[T] Nous étions.

J'vous avez dit que vous seriez pas décus! Ah tu vois Micka toi qui disait que t'avais pas de lecteurs lol!

J'me lenguis ta prochaine suite et je sais que t'es en trian de la taper là lol en plus elle est super la suite qui va arriver! J'en dit aps plus!

Met vite la suite s'il te plaît!
Bisous jtd!

justetokiohotel a écrit:

J'vous avez dit que vous seriez pas décus! Ah tu vois Micka toi qui disait que t'avais pas de lecteurs lol!

J'me lenguis ta prochaine suite et je sais que t'es en trian de la taper là lol en plus elle est super la suite qui va arriver! J'en dit aps plus!

Met vite la suite s'il te plaît!
Bisous jtd!

Ca te dirais de commettre quelques indiscrétions sur la suite ? =]

Charlonze a écrit:

justetokiohotel a écrit:

J'vous avez dit que vous seriez pas décus! Ah tu vois Micka toi qui disait que t'avais pas de lecteurs lol!

J'me lenguis ta prochaine suite et je sais que t'es en trian de la taper là lol en plus elle est super la suite qui va arriver! J'en dit aps plus!

Met vite la suite s'il te plaît!
Bisous jtd!

Ca te dirais de commettre quelques indiscrétions sur la suite ? =]

Mdr j'peux pas sinon je suis morte lol en tout cas elle est vraiment géniale et euh un tout ptit truc quio sert pas à grand chose Gabriel va faire connaissance de tout le groupe lol. Je précise que cette suite a été écrite en tut illégalité en cours de philosophie de 15h30 à 17h30 mdr! D'ailleurs j'ai moi même pas tout compris quand je l'ai lu parce que Micka avait écrit super vite et que c'était illisible lol! Mais bon elle est bien quand même surtout une phrase dont il est tout fière lol

Suite!

Troisième partie...
Peut-être quelques fautes dans les temps employés, je n'sais pas. Ecrite sur le vif, en cours de philo.

Il était accompagné d'un autre garçon qui lui ressemblait beaucoup, malgré ses dreadlocks et ses larges vêtements, qui lui donnaient une apparence qui ne semblait pas le représenter. Bill, quant à lui, Gabriel avait gardé son image, il était la main qui sortait de nulle part, dans la soupe épaisse que formait son cerveau. Le jeune homme ne voulait pas l'attraper, la regardait de loin, car quiconque a déjà attrapé une main tendue sait qu'au moment de la chute, elles se sépareront.

La silhouette féline de Bill se posa près de celle de Gustav, dont le regard inquiet rendait Gabriel étrangement coupable. Les yeux maquillés de noir du jeune homme chevelu essayèrent d'entrer dans la mémoire de Gabriel. Laisse moi entrer, je ne mordrais pas.

- Que veux-tu dire par " tuer quelqu'un " ?

Essayer de se remémorer.
Celui qui lui avait tendu la main (tiens, encore elle) à cette fête, lui avait servi un verre, puis deux. Après, il ne les avaient plus comptés. L'alcool lui avait brûlé la gorge, mais c'était bon, et il essayait de garder les saveurs sur sa langue dans l'espoir que ça finisse par le tuer. A la fin de la soirée, Gabriel s'était retrouvé contre le torse de son sauveur. Il sentait bon Ailleurs, et sa peau appelait à l'incertitude malsaine communément appelée amour.

Une porte avait été ouverte, un baiser échangé, et leurs vêtements n'avaient pas survécus. Le sauveur se nomme Patrick. Mais ça, Gabriel s'en foutait. Tout ce qu'il voulait, c'était se donner tellement qu'il en deviendrait autre. Mais cette douceur éméchée qui émanait de Patrick s'était vite transformée en violence post vodka pure. Rapidement, la tête de Gabriel avait cogné le ciel de lit sur lequel il s'était retrouvé, les jambes bloquées par le corps qu'il désirait. Gabriel s'était tu, n'avait rien dit. S'il fallait mourir, il mourrait ce soir. Ecrasé par le Désir. Patrick avait ôté sa ceinture, avait fouetté le visage du jeune homme. Patrick hurlait, et sa voix, sa voix sur le fil, montrait que quelque part, il n'avait aucune conscience de ce qu'il faisait.

Bientôt, Gabriel goûterait à son propre sang, qui abreuvait ses joues. Et lorsque Patrick entra en lui, dans sa tête, Gabriel disait adieu. A sa mère, bourrée de gélules, qui se berçait dans sa salle de bains, à son père qui se servait un énième scotch en priant pour des jours meilleurs, à Johan qui buvait le lait à même la brique. Et une goutte de lait sur le torse dénudé de Johan lui avait donné ces dernières forces, celles du papillon au porte de la mort, qui lutte pour ne pas que ses ailes cessent de battre. Alors, cette bouteille que Gabriel avait pensé à prendre avait atterri sur le crâne de Patrick, qui s'était écroulé. Gabriel avait alors prit sa ceinture, l'avait tellement frappé que le sang lui avait giclé au visage. Mélanges. Ce n'était pas encore le moment de dire au revoir.

