[T]33 Kilos d'Espoir...[1er Topic]

Suite Millie stp!!!!!!!!!!!!!!

Suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite


et maintenant que tu es bel et bien là,
il serait temps que je finisse de traduire ta lettre...

Suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite er résumééééééééééééééééééééééé

youpî une suite de retour 8DD
xD

Rhaaa j'aime j'aime j'aime <3 Merci pour cette suite =D
Vivement la prochaine !

P.S: Tu as vu mon commentaire sur la page 59 ? Parce que j'suis nouvelle lectrice et tu me souhaite même pas la bienvenue =/ Surtout avec le long commentaire que je t'ai mis. Snif

P.S 2: Tu vas souvent au resto à minuit, toi ? Oo'

J'ai comme l'impression de m'être ressourcée.
Cette histoire me manquait.
Merci de l'écrire (L)

suite!!!!!!!!!!!!!!!!

Gin' a écrit:

P.S: Tu as vu mon commentaire sur la page 59 ? Parce que j'suis nouvelle lectrice et tu me souhaite même pas la bienvenue =/ Surtout avec le long commentaire que je t'ai mis. Snif

P.S 2: Tu vas souvent au resto à minuit, toi ? Oo'

Je l'avais vu ton super commentaire, mais je croyais que je t'avais souhaité la bienvenue avant mon départ...ce qui n'est pas le cas apparemment... Donc je te fais mes plus plates excuses pour cet affront et puis bah...BIENVENUE AVEC UN SUPER RETARD DE LA MORT !!!!!!!!!! lol


Sinon, je crois que je vais me répéter encore une fois, mais j'habite en Guyane française, près du Brésil, ce qui fait qu'il y a cinq heures de décallage avec la France, et 4 en hiver (là, il y en a 4.)

Bah voilà, j'pense que j'ai tout dit. ah non, j'ai vu ta signature, ça me touche beaucoup que tu aies cité ma fic dedans, vraiment. le seul petit hic, c'est que le titre c'est 33 Kilos d'Espoir, et pas 30...C'est juste cette petite erreur que je voulais te signaler


Et maintenant tenez-vous à vos chaises, et préparez vos mouchoirs, car je me sens prête à vous faire pleurer de rire ! Et voici le RESUME DE LA MORT!!!!!!!!!!!!!!!!

Bizzz
Milie

Jour 1 : départ.

Premier jour, réveil à 7h00. Pas contente parce que j'avais l'impression d'avoir dormi à peine une heure (bah oui, c'est ça quand on est stressé le soir et qu'on n'arrive à s'endormir que très tard...

Après un bon déjeuner, on amène les touques et les glacières vers le débarquadère de la résidence (à peu près à 50m de chez moi). Les mecs qui devaient nous amener venaient juste d'arriver avec leur magnifique pirogue verte et rouge (dans le soleil, je peux vous dire qu'elle pète, lol...)

Alors, pour que vous compreniez bien, il faut que vous sachiez que Michaël, c'est le guide, enfin celui qu'on a payé pour nous emmener. Un mec qu'on connait bien. Il y a aussi Jack, un vieux que Michaël a emmené et qui n'arrêtait pas de lancer des vannes, et puis Patrice, le piroguier. ça y est, vous avez tout retenu? Michaël, Jack, Patrice.

C'est parti...

On a passé toute la matinée sur le fleuve, en faisant des arrêts fréquents pour visiter les villages saramakas qu'il y avait des deux côtés du Maroni. Mon oncle et ma tante étaient contents...Ma tante a vu comment les femmes préparaient le couac (une farine de manioc très épaisse), et mon oncle a vu comment les hommes fabriquaient les pirogues et les agglos...Bah oui, il a retapé sa maison tout seul, alors ça lui plu de voir comment les mecs mettaient le ciment dans des moules pour faire les agglos (Dites-vous bien que c'est mon oncle. Par conséquent il est...spécial, comme moi)

Arrêt à midi. On était arrivé "chez nous". Le "chez nous", c'était une île au milieu du fleuve, de...allez, 100m² maximum. L'île était en fait une petite colline, et là où on a mis la pirogue, le fleuve faisait une espèce de grosse cuvette protégée par des gros rochers. Tout bien réfléchi, l'île n'était qu'un gros amas de rochers...avec trois ou quatre gros arbres qui faisaient de l'ombre. Un vrai coin perdu quoi. Mais c'était calme, tranquille, et il y avait beaucoup de vent, ce qui rafraichissait un peu parce qu'il faisait vraiment une chaleur à crever pendant ces quatre jours... Et puis le carbet était tout mignon, au sommet de la colline. Un carbet, c'est une maison en bois et en feuilles de cocotiers sans murs, pour celles qui ne sauraient pas. c'est là qu'on accroche les hamacs pour passer la nuit.

