[T]Elle était saoûle, les mains ensanglantées.

Han Dinko : ta bannière (L).
Merci. Vous allez finir par me faire pleurer bande de nouilles (L).

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MAGGY : Pars.
TOM : Donc je te plais. Maggy ça se voit dans tes yeux. Tu te souviens ce soir là sur le canapé ?
MAGGY : Arrêtes.

L’eau troubla son regard. Elle tentait de localiser le sien. Le timbre de sa voix tremblait. Un soupçon de peur et une pincée de sentiment de ne pas savoir ou en être et voilà que la recette d’une fille perdue était prête à l’emploi.

MAGGY : Oui tu me plais Tom ! C’est ce que tu voulais entendre ? Oui ! Autant physiquement que mentalement, j’avoue, je confesse. Heureux mon prêtre ? Votre fille commet un pêché. Elle aime deux êtres sans pouvoir choisir l’un d’entre eux. Elle les aime au point de s’imaginer être avec l’un quand elle est dans les bras de l’autre et avec l’autre quand elle est dans les bras de l’un. Je me souviens de ce soir là Tom. Oh oui je m’en souviens. C’est ce soir là que j’ai compris que la route qui me conduirait au bonheur avec Bill ne serait qu’un cul de sac. C’est ce soir là où tu m’as tenté et où j’ai mentalement cédé. C’est depuis ce soir là que je joue un jeu avec ton regard et avec tes envies. Depuis ce soir où j’ai compris que tout ce que j’apporterais à ton frère ne serait que mensonge car mon cœur est partagé entre vous deux. Et toi tu viens là, en sachant que je suis avec ton frère mais ça t’est égal. Tu ne penses qu’à toi et profites du fait que vous me plaisez tous les deux pour m’embrasser. Je trouve ça ignoble.
TOM : Alors tu mens à mon frère comme tu me mens à moi.

Il avait réponse à tout. Tout ce qu’elle lui avait dit l’avait touché, foudroyé à lui en éclater les entrailles. Il se sentait fier. Une fille, cette fille là, il l’avait conquise. Malheur il ne s’apercevait pas qu’il avait tenté le diable. Tout ceci la mènerait à commettre un bien grand crime. Mais ça, il ne le savait pas encore…

MAGGY : Tu as raison. Je mens. Je vous mens à tous les deux depuis bientôt trois semaines.

Il partit, après l’avoir embrassé encore une fois. Il ne se lassait pas de la tenter, de la faire pêcher. Après avoir réfléchit, Maggy s’aperçut de ce pourquoi Tom lui avait fait ça. Il ne voulait pas l’avoir pour lui seul, il voulait simplement qu’elle se rende compte qu’elle n’était pas franche avec Bill. Tom ne supportait pas qu’on mente à son frère, son frère c’était son tout. Evidemment qu’il était attiré par Maggy, seulement il voulait lui faire comprendre qu’elle agissait mal sans le savoir. A choisir entre son frère et une fille, la réponse était déjà prête emballée dans de l’aluminium enfournée dans un sac dans l’attente d’être lue.

Elle s’assit à terre les questions lui percutant le cerveau à une vitesse incontrôlable. Elle s’aperçut du mal qu’elle faisait. Une menteuse née, une malheureuse bientôt morte. Tout c’était accéléré en l’espace de deux jours, que disais-je, un jour avait suffit. Ce jour avait suffit pour la décider. La décider. Oui, elle allait bientôt me rejoindre.

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Suite

Ich_mag a écrit:

Elle s’assit à terre les questions lui percutant le cerveau à une vitesse incontrôlable. Elle s’aperçut du mal qu’elle faisait. Une menteuse née, une malheureuse bientôt morte. Tout c’était accéléré en l’espace de deux jours, que disais-je, un jour avait suffit. Ce jour avait suffit pour la décider. La décider. Oui, elle allait bientôt me rejoindre.

Nous une bande de nouilles ? oui tu as raison , c'est vrai ^^
On ose de faire pleurer mais , je ne m'en veux pas moi en tout cas , sa veut dire que nos mots te touchent comme les tiens le font .

