAN : Tu veux venir voir la Tour Eiffel ? Elle n’est pas bien loin.
MAGGY : Je n’y suis jamais monté.
MORGAN : C’est un comble. Viens.

Elle n’eût pas le temps de dire quoique ce soit qu’elle se retrouvait déjà à l’extérieur. Elles marchaient et ricanaient parfois, telles deux gamines allant à l’encontre de tout. Deux gamines voilà ce qu’elles étaient bien que leur âge respectif soient 18 et 20 ans. Elles furent vite arrivées devant l’une des sept merveilles du monde. Maggy était éblouie par la grandeur de cette ferraille. Elle levait la tête encore et encore, ne pensant jamais atteindre la pointe de la tour. Morgan riait de la voir ainsi. Elle alla acheter deux tickets et voilà qu’elles embarquaient dans l’ascenseur pour commencer cette visite vertigineuse. Elles allèrent tout en haut. Là où l’on pouvait voir la grandeur de la ville face à la petitesse des gens. Qu’elle était belle cette ville, cette étendue où circulaient piétons et véhicules. Trop de véhicules au goût de Maggy, mais que pouvait-elle y faire ? Rien. Elle sentait le vent soulever sa chevelure avec une telle force qu’elle en était surprise elle-même. Elle se saisit de son appareil photo numérique qu’elle avait emporté évidemment. Elle sélectionna le mode noir et blanc, elle aimait ce mode. Morgan elle était accoudée aux barrières, près du vide, rêvant de pouvoir s’envoler parmi les oiseaux qui la frôlaient. Elle emporta ce souvenir à jamais dans son appareil. Souvenir dont elle aura une trace toute sa vie. Immortaliser certains moments, c’était pourtant la passion de Morgan, la photographie. Mais elle prenait les photos elle, pour une fois. Morgan se tourna vers elle le sourire aux lèvres.

MORGAN : Approches.
MAGGY : Pas trop près alors.
MORGAN : N’aies pas peur.

Elle se laissa entraîner par sa moitié au bord du précipice sans se soucier du danger, elle était en confiance, son sourire en témoignait.

MORGAN : Mets toi dos au vide. Je veux que ce moment soit captivé, donnes le moi.

Les cheveux aux vents, elle prit une photo de leurs visages souriant tous deux. Elles ne regardaient pas l’objectif non, elles n’aimaient pas ça, pensant toutes les deux que cela faisait trop superficiel.

MORGAN : On s’envole ?
MAGGY : Pas encore.
MORGAN : Pourquoi ?
MAGGY : Patience.

A ces mots vinrent s’ajouter un baiser sur la joue de la cadette. Elles restèrent là deux heures durant. Les touristes auraient pu penser qu’elles étaient un couple tellement elles étaient proches, tellement elles riaient, et ça main dans la main. Cela leur du deux ou trois vilains regards. Au diable les préjugés, foutus passants !

MAGGY : Si on s’embrasse je crois qu’ils nous jettent des pierres.

Morgan se mit à rire aux éclats et Maggy suivit le pas. Elles restèrent surprises quand un japonais vint leur demander de poser pour lui, en s’embrassant. Tout le monde avait classé les touristes japonais dans un lot de personnes, appareil photo autour du cou, casquette à l’endroit et sandales aux pieds. Les deux filles n’y avaient jamais trop cru, mais celui là confirmait ce préjugé. Il était vêtu tel que je l’ai précédemment décrit. Elles en rirent. Aucun mot ne sortit de leur bouche, leur bouche qui se collèrent quelques secondes après les rires. Elles savaient ce qu’elles faisaient, elles s’embrassaient, pour leur amusement personnel et pour faire plaisir à ce touriste. Lui-même en restait époustouflé. Tu parles ! Il était heureux comme tout, il jouissait de ce spectacle. Ce baiser fût à jamais gravé dans leur mémoire et elles demandèrent à cet homme de garder ce souvenir pour lui, ce qu’il accepta évidemment.

MORGAN : Là je pense que tout le monde croit que nous sommes ensemble.
MAGGY : Comment ne pas le croire ? Deux filles qui s'embrassent, je l'aurait cru moi aussi !
MORGAN : Si tu aurais vu la tête de la femme derrière !
MAGGY : Tu l’as vu toi aussi ? J’ai cru qu’elle allait tomber dans les vapes !
MORGAN : Je te le fais pas dire ! .. Tu sais j’ai cru que tu allais refuser ce baiser.
MAGGY : J’y comptais. Puis je me suis dit que ce serait la seule fois où j’aurais le plaisir de te faire plaisir.

Morgan regarda son amie et fixa ensuite le ciel. Elle repensait à cette première conversation qu’elles avaient eût. La première phrase qu’elle dit à Maggy fût « Je suis bisexuelle, tu es prévenue. » Cette dernière en avait ri, cela ne la dérangeait en rien mais elle était hétérosexuelle, l’histoire entre elles se résumerait à de l’amitié. Elle repensait à tout cela oui. Mais cette amitié était devenue beaucoup plus forte et beaucoup plus intense. Morgan était fière de ce baiser : le seul qu’elle aura de la part de Maggy. Le seul et l’unique, elle le savait. Bien que Maggy l’ait fait par amusement, Morgan elle l’avait fait par amour. Oui, elle l’aimait.