Donc voilà pour la description de l'île. On a déchargé les bagages, puis on s'est mis à manger. Sandwichs pour tout le monde. Enfin, Michaël et les autres avaient emmené de quoi se nourrir, donc ils mangeaient du poisson avec du couac pendant que nous on mangeait notre truc. Ils nous ont fait goûter. c'était pas mal, mais il y avait vraiment trop d'arrêtes à mon goût...c'est ce jour-là que j'ai commencé mon mini délire perso avec les vaches. Parce qu'on avait emmené une "fontaine", une énorme bouteille d'eau où il faut tirer sur un bouton pour faire sortir l'eau. Et la première fois où je l'ai utilisée, ça m'a fait penser aux vaches qu'on trait...ça faisait exactement le même bruit, et les mêmes sensations...Voilà pourquoi j'étais pétée de rire devant une bouteille d'eau...faut le faire hein??? Dites-vous que ça a duré trois jours, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'eau dans la fontaine en fait...mdr

Après la bouffe, c'était repos, et baignade dans la "cuvette". j'ai profité du fait que tout le monde faisait trempette pour me balader un peu dans la partie "accidentée" de l'île. Partie difficile d'accès, avec plein de gros cailloux qui glissaient parce qu'ils étaient humides. Bah...que dire...Vous me connaissez assez pour pouvoir dire que je ne suis vraiment pas douée...Et bien cet épisode le prouve encore, car j'ai glissé, et je me suis ramassée la gueule par terre, près de rochers pointus. Plus de peur que de mal, même si ma hanche m'a fait souffrir pendant un petit moment. je sais pas comment j'ai fait, mais j'ai réussi à m'accrocher à un rocher en glissant, donc je me suis pas fait mal. ça aurait pu être pire...putain la honte que j'avais...heureusement que personne de ma famille n'a vu cet "exploit" en matière de connerie, parce que sinon on se serait moqué de moi pendant des semaines...mdr

Après ça, j'ai décidé d'arrêter les explorations pendant un moment, et d'aller me baigner, comme tout le monde. L'eau était bien marron, comme partout sur le fleuve. Et même si les rochers avaient créé une sorte de cuvette, il y avait pas mal de courant. Je ne suis donc pas allée très loin, parce que j'estimais que j'avais eu mon compte d'émotions fortes pour la journée... L'eau était bien fraiche, c'était super. Je suis restée un long moment à barboter avec mes soeurs et ma tante.

Le soir, encore des sandwichs. Je suis allée me coucher vers 19h30 (un exploit) parce que j'étais vraiment crevée.

wah c'est trop cool =)

Mdrr ton résumer x)

Rhaa j'suis désolée pour la petite erreur ><"
J'ai rectifié xD

Bon beh, j'ai plus rien à dire.
Ha si. Chuuuuuuiteuh !

Jour 2 : Promenade et pêche hasardeuses...

Passé une mauvaise nuit, parce que j'avais eu vachement froid. mais bon on dort toujours mal la première nuit dans les hamacs. Après ça va mieux.

J'avais bien les boules en me réveillant, parce que j'avais rêvé que les TH faisaient un petit concert privé dans ma piscine...mais vous voyez, au moment où ils allaient commencer à jouer, trou noir. Je voyais rien, et je n'entendais rien. je me suis réveillée comme ça, bien énervée. Même dans mes rêves, je les verrai pas en concert...

Bon, après le petit déjeuner, c'était vaiselle, douche et brossage de dents dans le fleuve. bah oui, que voulez-vous, on pouvait pas le faire ailleurs. Soyez déjà contentes que Michaël ait installé des toilettes parce que sinon c'était aussi dans le fleuve tout ça...lol.Et encore, on était obligé de chercher des seaux d'eau dans le fleuve, parce que la chasse ne marche pas (ça devrait pas trop vous étonner, il n'y a pas de réseau d'eau sur l'île, donc pas d'eau courante à part le fleuve...et pas d'électricité non plus.)