Oui , tes mots me touchent directement le coeur .Provoquant parfois une explosion de joie , parfois il pleure , il pleure de toute la peine qui peut se trouver dans tes écrits .
C'est dur de mettre un mot sur ce que je ressent , plus le temps passe et plus tes mots me touchent ..
Je me rend compte que sa va être dur de ne plus venir ici pour lire ton histoire ..Un vide va se former , un vide qui je l'èspère sera un jour comblé par une nouvelle histoire de ta part .
"Ce jour avait suffit pour la décider .La décider.Oui , elle allait bientôt me rejoindre."
LA phrase qui chamboule tout , LA phrase qui me remet les idées en place , La phrase qui me fait comprendre que la fin approche...

(L)

J'en ai marre de dire merci.
Tout simplement parce que ça me fait passer pour une fille sans vocabulaire : ce que je ne suis pas.
Mmh .. un autre mot alors. Merde.
J'en trouve pas. (L)

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Elle se réveilla… non j’ai menti. En fait, elle continua sa nuit blanche, sauf qu’à présent le soleil effleurait sa peau. Elle vint s’asseoir sur cette herbe du parc, fraîchement mouillée par la rosée du matin. Un jour qu’elle n’avait pas vu son tendre amour, du moins l’un de ses tendres amours. Un brin de branche cassa, elle sursauta légèrement.

GEORG : Je te trouve enfin.
MAGGY : Il n’y a pas de récompense, navrée.
GEORG : Tant pis, toi ça me suffit.
MAGGY : Georg, pourquoi tu es venu me trouver ?
GEORG : Je dois te parler.
MAGGY : Décidément, vous vous êtes donné le mot.
GEORG : Je crois oui.

Elle ne prononça mot et il commença son monologue. Il lui disait qu’il savait tout, Tom avait parlé à Bill et que Gustav et lui avaient entendus. Dans un groupe, on sait tout de toute manière. Elle devait penser que Tom était un lâche d’avoir avoué à Bill ce qu’elle, ce qu’ILS avaient fait. Car tout ça était de sa faute à lui : diable et tentation rassemblés dans un seul et même corps. S’il ne l’avait pas tenté, elle n’aurait pas cédé. Démon. Le chanteur était blessé de ce baiser. La trahison la plus infime avait mit un terme à leur relation, à leur nous. J’aurais tué ce guitariste à casquette. De mes propres mains. A cause de lui Maggy allait être à mes côtés. Pas qu’elle ne me manquait pas, mais jamais je n’aurais voulu qu’elle ramène sa jolie petite frimousse à peine rosée à côté de la mienne, blanche comme neige.

MAGGY : Je comptais le lui dire à Bill tu sais.
GEORG : Il le sait. Tom a simplement voulu t’enlever la tâche de le faire.
MAGGY : Tu parles ! Il a simplement voulu montrer sa fierté d’avoir foutu la vie d’une fille en l’air.
GEORG : Pourquoi tu dis ça ?
MAGGY : Georg, je n’ai plus que vous, je n’avais plus que vous.
GEORG : Tu nous as toujours ! Dis pas de conneries. Bill et toi, ça sera finit voilà tout.

Elle mâcha un «Mm » enfouit au plus profond de son œsophage.

MAGGY : Je suppose que Bill ne veut plus me revoir…
GEORG : Je pense plutôt qu’il veut des explications.

Un deuxième « Mm » vint vibrer. Une vache, voilà à quoi elle me faisait penser dans cette herbe verte à fredonner des sons incompréhensibles. Il se leva et tendit sa main pour faire comprendre à Maggy de se lever et de venir avec lui. Devant le studio, elle souffla comme pour enlever toute sa peur, oui, comme.
La porte s’ouvrit, l’androgyne était décomposé. Un cadavre debout.

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Les gens viennent plus.
J'ai une baisse de moral depuis trois heures.
Alors vlan, je vous balance deux suites à la figure.
Je les ai écrite il y a maintenant 2 jours de ça.
Je comptais les publier après quelques commentaires, 3 ou 4.
Jsuis énervée alors tenez.

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Elle entra sans demander permission. Elle l’attira dans un endroit où ils seraient tranquilles, enfin tranquilles. Au passage elle jeta un regard noir au jumeau qui semblait lui dire « J’aurais pu lui annoncer notre baiser moi-même, enfoiré. » Bill ne disait rien, il la suivait. Elle se tourna, face à lui.

