[OS]Keiner weiss wies die geht, Keiner da der dich versteht.

Elle était belle. Habillée tout en noir... Elle me regardait avec les yeux qui brillaient. Parfois une larme roulait sur sa joue. Parfois elle souriait. Elle était calme. Elle écoutait et ressentait la musique. Elle écoutait... Contrairement à toutes celles qui criaient. Elles hurlaient mon prénom, essayant de couvrir ma voix. Elles avaient toutes marqués mon prénom, celui de mon frère ou des autres membres du groupe, au marqueur noir sur leurs joues, leur poitrine et leur bras. Elles multipliaient les effets pour que je les remarque. Pour qu'on les remarque. Mais moi je ne voyais qu'elle. Elle était appuyée sur la barrière, le menton posé sur ses bras croisés. Je sais pas comment elle faisait pour respirer avec toutes les groupies qui poussaient derrière. Elle parraissait si fragile... Comme une rose. Une rose noire. Alors je chantait en y mettant toutes mes tripes. Laisser là respirer cette petite rose. Ce jour-là je crois que c'était le plus beau concert qu'on ai jamais fait. Par ce que j'avais trouver une personne à qui offrir mes textes, ma voix, mon coeur... Par ce que mes textes viennent de mon coeur. Quand j'y repense ça me fait sourire. Je ne la connaissait pas et pourtant, ce soir-là, je ne chantais que pour elle. Elle me fascinait avec ses grand yeux noirs cerclés de khôl, ses longs cheveux noirs, sa peau pâle et ses cernes violettes. Mais je m'efforçais de ne pas trop la regarder, j'essayais de ne pas la dévisager. Je me rappelle quand j'ai chanter "Spring Nicht" elle s'efforçait de ne pas pleurer... Ses yeux noirs brillaient dans la pénombre. Je ne voyait que ce petit scintillement. Ces deux étoiles au fond de ses yeux. Et quand on a clôturer le concert avec "An deiner Seite" elle était en larme. Toute cette eau scintillante et pure qui coulait de ses yeux Je voyais chaque parole la rendre plus triste. Pour le rappel, j'avais demander aux autres de changer, et de rechanter "Spring Nicht". Au départ je voulais rechanter "Ich bin Da"... Mais je ne voulais pas la rendre triste. Ca avait foutu un bordel pas possible mais on y était arrivé...

" On aurait dû chanté une deuxième fois "durch den monsun" mais je voulais rendre hommage a une personne... Alors pour toi jeune inconnue : Spring nicht. "

Quand il avait dit ça je savais que c'était pour moi. Enfait peut être pas... Mais je voulais y croire. C'était la seule chose qui me retenait à la vie. La musique. Le rêve. Et l'espoir aussi... Evidemment toute les filles dans la salle ont cru que c'était pour elle. Mais quand il a dit cette petite phrase il m'a regardé. J'en suis sure. "Alors pour toi jeune inconnue : Spring Nicht. " Je me rappelle les intonnations de sa voix. J'avais envie de les entendre encore et encore. J'ai pleurer pendant "Ich bin Da". Ces paroles me touchent tellement. J'ai toujours eu l'impression qu'elle était écrite pour moi cette chanson! Je suis bête hein ? Mais ce soir... Je veux y croire encore une fois. Je me rappelle après le concert... Je ne voulais pas rentrer chez moi. Je me suis assise sur une barrière, dos à la salle, face à la route. Route où défilaient pleins de voitures. Toutes les groupies qui se faisaient gentiement ramener par leurs parents. Elles avaient jouer leur rôle pendant la soirée. Faire les filles blessées, mutilées par trois petites coupures au cutter. En disant que c'était pour eux. Elles avaient crié, hurlé... On aurait dit qu'elle essayaient de couvrir sa voix. Elles s'étaient habillées excentriquement. Genre c'était naturel. Mais moi je sais bien que le lendemain elles remettront leur petites fringues banales en disant " han le concert hier c'était trop bien ". Je ne sais pas combien de temps j'ai attendue sur cette barrière. Je ne sais plus combien de voitures j'ai vu défiler ce soir là. Je n'avais qu'une envie... Aller faire un tour du côté des backstage... Juste pour le voir.