Vous inquiétez pas, il y avait tellement de courant que le savon, fluor du dentifrice, et les restes de nourriture collés à la vaiselle ne restaient pas dans la cuvette, et partaient en aval du fleuve.

Le matin, on est parti se balader dans la forêt avec Michaël. Il avait emmené son fusil, les autres aussi (bah oui, si jamais on tombait sur un maïpouri, ça serait bête de pas le chasser...ça nous fait de la bouffe pour une semaine ces grosses bestioles. Tiens, en parlant de chasse, j'ai oublié de le dire, mais le premier jour quand on se baladait en pirogue, on a délogé un canard qui était tranquillement dans l'eau. Et puis Michaël a pris son fusil et a essayé de le tuer en vol, parce que c'est vachement bon un canrd du fleuve...Mais il l'a raté parce que le canard était trop loin. Vous me direz, il a été chanceux le pauvre canard, parce qu'il aurait fini dans nos assiettes si Michaël l'avait dégommé...)

bref, revenons à notre promenade en forêt. Il faisait très lourd, très chaud, l'atmosphère était étouffante. ça me faisait même de la buée sur mes lunettes, ce qui n'était pas super pour voir... En plus il y avait des troncs d'arbres, des racines, des lianes, des cours d'eau entravers de notre chemin...On avait plutôt intérêt à pas être myro si on voulait pas se casser la figure.

Vous vous demandez toutes quelle connerie j'ai fait dans la forêt...Bah essayez de deviner.

Non? Vous n'y arrivez pas? Et bien c'est simple. Du Emilie tout craché. On devait enjamber un énorme tronc d'arbre. Et puis moi, comme j'ai des toutes petites jambes, je n'arrivais pas à monter dessus. comme j'ai vu que ma tante s'était aidée d'une liane, j'ai suivi son exemple, et je me suis accrochée dessus pour monter. mais voilà, ma tante n'avait pas besoin de s'appuyer de tout son poids sur la liane pour passer, elle. Alors à un moment, j'ai senti la liane céder. Et il y avait un tronc d'arbre d'une trentaine de cm de diamètre qui était retenu par cette liane...Donc le tronc est tombé, juste devant moi. ça ne m'aurait pas blessée parce que le tronc n'était pas gros, mais ça a fait un vacarme fou...et puis ça faisait un obstacle de plus à franchir. Je puis vous assurer que ceux qui étaient derrière moi étaient ravis...MERCI EMILIE !!!!! mdr

Après la promenade "mouvementée" on a mangé et puis on a passé une grande partie de l'après-midi à regarder les pirogues passer sur le fleuve...On se marrait bien, il y en avait certaines qui étaient pleines à ras-bord....limite entrain de couler tellement elles étaient chargées.

Puis, on avait prévu de pêcher. Alors avec Michaël et Mélina, une de mes petites soeurs, on s'est mis à pêcher des tout petits poissons, qui feraient office d'appâts. j'étais contente. ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas pêché...depuis que je suis rentrée en 6ème, en fait...Et comme la pêche a toujours été une de mes passions, vous vous doutez bien que ça m'a fait énormément plaisir de reprendre.

Après une bonne heure de pêche, on avait une vingtaine de petits poissons. C'était suffisant. On est donc tous partis sur le fleuve, pour tenter de pêcher des gros poissons, pour le repas du soir.

Rien. Pas un poisson. le vide. On avait des touches, mais ces enfoirés de poissons ne nous laissaient pas le temps de les remonter. Ils arrivaient à s'enfuir avant. Seule Charlotte, mon autre soeur, a réussi à en attrapper un, mais ce salopard s'est décroché au dernier moment, a rebondi sur la pirogue et est retourné dans l'eau. Un sacré petit vicieux lol. J'ai eu une touche superbe de mon côté, mais bon, ça a rien donné. Explications : Je commençais à en avoir marre de ne pas avoir de touches, alors j'ai réfléchi. Je me suis dit que comme les poissons qui nous servaient d'appât étaient sensés être vivants, ils devraient bouger dans l'eau pour attirer les prédateurs. Alors j'ai tenté le coup. j'ai tiré sur la canne à pêche une fois. deux fois. la troisième fois, clack, ma canne à pêche sort presque de mes mains. Une touche. Une grosse touche, vu la force avec laquelle le poisson tirait sur la canne. J'ai tenté de le remonter, mais au bout d'un moment, il y a eu un gros bruit, et je me suis retrouvée avec la canne à pêche toute seule. Plus de poisson au bout. Fini. le poisson avait pris le large avec mon appât...

