[T]Elle était saoûle, les mains ensanglantées.

Finalement voici une suite.

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Le garçon avait cependant l'air dégouté par la méchanceté de cette fille, ou plutôt, son réalisme. Il se leva à son tour, il ne voulait pas que la discution s'arrête là et tapa la vitre.

GUSTAV : Alors c'est ca ! Il t'est juste utile !
MAGGY : Tu as tout compris. C'est lui qui m'a mis dans la merde. Il devra m'en sortir.
GUSTAV : Ca t'intéresse pas de savoir qui c'est ni comment il va alors ?
MAGGY : Pas plus que ca. Mais toi tu à l'air d'y tenir, alors dis moi je t'écoute !
GUSTAV : Te dire quoi ?
MAGGY : Comment il s'appelle et comment il va.
GUSTAV : Si tu t'en fous ca sert à rien !
MAGGY : Encore une fois t'as tout compris.

Il était achevé.

GUSTAV : Tu es ignoble.

La jeune fille se mit à hausser la voix. Des gouttes d'eau perlaient dans ses yeux, elle y voyait flou à présent et plaqua ses mains contre la table en se levant. Ils se retrouvaient tous deux debouts, face à face.

MAGGY : Ignoble ? Pardon ? Qui a appelé l'ambulance ? Toi peut-être ? NON ! Pourtant c'est qui l'ami entre nous deux ? C'est pas moi ! Je suis heureuse que ton ami aille bien, c'est sincère et même si ca ne l'était pas ca reviendrait au même étant donné que tu te fous de ce que je peux ressentir et tu aurais raison, tu ne me connais en rien. Mais me dire que je suis ignoble là c'est trop ! C'est qui qui se retrouve sous les barreaux avec une camisole toute la journée à ne pas savoir quoi faire à part penser, et encore penser ? Que je sache ce n'est pas ton ami ni toi ni quiconque ! C'est moi !

L'eau de ses yeux forma une larme qui vint s'écraser sur sa joue. Une deuxième sur la joue opposée subit le tragique destin de son amie. Elle poursuivait pourtant.

MAGGY : Cette fille que tu traites d'ignoble sans même la connaitre vois tu, cette fille a sauvé ton ami sans même être consciente qu'il était en danger ! Cette fille se retrouve telle une folle sur un matelas déchiré par les personnes se trouvant à ma place autrefois, devenant fous à cause du silence qui règne dans cette cage ! Fous au point de déchirer la seule chose qui leur serait utile pour s'étouffer : la mousse de ce matelas ! Alors je t'en prie, dis moi que je suis associale, dis moi que je suis pathétique, ridicule si tu veux ! Dis moi tout ca. Mais ne me dis pas que je suis ignoble !

Ca y est, elle pleurait. Ce n'était pas dans son caractère de s'énerver. Elle restait calme dans toutes les situations possibles et imaginables. Mais pas aujourd'hui. Il fallait qu'elle se délivre de ses maux, par des mots. Quel beau jeu de mots je te dis là n'est ce pas ? Shh, laisse moi poursuivre. La voilà qui respirait fort. Le gardien l'attrapa par derrière l'obligeant à enfiler sa camisole. Elle ne se débattait pas non, elle savait que ca ne ferait qu'empirer les choses. Les larmes mouillaient le tissu blanc de ce haut si spécial qu'elle portait. Tout ca, sous les yeux de cet être humain, qui la regardait sans trop comprendre, un peu perturbé, affolé. Il repensait à tout ce qu'elle venait de lui dire. Elle avait raison, ce n'était pas lui qui l'avait sauvé, mais elle. Maintenant c'est elle qui se retrouvait là. Le doute pourtant persistait, ne sachant pas ce qu'il était arrivé, comment savoir si elle dit vrai ? Il ne restait qu'un seul moyen, attendre que ce jeune homme androgyne se réveille et ait assez de souffle pour lui murmurer et achurer quelques mots qui peut-être la sauveront. Il la vit s'éloigner dans les bras du gardien, contre son grès. Elle allait se retrouver dans cette cage, et lui allait partir dans la rue rejoindre je ne sais qui. C'était injuste mais c'était ainsi. Ca lui faisait les pieds à cette sôte, oh oui que j'aimais cette expression. Je la redis pour mon plaisir : ca lui faisait les pieds. Je riais à présent.

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Pfiou merci ^^
( Bonne chance miss pour ton bac blanc de francais, mais te base pas sur tes notes et les bac blanc ! En francais l'an dernier j'étai aux alentours de 9 : premier bac blanc : 7 , deuxieme bac blanc : 7 , troisieme bac blanc : 16 et au final j'ai eu mon bac de francais avec 10.5 de moyenne entre oral et écrit donc te fais pas de bile ( ou de BILL haha ) okay nul )

Je vous mets une dernière suite que j'ai rédigé y'a deja trois jours. Voila voila.

