[T]33 Kilos d'Espoir (4ème Topic)

trop bien une suiiiiite meme si jai eu la peur de ma vie a la fin de la premiere suite je me suis dit non elle peut pas nous laisser comme ca lol mais non oufff sauvé toujours aussi bien
suiiiiiiite ^^

Je crois que tu vas me tuer avec tes suites...
Mais je vais d'abord tuer Tom... >.<
JE LE SAVAIS!!! Quand j'ai lu ça... Enfin, non je ne le savais pas, mais quand j'ai lu ça...ça m'a paru TELLEMENT évident! Je m'en souviens PARFAITEMENT!!! >.<
Je vais le tuer!!!!
Bordel Milie...
Cette suite était fabuleuse...
Elle était aussi superbe longue!!!
Je crois que ça n'arrive qu'à toi ce message là==> "votre message dépasse la limite autorisée"
Tu me tue...

suite <3

Coucou tout le monde !
Z'allez bien? Moi j'ai un pied détruit parce que j'ai dû courir au théatre avec des talons compensés de 10 cm pendant les deux représentations de notre pièce lors de la Journée portes ouvertes du lycée, mais en dehors de ça on va dire que ça va. 3615 mylife ^^ (quelle idée aussi de se ramener en talons ce jour-ci... J'ai pas d'excuses, en dehors du fait que j'étais en retard et que j'ai oublié de mettre des sandales, ma ceinture, le maquillage et les bijoux [je joue une nymphomane très coquette dans la pièce huhu d'où cet attirail de guerrière]... et ma tête par la même occasion. Breeeeeef)

Je profite du fait que je n'ai pas de devoirs ce soir pour vous mettre la réponse aux coms. Pour une fois, elle est complète ^^
La suite c'est demain soir donc... Mais je crois que je la taperai tard. C'est donc peut-être mieux que vous alliez vous coucher au lieu de poireauter devant votre ordi.
Bizzzz
Milie




**Th-fur-immer**, premièrement... comment t'appelles-tu? [c'est pas que j'en ai marre d'écrire ton pseudo, mais si t'as un prénom plus court, ça m'arrangerait pour écrire plus vite ^^)
Ensuite. Tu sais que t'es une des rares lectrices qui aime quand c'est triste? (au moins une qui partage mon point de vue mdr).
Puis, tu sens juste. Ils ne vont pas tarder à se revoir. Enfin, ça dépend des points de vue (sadique Powah!). Non mais pour Tom c'est normal. C'est le seul à avoir entendu cette mélodie jouée par Maria-Eva, donc c'est parfaitement logique qu'il soit le seul à avoir fait le rapprochement xd.
Ah bah si c'est de ma faute, je vais arrêter d'écrire. *T'es con, c'est ta drogue l'écriture*. Merde. Bah alors je reporte mon idée à plus tard. Quand j'aurai fait ma cure de désintoxication.
Et pour finir, simple curiosité, c'est ton chéwi et toi sur ton avatar? Si c'est le cas, ben on dirait pas que t'as un petit qui pousse depuis 6 mois déjà ^^ et ensuite ton chéwi il a la même frimousse que Gustav.

Love-twins, ben je souhaite franchement que tu ne tombes pas d'un toit comme lui, surtout si tu as sa maladresse mdr. Il va en baver.
Ah mais ça je peux pas te promettre qu'ils vont se revoir, je suis obligée de garder le suspense ^^

Ma Radoteuz', bordel, chut. Tais-toi. tututut, j'ai dit chut !! T'es vraiment pas possible. Je peux même plus te faire des compliments, tu me les retournes... Alors comment je fais pour te prouver que toi aussi tu écris des choses à tomber par terre, même dans les coms, hein? J'vais devenir une commeuse au chômage technique si tu continues comme ça XD. [C'est quand que vous m'envoyez de force à l'asile?]

