[T] 33 Kilos d'éspoir [3ème Topic].

putin c'est trop beau !!
j'en suis tout ébailli
je sais pas si ca se dit mais c'est pas grave !
lol
on va ire toute émoustifié
je sais pas non plus i ca se dit !
XD
bon en gros je vux une suite
( et les parole de la chanson quand elle sont fini )
bisous
jt'aime fOort <3

Ben j'ai tout rattrapée comme une grande fille youhou !!!!!!!!!

Bref je ne m'emporte point que te dire a part que j'aime ma petite Millie depuis le début et je ne me lasse pas de tes mots et de ctte fic qui est tout simplement superbe continue comme cela ma belle !!!!

Bisous

Elyana ???
Eh ouais j'aime bien
Suite superbe ma Doc <3

Pendant qu’Estelle consolait tant bien que mal son cousin de la mort de sa tendre moitié, Maria-Eva appuyait vivement sur le bouton off de la télécommande. Le salon fut plongé dans le noir, tandis qu’elle éclatait en sanglots.

Elle n’aurait pas dû regarder les vidéos que Danaé lui avait donné, elle le savait. Mais comme c’était une sacré tête de mule, elle l’avait fait quand même. Maintenant, elle regrettait sincèrement. Ça lui avait fait un vrai choc de revoir Laïla, de la voir bouger, rire, et s’engueuler avec elle également.

Petit à petit, elle se calma. Mais elle se sentait toujours aussi mal. Elle n’arrivait pas à s’enlever de la tête la vision de sa sœur qui bougeait sur l’écran de la télévision en vingt-quatre images par seconde. Elle avait tant souffert en voyant cette petite fille bouger… Parce qu’elle savait très bien que dès que la cassette serai terminée, Laïla disparaîtrait de sa vue, jusqu’à ce qu’elle remette une autre cassette. Le cycle infernal, en quelque sorte.

Elle était recroquevillée sur le canapé, un peu dans les vappes, perdue entre ses souvenirs et la réalité. Puis, spontanément, elle fit quelque chose qu’elle n’avait pas réalisé depuis deux bonnes semaines. Elle composa un numéro de téléphone à partir de son portable, et mit le haut-parleur, parce qu’elle tremblait trop pour pouvoir tenir le portable correctement.

Une sonnerie raisonna dans la pièce obscure. Deux sonneries. Trois sonneries. Elle commençait à s’inquiéter légèrement. Quatre sonneries. Cinq sonneries… On décrocha finalement.
- Hallo? fit une voix ensommeillée.
Elle se figea. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas entendu cette voix si chérie…
- Il y a quelqu’un ? reprit la personne à l’autre bout du fil, légèrement moins dans les vappes.
- Bonsoir Bill.
Il y eut un court silence.
- Maria-Eva?
- Oui, c’est bien moi.
Nouveau silence, plus gêné cette fois.
- Pourquoi n’as-tu pas appelé plus tôt? J’étais fou d’inquiétude, et ton portable était toujours éteint…
- Je … n’ai pas eu le temps de le faire avant. Et je n’en ai pas eu le courage, non plus. J’avais trop peur que tu me pousses à revenir plus tôt que prévu, avant que je finisse ce que j’avais à faire. Excuse-moi Bill, je m’en veux.
Il soupira.
- Attends deux minutes, je vais me passer de l’eau sur le visage pour me réveiller.
Elle l’entendit fermer la porte puis revenir une trentaine de secondes plus tard. Il soupira.
- Une heure du matin… Tu avais l’habitude de m’appeler plus tôt.
- Je suis désolée.
- Ce n’est pas grave. J’apprécie vraiment que tu l’aies fait, depuis le temps que j’attendais cet appel, je commençais à désespérer.
Il reprit sa respiration.
- Ma chérie, ne t’en veux surtout pas de t’éloigner. Il fallait que tu le fasses, si tu voulais vraiment te sentir plus en paix avec toi-même. Ça me fait souffrir, c’est vrai. Mais je ne suis pas le seul à souffrir de cet éloignement, j‘en suis persuadé.
Maria-Eva avait les larmes aux yeux.
- Comment vont les autres? fit-elle péniblement
- Assez bien dans l’ensemble. Maé nous réveille toutes les nuits, Gustav et Véro n’ont jamais eu l’air aussi fatigués que maintenant, Tom est aux anges parce qu’il va être papa, Franziska commence à avoir un joli petit ventre, et Georg… Georg est comme d’habitude. Mais il dit que sa petite sœur de cœur lui manque. Tu nous manques à tous, en fait.
Elle se mordit les lèvres.
- Et toi? demanda Bill.
- Moi? Oh, ça peut aller…
- Maria-Eva, ne me mens pas s’il-te-plait. Je suis peut-être pas très réveillé, mais j’arrive encore à deviner quand tu ne vas pas bien. Raconte-moi tout, s’il-te-plait.
- Tout, je ne peux pas. Il y a certaines choses que je dois garder pour moi.
- Des choses graves?
- Non, des choses qui ont un rapport avec l’hommage que je vais rendre à Laïla. C’est une surprise qu‘on réserve à tout le monde…
Bill remarqua bien le « on » dans sa phrase, mais il s’obligea à garder pour lui-même sa question. Cela pouvait attendre, et il se doutait bien qu’elle n’y répondrait pas.
- D’accord. Mais en-dehors de ça, raconte…