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Deux jours encore passèrent et elle était toujours là, maigrissant de jour en jour. Elle était privée de sa liberté : elle se privait de nourriture pour compenser ce trop plein de bonheur auquel elle échappait un peu plus chaque heure. Un troisième jour se leva. La lumière du soleil ne l'atteignait qu'à peine, traversant avec difficultés les barreaux de cette cage humaine. Elle se faufilait entre la féraille et arrivait à se laisser glisser sur le visage de la jeune fille. Son iris marron parsemé de deux gouttes grises, se rétracta à la vue de ce rayon. Elle était sale avec ces bouts de tissus ni lavés ni changés. Elle ne voulait pas quitter ses habits, de peur que quelqu'un les lui vole à la laverie. Elle avait réfléchit durant ces cinq ou six jours qui venaient de s'écouler, elle ne savait plus trop, elle avait déjà perdu la notion du temps, la malheureuse. Ce gardien, encore lui, vint la chercher. C'était le jour du jugement, le garçon s'était réveillé sa santé n'étant que meilleure et voulait la voir pour reconnaitre le ou la coupable. Elle devait se laver un minimum. Elle le fit sans rien dire, le gardien la surveillant de près. Un peu trop près à son goût, mais elle s'en fichait. Tout ce qui l'importait était de sentir cette eau couler sur sa peau. Cette eau chaude qui lui brûlait presque les mains et les yeux, mais c'était bon. Ses longs cheveux venaient se coller à sa peau, ils lui arrivaient au milieu du dos avec un beau dégradé en pointe. Elle était belle enfait. Oui elle, elle était belle. Elle, belle .. j'en perdais le sens de mes mots. Elle passa ses mains le long de son cou, penchant sa tête en arrière. Si le temp avait pû se stopper, j'aurais mis arrêt sur image pour contempler son corps, si mince, mais quelle poitrine tout de même. J'en devenais amoureuse. Mon dieu je m'égare, je reprends l'histoire. Après cette douche, elle s'habilla, le gardien la regardant avec faim et envie. On pouvait ainsi presque voir sa bouche saliver, ogre qu'il était. Pour une fois ils lui enlevèrent cette camisole et la laissèrent remettre ce haut qu'elle portait le soir du meurtre presque accompli. Elle s'installa dans une sorte de couloir étroit avec quatre autres filles, aussi pathétiques les unes que les autres, certainement des droguées oui. Elle se serait cru dans un de ces téléfilms à la con comme elle disait, où une victime devait reconnaitre son coupable parmis des accusés présumés. Elle souria légèrement à l'entrée de ce couloir ridicule devant cette vitre. Elle était la seule à sourire d'ailleurs. Elle se moquait de la scène qui se déroulait, croyant tourner dans une série. Après quelques minutes elle sortit et ils la firent installer dans une pièce, étroite elle aussi. Tout était étroit ici, sans doute pour empêcher l'air de pénétrer dans les lieux, laissant les êtres enfermés étouffant du manque d'oxygène, les obligeant à s'ôter la vie eux-même pour ne plus souffrir de cet air qui n'était plus qu'un léger souffle, sans doute.

GARDIEN : Tu peux sortir.
MAGGY : Comment ca ?
GARDIEN : Tu es libre.
MAGGY : Alors c'est tout ? 6 jours en taule et juste un " tu es libre " ?
GARDIEN : Tu préfères rester ici peut-être !
MAGGY : Non la liberté m'ira très bien merci.

Elle restait polie. Je compris pourquoi très vite, juste pour montrer sa supériorité face à eux, pour leur montrer leur petitesse et sa grandeur. Elle savait rabaisser les autres quand il le fallait, par de simples petits mots, de petits gestes qu'elle faisait avec douceur et sarcasme. Elle sourit à l'ogre qui la déshabillait du regard, le salaud. Je lui aurait creuver les oeils si j'avais pû. Voilà qu'elle était à l'extérieur, enfin ! L'air presque pur lui arrachant la gorge à chaque respiration. Mais elle aimait ça, elle respirait plus fort encore. On aurait dit qu'elle aimait souffrir, comme si la souffrance était un plaisir. Le plaisir de se faire mal, contemplant le bonheur des autres et avalant à grande gorgée son malheur à elle.

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Nouvelle lectrisse
Je vais pas m'attarder sur les mots
J'aime tout simplement
Le contexte de ta fic,
T'es mots,
Ton écriture..
C'est beau et immonde...
J'aime...

SUITE