Ma Perv'EZ, mais euh... J'ai lu les floods, et je sais bien qu'une de mes lectrices sera bientôt môman... mais tu vois j'avais pas fait le rapprochement, tu me balances tes félicitations comme ça dans le com sans prévenir, alors j'ai un peu beaucoup pas pigé sur le coup xd. Breeeeeef

CaCaHuète, merci... Ton com m'a fait plaisir.
Ouais, les deux Zigotos vont peut-être bientôt se retrouver... ou peut-être pas ^^ (suspense suspense xd) [ta gueule l'auteur sadique de mes deux]

Agathe, t'es ébahie? cool. Non mais tu sais, il n'y a pas que Tom qui s'est fait niqué sur ce coup... Tu veux la liste? mdr [non, pas ça... pas la liste de la mort qui tue avec pleins de détails auxquels on penserait même pas à la première lecture...XD]

Laurene, Boulimique. Vorace jamais satisfaite. *BAM !!!*
Tu l'as voulu, ton vol plané de clavier (m'appartenant) dans la gueule, tu l'as eu XD. J'ai peut-être des lunettes, mais j'suis pas miro au point de pas pouvoir lire un texte en taille 7 (surtout vu que j'écris mes suites en taille 10 mdr). Mais c'était bien tenté.
Merde. Je viens de me rendre compte qu'il y avait une lectrices avant toi qui a dit suite, et qu'il y en a encore un paquet après... Dommage, c'est tombé sur toi. Désolée hein, j'ai qu'un seul clavier, et c'est sur ton com que c'était le plus visible xd. Tu seras donc la seule à avoir la punition, à titre d'exemple ^^ [Tu t'vengeras un jour, je te fais confiance]

manonthelove, je crois que tu n'es pas la seule à avoir eu peur mdr. Enfin bref, contente que ça t'aie plu.

tomforever92, pourquoi veux-tu donc tuer ce pauvre Tom? Et pourquoi est-ce que je te tue? Non, je te jure que ça n'arrive pas qu'à moi de dépasser la limite autorisée... (petite mimique de gamine) Gin' elle le fait aussi xd.

sophie483, *BAM !!!* xd. Désolée, j'ai pas pu m'en empêcher. C'est jouissif pour moi le lancer de clavier mdr

Ariane !!!!!!!!!!!!!!! Bien sûr que tu m'as manqué, attend... tu te rends pas compte ^^. Vivement les retrouvailles tu dis? Et si je mets un lime en prime, tu seras encore plus heureuse? xd

Milietrom a écrit:

Laurene, Boulimique. Vorace jamais satisfaite. *BAM !!!*
Tu l'as voulu, ton vol plané de clavier (m'appartenant) dans la gueule, tu l'as eu XD. J'ai peut-être des lunettes, mais j'suis pas miro au point de pas pouvoir lire un texte en taille 7 (surtout vu que j'écris mes suites en taille 10 mdr). Mais c'était bien tenté.
Merde. Je viens de me rendre compte qu'il y avait une lectrices avant toi qui a dit suite, et qu'il y en a encore un paquet après... Dommage, c'est tombé sur toi. Désolée hein, j'ai qu'un seul clavier, et c'est sur ton com que c'était le plus visible xd. Tu seras donc la seule à avoir la punition, à titre d'exemple ^^ [Tu t'vengeras un jour, je te fais confiance]

xDDDD Moi qui penserai que tu ne remarquerai rien
Nan mais oh, c'est de la discrimination que tu fait la en plus, je ne suis pas la seule a l'avoir fait *tête d'ange*, et j'irais me plaindre a une modo des fic xD

J'aimmeee<3
Waaa c'est trop bien.
Pauvre Jordan.
Pourvu qu'il ne lui arrive rien.

Milietrom a écrit:

tomforever92, pourquoi veux-tu donc tuer ce pauvre Tom? Et pourquoi est-ce que je te tue? Non, je te jure que ça n'arrive pas qu'à moi de dépasser la limite autorisée... (petite mimique de gamine) Gin' elle le fait aussi xd.

Toi...tu le fais exprès... >.<
Tu me taquines sur Tom alors qu'on en a déjà assez parlé...^^

Tu me tues car tu écris sublimement bien(je n'ai pas vérifié l'espagnol car je n'en sais rien...^^ Tu peux faire des tonnes de fautes, je n'y verrais que du feu! Par contre pour l'allemand...je t'aurais corrigé *s'il y aurais eu des fautes... Car même dans ce domaine où tu n'as aucune expérience, ça ne m'étonnerai pas que tu le fasses bien... * Pour une fois que j'aurais pu te corriger...^^ Bref.)!
Tu me tues car ton histoire est riche en péripéties divinement bien calculées.
Tu me tues...
*Tu veux que je continue (mes éloges), ou pas? =)

Oui, je veux bien croire que ça arrive à des personnes mais à mon avis c'est plutôt rare... (je parle de la fameuse phrase...^^)

Dis, ça t'as fais du bien de n'avoir que ça à me répondre? ça t'as fais un break avant mes prochains coms...^^ (j'ai repris du retard...>.<)

J'ai hâte de voir la suite de ce soir!^^

chuite!!!!stp!!! ca gere de trop!!!