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L'inspiration..
Ton inspiration... (L)

Ton inspiration à encore porté ses fruits
Un écrit qui vient s'ajouter aux autres

Un écrit toujours si bien raconté
Un écrit qui me porte toujours aussi loin
Un écrit qui me drogue tout doucement
Un écrit de plus gravé dans ma mémoire
Un écrit de plus qui brille au fond de mes yeux
Un écrit , une piqûre de bonheur


Un écrit qui me confirme ton talent

(L)

Je veux retrouver mes ptits papillons dans le ventre
Je veux retrouver mes étoiles dans les yeux
Je veux retrouver les frissons qui s'empare de moi à chacun de tes mots
Je veux retrouver cette impression de manquer de souffle à chaque ligne de tes écrits

(L)

En espérant que celà vous plaise encore et toujours. (L)

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Sans le savoir elle-même, Maggy avait apprécié ce baiser. Sans doute parce que Morgan y avait mis tout son cœur, tout son amour pendant quelques secondes. Elle avait été si tendre en l’embrassant. Le temps se couvrit mais rien ne pouvait empêcher les deux filles de s’amuser. Quelques gouttes perlaient la peau de l’une d’entre elles mais elles restèrent en haut, pour observer cette ville sous la pluie, sous ces larmes de Dieu. Ainsi commença un shooting photo. Morgan ne lâchait pas Maggy de l’objectif, c’était beau. Cette dernière s’amusait de la pluie. Ses cheveux mouillés venaient coller sa peau. On se serait cru dans une de ces pubs où l’on voit une fille virevolter sous les gouttes d’eau, un sourire des plus éclatants apparaissant sur sa bouche. Elle était cette pub, elle était celle qui me donnait le sourire. Maggy arracha l’objectif et prit à son tour des photos. Quelques unes d’entre elles étaient floues, c’était dû aux mouvements qu’elles faisaient en se prenant dans les bras et bien d’autres choses. Une heure passa et elles décidèrent d’aller marcher dans les rues pour continuer à une plus basse altitude, leurs photos. Tout le monde courrait dans la rue, s’abritait sous les quelques tuiles que formaient certains toits. Tout le monde sauf elles. Elles marchaient en se racontant un peu plus leur vie. Un orage éclata et c’est à ce moment seulement qu’elles rentrèrent. A peine la porte franchie, elles étaient face aux deux parents de la plus jeune. Toujours ce regard foudroyant, envers les deux filles. Sa mère commença à l’engueuler mais Maggy intervint.

MAGGY : Madame ne vous en prenez pas à Morgan. C’est moi qui ai voulu rester sous la pluie.

En voyant que Morgan allait contester sa réponse, elle lui prit la main en la serrant un peu fort, signe de ne rien dire de plus, de lui faire confiance. Isabelle la mère de Morgan, reprit la parole.

ISABELLE : Pourquoi ça ? Tu te rends compte que Morgan est malade et tu la fais sortir sous la pluie !
MAGGY : Je sais. Je vous prie de m’excuser. Je voulais seulement prendre quelques photos d’elle.
ISABELLE : Je savais que te faire venir ici était une mauvaise chose !
MAGGY : Je partirai demain.
MORGAN : NON !
MAGGY : Morgan je t’en prie.

Elle regarda la mère de son amie et l’envie de lui crier combien elle la détestait se fit sentir, elle essayait de se contrôler mais trop tard, elle ouvrit la bouche. Elle s’adressait à Morgan mais son regard ne quitta pas celui d’Isabelle. Elle déballait sa rage.

MAGGY : Si des personnes matures ne comprennent pas que tu as besoin de t’amuser avant de crever, si ces personnes là ne savent rien faire d’autre que de te priver de ta jeunesse, si ces personnes ne me supportent pas, si elles me chassent de chez elles quitte à te faire pleurer et rager, si ces foutues personnes sont assez égoïstes pour m’éloigner de toi, si elles ne savent pas apprécier ton sourire Morgan, si elles ne voient pas qu’avec moi tu es heureuse, si elles ne le voient pas, je suis navrée de te dire que ces personnes là sont de belles ordures ! Et tu sais que je n’aime pas les ordures, je préfère dormir dehors et venir te chercher dès le matin pour te faire les oublier la journée, plutôt que de dormir chez elles avec la peur au ventre qu’elle me chasse le bonheur de te voir, et qu’elles chassent le tien par la même occasion. Alors si c’est ainsi demain je m’en vais, mais ne t’inquiètes pas Morgan, je viendrai te chercher demain matin pour te faire oublier ces personnes quelques heures.

Tout était dit. Cette bonne femme en avait pris pour son grade. Son mari à côté d’elle n’était pas intervenu. Evidemment qu’il n’avait rien fait, cette séparation entre les deux amies n’était pas de sa faute, mais de sa faute à elle. Lui voulait rester en Allemagne pour le bonheur de sa fille, elle, ne voulait plus qu’elles se voient, pour une raison que tout le monde à part elle ignorait. Il ne disait rien mais pensait bien fort. Il devait se dire que cette gamine du haut de ses 20ans avait bien du courage pour oser parler ainsi à une femme de la cinquantaine. Il devait se dire que cette gamine là avait tout dit, tout ce qu’il avait toujours pensé, elle l’avait dévoilé contre son grès, mais c’était si bon de l’entendre. Isabelle restait là, les yeux grands ouverts ne sachant pas quoi dire. Cette conne avait le bec cloué, j’en riais d’un rire sarcastique.

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Ouaaaouh

J'ai retrouver ces ptits papillons
J'ai retrouvé ces ptites étoiles
J'ai retrouvé ces frissons

L'intervention de Maggy est juste ....belle ..
Quoi dire d'autre , je ne veux pas que tu perdes ton temps à lire mon commentaire qui ne te permettra pas d'avancer.. Alors je vais juste te dire , avant de te laisser tranquille ...

continue de me faire rêver , de me faire pleurer de me faire ressentir toutes les émotions possibles et inimaginables
S'il te plait ne t'arrêtes pas ...
(L)