Elle hésita un instant, puis lui raconta tout. La boîte enterrée entre les racines du vieux chêne, les retrouvailles avec Estelle, la rencontre avec Danaé et le fait qu’elle ait visionné les vidéos. Le fait qu’elle était de plus en plus faible, également , que tout le monde lui manquait et que le projet qu’elle avait fait avec Estelle et Jordan n’avançait pas aussi bien que prévu.

Bill écouta attentivement tout ce qu’elle avait à lui dire, et ne reprit la parole que lorsqu’il fut sûr qu’elle n’avait plus rien à ajouter.
- Je n’ai pas grand-chose à te dire princesse, si ce n’est que tu dois aller voir un médecin pour qu’il te trouve quelque chose pour te soulager…
- J’y vais demain, ne t’inquiète pas pour ça.
- Et puis pour le projet que tu ne veux pas m’expliquer et qui n’avance pas, garde espoir. Qui sait, tes problèmes pourraient se débloquer plus vite que tu ne le penses. Je te fais confiance, tu y arriveras. Et puis c’est pour Laïla. Cela va forcément réussir.
Maria-Eva sourit.
- Merci de m’avoir écoutée et conseillée Bill.
- De rien.
- Tu… tu me manques.
- Toi aussi.
Il ne put retenir un bâillement.
- Tu bosses demain? lui demanda la jeune fille.
- A partir de 10 heures.
- Va dormir alors… Tu seras crevé demain.
- Ce n’est pas grave, les autres comprendront.
- Quand même, je préfère que tu te reposes. Il me semble que je suis assez malade pour deux, alors ce n’est pas la peine que tu tombes de fatigue.
Il sourit.
- Puisque tu insistes… Tu me rappelleras ?
Elle hésita.
- Oui, je te rappellerai. Mais je ne sais pas si ça sera dans deux jours, une semaine ou un mois.
- Je laisserai mon portable allumé tous les soirs en tout cas.
- D’accord. A une prochaine fois. Je t’aime.
- Moi aussi.
Avant qu’il ne raccroche, elle se souvint soudainement de quelque chose.
- Attend Bill.
- Qu’est-ce qu’il y a?
- Tu m’as donné des nouvelles des autres, mais pas de toi… Alors je me demandais si ça allait, ou si tu cherchais à éviter ce sujet.
- Oh… Non, je ne cherchais pas vraiment à éviter le sujet. Si tu veux tout savoir, et bien les premiers jours sans toi ont été terribles. J’suis resté dans ma chambre sans parler à personne et j’ai maigri de trois kilos durant ce laps de temps. Mais maintenant que le coup dur est passé, ça va mieux. Enfin, tout est relatif. Je n’irai véritablement mieux que lorsque tu sers revenue, même si ça risque de prendre du temps.
- Je suis désolée.
- Arrête de l’être. Essaye plutôt de retrouver la forme et de faire tout ton possible pour que ton projet aboutisse. Ça va aller, je t’assure.
- D’accord…
- Allez, je t’embrasse. A bientôt.
Il raccrocha, parce qu’il savait qu’elle n’allait pas le faire d’elle-même. Elle posa son portable sur la petite table à côté du canapé, puis s’endormit sur ce dernier, n’ayant pas le courage de monter les escaliers pour aller dans la chambre d’Estelle à l’étage.