Je sais qu'il y a pas que tom mais j'aime bien quand il se fait niqué !!
lol
sinon suite stp !!
j'ai 33 kilos d'espoir pour une suite se soir !!
lol
je suis vraiment conne bon aller suite !!
jt'aime fOort !!
<3

Voilà le commentaire détaillé de la suite de la page 2...
***

Milietrom a écrit:

* Mais quel idiot, quel IDIOT !!! C‘est pas possible d‘être aussi étourdi nom de Dieu ! *

Cette suite commence en plein dans l'action à ce que je vois...^^ Au début j'avais pas trop compris... (si, j'avais tout de suite compris que la personne n'était vraiment pas contente!^^) Mais ça change et c'est bien!
***

Milietrom a écrit:

N’empêche, quel imbécile.

Oui... J'avoue que t'as pas tord... N'empêche, le pauvre! J'aimerais pas être à sa place, ni pour le boycott et ni pour ce passage où Estelle est furax contre lui...
***

Milietrom a écrit:

*Et ça se dit standardiste… Franchement, à quoi ça sert que la radio qui dirige ce local fasse passer des stages de remise à niveau en langues à leurs employés avant qu’ils ne commencent leur travail si ces derniers ne sont même pas foutus de venir en aide aux muets?*

Oui!!! >.< Même si ce n'est pas courant d'avoir des muets dans un endroit comme celui-ci (enfin, je pense!^^), c'est vrai que c'est ENCORE une injustice... >.<
***

Milietrom a écrit:

Heureusement qu’elle ne pouvait pas parler, heureusement.

Oui!!! Normalement, c'est une contrainte, mais là, j'avoue que la standardiste a de la chance... J'aurais pas aimé être à sa place, vraiment pas, si Estelle pouvait parler...^^ En plus, t'as fais une figure de style (je ne sais plus son nom... >.< Désolé...) et ça fait très jolie! ça insiste bien sur le "heureusement"...
***

Milietrom a écrit:

- Au cas où, fit celui qui avait les cheveux longs et frisés, moi c’est Georg.

"frisés"??? Il ne se les lisses plus? C'est bizarre...
***

Milietrom a écrit:

- Tu fais de la danse? fit Tom, un peu surpris.

C'est lui qui demande ça en plus...^^ D'ailleurs, je me demande pourquoi... Etait-ce fait exprès?
***

Milietrom a écrit:

- Une âme de batteuse, fit Gustav en souriant.

Aha! Finement remarqué... On voit bien que Gustav fait particulièrement attention à ce genre de détails... Par contre, Jordan devient parano... Je ne vois pas trop comment ils arriveraient à deviner ce qui se trame rien qu'avec ça... (en plus, Jordan ne sait pas encore que Maria-Eva les connait...) PARANO!! *oui, je sais! Je peux parler...^^*
***

Milietrom a écrit:

- Peur que son volume sonore devienne trop perceptible?

Le pauvre Saki est trop habitué aux fans de Tokio Hotel...
***

Milietrom a écrit:

(Non mais t’es complètement malade de faire ça devant eux ! Tu sais que l’androgyne c’est le petit-ami de … notre collaboratrice?)

Ahhhh!!!! Je savais bien que la conversation allait être amusante! Dès le début il y a Estelle qui attaque!^^ Et en plus, comment pouvait-t-il savoir que le petit ami de Maria Eva se trouve derrière lui??
***

Milietrom a écrit:

(T’es désespérante. Et puis je vois vraiment pas ce que tu lui trouves.)
(Je suis peut-être désespérante, mais toi tu es jaloux.)

Hum... Intéressant tout ça... ça ne m'étonnerait pas du tout qu'il soit jaloux... Il a beau le nier, mais peut être est-il quand même amoureux d'elle, sans vraiment s'en rendre compte...^^ [je cherche la petite bête...^^]
***

Milietrom a écrit:

Moi je vais y aller avant que cette standardiste de mes deux revienne.

Il n'y a pas un bug dans cette phrase? Mais en effet, j'aurais bien aimé voir la tête de la standardiste si elle les avait trouvé ensemble... ça aurait sûrement fait tout foirer...
***

Milietrom a écrit:

Il allait mourir d’une crise cardiaque avant la fin de la soirée, il le sentait.