- Est-ce que tu l'as laissé là bas?

C'était le garçon aux dreadlocks qui avait parlé. Gabriel ne donna pas de réponses. Ses poumons semblèrent exploser, son corps se contorsionna. Et pour la première fois, il se laissa mettre K.O par les larmes.

"Laisse moi entrer, je ne mordrais pas. "

Oh j'adore.
Et puis la chute est interêssante aussi =)

"L'alcool lui avait brûlé la gorge, mais c'était bon, et il essayait de garder les saveurs sur sa langue dans l'espoir que ça finisse par le tuer. A la fin de la soirée, Gabriel s'était retrouvé contre le torse de son sauveur. Il sentait bon d'ailleurs, et sa peau appelait à l'incertitude malsaine communément appelée amour."

J'aime ce passage.
J'aime l'intrique.
J'aime les mots.
J'aime tes Téhache.
=]

Wow.
Je t'ai vu sur Vertige, comme tu disais vouloir devenir écrivain ça m'a donné envie de voir ce que tu fais et tu vois, je ne suis vraiment pas déçue.
C'est terrible, déjà, et crois-moi, je sais que je ne lâcherai pas cette fic, pas avant qu'elle ne soit terminée.
Tout simplement, j'adore. Ton style, l'intrigue, ton personnage... Bref.
Vivement la suite =)
(L)

"L'alcool lui avait brûlé la gorge, mais c'était
bon, et il essayait de garder les saveurs sur sa langue dans l'espoir
que ça finisse par le tuer. A la fin de la soirée, Gabriel s'était
retrouvé contre le torse de son sauveur. Il sentait bon d'ailleurs, et
sa peau appelait à l'incertitude malsaine communément appelée amour."


Tout comme Charlonze,j'adore ce passage =)
Suite =D

Si tu veux devenir écrivain, tes chances sont grandes. (L)

Immense.

Je parcoure les trois pages et je remarque déjà les plus grandes (l) ici. Tu vois, je m'embarque dans cette histoire. Je peux ? Je reste ici de toute façon. La troisième histoire que je vais suivre sur cette page orange, goût d'amertume.
Tu fais partie de ces gens qui ne devraient jamais se détacher d'un stylo et d'une feuille.

Je suis prêt à aller me coucher, mon riz au lit dans une main, la cuillère dans l'autre. J'ai failli m'étouffer avec un grain de riz. Horrible, comme mort, non ?

Sincèrement, je ne m'attendais pas à tout ça. Pour certains ça paraîtrait dérisoire tout ça, mais pour moi, ça représente énormément de choses, peut-être mon futur, peut-être pas.

GatZePower > Bien sûr, tu peux. Tout ce que j'espère, c'est ne pas te décevoir. Merci pour ton commentaire. J'ai du mal à m'exprimer ce soir.

Si les maisons d'éditions pouvaient être aussi expressives que vous, je vous jure que rien ne serait plus beau. Vous m'apportez ce sourire que j'ai mis tant de mal à créer. MERCI.

Tu es touchant.
Je sais bien que ce n'est pas dérisoire, ce sont des choses auxquelles on a besoin de se raccrocher, pas vrai ? Pour savoir où aller. Enfin, si tu es comme moi ça doit te faire ça.
Et tu sais, je suis sûre que les maisons d'éditions t'accepteront.
=)

Ah ben voilà je comprend mieux comme ça lol!

"sa peau appelait à l'incertitude malsaine communément appelée amour." cette phrase est magnifique t'as rason d'en être fier lol! J'espère que tu reécrira la suite ce matin enphilo mdr! Sinon tout comme les autres j'aime j'adore, j'admire mais bon tu le sais déja!

A tout à l'heure mon Micka!
Bisous je t'adore!

wahou je crois qu'il n y a rien a ajouter
a part :
continue et laisse moi suivre tes mots jusqu'au bout

Quatrième partie.
Utile de préciser que ce soir, je ne vais pas bien, et que j'ai fini d'écrire en essayant de voir à travers mes chialades d'adolescent. En espérant ne pas vous décevoir. Les TH n'ont pas un grand rôle dans cette partie, mais tout ça s'arrangera dans la prochaine partie....

*

Pleurer en présence d’une autre personne, ça, il n’avait jamais supporté. Une question de fierté. Cette petite pincée d’estime de lui-même qui existait encore au fond de son ventre. Gabriel s’était isolé dans la salle de bains. Seule la lumière au dessus du lavabo éclairait ses yeux rougis. Derrière la porte, il sentait la présence de Gustav. Ce type était attachant à sa manière, et le jeune homme se reconnaissait dans ses silences.

