[T] Trop jeune pour mourir, trop malade pour vivre.

arg han nan pas encore elle =/ faut pas qu'on lui enlève..

suite stp

Houa... La dernière phrase ma fais mal pour lui =/
J'veux savoir encore =)
La suite ♥

C'est M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E!
Pourquoi la mort s'acharne-t-elle sur Tom?
Alors qu'il a peut être enfin trouvé quelqu'un!
C'est si injuste (et triste)!
Mais tu l'écris si bien...
SUITE dès que t'as le temps stp!

O____________________o
Heeeeeey faut pas la tuer euh T.T
Pov' Tomy, il va etre tout triste ><
Suitassion !
(ps : manque plein de prof alors j'ai le tempsde passer =D)

toujours aussi bien ma bellotte !

on se cause ce soir, d'ac ??

suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

Ptaiin.
Nachti.
tsey ce qu'on a dit ?
Ben c'est ta faute.
Chui groupiasse de toi.
Toi powa <3

suitassioooooooon T.T

Beuh T.T

Merci, vos commentaires me touchent tous, chacun, même si je réponds pas individuellement ...

Voilà la suite, ahem, ça faisait longtemps =)

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XI: Once de bonheur pour combat à mort.

Tout se passe très vite. Sherley se décolle légèrement de moi et me fixe de ses grands yeux. Puis je vois l'inquiétude passer dans son regard si particulier. Je sens mes jambes se dérober, et elle tente de me rattraper, en vain, je m'écroule.

~#~

Toutes les personnes autour ont disparu, même Tsukiyama et son regard perçant. Je ne sais pas vraiment où je suis, le vide m'entoure, ainsi que la nuit. L'écho des vagues se brisant sur les rochers remonte doucement à mes oreilles. Un doux frisson court le long de mon dos lorsque j'aperçois Bill et Stern un peu plus loin, pourtant on ne voit qu'eux sur cette plage sombre. Je m'approche à pas de loup. Je ne suis jamais venu ici. Je sais même pas si cette scène s'est déroulée il y a une semaine, un mois, ou peut être même un an... Quoique, ça fait quelques temps, les cheveux de Stern sont plus courts que maintenant. Tout ce dont je suis sur, c'est de leurs leur corps enlacés, fixant un feu de bois sur la plage. Ils s'embrassent et je rougis, me sentant légerement de trop. Elle m'a envoyé ici pour que je vois mon frère sauter sa copine ou quoi?

_ Ne soit pas vulgaire Tom, c'est un moment magique, nan?

Je sursaute et me retourne. Qu'est ce qu'elle fait là? Elle sourit et me fait un signe de tête vers le couple. Mon regard se repose sur eux. Leur visages se font face, l'étoile semble apaisée et heureuse, alors que le petit ange ne sourit pas, un air grave et sérieux s'affiche dans ses yeux. Il ouvre la bouche et la referme, le courage semblant partir aussi vite qu'il est arrivé. Du courage?

_ Stern...

Le sourire de la jeune fille s'efface quelque peu, elle comprend que quelque chose ne va pas. Elle le fixe comme pour l'encourager à parler.

_ Tu sais, je devais te parler de quelque chose?

Elle acquiesce et reste silencieuse. Son sourire a maintenant disparu pour laisser place à une mine inquiète.

_ Hum, c'est pas facile à dire... C'est même la première fois que je le dis à quelqu'un, en fait.

Il repose un silence insoutenable avant de tourner la tête et de se détacher un peu d'elle, pour passer sa main dans le sable. Ses yeux fixent les flammes vacillantes et s'emplissent de larmes.

_ Bill...

La petite étoile semble vraiment perdue, elle ne comprend pas, tout allait tellement bien il y a quelques secondes, pourquoi fallait-il qu'il complique tout? Toujours en évitant le regard paniqué de la jeune fille, il lâcha les quelques mots qui nous arrachèrent le coeur à tous les trois.

_ Je suis malade Stern. Je vais mourir.