Ah non! Moi je ne veux pas qu'il meure!! Mais c'est vrai qu'il a beaucoup trop de pression... Le pauvre...^^
***
Et de 1!!!...

Mouhahaha
J'suis trop fière de moi.
C'est toi la meilleure ma Filante

Et cette suite là.
Tu vois les putains de pastèques de la vie
Bah, elles sont dans mes z'neuïe.
Bordel ! Merci !

Biisous ma Filante.

Suite.

Excusez-moi pour le retard. J'ai eu du mal à écrire cette suite. J'en ai même eu les larmes aux yeux et la boule dans la gorge à en avoir envie de pleurer, c'est vous dire combien j'étais émue.

J'espère franchement que ça vous plaira. Je me suis vraiment cassée le cul pour ^^
Bizzzzzzz
Milie.
Ps : je veux pas la foutre mal, mais je ne posterai pas de suite et j'irai pas sur internet avant d'avoir terminé mes devoirs ce week end. C'est une question de survie (et je ne plaisante pas)

___________

Il contourna la cathédrale imposante et se dirigea vers le cimetière, le corps endolori de tous les côtés, et la vision pas très nette.

Il n’avait pas très bien compris pourquoi, durant son moment de stress intense, il avait pensé inconsciemment à aller ici. Et il ne savait toujours pas où il allait, ses jambes flageolantes semblant se diriger toutes seules.

Ce n’est que lorsqu’il aperçut un silhouette qu’il connaissait parfaitement bien que le puzzle se remit en place. Évidement, elle était venue là pendant la diffusion de leur chanson, comme ils l’avaient décidé lors de la création de leur plan. Il n’aurait pas pu en être autrement.

Il se dirigea vers la tombe. Elle lui tournait le dos, mais sentit rapidement sa présence et se retourna pour lui faire face. On pouvait encore voir les traces des larmes qui avaient roulé sur ses joues. Mais surtout, Jordan sentit qu’elle était troublée. Il comprit qu’elle n’avait pas eu le temps de se recueillir sur la tombe de sa sœur. Elle avait l’air vraiment surprise de le trouver là.

Il lui fit un petit sourire. Elle lui lança un regard étonné.
- Jordan, pourquoi n’es-tu pas allé directement au lieu de rendez-vous avec Estelle? Tu as eu des soucis? Elle s’est fait prendre?
- Je ne crois pas. La dernière fois que je l’ai vue, c’était cet après-midi, et elle rentrait chez elle juste après. Ils ne pourraient jamais faire le rapprochement.
Elle n’était pas rassurée.
- Ils ont dit à la radio après la chanson que tu as sauté de la fenêtre et que tu étais poursuivi la police.
- Ne t’inquiète pas j’ai été élevé à bonne école. Ça a été dur de distancer les flics, mais je m’en suis pas trop mal sorti. En revanche je me suis cassé la gueule d’un toit pas trop haut et je me suis fait mal bien comme il faut.
Il grimaça. Elle lui lança un regard encore plus inquiet.
- Où est-ce que c’est douloureux?
- Aux côtes. Au bide aussi maintenant. Ça doit être le stress qui retombe, pas de quoi s’inquiéter.
- Je ne suis pas de ton avis. Jordan, je ne t’ai jamais vu aussi pâle. Tu trembles comme une feuille et tu n’arrêtes pas de frissonner depuis que tu es là alors que t‘as couru comme un malade d‘après ce que j‘ai compris. Il faut que tu ailles voir un médecin.
- Plus tard, rien ne presse voyons ! J’en ai connu des pires.
Elle leva les yeux au ciel, s’approcha de lui et exerça une petite pression sur ses côtes. Il gémit de douleur et se plia en deux.
- T’es malade d’appuyer comme ça !
- Et tu me dis que ça peut attendre? lui répondit-elle en lui lançant un regard noir. Jordan, tu confirmes ce que j’ai toujours pensé, les hommes ne sont que d’obstinés entêtés…
- Oh putain Maria-Eva, j’me sens pas bien.
- C’est seulement maintenant que tu le remarques?
- Non je suis sérieux, je vais vraiment, vraiment pas bien.
Il se dirigea rapidement à distance des tombes et vomit ce qu’il restait de son déjeuner sur un petit coin d’herbe. Maria-Eva grimaça, puis lui tendit un mouchoir en papier lorsqu’il eut fini.
- Merci, bredouilla-t-il, très pâle, la voix pâteuse.
- De rien. Ça va mieux?
- Non, j’ai l’impression que c’est encore pire…
Il eut un haut-le-cœur qu’il parvint à calmer, puis il s’essuya la bouche en tremblant. Une substance rougeâtre se déposa sur le mouchoir. Ils se regardèrent.
- Merde… murmura Jordan en voyant le sang qui tâchait le papier blanc.
- Ce coup-ci, on va aux urgences, et tu n‘as aucunement le droit de protester. Ne bouge pas, j’appelle une ambulance.
Il hocha vaguement la tête. Il voyait de plus en plus flou, se sentait très faible, très lourd soudainement. Et cette douleur qui le brûlait de l’intérieur comme un brasier…Trou noir. Il s’était évanoui.
- Jordan? Jordan, réveille-toi ! Jordan !!!