bref, nous voilà rentrés bredouilles. Puisqu'on avait rien à manger, on a pris des raviolis. Vous allez me trouver un peu nunuche, mais j'ai adoré manger ça. Assise sur une pierre froide sous le carbet, avec un vent limite frais, sous la lueur de la pleine lune qui se reflétait dans le fleuve, manger des raviolis bouillants alors que je n'avais rien mangé de chaud depuis deux jours, c'était merveilleux...c'est là que je me suis rendue compte que ce séjour un peu précaire au niveau des conditions de vie m'avait permis de retrouver le goût des choses simples...Alors quand je me suis endormie, bercée par mon hamac, sous une bonne couverture, j'étais bien. heureuse.

Ah, désolée, j'ai encore deux jours de résumé à vous faire...mais apparemment vous voulez une suite...alors vous préférez que je vous mette la suite maintenant, ou que je termine le résumé et après je vous met la suite?

Bizzz
Milie

=) tes vacs avaient bien l'air cool
ça m'étonnerait qu'il m'arrive pareils délires dans Berlin

j'aime bien tes résumés ^^
mais la fic aussi
je t'ai mp au fait

Fiou Ma Killeuz'
est de retour !
trop cool !
une suite geniale
et 2x 3615 de la mort
que demandez de plus ?
Ah si !!!!
Une Autre Suite !
XD

je t'aime et tu me manques beaucoup ma Killeuz'!
<33

ouep j'ai vu que tu m'avais mp...même que j'tai répondu ;/

Euh...bah écoutez, je pense que je vais m'arrêter là pour les résumés, parce que j'ai des devoirs à faire, et je suis pas sûre que si je fais les résumés je pourrai vous mettre une suite...et puis bon, je préfère vous mettre la suite, ça vous intéressera sans doute plus je pense.

Donc je tape la suite
Bizzz
Milie

Alors voila j'ai beaucoup de chose à dire:
Primo: j'adore ta fic, tu vois elle sonne vrai, et c'est vraiment super agréable à lire, parce que pour une fois ya pas 150 fautes d'orthographes par phrases, et en plus tes personnages sont cohérents,, j'adore le caractère de Tom, en plus tu ne mets aucun des personnages en avant par rapport aux autres et pour une fois on en apprend autant sur les jumeaux que sur les deux G!!
En plus tu appuie ton histoire sur les activités réelles du groupe et ça rend le tout encore plus vrai.....
Deuxio: Tu écris vraiment très bien et tu arrive à nous surprendre même au bout de soixantes pages alors là chapeau^^
Trio: t'as réussi à me faire pleurer ce qui est entrain de devenir un exploit en ce moment!
Quatro: Je suis super impatiente de lire la suite!!!!
Voila!!
Ah! j'allais oublié de te dire merci pour toutes les émotions que tu fais passer dans tes mots^^

- Tom ! fit Gustav en tambourinant à la porte de la salle de bain de la chambre de ce dernier, j'espère que tu ne prends pas un bain parce qu'on part dans deux minutes!!!! Et si tu n'es pas dans le hall d'ici là, tant pis pour toi, le bus partira sans guitariste!
- Hey la porte c'est pas ta batterie, répondit Tom en ouvrant la porte brusquement, vêtu d'un simple caleçon, ses dreadlocks dégoulinantes d'eau. Je suis sorti de la douche, tu n'as pas besoin de t'exciter comme ça...
- Je ne m'excite pas, j'essaye de nous faire partir à l'heure, pour qu'on ne se fasse pas engueuler par David.
Tom soupira et enfila un tee-shirt rapidement.
- Bill et Georg sont prêts? demanda-t-il finalement à Gustav.
- Ils sont en bas. Bill commence sérieusement à énerver Maria-Eva, parce qu'il n'arrête pas de bouger. Comment veux-tu qu'elle arrive à le maquiller dans ces conditions...Elle l'a menacé de le ligoter à une chaise s'il continuait.
Tom sourit. Il imaginait assez bien la scène.
- Un vrai gamin, continua Gustav.
- Oui, c'est vrai. N'empêche, ils font bien la paire tous les deux. Tu ne trouves pas qu'ils feraient un joli couple?
- Maria-Eva et Bill ? Tom, tu t'imagines des choses.
- Peut-être. Peut-être pas. En tout cas, moi je te dis qu'ils finiront ensembles un jour ou l'autre. Mon frère est amoureux, je le sens, même s'il ne le sais pas lui-même.
- Et Maria-Eva? Peut-être que les sentiments de Bill ne sont pas réciproques...
- Je ne l'espère pas pour lui, parce que ça le refermerait encore plus sur lui-même.
Gustav posa son regard sur la table de la chambre d'hôtel.
- On verra bien dans quelques mois ce qui va se passer, répondit-il finalement. Personnellement, ça me ferait bizarre de les voir ensembles, parce qu'ils ne se parlent presque pas. Enfin, ils ont plus pour habitude de nous écouter plutôt que de parler.