MAGGY : Tu es au courant, je le sais. Ton frère m’a tenté et me tente depuis trois semaines, depuis la mort de Morgan. Il me tentait avec ses regards, je jouais. J’ai finit par perdre, je t’ai trahit. Il m’a embrassé, j’aurais pu le repousser, je ne l’ai pas fait et pour ça je te demande d’accepter toutes mes excuses.
BILL : Je pensais que tu ne cèderais pas. Je savais que Tom était attiré par toi, je le savais depuis le début. Il n’a pas osé venir vers toi, moi oui. Il s’est décidé trop tard et tu as quand même cédé.

Sa colère montait, bouillonnait. Une colère en ébullition prête à être crachée par ce cratère que formait la bouche du chanteur. Elle se tenait tête baissée, elle prit sa main, il ne la repoussa pas. Elle la baisa, comme dans ces films anciens ou même les récents. Elle lui mouilla la peau d’une larme. La lave de l’androgyne refroidissait, il ressentait autant de peine qu’elle. Malheureusement elle ne pouvait pas entretenir une relation avec chacun d’entre eux. La vie c’était pas le monde de oui-oui. Le cœur avait beau avoir deux ventricules, la règle n’était pas « un ventricule pour une personne, donc un cœur pour des jumeaux ». Bien sur que non, le cœur était égoïste. Une seule personne point sans quelconque « à la ligne ».

MAGGY : Je ne te ferais plus souffrir Bill.

Elle souriait. Il lui répondit qu’il regrettait que leur histoire n’ait pas continué. La faute de son frère ! Je vous le dis moi ! C’était la faute du dreadeux ! Mais évidemment entre une fille qu’il ne connaissait que depuis quelques mois et un frère avec qui il avait vécu sa vie, le choix du coupable était fait, sans preuves à l’appui. Elle s’en alla dans le salon où se tenaient Tom, Gustav et Georg. Elle serra Georg dans ses bras fins et fit de même pour Gustav. Elle chuchota quelques mots à l’oreille de ce dernier. Elle tenait au batteur, un peu trop. Il allait lui manquer, je le savais. Arrivée à la hauteur de Tom, elle l’embrassa. Bill arriva. Malheur. Il resta bouche bée. Tom grommela fortement. Elle lui avait mordu la lèvre à lui en faire pisser le sang. Haha. Maligne petite ingénue, elle avait fait exprès de le faire devant Bill. Son sang s’écrasait sur le sol. Le cadavre souriait à présent, heureux de voir qu’elle tenait plus à lui qu’à son jumeau. Sa part d’égoïsme ressortait.

GUSTAV : Maggy c’est pas cette histoire qui va nous faire perdre de vue j’espère ?
MAGGY : Tu me retrouveras ne t’en fais pas.
GUSTAV : On se voit demain alors ?
GEORG : Oui demain, on répète, tu viendras nous voir ?

Elle dirigea son regard vers celui de Bill et lui fit un sourire.

MAGGY : Vous êtes braves. J’ai blessé deux d’entres vous, un moralement (son regard se pencha sur la lèvre de Tom) et un physiquement. Je crois qu’il est temps que j’arrête mes conneries, non ?

Elle partit sans dire mot.

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Trois jours passèrent, aucunes nouvelles. Rien. Le désert. Le néant. Son portable retentissait chez elle mais elle ne décrochait pas. C’était Bill qui l’appelait. Elle lui manquait et était prêt à lui pardonner, le tout était qu’elle refasse surface. Le malheur le rongeait. Il ne savait pas.

Le corps de Maggy était à terre, dans ce parc, prêt du gros chaîne qui dominait le petit pâturage. Il faisait nuit mais je pouvais lire cinq noms sur cette écorce. Bill Tom Gustav Georg et Morgan, gravés au couteau. Couteau se tenant dans la main de la jeune fille. Elle était là, le sourire aux lèvres, le sang coulant sur cette lame, le sang coulant de son cœur. Mon Dieu je pleurais. Ces cinq noms, ils représentaient les cinq personnes qui avaient construits sa vie. Quatre d’entre eux qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps mais qui leur avaient procuré tant de bonheur. Je pleurais moi-même de la voir ainsi, sans vie, sans personne pour pleurer sa mort. Personne ne venait et ne viendrait à ce chaîne, il était bien trop apeurant. Une lettre était entre ses mains. Je soufflai à peine dessus pour pouvoir la lire plus clairement.