[…]

- Votre ami est sain et sauf. On l’a ramené à sa chambre sous morphine. Mais il s’en est fallu de peu.
Maria-Eva et Estelle soupirèrent de soulagement.
- Comment est-il? demanda Maria-Eva. Enfin, je veux dire qu’est-ce qu’il avait?
- Hémorragie interne, plusieurs côtes fêlées et de beaux hématomes. Je peux savoir ce qu’il lui est arrivé?
Estelle et Maria-Eva se regardèrent.
- Il est tombé d‘un toit en essayant de régler une antenne télé, risqua finalement Maria-Eva.
Le médecin resta pensif. C’était étrange, les ambulanciers avaient certifié qu’ils les avaient récupérés lui et la jeune fille aux yeux bleus dans le cimetière de la cathédrale de Notre-Dame. Il faudrait qu’il voie ça avec ses collègues, pour voir si un évènement important ne s’était pas produit durant la nuit.
- Tombé d’un toit vous dites? Ça explique beaucoup de choses. Il va en tout cas devoir cesser tout effort trop important pendant cinq semaines, le temps qu’il soit complètement rétabli.
- On demande le docteur Carrière d’urgence au bloc opératoire, fit une voix dans les hauts-parleurs fixés au plafond.
Le docteur fit la moue.
- Je dois vous laisser, le devoir m’appelle.
(Demande-lui si on peut voir notre tête brûlée) fit Estelle à Maria-Eva.
Cette dernière hocha la tête, et le rattrapa.
- Excusez-moi docteur, vous ne nous avez pas dit si on peut rester avec Jordan, maintenant qu’il est hors de danger.
Le docteur réfléchit un bref instant.
- Ce n’est pas l’heure des visites, mais enfin, vous avez attendu assez longtemps pour gagner votre droit de visite. Ne le fatiguez pas trop, c’est tout ce que je vous demande. Chambre 27.
- Merci docteur. A bientôt !
Elle retourna près d’Estelle, qui faisait une drôle de tête.
- Qu’est-ce qui t’arrive ma petite danseuse étoile?
(Cinq semaines de repos. Cinq semaines sans qu’il puisse danser… Et le concours c’est dans à peine trois mois ! Deux mois d’entraînement si on ôte la dispense de Jordan. En deux mois, comment veux-tu qu’on arrive à retrouver le niveau? On ne le gagnera jamais, ce concours… Jamais.)
Elle se mordit la lèvre, luttant contre les larmes.
- Ah non Estelle, je ne veux pas que tu te décourages en si bonne route ! Il va guérir vite notre Jordan, parce qu’il est costaud mine de rien. Ensuite vous allez bosser comme des malades jour et nuit, et vous allez réussir à gagner ce concours que vous préparez depuis des mois, je vous fais confiance pour ça. Maintenant, refoule-moi cette larme qui menace de couler, et viens avec moi le voir. Et par pitié, ne le réduis pas en miettes.
(Je vois que je ne peux même plus te cacher mes pulsions les plus profondes) répondit Estelle en lui tirant la langue. (D’accord, je ne le tuerai pas. Mais avoue qu’il le mérite mille fois.)
- C’est pour ça qu’on l’aime je pense, non?
(Pas faux.)
Elles entrèrent dans la chambre. Jordan avait les yeux ouverts, un bandage lui recouvrant le torse au niveau des côtes. Il eut un petit sourire en les voyant.
- ça fait plaisir de vous revoir, tiens…
- Comment tu te sens? lui demanda Maria-Eva.
- En fait je ne sens plus rien à cause des trucs qu’ils m’ont donné contre la douleur. Mais ça va.
(T’as failli y passer tu sais?)
- On me l’a dit, oui, répondit-il. Mais tu sais, l’emmerdeur de service névrosé et doté d’une maladresse légendaire n’a pas encore l’intention de laisser tomber sa Stern chérie… C’était joué d’avance que je reste en vie, rien que pour te pourrir la vie pendant au moins les quarante prochaines années.
Estelle se mordit la lèvre à nouveau, touchée droit au cœur par les paroles du jeune espagnol.
(Si je ne risquais pas de te faire hurler de douleur, je t’aurai volontiers serré dans mes bras de toutes mes forces.)
- Ah ouais non, je préfère que tu évites les gestes trop affectueux pour l’instant en effet. J’suis peut-être costaud, mais je ne suis pas masochiste au point de vouloir souffrir plus.
Il se tourna vers Maria-Eva.
- En tout cas, merci Maria-Eva. Je crois que si tu n’avais pas été là, je serai en ce moment là-haut en train de rejoindre les petits anges ailés…
- De rien. C’était le moins que je puisse faire.
Elle tourna la tête légèrement. Jordan remarqua son trouble, et en devina rapidement la raison.
- Tu sais quoi? lui demanda-t-il.
- Non, quoi?
- Je suis sûr que si tu m’as sauvé la vie aujourd’hui même, ce n’est pas un hasard. Je crois bien que c’est Laïla qui a décroché la tuile qui m’a fait tomber du toit, juste pour que tu me secourres. Notre hommage a dû tellement l’émouvoir qu’elle n’a pas voulu que tu éprouves plus longtemps des remords à cause de ce fameux jour il y a huit ans où tu n’as pas pu lui porter secours alors qu’elle était en train de mourir. Bon, c’est vrai que j’aurai préféré qu’elle évite de me prendre comme cobaye, car j’ai connu de meilleurs jours au niveau de la douleur… Mais finalement, ce n’est pas plus mal d’être blessé. Je vais me faire chouchouter pendant cinq semaines par Estelle et ma chère et tendre. Et puis je resterai au lit, bien peinard… la belle vie quoi.