Tom remonta la braguette de son pantalon, et mit une casquette sur ses dreadlocks rebelles.
- Je suis prêt.
- On y va alors. les autres nous attendent.
Ils descendirent. Dans le hall, Maria-Eva était assise sur une marche d'escalier, entrain de regarder David et Georg parler. Bill, de son côté, se regardait par la vitrine du magasin de l'hôtel.
- Alors monsieur Kaulitz, êtes-vous la plus belle pour aller danser ce soir? lui demanda Tom.
- Ferme-la Tom, répondit Bill.
- Regardez-le pour en juger, dit Maria-Eva, un sourire aux lèvres.
- Allez Bill, tourne ta gueule d'ange vers nous, pour qu'on admire le travail de Maria-Eva, fit Gustav.
Bill tourna la tête vers eux, un sourire aux lèvres.
- Je ne vois pas une grande différence entre le maquillage de Maria-Eva et le maquillage que tu portes tous les jours depuis que tu as 11 ans, fit Tom.
- Justement, répliqua Bill. ça veut dire que Maria-Eva a fait du bon travail. Je vais te payer une glace pour te remercier, fit-il en lançant un sourire moqueur à cette dernière.
- Non merci. Ce n'est pas trop mon truc. On va dire que ma présence dans les coulisses de l'émission est une récompense suffisante.
- Tout le monde est prêt? demanda David
- Je pense que oui, fit Georg.
- Alors on est partis !

[...]

Maria-Eva parlait avec le caméraman qui travaillait juste à côté d'elle. On en était à la moitié de l'émission, pendant la pause. Les garçons devaient passer après, en même temps que trois comédiens français.
- Vous faites ça depuis longtemps? lui demanda-t-elle
- J'ai commencé à 14 ans. ça fait donc 26 ans.
- Et vous n'avez jamais eu envie de passer de l'autre côté de la caméra?
- Non. Me pavaner devant l'écran, ce n'est pas trop mon truc. Et puis le problème de la caméra, c'est qu'elle met toujours en relief un côté de notre personnalité qu'on n'apprécie pas. Voilà pourquoi je préfère rester peinard derrière ma caméra, à regarder le monde sur mon petit carré.
- ça vous dérange si je vous dessine?
Elle avait longuement hésité avant de lui poser la question.
- Vous n'êtes pas sensé dessiner les Tokio Hotel? demanda-t-il, en fronçant légèrement les sourcils.
- Si. Mais j'ai dessiné d'autres choses dans ma vie. Et puis vous êtes un monsieur bien sympathique. j'ai envie de vous dessiner, pour garder un souvenir de vous, et me rappeller que vous m'aviez aidée à passer le temps en cette nuit du 14 septembre 2007.

Le caméraman sourit.
- Comment tu t'appelles? lui demanda-t-il.
- Maria-Eva.
- C'est un joli prénom. Moi c'est Christophe. Je ne porte pas bien mon prénom, parce que je n'ai pas découvert de nouveaux continents, mais on fait avec.
- Et moi je ne suis pas une sainte, répliqua-t-elle avec un sourire. Loin de là.
- On peut s'appeller Judas et être le plus fidèle des amis.
Christophe soupira.
- ça va bientôt reprendre. Quelle journée...
Il se tourna de nouveau vers elle.
- Tu peux me dessiner. Tu es une gentille fille tu sais? J'espère bien que tu réussiras dans la vie avec tes dessins. C'est pas facile d'être artiste de nos jours.
- Merci.
Les lumières des coulisses s'éteignirent. Christophe remit en marche sa caméra. Maria-Eva, de son côté, prit son fusain, et observa Christophe, cherchant le meilleur angle pour le dessiner.