« Cher vous,
Je sais que vous lirez cette lettre. Vous, les stars que vous êtes.
Vous m’avez apportez beaucoup, bien que notre rencontre ait commencé dans une ruelle, Bill à moitié mort. Rencontre amusante en y repensant. J’ai appris à vous connaître en peu de temps et vous ai apprécié en peu de temps aussi. J’ai finit par céder à ta douceur. Oui Bill j’étais tienne. Vint Tom, et j’étais sienne aussi. Je vous ai fait souffrir, je le regrette. Mon Dieu oui je le regrette. Petite pucelle que je suis, que j’étais. Pour continuer, Gustav et Georg : vous êtes probablement les deux amis au masculin que j’ai toujours voulu avoir. Volonté accomplie. Merci.
J’ai fait souffrir beaucoup de monde jusqu’à aujourd’hui, il est temps pour moi d’arrêter mes enfantillages et de laisser le monde tourner en paix. Ne pensez pas que c’est à cause de vous que je me suis ôté la vie, il n’en est rien. Le manque d’une mère, l’absence d’un père, une sœur enterrée, des amis blessés, toutes ces juxtapositions s’empilaient et la tour a finit par se briser. Ne vous inquiétez pas pour moi, j’ai rejoint Morgan. Ma douce moitié. Tout s’est précipité ses derniers temps je trouve. Ca n’est pas plus mal : ma mort n’en était que plus proche.
Une dernière chose. Moi-même j’ai enfreints la demande de Morgan, elle m’avait fait juré de ne jamais m’ôter la vie, j’ai trahit, encore. Dans une autre vie, je devais m’appeler Juda. Mais promettez moi une chose : ne me rejoignez pas trop vite, je vous en prie.
Votre Maggy qui écrit ces derniers mots avec amour. Amour que je vous porte, à tous. »

Une larme vint brûler ma peau.

Tu sais petit, depuis tout ce temps je te raconte cette histoire. Mais je ne me suis même pas présentée. Dieu mes joues sont trempées. Nous sommes là assis sur ce nuage contemplant la vie et la mort de cette fille et tu ne sais même pas qui je suis.

ENFANT : Si je le sais.
FILLE : Et qui suis-je ?
ENFANT : Tu es la Morgan qui est morte dans cette histoire.
MORGAN : Comment le sais tu ?
ENFANT : Tes yeux pétillaient à chaque fois que tu prononçais son nom, tes larmes, tes sourires, ta jalousie envers ces garçons…
MORGAN : Démasquée.
ENFANT : Pourquoi tu parlais de toi à la troisième personne ?
MORGAN : Ca n’aurait pas été aussi passionnant si j’avais mis Je au lieu de Morgan.
ENFANT : C’est vrai… Mais tu m’as dit que Maggy était morte mais je ne la vois pas, nous sommes bien au pays des morts n’est ce pas ?
MORGAN : Tu viens de parler trop vite petit curieux, retournes toi et regardes, elle vient d’arriver aux portes de la mort, aux portes de ce petit paradis blanc de nuages.
ENFANT : Ah oui je la vois, elle vient vers nous.
MAGGY : Tu vois je t’ai rejoint ma douce.

Un sourire se dessinait sur son visage et elle m’embrassa la joue.

MAGGY : Que regardez vous de là haut ?
MORGAN : Je lui racontais ton histoire.
MAGGY : Et elle t’a plu ?
ENFANT : Oui ! Mais pourquoi t’être tué ?

Un silence s’installa.

MAGGY : Morgan me manquait.

*FIN*
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Merci à ceux qui ont suivit cette histoire et qui m'ont fait part de leur impressions. Vraiment, merci.
Si une autre fiction commence, je vous mettrais le lien et/ou vous enverrais un MP. ( je pense + le lien que le MP d'ailleurs navrée ). Je vous embrasse.
MAG.

QUOI ???!!!
Ton histoire de la merde ???
mais tu es tombée sur la tête ou quoi !!

Y'a eu une grosse imcompréhension --' oui sa c'est sur mais c'est pas pour autant que ta fic ne vaut rien !!!
Ils n'ont pas compris le sens de cette histoire , ils n'ont surement fait que de la lire , sans intérêt particulier mais une chose est sure , ils ne savent pas ce qu'ils ratent!!
Ta fic elle est unique ,c'est la seule fic qui m'a autant tenu à coeur dès le départ ,qui m'a tenu en haleine du début à la fin !
ils ratent quelque chose moi je te le dis !!
Ton histoire c'est un vrai trésor , et tu peut être sur que je suis contente d'être tombée dessus ,comme surement d'autres lecteurs ici!!!