Maria-Eva baissa la tête en la secouant, un sourire crispé aux lèvres. Jordan avait le don de trouver quelque chose de positif dans tout ce qui lui arrivait, quelque soit la situation où il se trouvait.
Mais il n’avait peut-être pas tort finalement… Peut-être que c’était un signe de la part de sa jumelle. Peut-être que Laïla avait vraiment pu écouter l’hommage qu’ils lui avaient rendu, et peut-être qu’elle avait décidé alors de la soulager de ce fardeau qui lui pesait depuis huit ans. Peut-être qu’elle voulait que sa sœur cesse de se mettre tout sur le dos, qu’elle vive enfin au jour le jour sans toujours regarder en arrière comme elle en avait si souvent l’habitude… Peut-être qu’elles se pardonneraient toutes les deux de s’être quittées définitivement après leur dispute.
- Je… Tu as peut-être raison, bredouilla-t-elle. Ça vous dérange si je vous laisse tous les deux ?
(Moi en tout cas ça m’arrangerait beaucoup que tu arrêtes de sortir de pareilles stupidités) répliqua Estelle en lui lançant un regard malicieux.
Maria-Eva n’avait pas vraiment compris ce que voulait lui dire Estelle cette fois-ci. Elle hésitait.
- Allez, va la rejoindre. On sait que tu en meures d’envie, termina Jordan.
Elle leur sourit, puis s’éclipsa après leur avoir fait un au revoir d’un signe de main.

[…]

_________________

Suite après, mon message dépasse (encore !!!!!!!!!) la limite autorisée (faut que j'écrive moins, franchement...) ^^
Bizzzzzz
Milie

Et voici le passage qui m'a fait chialer ><. J'suis trop émotive.

[...]

Il faisait encore nuit. Néanmoins la cathédrale sonnait les cinq heures, rappelant à tous les habitants de Paris que le jour se lèverait dans une poignée d’heures. Cinq heures. Elle n’avait pas réalisé qu’elles étaient restées si longtemps dans la salle d’attente de l’hôpital.

Elle traversa le parvis. Elle était un peu essoufflée, comme toujours dès qu’elle se déplaçait un peu trop. La morphine qu’on lui injectait avait beau fonctionner contre la douleur, elle n’en résolvait pas pour autant les soucis quotidiens de sa maladie. Elle prit une bouffée de ventoline, et reprit sa route.