[...]

Saki chercha Maria-Eva quelques minutes avant la fin de l'interview des garçons, brisant le calme qui s'était installé dans les coulisses.
- On part d'abord, comme ça les garçons pourront partir tout de suite, murmura-t-il.
- D'accord, murmura Maria-Eva.
Christophe lui fit un signe de la main pour lui dire au revoir, le nez collé à sa caméra. Elle posa doucement le dessin qu'elle avait fait de lui à ses côtés. Ainsi, il aurait un souvenir d'elle.

Elle sortit silencieusement, à la suite de Saki.

Elle était à peine das le couloir qu'un portable se mit à sonner. Elle regarda Saki.
- Ce n'est pas à moi, se défendit-il.
Elle se souvint que les garçons lui avaient confié leurs portables avant qu'elle n'aille dans les coulisses. Elle fouilla dans son sac, se demanda lequel des quatre était assez stupide pour oublier de mettre le mode vibreur. C'était le portable de Gustav. Elle regarda Saki, troublée.
- Je décroche? lui demanda-t-elle.
- Fais ce qui te semble le mieux, répondit-il en haussant les épaules, et en sortant de l'immeuble
.
Elle décrocha.
- Hallo?
- Gustav?
- Non, il est occupé pour le moment. Il m'a confié son portable en attendant.
- Ah ok...C'est toi Maria-Eva?
- Oui... Qui êtes-vous?
- Véronica.
- Ah, salut Véronica. Désolée, je ne t'avais pas reconnue.
- Pas grave, répondit cette dernière d'une voix éteinte.
- ça ne va pas? demanda Maria-Eva, inquiète.
- Non, ça ne va pas. Mais ce n'est pas grave.
- Tu veux que je prenne un message pour Gustav de ta part ?
- Disons que ce n'est pas le genre de choses que je pourrais lui laisser en message...
- Il s'est passé quelque chose?
- Oui.
- Tu veux que je lui demande de te rappeller alors?
- Non, ne lui dis rien. Je vais passer ce soir.
- Mais tu es à Leipzig en ce moment...
- Non. Je suis partie de chez moi. Je suis à Paris.
- Pourquoi es-tu partie?
- Trop long à expliquer au téléphone.
Il y eut un instant de silence.
-C'est quoi le nom de l'hôtel où vous passez la nuit?demanda Véronica finalement.
- Le Bouton d'Or (*).
- Ok. Je serai là-bas dans une bonne demi-heure. Tu peux me rejoindre là-bas s'il-te-plait? J'ai besoin de parler. Et je sais que Gustav t'aime bien, et que tu lui as toujours été de bon conseil.
- Il n'y a pas de problème. A tout à l'heure.
Véronica raccrocha. Maria-Eva sortit de l'immeuble, et alla sur le parking. Saki était avec les membres du groupe. Ces derniers étaient sortis par la porte de derrière, pour éviter les trop nombreux fans.
- Reprenez vos portables, fit-elle en leur rendant les précieux boîtiers. Je vais rentrer à l'hôtel, je suis vraiment crevée.
- On va te déposer en chemin alors, fit David. L'hôtel est à quelques pas de l'antenne de nrj.
- Très bien, répondit-elle.
Ils montèrent tous dans le van. Maria-Eva était perdue dans ses pensées. Elle n'avait vu Véronica que deux ou trois fois, mais elle ne l'avait jamais sentie aussi tendue, et désespérée. Que s'érait-il donc passé pour qu'elle soit dans cet état? Et pourquoi donc s'était-elle enfuie de chez elle?
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Désolée pour ce suspence à trois francs (clin d'oeil à Nao). Je dois y aller, malheureusement.
A mon retour, càd dimanche, je vais finir le résumé de mon expédition, et écrire la suite, bien entendu.
Bonne fin de vacances
Bizzz
Milie

(*) Nom complètement inventé...

ely^^... New lectrice???? Décidément, je les attire en ce moment !!! mdr

bah bienvenue à toi ! Et merci aux "anciennes" pour vos coms, qui continuent de me faire chaud au coeur

j'adoOore <3 je n'en attendait pas moins de cette suite ^^
c'est superbe millie !

La suite!