" Putain ! C'était un trop bon concert ce soir ! J'ai trop pris mon pied ! Bill je crois que t'as jamais aussi bien chanter c'était... Jouissif ! Je t'aime mon ptit frèreuuu !
- Merci Tom! Qui est-ce dehors ?
- Sans doutes une fille qui attend que je lui propose de me rejoindre ce soir !
- Arrête Tom...
- Mais je suis en forme là !
- Pas elle... S'il te plait. "

Je l'avais reconnue. Elle était là a regarder les voitures passer. Je ne voyais que son dos et ses longs cheveux d'ébènes qui flottaient derrière elle. Par moment elle levait la tête vers le ciel. Pour voir les étoiles. Elles brillaient d'une lueur étrange... D'un éclat envoutant. C'était très beau. Je me rapelle que j'étais sûr que c'était pour elle qu'elles brillaient. Encore aujourd'hui j'en suis persuadé. Je voulais aller dehors, lui parler. La regarder comme ça, seule, ça me déchirait le coeur. Je pris mon courage à deux mains, poussa la porte des backstage pretextant le fait que j'avais besoin de fûmer. Je referma la porte doucement et m'adossa contre le mur. Je ne voulais pas troubler sa sérénité. Elle fredonnait l'air de " An deiner Seite " . Sa voix était claire et résonnait dans la nuit. Les voitures ne passait plus que très rarement. Je me demande encore ce qui pouvait bien lui passer dans l'esprit. Je me demandait ce qui la retenait ici. Pourquoi ne rentrait-elle pas chez elle. Je me posait des question sur moi même aussi. Pourquoi cette fille m'attire autant ? Elle leva la tête vers les étoiles. Elle chantait merveilleusement bien.

" Ich bin da... Wenn du wilst... "

Je me rapelle que je pensais à lui. Je me revois encore sur cette barrière. Je me repassais tout les moments du concert. Je m'accrochais aux intonnations de sa voix. La seule chose qui me restait de lui. Qui ne m'appartenait qu'à moi. Je voulait qu'il vienne, qu'il m'embrasse, qu'il me dise " tout ira bien je suis là ". Mais non... Je pensais que Dieu ne voulais pas m'accorder ça. De toutes façon je ne lui parlerais jamais. Je suis une fille parmis d'autre. Voilà ce que je pensais. De toutes façons j'avais pris ma décision. Je regardais une dernière fois les étoiles. C'est fou ce qu'elles brillaient. Encore aujourd'hui je me rapelle de leur éclat. C'était magnifique! Des milions de petites perles... Je suis sure qu'elle brillaient pour lui. Je sortis ma petite lame de ma poche. Je chantonnait toujours. Je voulais mourrir sur cette chanson. Sur l'espoir qu'il vienne me sauver. Même si je savais bien qu'il ne viendrait pas. J'avais l'impression d'entendre sa voix chuchoter les paroles de ma chanson au creux de mon oreille. Ma mort sera belle.

" Ganz egal... Wo du bist... "

Je chuchotait les paroles dans la pénombre. Je ne voulais pas qu'elle me remarque. Je me disais qu'elle devait avoir un copain, une vie... Qu'en aucun cas elle ne voudrait de moi. Qu'elle devait penser à lui. Que ça se trouve ils allait se retrouver dans pas longtemps et que ça la rendait heureuse. C'est sans doutes pour ça qu'elle fredonnait mes paroles. Mais moi je me tuais à croire que c'était pour moi. L'espoir fait vivre non ? Je nous imaginais main dans la main. Elle viendrait avec moi à nos concert. Elle serait toujours là pour moi et moi pour elle. On s'aimerait. Pendant que mon film se déroulait dans mon esprit elle s'agitait. Elle sorti quelque chose de sa poche. Un petit objet. sur le coup, je n'ai pas compris ce que c'était. Elle chuchotait tout bas...

" ... Ma mort sera belle... "

La lame posée doucement sur mon poignet, ma voix s'élevait un peu plus haut dans la nuit. Je fermais les yeux, me rememorrant le dernier regard qu'il m'avait lancer. Je savait qu'il m'avait regarder. Je voulais le croire. J'appuyais. Ca faisait mal mais j'étais décidée. La musique en tête je laissais les larmes s'échapper de mes yeux et rouler sur mes joues. J'appuyais encore. Le sang giclait sur ma peau blanche. Il coulait à flot. Ma vue se brouillait. Je ne savais pas si c'était à cause de mes larmes ou parceque ma mort était proche. Je glissa de la barrière et ma tête cogna contre le sol.

" Keiner weiss wies die geht... Keiner da der Dich versteht..."