__________________
Voilà la suite promise.


Petite note à l'intention de mes lectrices : du mardi (soit demain) à vendredi, je vais à un stage d'équitation. Je ne pourrai donc pas poster durant ce laps de temps. Ne vous inquiétez pas, vous aurez une suite samedi.
En attendant, bonne chance à toutes pour les cours, et puis à samedi!

Je vous aime.
Bizzzzz
Milie

huhu moi jpenser qui serait vnu
mais une convers telephonique c'est pas mal oci
sont trop meugnone
jve les voir ensembles
jm ^^

en même temps, il sait pas où elle est vraiment ^^
ça serait compliqué pour lui de venir dans ce cas Ariane...

>.< ah ouais j'avais oublier
la boullette ben jc pas peut tjr chercher
il conné pas lé tom-tom

les quoi??? mdr, c'est quoi un tom-tom?

ptdr c'est un gps ^^
tom tom mdr c une marque il a qu'a prendre tom

Ah, enfin des nouvelles de Bill =)
J'espere qu'ils se verront quand même assez vite '^^.
J'adore comme toujours <3
Suite :p

Suite <3

suite <3

Tu vas pas tomber !
Tu vas pas tomber !
Ce qui m'éclate c'est que quand tu liras ça,
le stage sera fini
et tu sauras si tu es tombée ou pas.

"Tout est relatif".
J'aime pas cette phrase; KK. Enlève-la ma Docki chérie d'amouuur
silteplaiiiiiiiit
Pour ta Sterni chérie

Donc... Voici mon com sur la suite de la page 55...
***

Milietrom a écrit:

Elle avait décidé d’avancer, aujourd’hui

A croire qu'ils ne foutent rien en jouant...^^
Mais c'est sûr qu'en demandant presque l'impossible au pauvre Jordan, ça ne peut pas avancer très vite leur projet... Il faut être super patient! =)
Heureusement (ou malheureusement! *ça dépend comment on le prend!^^*) que Maria-Eva a d'autres choses à régler avec le passé...
***

Milietrom a écrit:

Elle se retrouva devant les grilles grisâtres trop rapidement à son goût

Là, on voit bien qu'elle appréhende le moment où elle doit affronter son (douloureux) passé... Le "grisâtre" n'arrange rien... En effet, en général, le gris n'est pas très joyeux, ça la met dans la triste ambiance (qui est déjà assez triste dans un orphelinat...)
***

Milietrom a écrit:

Toujours aussi terne. Toujours aussi dénué d’émotions. Toujours aussi silencieux, un silence si troublant qu’on pourrait jurer qu’il n’y avait personne.

Après tu nous fais une belle anaphore qui insiste sur le côté lugubre et silencieux de l'endroit...
***

Milietrom a écrit:

Sans famille également, sans toit fixe, sans vrai travail, sans projets d’avenir, la maladie en plus et ce deuil dont elle n’arrivait plus à se défaire...