Elle ne comprend pas vraiment, elle ne sait pas si elle doit rire ou s'autoriser à pleurer. Si c'est une blague, elle n'est pas drôle. Et Dieu sait que c'est bien lui le roi des blagues pas marrantes. Mais les larmes qui coulent sur ses joues creusées par la maladie ne trompent pas, pas plus que ses lèvres tremblantes et ses cernes noires. Alors elle aussi elle pleure, elle se laisse tomber dans les bras de cette ombre qui ressemble à son petit ami, sans demander plus d'explications, ils auraient le temps d'en parler. Maintenant, elle savait, elle savait qu'elle l'aimait plus que tout, mais que c'était bientôt fini. Ils savent maintenant mieux que quiconque que toute chose à une fin. Et moi j'assiste à cette scène, la bouche entre ouverte et des perles salées figées dans mes yeux. Les sanglots qui agitent la fille me retournent le coeur, alors que lui reste immobile, laissant sa rétine se brûler doucement au fil du mouvement des flammes. Le vent balaie faiblement leurs cheveux.

_ Et si tout avait été plus simple? Et si j'avais le droit de vivre? Et si j'avais pas peur de la mort? Et si j'avais pu tout lâcher, pour profiter, hein?

_ T'aurais pas tout lâché.

Il s'autorise enfin à la regarder. Elle sourit faiblement, ce qui contraste bizarrement avec les traces noires sous ses magnifiques yeux bleus.

_ Ne regrette rien. T'as trop fais pour regretter. T'as trop avancé pour vouloir reculer. C'est trop tard, alors jette tes regrets et pense à aujourd'hui. Pense à nous. Pense à ton frère. Tu l'aime plus que tout, et lui ça l'aurait tué de lâcher la musique. Alors dis plus ça. Vous avez vécu la plus belle des aventures, et c'est pas encore fini, hein?

Il se laisse tomber en arrière et fixe le ciel. Elle reste assise et le regarde. Lui parler de moi. Pourquoi elle lui parle de moi. On dirait que c'est sa bouée de secours, comme si ça pouvait le faire sourire. Oh... Mais il sourit. Ses lèvres s'entrouvrent et les voilà repartis dans un de leurs étranges dialogues.

_ Si il faisait jour, le ciel serait gris.

_ Et les oiseaux chanteraient.

_ Et nos sourires brilleraient.

_ La mer ne serait pas noire.

_ Tes yeux ne seraient pas gris.

_ Comme le ciel.

_ Si il faisait jour...

_ Oui, mais il fait nuit.

_ Donc le ciel et l'eau sont semblables.

_ Semblables au néant qui règne dans mon coeur.

_ Semblables à l'obscurité éternelle qui m'entoure.

_ Qui nous consume...

_ Et pour longtemps.

_ Pour toujours.

_ Toujours...

Il sourit de nouveau. On a toujours eu la même notion du mot toujours, il n'a aucun sens. Leur corps s'enlacent encore, dans une ultime étreinte, réalisant que chacune peut être la dernière.

_ Comme c'est triste... Dire qu'ils vont mourir tous les deux, vraiment, ça me fend le coeur...

Je l'avais oubliée celle la. Elle est toujours en train de se moquer de tout, de tout le monde, du monde, tout court. Tout semble futile auprès d'elle, et plein d'éternité. Je regarde l'horizon, j'écarquille les yeux lorsque je vois les premiers rayons du soleil apparaître doucement au large. Il est si tard...

_ Si tôt. T'es con.

_ Ta gueule.