Elle chantait tellement fort... Tellement bien! Mais j'ai compris trop tard. Quand elle tomba de la barrière, quand elle perdit connaissance... Quand je vis son poignet en sang... Je me précipita sur elle, la prit dans mes bras. Et me mit à crier. Le groupe arriva en me demandant ce qui se passait. Ils la virent. Etendue entre mes bras... Ce soir-là on a conduit comme des fous à travers la ville. On s'est précipités à l'hopital. Dans la voiture je pleurais. Mes larmes impures tâchaient son visage immaculé. Je voulais qu'elle vive. J'en avais besoin... Ne serais-ce que pour entretenir mon rêve. A l'hopital ils la prirent en charge. Et je n'eu que le temps de lui murmurer cette phrase dans l'espoir qu'elle m'entende :

" Ne meurt pas s'il te plait... J'ai besoin de toi. "

Ce fut les dernières paroles que j'entendis avant de m'évanouir complêtement. J'avais sentit qu'on me portais. J'avais sentis un parfum envoutant, merveilleux, sucré... Unique. C'était son parfum. Du moins c'est ce que je me tuait à croire. L'espoir fait vivre... Je savais bien que ce n'était pas son parfum, que j'était victime d'une hallucination. Et pourtant... Je voulais croire en mon rêve. J'avais sentit aussi ses larmes. Il avait peur. Peur que je meurt. Je sais bien que c'est faux. C'était sans doutes la pluie. Mais je voulais y croire. Je murmura une dernière fois.

"Bill je t'aime. "

J'avais cru voir ses lèvres s'entrouvrir et articuler cette phrase. Là j'étais completemnt sûr que je rêvais. Cette fille, cet ange de tristesse ne pouvais pas m'aimer. Moi. L'androgyne qui paraissait mégalo et égoïste aux yeux de tous. A ses yeux je voulais être tout... Sauf ça. Je voulais lui dire que je l'aime moi aussi. Je savais bien qu'elle ne me l'avais pas dit... Mais je voulais y croire. L'espoir fait vivre... Les medecins se dirigèrent vers moi une demi heure plus tard. Ils allaient contacter sa famille. Je pouvais m'en aller, avec des remerciement. Je n'avais pas le droit de la voir. Pas le droit de lui parler. Elle s'en étais sortie grâce à moi. Mais je n'étais rien puisque je ne la connaissais pas. Ca me tuait. Peut être qu'elle ne le voulait pas... Peut être qu'on lui avait dis mon nom et qu'elle a dit qu'elle préferait mourrir plutôt que de me voir ? Tom me prit par les épaules et m'entraîna dehors. Les étoiles c'étaient éteintes.

" Les étoiles se sont éteintes... "

Je m'étais réveillée une demi heure après. Ils avaient fait vite. Le médecin m'avait dit que c'est par ce que je le voulais que j'étais encore en vie. Ils avaient appelé mes parents. Ma mère leur avait dit qu'en aucun cas il ne fallait laisser quelqu'un dans ma chambre. Elle disait qu'elle me connaissait bien et que je ne voudrais voir personne. Elle avait raison. Mais je me plaisais à penser que c'était lui qui m'avait sauvée. Qu'il était triste de ne pas pouvoir venir me parler. J'aimais bien rêver comme ça. Me dire qu'il pensait ne vivre que pour moi. Et qu'il était triste de ne pas avoir pu me parler. Mais je me trouvais conne. Je me répétais sans cesse " arrête toi ! Il ne te connais pas c'est pas lui qui t'as sauvée ". Alors pour ne pas gâcher mon rêve, j'ai refuser de savoir à quoi ressemblait mon sauveur. Je regardais souvent par la fenêtre en me disant que les étoiles c'étaient éteintes. Ma mère avait débarquer dans tout ses états. J'ai longtemps regretter de m'être loupée. Pour me rapeller mon rêve, me rappeler son parfum, sa voix et ses intonations je chantais toujorus la même chanson, sans jamais m'en lasser.

" Keiner weiss wies die geht... Keiner da der Dich versteht..."

Depuis un an je m'accroche à sa voix avec cette chanson. Je ne vis plus que dans le souvenir. Je m'accroche à cette image qui m'obsède. Je la revoit le menton posé sur ses bras croisé, ses larmes et ses sourires pendant le concert. Je la revois assise sur la barrière, le regard suivant les voitures ou la tête levée vers les étoiles. Je la revois chuter de son perchoir, sa tête percutant le sol. Je revois son bras blanc maculer de sang. Elle était belle. Je me rappelle la phrase que je l'avais cru voir articuler. Ca fait un an que je ne pense qu'à elle. Un an que je ne parle presque plus. Un an que je pleure à mes concert quand viens le moment de chanter " An deiner Seite ". Un an que j'ai des hallucinations auditive durant cette chanson... Un an que j'entend sa voix prendre possession de la salle de concert dans laquelle on joue. Ca fait un an que je me repasse ce jour comme un film. Ca fait un an que je continue d'espérer. Mais aujourd'hui je desespère. Je n'en peut plus... Sa voix hante mes nuits, j'ai constament son visage dans la tête... Mais j'ai peur qu'un jour il disparaisse. Alors je m'accroche à cette image. Je ne dors plus. Et si pendant la nuit il disparaissait ? J'aimerais mourrir. Disparaître de ce monde. Aller la rejoindre dans les étoiles si elle est morte. Pouvoir la contempler du ciel si elle est toujours en vie. Mais je veux être avec elle. La voir... Encore et toujours. Aujourd'hui, c'est le jour de notre "rencontre". Aujourd'hui, c'est le jour de ma mort.

