Tu souffles doucement, tu respires une bouffé d'air frais. Le vent fais voler tes cheveux noirs et tu contemple le paysage qui s'étend devant toi. Tout seul ainsi dans le silence le plus total, le temps d'un retour à l'anonymat tu sembles bien petit sur cette terre. Pourtant à l'instant des centaines de filles sont en train de penser à toi.
Le silence. Sa fait tellement longtemps que tu ne savais plus ce que c'était. Faut dire que dans ton métier -si on peut appeler sa comme sa- le silence tu ne l'entends pas, tu n'y à plus droit. Mais tu ne trouves pas sa si mal. Tu as besoin de les entendre crier pour toi, c'est ta force, ton bonheur, ta joie.
Tu entends des pas. Tu tournes ton visage et tu vois cette inconnue qui te regarde. Tu te demande si elle t'as reconnu. Mais peu importe si c'est le cas, tu ne bouges pas bien trop subjuguer par la beauté de son regard. Tu ne cilles pas et elle ne bouge pas. Le silence et toujours la mais plus la solitude de l'instant.
Tu fais un pas en avant, tu t'arrête, tu la regarde. Elle fait deux pas en avant, elle s'arrête, elle te regarde. Pas de jeu du chat et de la souris, pas de 'fuis moi je te suis'. Non. D'ailleurs ce n'est même pas un jeu. C'est un moment à vous et rien qu'a vous et le coup de tonnerre qui retentit semble vouloir défier n'importe qui d'approcher et troubler votre instant de paix.
Tes lèvres s'étire en un sourire. Simple. Banal même. Mais c'est ton sourire. Celui qu'elle attendait. Comment tu le sais ? Tu n'en sais rien, tu sais juste qu'elle voulait de cette simplicité pour faire encore un pas de plus vers toi. Mais elle s'arrête à nouveau. Tel l'animal curieux qui veux s'approcher de l'Homme mais qui reste sur ces gardes, connaissant trop bien la race humaine et le mal qu'elle peux faire. Tel la biche fasse à un Homme se demandant si il est un chasseur ou pas.
Tu fais un nouveau pas vers elle doucement et elle ne bouge pas. Tu pourrais y aller franchement, t'approcher de ta démarche sur et féline. Mais tu n'est plus sur de rien. L'instant et si magique.
Le ciel laisse tomber sur vous une fine pluie qui viens mouillé ton cou et rouler sur tes bras. La pluie tombe, comme si le ciel pleurer, comme les larmes qu'elle semble refouler.
Elle semble hésiter à bouger mais finit par tendre timidement la main vers toi. Tu te rapproches tout doucement, tu t'arrête et dans un geste d'une délicatesse infini tu prends sa main. Tu la rapproche de toi et son regard chocolat fouille dans les ténèbres de tes yeux. Comme si elle chercher à y déceler quelque chose. Comme si elle avait peur de ce qu'elle pourrait y trouver.
Puis finalement elle laisse apparaître sur ces lèvres un sourire. Elle détache son regard du tien et son corps se colle lentement au tien. Elle appuie sa tête contre ta poitrine et écoute les battements de ton cœur. Il semble la bercer car pendant un instant elle ferme les yeux. Tes bras encercle son corps dans une douce étreinte et tu surveille les alentours d'un regard noir, comme si tu défier soudain quiconque de venir troubler votre instant de bonheur.
Finalement tu te surprends à fermer les yeux à ton tour et son doux parfum viens ensorceler tes sens te berçant d'une infinie douceur, d'un infini bonheur.
Elle se recule, elle te regarde, elle semble hésiter mais tu n'as pas besoin qu'elle parle pour comprendre. Tu penches ta tête vers la sienne et vos lèvres se rapproche dangereusement jusqu'à finir par se toucher. Tu à fermer les yeux et même si le contact ne dure que quelques secondes tu en à profiter. Quand tu rouvres les yeux en même temps qu'elle, elle sourit contre tes lèvres et reviens coller sa tête contre ton torse.
Ta main attrape son bras, elle te regarde, finalement elle glisse sa main dans la tienne et tu l'entraines vers la foule.
Le bruit des conversations vous parviens mais lorsque vous passez plus rien ne compte pour vous. Sur le parking tu cherches rapidement du regard l'énorme Cadillac. Quand enfin tu l'aperçois tu te rapproches. Ton frère t'interroge du regard mais tu l'intime au silence en posant un doigt sur tes lèvres et il comprend.
Tu lui ouvre la portière et la laisse monter à l'arrière. En prenant place à l'avant tu ne peux t'empêcher de jeter un coup d'œil dans le rétroviseur et de sourire en la voyant s'enfoncer dans le siège en cuir et regarder par la vitre son regard ayant enfin retrouvé les étoiles disparu.