T'étais apparemment en forme pour les anaphores ce jour-là... XD Et là, tu marques l'insistance sur leur avenir qui est bien triste... Qui représente malheureusement la triste réalité... >.< *Si tu continue à écrire comme ça, tu vas finir par me faire craquer...^^*
***

Milietrom a écrit:

Elle avait l’amour, c’est vrai. Bill l’aimait, tout comme Tom, Georg, Gustav et les filles, en n’oubliant pas de compter Estelle

(commentaire qui n'a STRICTEMENT rien à voir avec ta fic... *bah...Pourquoi tu le mets alors* Laisses-moi finir! ...donc, il n'a rien avoir avec ta fic, mais ce passage, me fait trop penser à une vidéo... XD *désolé, j'ai pas pu m'en empêcher de mettre ce com...^^)

Reprenons les choses "sérieuses"...lol
***

Milietrom a écrit:

Mais c’était très compliqué entre eux, et cela le resterait

C'est sûr que c'est VRAIMENT compliqué leur histoire... Non mais, comme par hasard c'est un parent des jumeaux... >.<
Vraiment je la plains... Sa vie est trop compliquée... Elle est courageuse!
***

Milietrom a écrit:

Elle attendit longtemps, sûrement plusieurs heures

Elle a pas un peu perdu son temps à se morfondre? La pauvre... Mais, c'était marqué, au début de cette suite, qu'elle était partie à une heure matinale... Pourquoi partir si tôt? Elle ne pouvait sûrement plus dormir...
***

Milietrom a écrit:

- Je suis désolée, je ne donne pas d’argent aux mendiants, car je ne gagne guère plus qu’eux. Au revoir, et bonne chance.

Sympa pour Maria-Eva... Elle ressemble à une mendiante? XD En même temps, elle n'a que la peau sur les os, non?

Milietrom a écrit:

Presque aussi maigre que les enfants qui crevaient de faim dans les rues en hiver.

Ce passage, qui apparait plus tard, nous prouve ce que j'ai dis...XD
***

Milietrom a écrit:

Ce surnom, elle l’avait reçu lorsqu’elle avait failli mourir peu de temps après son entrée à l’orphelinat. Elle était restée profondément endormie presque une semaine, entre la vie et la mort. Et pendant une semaine, l’infirmière était restée à son chevet, lui parlant, lui demandant de se battre car la vie en valait la peine. Maria-Eva s’était réveillée, et le surnom lui était resté. Danaé dût s’en servir plus d’une fois lorsqu’elle faisait une rechute.

Là on apprend des choses sur Maria-Eva qui ne sont VRAIMENT, mais alors VRAIMENT PAS réjouissante... On voit bien qu'elle a dût déjà affronter la mort à plusieurs reprises, prouvant ainsi sa bravoure...
***

Milietrom a écrit:

Vous avez toujours lu en moi comme dans un livre ouvert, c’est troublant.

Cette phrase-là, m'a frappé!!! Elle a (vachement^^) retenu mon attention... Sais-tu pourquoi?
***

Milietrom a écrit:

Une souffrance de plus, ça peut faire une différence, tu le sais aussi bien que moi. Et ça en fait une, quoi que tu penses.

Je suis tout à fait d'accord avec elle... Seulement, il y a des gens qui s'aperçoivent des souffrances (qui s'accumulent) de l'autre, et d'autres pas (pouvant ainsi entrainer à cette personne de faire des conneries...)...
***

Milietrom a écrit:

J’ai tout mon temps

C'est une phrase culte!^^ Devines qui est son auteur? XD
***

Milietrom a écrit:

A une prochaine fois Madame, car nous nous reverrons, c’est certain

Ah bon? Et quand? ET en quelles circonstances? AAAAAAhhhhhhhh!!!!!!! Tu me fais poser pleins de questions maintenant... >.< Suspens...
***
Hum... On ne voit VRAIMENT pas que tu as eu une panne d'inspi... Tu caches bien ton jeux!^^

ça fait tellement de bien de te lire....

j'aime toujours autant!!!
je me suis rattrapé de mon pti retard

suite !!!!

Maintenant, le com sur suite de la page 56...
***

Milietrom a écrit:

C’était tellement puissant, tellement virulent… Comme si son corps se fendait brusquement en deux, comme si des milliers de poignards acérés la frappaient en même temps, comme si chaque pore de sa peau était chauffé à blanc par un tison ardent.