L’eau glacée coula, et il en aspergea son visage. Sa peau le piqua. Il s’accrochait pour ne pas tomber. L’image que ce miroir lui renvoyait ne le représentait pas. Cette loque n’était pas lui. Gabriel s’était connu plus fort, plus combattif, Gabriel c’était le mec plein d’ambition, qui faisait tout pour parvenir à ses fins. Ses yeux s’enfuirent du miroir. Le dégoût des os qui commencent à être transparents sous la peau, le dégoût des veines trop apparentes sur les bras.

- Ils te cherchent, tu sais…

Gabriel sursauta, et le choc fut tellement puissant qu’il provoqua une pointe au cœur dans sa cage thoracique. C’était sa voix. La voix de Johan. Il était là, bien présent. Assis sur l’émail étincelant de la baignoire, son polo retroussé sur ses avant-bras, ses cicatrices, si profondes, tout ce que Gabriel avait provoqué. Toutes ces choses qu’il avait inscrites dans sa peau. Tout ça, c’était sa faute. Les mots restaient coincés dans sa gorge. La forme du torse de Johan ressortait sous le tissu, et il se souvint que rien n’était plus douloureux que de quitter les battements de son cœur. L’adolescent voulut bouger, mais ses pieds semblaient coller à la glue de sa terreur.

- Tu es venu me chercher ? Tu es venu, tu es venu… Emmène-moi, s’il te plaît. Je jure que j’l’ai pas fait exprès, j’te jure, tout cet alcool, c’était rien, juste de la poudre aux yeux, je te veux, rien que toi, le reste ça n’a pas d’importance.

Johan se leva, et avança, de sa démarche si masculine, que Gabriel lui enviait. Lui, quand il se déplaçait, c’était la tête en bas, les yeux au sol, être prêt quand il nous avalera tous. Pour avoir le temps de courir. Et parfois, c’était cogner des corps inconnus. La main de Johan, elle paraissait immense, c’était ses mains de pianiste, les morceaux de Clint Mansell en pleine nuit, pour consoler, ses notes qui réveillaient leurs matins. Gabriel s'y frotta comme on s'accroche à une bouée de sauvetage, à une dernière respiration. Ses lèvres touchèrent bientôt son oreille.

- Pas encore, patiente... tu vas devoir les suivre, Gab, marche derrière leurs pas, ils vont te guider. Tu aurais dû crever sous cette ceinture. Le cuir aurait dû signer ton arrêt de mort. Pourquoi tu te comportes comme une traînée, mon ange ? Tout est si facile pour toi que tu ne t'aperçois même pas que tu n'avances plus...
- Pourquoi tu ne m'as pas parlé, pourquoi tu ne m'as pas empêché de partir ? C'est toi qui m'a poussé vers lui... comprends que tu es un poison, tu me pourris, mais j'm'en fous, parce que c'est toi, tu comprends, c'est toi et ta cigarette en plein milieu de la nuit, toi et tes lames de rasoir, les baises que tu me forçais à regarder, nos danses sur les toits.

Le rire de Johan éclata, comme une colombre gifle le ciel lorsqu'elle prend son envol. Peu à peu, Gabriel voyait qu'il disparaissait. Dehors, un orage déchira le ciel. Et alors que Gabriel hurlait, hurlait pour ne pas qu'il le laisse, parce qu'il avait peur, qu'il était seul ici, qu'il ne fallait pas le laisser, pas le laisser mourir, la porte de la salle de bain cogna contre le radiateur se trouvant derrière, et maladroitement, Gustav le prit dans ses bras. Devant la porte se tenait deux policiers, dont les armes étaient pointées sur lui.

Peut-être que les TH ne sont pas beaucoup présents. Mais, ici ils n'avaient tout simplement pas leur place. Je me prends de plus en plus dans ton histoire. Et je torture mes doigts d'angoisse. J'voudrais savoir, déjà, à l'avance. Mais, chut. Il faut prendre le temps d'apprécier.
Alors je me tais et j'apprécie la délicatesse de tes mots.

J'adore Johan.
Et cette histoire, mon dieu, elle m'emporte complètement. Je reste pendue à tes mots comme une folle, et je me deande bien à quoi pourra ressembler la fin du voyage. Mëme si je n'ai pas du tout envie de la voir arriver.
C'est immense ce que tu fais.

Ca n'a pas d'importance, que les TH soient présents dans telle ou telle suite, je veux dire. Tout vient à point qui sait attendre, il paraît. Et puis j'adore ce genre de passage, bienvenue dans son enfer, et sans réfléchir tu es déjà embarqué dedans.
Cette histoire, c'est un pur délice.
J'espère que tu vas mieux. =)