Le cimetière s’étendait désormais à ses pieds. Elle savait déjà où reposait sa sœur, et c’est avec un mélange d’anxiété et de remords qu’elle s’agenouilla devant cette dernière, le cœur battant la chamade.
- Laïla…
Elle se tut, écoutant le bruit du vent qui parcourait la ville. La nuit devenait plus claire à présent. D’ici une demi-heure, l’aurore pointerait le bout de son nez.
- Laïla, tu sais, cette chanson, c’était vraiment pour toi qu’on l’a diffusée. Ce n’était pas ta préférée, mais enfin, tu avais mis tellement du tien pour la créer que je me suis dit que c’était celle-là qu’on devait choisir. Pour finir ton travail, qui a malheureusement été mis de côté depuis que tu es partie rejoindre Maman.

Des larmes commencèrent à perler au coin de ses yeux.
- J’espère franchement que ça t’a plu, ou qu’au moins tu as pu l’écouter. On a qualifié cela d’hommage. C’en est un. Mais en même temps, c’était une manière pour moi de te dire que je n’ai pas passé une seule journée sans penser à toi durant les huit ans que j’ai vécus sans entendre le son de ta voix autrement que par enregistrement.

Le vent fit virevolter ses boucles noires. Une larme coula sur sa joue.
- Tu me manques Laïla. Je ne sais même pas comment j’ai fait pour survivre sans toi. Enfin si. Je l’ai fait pour toi. Je me suis forcé la main, j’ai tenté d’oublier ma douleur et ma maladie, j’ai essayé de vivre pour deux, de ne jamais chercher autre chose que le bonheur, qui se trouvait sûrement quelque part, et qui pouvait même se réaliser sans toi. C’était dur. La vie a toujours été dure avec nous de toute façon. Pourtant, on avait rien demandé. Mais voilà. T’es plus là, maman non plus. Moi, je survis, je dis bien survivre parce que je n’ai pas encore réussi à vivre. Vivre, c’est une autre histoire, beaucoup plus compliquée. Et puis j’ai retrouvé papa. Il a tes yeux. Nos yeux. Il est beau et vivant, même s’il commence à perdre un peu de la vigueur de sa première jeunesse. Au fond je suis bigrement fière qu’on soit ses filles. Parce qu’il a cette étincelle dans les yeux, la même que toi, qui dit qu’on a beau ne pas être gâtés par la vie, on peut toujours réussir à s’en sortir. Tu sais, cette putain d’étincelle d’espoir que tu as ancrée au plus profond de mon âme et qui me fait tenir plus qu’autre chose.

Les premières lueurs rosées apparaissaient désormais dans le ciel. L’Aurore allait bientôt se lever.
- Tu vois, je sens bien que je suis embrouillée, comme toujours, dit-elle d‘une voix devenue tremblante par les larmes. Je te dis tout dans le désordre, et je vais sûrement répéter des choses. Mais tu t’en fous n’est-ce pas? T’as toujours aimé mes pensées désorganisées parce que tu savais toujours t’y retrouver, et que ça te semblait un peu comme une chasse au trésor.
Elle soupira.
- Je suis venue là, mais mes raisons sont un peu floues. Je crois surtout que j’avais envie de te dire que je n’ai jamais pu me pardonner mes mots blessants avant l’accident, ni mon évanouissement quand tu t’es fait renversé. Ça me fait tellement mal de savoir que si je t’avais enlacée comme d’habitude au lieu de te dire des choses auxquelles je ne pensais pas, tu serais encore là avec moi. Tu sais Laïla, je t’ai promis de vivre, un jour où tu étais encore là pour me tendre la main. Rester en vie, c’était ma façon de te dire que je t’aime. D’expliquer au monde entier que tu resteras à jamais dans mon cœur et qu’on ne pourra jamais remplacer cet amour fraternel, aussi. Mais je suis à bout. Mon étincelle d’espoir est morte quand on m’a dit qu’il me restait deux ans à survivre. Survivre. Parce que je te l’ai dit, je n’ai encore jamais réussi à vivre comme tu le voudrais. Et j’en suis désolée. Laïla, si je suis venue ici, c’est aussi pour te demander de l’aide. J’ai besoin de ton pardon, même si je sais que tu me l’as déjà accordé. Pauvre Jordan, tu aurais pu le ménager quand même.