Les anaphores en forces!!!!!!!!!!!!!!!!^^ T'adores en faire! Moi aussi... ça aide bien à insister (dans ce cas là, la douleur...), à donner aussi plusieurs exemples! En plus, ici, tu les insères avec des comparaisons, sous forme d'accumulation! Bref, tu fais pleins de figures de style en 2 lignes! (Laisses tomber! Je suis en train de me préparer psycologiquement pour mon commentaire composé... >.< GROSSE DéPRIME!!! Donc, fais pas gaffe! =) )
***

Milietrom a écrit:

Elle ne comprenait pas. Ou ne comprenait plus, plutôt. Ses gélules ne semblaient plus faire d’effets. Cela faisait deux semaines qu’elle était de plus en plus mal, depuis son arrivée à Paris. Elle avait bien tenté d’ignorer les vertiges, les maux de tête et les nausées persistantes. Mais cette fois, cela dépassait tout ce qu’elle avait connu.

Hum... C'est suspect tout ça... Même s'il y a une pratiquemment AUCUNE chance pour que cela arrive (surtout qu'elle l'a déjà été il n'y a pas longtemps...) on pourrait croire que Maria-Eva est...enceinte!! *Oui! Je m'obstine à y croire, malgré que tu l'ais démenti (mais avec toi, on ne sait jamais... Tout peut changer à la dernière minute!! XD)* En effet, les symptômes que tu nous décris, les gélules qui ne marchent plus, etc, peuvent nous laisser croire à cette hypothèse, non? Et, si c'est le cas, ça va être très compliqué pour réaliser ses projets... Ou bien......*attention à la connerie qui va arriver...*......elle est en manque de Bill!!! XD *-_-*
***

Milietrom a écrit:

Ce qui lui arrivait n’était pas normal, bien qu’elle ne puisse pas dire que quelque chose ait été un jour normal dans sa vie au niveau de la santé.

Oui! ça c'est vrai... Mais, je dirais qu'aucun jour de sa vie n'a été normal!! Pas qu'au niveau de la santé! Toute sa vie est remplie de surprises, de complications, etc...
***

Milietrom a écrit:

(Je sais que j’suis une des rares personnes qui parlent silencieusement, mais quand même.)
Elle avait l’air vexée.

Elle a raison d'être vexée... Même si ce n'est pas vraiment la faute à quelqu'un... Elle n'y peut rien et Jordan ne pouvait pas trop savoir qu'elle parlait... Il lui faudrait un sifflet ou un truc dans le genre pour Estelle, non?^^ ça serait pratique!
***

Milietrom a écrit:

Pour elle-même aussi, et pour le morceau, parce qu’elle voulait qu’il soit parfait. Du moins aussi prêt que possible de la perfection.

Perfectionniste? XD
***

Milietrom a écrit:

Des demis-sourires, des petits sourires, des soupçons de sourire, des sourires tristes, oui.

J'adore cette phrase! Elle est vraiment belle ton énumération de sourires! =)
***

Milietrom a écrit:

Mais d’après Estelle, il se laissait complètement aller à ses émotions lorsqu’ils dansaient ensembles. Comme quoi, tout dépend des moyens utilisés.

ça c'est vrai aussi! En danse, si le danseur est bon, il fait, normalement, passer toutes les émotions aux spectateurs... Comme quoi il ne faut pas juger les gens tout de suite... =)
***

Milietrom a écrit:

je te fais confiance pour ça

Encore une phrase culte digne de... qui? XD
***
Et, comme tu le sais déjà, la fin m'a complètement achevée et surprise... >.<

Milietrom a écrit:

T’inquiète pas Stern. Je suis sûre que c’est rien de bien méchant. Allez, filez, elle va s’impatienter.

J'ai trop écouté Jordan!! Dorénavant je ne me laisse plus avoir par lui...