Elle éclate de rire et m'attrape la main, avant de m'entraîner en courant sur la plage. Je la suis sans vraiment savoir pourquoi, ses actes n'ont de toute façon aucun sens, alors à quoi bon chercher. Je me tord le cou pour voir le couple débordant de tendresse et de peine disparaître petit à petit. Mon souffle se saccade, je peine à la suivre, mais elle ne semble pas décidée à s'arrêter, alors je prends sur moi. Sa main tient fermement la mienne. Je cours sur la plage de je ne sais où, pas loin de mon frère mort, tenant la main à un ange de la Mort, et ça ne me parait pas plus étrange que ça. Et là, elle éclate de rire, me contaminant à mon tour, et notre rythme de course ralentit.On se laisse tomber dans le sable, riant à s'en péter les côtes. Pourquoi? Aucune idée, mais quand j'y réfléchis, là maintenant, tout va bien. Je savoure la présence même lointaine de ma moitié, l'odeur salée des reflux de la mer, et pas des larmes pour une fois. Les ondes de tristesse qu'elle dégage habituellement semblent s'être transformées en ondes de bonheur. Etrange...

_ Pourquoi ça, maintenant?

Elle se redresse et plante ses yeux noirs sur moi. Et ses sourcils se haussent, comme si ma question était ridicule, comme si la réponse était tellement évidente que ce serait une perte de temps de me répondre. Mais elle le fait quand même.

_ Tu es, ne serait-ce qu'à moitié heureux, n'est-ce-pas? D'avoir vu ton frère sourire? De l'avoir vu soulagé de s'être débarrassé de son terrible secret?

_ Peut-être bien. Depuis quand mon bonheur t'importe?

_ Depuis que je fais tout pour qu'il n'ait plus lieu. Tu vois, j'aime bien t'y faire goûter, pour te le retirer encore plus brusquement la fois d'après. Tu t'y accrocheras comme une hyène à son bout de viande, et tu souffriras. Peut-être même que tu nous versera une petite larme !

Ma bouche se tord dans une grimace de dégoût. Elle est vraiment horrible. Mais j'ai presque envie de rire. D'ailleurs je ris, et la surprise de dessine sur son visage pâle. Je ris parce que je sais maintenant. J'ai compris pourquoi elle s'acharne sur moi comme ça.

_ Tu ne peux pas me tuer, Tsukiyama. Je ne peux pas mourir par ton seul vouloir. Moi seul suis capable de me donner la mort, et ça t'énerve tellement que tu pète un câble. Je suis plus fort que toi, tu es impuissante face à moi, et ça te révolte. Pourquoi tu ne peux rien me faire? Je l'ignore, mais c'est un fait. Tu aurais dû me laisser crever sur le toit l'autre jour, mais tu as voulu t'amuser encore un peu. Tu as eu tord, c'était là ton ultime erreur. Maintenant, plus question de te laisser gagner. Le combat aura lieu, quoi que je fasse, alors autant vivre pour en profiter. Cela fait près de deux ans que tu fais partie de ma vie. Deux ans que tu partage notre succès, nos joies, nos peines. Que tu crées nos peines. Pourquoi? Pourquoi avoir passé tant de temps sans agir? Pour savoir taper où ça fait mal, bien sur. Je ne te laisserai plus me les prendre. Viendra le jour ou je trouverai une solution contre toi. Et ce jour là, tu connaitras le véritable sens du mot défaite.

Elle est immobile, le soleil dépose lentement sa lumière sur sa chevelure qui ne s'éclaire pas d'un trait, restant noire comme le jais. C'est la fureur qui se ressent désormais, elle la respire de tout son être, alors que j'affiche un sourire posé.

_ Comment comptes-tu gagner, Tom? Je suis un ange de la mort. On ne bat pas un ange de la Mort. Tu ne peux pas me tuer, je suis déjà morte.

_ Et moi je suis mort le jour ou tu m'as pris mon frère. On se bat à armes égales, non?

Mon calme l'impressionne et l'exaspère. Sa main rencontre mon visage dans un bruit sonore et le soleil naissant disparaît pour laisser place à l'obscurité.






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Han putain.
Saleupe de mon coeur.
Arrête de me tuer.
Ou plutôt... non. Continue.
Je t'aime Nachti <3

trop balaise comme d'hab!

encore ma bellotte

suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !