[T] On a l'droit d'aimer un ange ?

Ah euh
=(

.

Heyyy.
Je viens juste de rentrer de vacances ^^
Je suite avant la rentrée !

(l)

Ecoutez moi ça en lisant : http://fr.youtube.com/watch?v=WlFpFE1xEvM&feature=related


Une douce brise de printemps, ou d'été, me réveille. La lumière qui s'infiltre entre les stores electriques ne me fait qu'aprécier encore plus cet instant sous la couette, à l'abris de la vie. Comme dans une bulle de coton. Je voudrais rester là des jours, des années. Et que tout continue. Je voudrais que Bill me prenne dans ses bras éternellement.

Bill : Ca va ?
Moi : Je t'aime.

Et je voudrais faire l'amour avec lui éternellement. Parce que c'est tellement beau, de faire l'amour. C'est aimer, mais en plus fort. C'est quand tout va bien, et quand plus rien n'existe. C'est quand on ne répond pas au téléphone, et qu'on se fiche de qui appelle. C'est quand Tom frappe à la porte, et qu'on ne lui ouvre pas. C'est quand Georg et rentré des States, mais qu'on ne va pas l'accueillir. C'est quand la chaleur des draps refroidit ses baisers, et que ses baisers glacés rechauffent les draps.

Bill : Moi aussi.

Mes yeux boivent cette perfection qui s'étend devant moi. Je lis la passion sur ses lèvres, et le bonheur dans son regard. Si la beauté portait un nom, elle s'appelerait Bill. Et moi je serai sa muse. Son reste, son tout. On se sent invincible devant un pareil amour. On se sent beau, on se sent bien. C'est de la magie sans trucage. C'est un cocktail de mots doux, et de caresses infinies. C'est cette chambre qui ne fait que préserver ce trop-plein de bonheur. Trop beau pour être vrai.

Moi : C'et fini, Bill. C'est fini.
Bill : Tais-toi.

Je regarde les étoiles cachées dans le ciel de ses pupilles. La constellation de la Perte et du Regret brille plus que les autres. Mais celle du Souvenir est la plus belle. Tout était beau. Tout était bien. Je voudrais mourir maintenant, de peur d'être déçue par la vie. Par la vraie vie. Je ferme les yeux, et caresse pour la millième fois ce visage angélique, dont je connais les traits par coeur.

Moi : T'es merveilleux.
Bill : Je te retourne le compliment, mon amour.

Je préfère un mensonge qui fait soufrir plutôt qu'une vérité qui fait pleurer. Je ne pleure pas.

On sort de la chambre, après s'être habillé à peu près décemment. Tout le monde est là. Georg, Tom, Gustav, Meriem et Yness.

Meriem : Tu pleures ?
Yness : Suzon, qu'est-ce qui y'a ?

Je sais pas trop. Ca me pique les yeux, c'est tout. J'aimerais disparaître. Juste le temps de les quitter.

Gustav : T'inquiète. Ca va aller.

Ils ont tout compris. Les souvenirs se mélangent dans ma tête comme des bulles de cristal qu'un rien ne pourrait briser. Je les aime, je les aime. Je repense à toutes ces disputes et bizarrement, je souris. Mais les belles choses me font pleurer. Les fous rires, les cuites, les nuits... Tout ça rend mes yeux troubles.

Tom : Reste encore une nuit.
Georg : Ou deux.

Et ça y'est. Eux aussi, ils pleurent.

Ta raison tes une pute. Mais non pas parce que tu couches avec nimportes qui mais parce que técris trop bien. Sale conasse de mon coeur va. Jespere que tu ma pas oubliée, faudrait vraiment quon se revoit . Et vite. Bsx, je taime.

Merde j'avais pas posté depuis, bon bah j'dis rien, vaut mieux,
J'vais smileyiser
=D
='(
(L)

Ils sont tous là, devant moi, et me regardent du genre de regard qui veut dire je t'aime. Je veux pas partir. J'veux pas revoir Anthony. J'veux pas revoir ma mère, mon père, ni même ma soeur. J'veux pas revoir Cassandre. Je veux rester avec eux. Ceux avec qui j'ai tout partagé pendant presque un an. Ceux qui m'ont fait oublié tout les autres. Ceux qui m'ont fait rire, pleurer, sourire, et pleurer à nouveau. Ceux qui m'ont fait vivre. J'étais perdue, ils ont su me guider. J'étais seule, ils m'ont entourée. J'étais triste, ils m'ont rendu heureuse. Mon coeur était en panne, et ils l'ont réparé. Et Bill était le chef de chantier, je crois.

Yness : Il est à quel heure, ton avion ?
Moi : 23h15.
Gustav : Ah, on a encore du temps.
Moi : Ouais.
Bill : Trois heures, à peu près.
Moi : Ouais.

On peut refaire le monde, en trois heures. On peut aimer, rêver, crier, chanter... Mais il faut croire que nous, on préfère pleurer.

Meriem : Tu reviendras ?
Moi : Nan. Je pense pas.
Tom : Pourquoi ?
Moi : Parce que c'est fini, c'est tout.
Georg : Tu te souviendras de nous, hein ?
Moi : Bien sûr. A condition que vous fassiez pareil de votre côté.
Bill : Comment on pourrait t'oublier ?
Gustav : On peut pas.
Tom : Nan, on peut pas.
Yness : Jamais d'la vie on t'oubliera.

Je chiale, putain, je chiale. Et eux, ils chialent aussi. Je les regarde un par un, et essaie d'ancrer leurs têtes d'anges dans ma mémoire, pour toujours et encore plus. C'est dur, mais j'y arrive.

Moi : De toute façon, j'aurai de vos nouvelles dans les magasines.
Georg : Et nous ? On fera comment pour avoir de tes nouvelles ?
Moi : Vous regarderez les étoiles.

Tom porte un de mes sacs, et Bill lutte pour en coincer un deuxième entre ses jambes. Georg m'ouvre la porte, Gustav appelle l'ascenseur. Meriem et Yness me tiennent les mains. Et des milliers d'images défilent dans ma tête. Ca fait mal, mais je ne peux pas m'empêcher de sourire.

Bill : Tu penses à quoi ?
Moi : A vous. A toi.
Bill : A Anthony ?
Yness : Bill...
Moi : Nan. Pas à Anthony. Pas encore.
Tom : Bien. Alors profitons-en.

Dehors, le vent souffle fort. Je me cache derrière ma nouvelle écharpe Burberry en attendant le taxi qui nous ammenera à l'aéroport. L'air me glace le sang, et des frissons apparaissent sur mon coup presque gelé.

Gustav : J'espère qu'il fait plus chaud, là-bas.
Moi : Je sais pas. C'est possible.

Mon avion décolle dans une demi-heure. Je dois partir. Jamais plus je ne les reverrai. Jamais plus je ne me blotirai dans leurs bras, jamais plus je ne pleurerai sur leurs épaules. Jamais plus je ne sentirai leur coeur battre contre le mien. C'est la fin, c'est la fin.


----------------------------------------------------


Une douce brise de printemps, ou d'été, me réveille. La lumière qui s'infiltre entre les stores electriques ne me fait qu'aprécier encore plus cet instant sous la couette, à l'abris de la vie. Comme dans une bulle de coton. Je voudrais rester là des jours, des années. Et que tout continue. Je voudrais qu'il me prenne dans ses bras éternellement.

Lui : Ca va ?
Moi : Je t'aime.

Et je voudrais faire l'amour avec lui éternellement. Parce que c'est tellement beau, de faire l'amour. C'est aimer, mais en plus fort. C'est quand tout va bien, et quand plus rien n'existe. C'est quand on ne répond pas au téléphone, et qu'on se fiche de qui appelle. C'est quand la chaleur des draps refroidit ses baisers, et que ses baisers glacés rechauffent les draps.

Lui : Moi aussi.

Mes yeux boivent cette perfection qui s'étend devant moi. Je lis la passion sur ses lèvres, et le bonheur dans son regard. Si la beauté portait un nom, elle s'appelerait Anthony.

CONASSE!

T'es vraiment
ralala
j'te jure j'ai les larmes aux yeux.
Jt'aime Suzec'!
(L)