C'est trop beau !
C'est trop triste !!
en gros j'aime !!
je t'envois pas de MP parce que j'ai envi de découvrir avec ta fic si j'ai tord ou pas
et que ca me tracasse pas a 100%
LOl
vivement la suite !!
jt'aime fOort <3

la suite s'il te plait ... tes mots me manquent

De retour (pas pour vous jouer un mauvais tour, non... ^^)

J'suis crevée. Sachez que mon stage était super et que j'ai fait de nouvelles chose très intéressantes. J'étais mal hier quand j'ai dû partir, la jument que je montais m'a fait un truc auquel je m'attendais vraiment pas, et qui m'a trop touchée.

Bref, trêve de blablas. J'ai pas trop le temps de vous taper une suite aujourd'hui, surtout que mon inspi n'est pas au beau fixe.

Enfin bref, j'essayerai demain.

Bisous à tout le monde, et puis à demain.
Bye.
Milie

- Mlle Duponteuil, pouvez-vous venir s’il-vous-plait?
- J’arrive.

Maria-Eva était soulagée de quitter la salle d’attente, mais aussi inquiète. Le docteur avait une expression neutre et en général, ça voulait dire qu’il y avait un soucis mais qu’on ne voulait pas inquiéter les patients.

Elle entra dans le petit bureau qu’il possédait aux urgences. En effet, le médecin qu’elle avait vu très tôt le matin lui avait conseillé de passer directement par les urgences, afin de prendre une prise de sang, ce qui permettrait d’avoir une meilleure idée de ce qu’elle avait, et de se trouver face à des spécialistes qui en sauraient plus que lui-même.

Le service étant saturé, elle avait attendu plus de quatre heures dans la salle d’attente, entre une vieille dame qui toussait à en cracher ses poumons et une fillette accompagnée de sa mère, qui s’était cassé le poignet en faisant du roller. La matinée avait été très longue et pénible. Cela lui rappelait un peu trop le nombre de fois où elle s’était retrouvée dans cette situation en étant gamine.

Elle s’assit sur un fauteuil inconfortable, en face du médecin et de son bureau. Ce dernier mettait de l’ordre dans ses papiers, et semblait ne pas faire attention à elle. Finalement, il posa ses lunettes et la regarda, une moue triste aux lèvres.
- Vous voulez entendre toute la vérité, ou vous préférez que j’atténue un peu ce que j’ai à vous annoncer?
- Dites-moi tout docteur, je préfère être fixée.
Il soupira, puis se racla la gorge.
- Vos analyses ne sont vraiment pas bonnes. En plus de circuler difficilement, ce qui était une conséquence « normale » de votre maladie, vos globules rouges se détruisent petit à petit, ce qui explique vos douleurs et vos problèmes de plus en plus fréquents pour vous déplacer. Nous n’avons pas réussi à déterminer la source de ce problème, mais il semble que c’est la phase suivante de la maladie.
Il la regarda.
- Vos gélules, bien qu’elles permettent une bonne circulation sanguine, ne servent plus à grand chose. On vous a parlé de la résistance que votre corps pourrait faire à ce médicament?
- Oui.
- C’est ce qui commence à se passer. Il faut que vous changiez d’anti-coagulants et vous devriez aller mieux. Mais en ce qui concerne les globules rouges qui se détruisent, on ne peut rien faire. Il faudrait qu’on règle le problème directement au niveau du gène muté responsable de la maladie pour rayer définitivement ce problème. Malheureusement pour le moment les chercheurs n’ont pas trouvé grand-chose, comme vous le savez.
Maria-Eva hocha la tête. Elle hésita à poser une question, puis se décida finalement.
- Les autres anti-coagulants que vous voulez me prescrire, est-ce qu’ils calmeront la douleur?
- Un peu. Mais à ce stade, ça ne changera pas grand-chose. Je ne veux pas paraître un oiseau de mauvaise augure, mais il ne vous reste que peu de temps à vivre si on ne trouve pas rapidement un traitement.
- Combien de temps docteur?
Il grimaça.
- Difficile à dire… Vous êtes forte, mais vu la vitesse à laquelle ça va, je dirai deux ou trois ans, pas plus.
Elle encaissa le coup sans rien dire. Elle avait pour ainsi dire l’habitude qu’on prévoie sa mort à chaque visite chez un médecin, mais ce coup-ci la menace paraissait plus réelle et prochaine. Elle soupira.
- Seul le temps nous dira si vous avez bien estimé la chose.
Elle tourna la tête.
- Vous êtes sûr que vous ne pouvez rien faire pour calmer ma douleur?
Il réfléchit.
- On peut vous donner du sang, mais comme vous me l’avez expliqué, vous réagissez très mal aux greffes de ce genre.
Il tourna la tête vers son armoire.
- Je peux aussi vous faire des injections de morphine. Seulement, comme pour vos anti-coagulants, votre corps y résistera un jour, et elle ne fera plus effet.