Le vent tournoya une nouvelle fois tandis que les nuages se teintaient de rose.
- J’ai aussi besoin de ton aide. N’importe quoi, qui me permette de trouver une autre étincelle de cet espoir que tu savais si bien semer derrière toi. Ces longs mois d’exil m’ont permis de faire le vide dans mon esprit. Je veux vivre maintenant. Je veux profiter de mes deux ans le plus possible. Mais je me suis rendu compte de cela trop tard, beaucoup trop tard. Deux ans, ça ne suffira pas à absoudre le remord que j’ai de ne pas avoir vécu plus tôt. Laïla, puisque tu es plus près de Dieu que moi, s’il-te-plait, demande-lui de faire en sorte que les médecins trouvent un remède pour cette maladie qui nous a rongé depuis l’enfance. C’est stupide à dire, mais j’ai envie de voir mes petits-enfants un jour, et de leur montrer ta photo en leur expliquant que tu étais la meilleure sœur qu’on pouvait trouver dans tout l‘univers.

Elle pleurait en disant cela. C’était la chose la plus sincère qu’elle aurait pu lui dire.
- Laïla, te quiero. Je t’aime. Ich liebe dich. J’aurai voulu te le dire dans toutes les langues du monde. Je dois me contenter de moins, mais ça ne m’empêche pas de le ressentir aussi fort. S’il-te-plait, aide-moi à vivre plus longtemps, pour que je puisse te le rappeler à chaque instant… Et fais-moi un signe, pour me montrer que je suis restée à tes yeux la petite sœur que tu protégeais plus que ta propre vie. Tu me donnerais ainsi de l’étincelle d’espoir pour VIVRE encore soixante ans. Vivre, et non plus survivre.

A ces mots, le soleil arrosa enfin de ses rayons lumineux la ville de Paris. Les vitraux de la cathédrale ruisselaient de lumière, de même que les tombes présentes dans le cimetière. Un pigeon blanc comme neige se posa sur la tombe. Et dans ses petites prunelles qu’on devinait bleues, Maria-Eva sut trouver le signe qu’elle cherchait. Elle sourit à travers ses larmes. Le pigeon s’envola vers le clocher de la cathédrale, sans doute pour retrouver son nid, et disparut de son champ de vision.
- Merci jumelle… Je te promets que je vivrai. Pour toi. Pour moi. Pour Bill. Pour tous ceux qui comptent pour moi. A bientôt, car je reviendrai sans doute un jour, le cœur plus reposé.
Elle caressa du bout du doigt le marbre noir de la tombe avec tendresse, puis sortit du cimetière avec cette sensation qui lui donnait l’impression d’avoir des ailes tellement elle se sentait légère.

je suis incapable de laissé un message tellement je suis ému !!!

ahhhhhhhhh

J'avais les larmes aux yeux
C'est magnifique, tu écrit si bien que j'avais l'impression d'y être, de voir Maria-Eva devant cette tombe.
Je suis bien contente qu'elle l'ai fait, son deuil, car je pense qu'elle vien de le finir en disant tout ça, du moin je l'espere, et qu'elle va vite courire rejoindre Bill, qui lui aussi doit soufrire a l'attendre, mais je pense qu'il sait après avoir entendu la chanson qu'elle lui reviendra très vite ^^

Bravo encore & continue comme ça

Bisous

aaaaaaaaaaaaa putain c tro bo!! Ptain t michante!!! Ya ke avec ta fic ke je pleur autant c po juste t michante t'aime bien nous fair pleurer c sa !!!?? Ra mais sinn elel est tro tro bein ta fic continue comme sa elle gere!!!! SUITEEEE STP!!!

j'ai les larmes au yeux
c'est trop beau
suite stp <3

Merci mon maquillage coule .. Je pleure tellement c'est beau. Tu écris des choses magnifique, des mots que j'aurais aimer pouvoir dire au gens qui m'ont quitter, des mots que je n'ose pas dire.
Merci Milie, merci beaucoup. Et t'inquiète pas je ne suis pas enocre tomber d'un toit comme Jordan xD.

Une suite, je t'en prit, pour qu'on survivent aussi <3

mon dieu c'est trop beau!!!
je regrette pas d'être tombée sur cette fic tout simplement magnifique ^^
en plus c'est une des rares fics que je lis qui n'est pas terminée
vivement la suiTe <3