" Keiner weiss wies die geht... Keiner da der Dich versteht..."

Depuis un an je m'accroche à sa voix avec cette chanson. Je ne vis plus que dans le souvenir. Je m'accroche à cette image qui m'obsède. Ce regard qu'il m'avait adresser. J'en suis sûre. Je le revoit se démenant sur scène rien que pour moi. Par ce que maintenant... Plus j'y repense plus je suis sûre que ce soir-là il n'avais chanter que pour moi. Je le revoir me regarder pendant qu'il chantait " Spring Nicht ". Je suis sûre qu'il me regardait. Je sens encore son parfum ennivrant quand il me portait jusqu'à l'hopital. Mon rêve continue depuis un an. Il repasse en boucle dans ma mémoire. Ca fais un an que je ne dors plus. J'ai trop peur de perdre son image et son odeur. Ca fait un an que je ne parle presque plus. Peur que mes intonnations prennent la place des siennes. Un an que où que j'aille je crois le voir tourner à chaue coins de rue. Je le vois partout. Je l'entend partout. Je le sens partout. J'a ientendu dire qu'à chaque fois qu'il chantait "An deiner seite" à ses concerts, il pleurait. J'ai entendu dire que "Spring Nicht" était devenu la chanson qu'il affectionnait tout particulièrement. Je suis sûre que c'est à cause de moi qu'il pleure. C'est à cause de lui que je pleure. Il me connait mieu que quiquonque. C'est normal, il m'a écrit " An deiner Seite" rien que pour moi. J'en suis sure. Je veux y croire. Ca fait un an qu'on s'est "rencontrer". Il y a un an d'essayais de mourrir. Aujourd'hui je vais réessayer. Peut être que je le retrouverais là haut au bout d'un moment ? Au moins , je pourrais le surveiller du ciel. Je pourrais le voir et peut être comprendre la véritable nature de ses pleurs. Je vais l'attendre. Aujourd'hui, c'est le jour de notre rencontre. Aujourd'hui, c'est le jour de ma mort.

Fin.


Voilà... =]
J'espère que ça vous a plu.

MAGNIFIQUE

Merci beaucoup de m'avoir lue.
Et merci pour les compliments ça me fait très plaisir !
=]

J'ai A-DO-RER ! serieux il est trop beau ton OS !
Il est parfait, original, c'est bien écrit, beaux sentiments, génial quoi ! (J'ai faillis verser une chtite larmichette )
Bref bravo et merci de nous avoir ecrit sa comme je dis toujours : " chapeau bas la miss " ! continu comme ça !

Waa !
Merci les filles !
Merci beaucoup ! =]
x__ROMIx .... <3
Voilà. XD ch'ais pas quoi dire pour te remercier !
**MISSFANTH** un jour je ferais tomber une pluie de larmichette T^T Telle est ma mission.
XDD
Merci beaucoup !
<33

j'ai adoré superbe os j'en ai les larmes aux yeux

Merci beaucoup les filles.
Merci infiniment.
<3
Si ça vous a plu allez voir ma fic aussi !
Envole-moi.
=]

new lectrice elle et tro triste ton os!!!!!!

( Il est trop triste. OS = (un) One shot . =DD )

Merci beaucouup !
>____<

Oh My FG !
J'hallucine.
Je ne te remercierai jamais assez de m'avoir fait lire ça
aujourd'hui
&
maintenant.
j'ai adoré te lire.

Bravo pour tes mots...

trop trop trop beau, c'est touchant, sa sort de l'ordinaire
et puis ta manière d'écrire
wahOu <3

sublime <3

AAAH...
J'me sens toute molle ch'ais pas quoi dire !
XD
A part 1000 Danke.
T^T

c'est la première fois que je lis une aussi belle fanfiction...bravo et merci...