Elle hésita. Elle n’aimait pas les piqûres, et la morphine la mettait dans les vappes pendant plusieurs heures lorsqu‘on lui en donnait quand elle était petite. Mais s’il n’y avait vraiment que cette solution , il fallait tenter le coup. Elle ne supportait plus la souffrance qu’elle ressentait depuis son départ d’Allemagne.

- Je suis d’accord pour les injections de morphine, répondit-elle calmement.
- Très bien. Je vous fais votre première injection ce midi, puis vous reviendrez toutes les deux semaines pour en faire une nouvelle.
Il marqua quelque chose dans son carnet de santé.
- C’est au cas où vous partiez de Paris, pour que vous puissiez poursuivre le traitement.
Il prit également une feuille d’ordonnance et y écrivit d’une manière illisible, comme tous les médecins.
- ça, ce sont vos nouveaux anti-coagulants. Terminez vos premières gélules d’abord, pour qu’il n’y ait pas de problèmes liés à un traitement non terminé.
- Très bien. Merci Docteur.
- De rien. Je vous rajoute également des compléments alimentaires, puisque mon collègue allemand le Docteur Druger a jugé nécessaire de vous en prescrire depuis que vous vous êtes rendue dans son cabinet. 42 kilos, ce n’est pas encore assez pour une jeune femme de votre corpulence. Tâchez de manger plus pour gagner encore un peu de poids, et prenez les compléments régulièrement.

Il lui tendit l’ordonnance et son carnet de santé, puis chercha un flacon et une piqûre dans son armoire à médicaments. Elle ferma les yeux et serra les poings lorsqu’il lui fit la piqûre.
- Phobie des piqûres? demanda-t-il doucement.
- Pas vraiment. Juste un peu d’appréhension. Je n’ai jamais aimé qu’on m’en fasse, une vieille rancune contre les perfusions qu’on me faisait quand je restais à l’hôpital je suppose.
Il sourit.
- Dites-vous que ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant de recouvrer la santé.
- J’espère bien que je la retrouverai. J’ai encore beaucoup de choses à accomplir avant de claquer.
- Du genre?
- Terminer un projet qui me tient à cœur, prendre dix kilos, passer du temps avec mes amis et leur montrer à quel point ils comptent pour moi… Éventuellement, me marier avec mon petit brun ténébreux aux yeux chocolat, et puis pourquoi pas, si Dieu décide d’être clément, faire un enfant avec cet homme.
Il rit à sa réplique.
- On peut dire que vous avez un programme chargé. Mais c’est bien. Il faut toujours se fixer des objectifs à atteindre. Quand on est malade, ça aide à garder espoir, et il faut conserver cette étincelle d’espoir en vous, car rien n’est encore perdu. La médecine avance. Les chercheurs trouveront peut-être un remède.
- Je l’espère.
Elle se leva.
- Au revoir docteur, merci pour tout.
- De rien. Au revoir mademoiselle.
Elle sortit de l’hôpital, le cœur un peu plus lourd et légèrement dans les vappes. Cet après-midi, elle ferait une petite sieste avant de retrouver Jordan au studio.


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Votre suite, comme promis.
La prochaine sera mercredi, si tout va bien.
Bizzzzzz
Milie

han la la se marier avec son tenebreux et avoir un mini lui
c'est pas mignion tout ça xD
suite on aime ^^