http://fr.youtube.com/watch?v=plLgjsE0d6c
Je me balade dans les rues de la petite ville dans laquelle je vis. C'est une ville qui est situé à l'est de la France en Haute-Savoie. Je me trouve à seulement quelques kilomètres de la frontière suisse. Dans cette ville il ne se passe jamais rien. C'est calme. Il fait un temps merveilleux et pourtant je suis la seule à être dehors. La seule à me promener. J'ai l'habitude d'être seule. J'ai toujours préférée la solitude. Beaucoup de personne en ont peur alors que moi je la recherche. Quand on est seul on peut faire beaucoup plus de chose que quand on est plusieurs. On peut aller ou bon nous semble, faire ce que l'on veut, dans le monde que l'on veut. Rien qu'avec le pouvoir de l'esprit et des rêves.
Tout le monde dit de moi que je suis une solitaire, une sauvage, mais je ne suis pas d'accord je suis juste une rêveuse. J'aime me plonger dans les songes. De là-bas la vison du monde n'est plus la même. De là-bas tout nos souhait peuvent se réaliser, il suffit juste d'y penser très fort. Assez parler des pouvoirs de l'imagination !
Je prends une rue perpendiculaire a celle que je traverse depuis une bon bout de temps puis encore une autre. Cette deuxième avenue me ramènera directement chez moi.
Je viens seulement de me rappeler que je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Veronica et j'ai 18 ans. Je ne vais pas vous dire comment je suis. Je suis ce que tu veux que je sois. Je suis dans ton imagination il ne faut pas l'oublier. Si tu le veux tu peux me voir petite ou grande, mince ou grosse, les yeux bleu, marrons, vert ou même violet si tu le désire. Je n'en dirais pas plus sur moi car j'arrive enfin devant mon portail. Je l'ouvre et entre. Mon chien qui attendait tranquillement allongé dans l'herbe vient a ma rencontre. C'est une femelle et elle est d'une race d'un petit chien. Pour elle non plus je ne donnerais pas de description, c'est à toi de te l'imaginer comme tu le veux. Noir, marrons, blanc ou même bleu avec des pois rouge si tu en as envie. Laisse cour a ton imagination. Alors j'arrive devant les escaliers qui mènent à la porte d'entrée. Je gravis ses huit marches en pierre d'une couleur orange pale. Arrivé à la porte je baisse la poignée et entre. Après avoir traversé l'entrée je me retrouve devant le salon. Ma sœur se trouve allongé dans le canapé en train de regarder les dessins animé à la télévision. La non plus je ne te la décrirais pas. Je te laisse l'imaginer. Tout ce que je peux te dire c'est qu'elle est un peu un garçon manqué. Après je te laisse te la représenter comme bon te semble. A coté du salon se trouve un escalier qui mène aux chambres et à la salle de bain. Je commence à monter les sept premières marches qui composent le premier escalier. Puis je monte les dix autres marches qui composent le deuxième. La première porte de droite est ma chambre. Mon nom est écrit dessus. En grand et de tout les couleurs. A coté il y a une autre porte qui mènent a la chambre de ma sœur. Son nom est aussi écrit dessus. En face il y a la salle de bain. J'ouvre la porte de ma chambre et entre. Cette pièce représente mon univers. A coté de la porte du coté droit il y a mon lit et en face la fenêtre, ou a coté il y a mon bureau. Sur les murs sont accroché huit ans de ma courte vie. Huit ans de ma passion. Huit ans à croire que la vie est faite de crayon et de feuille. Huit ans de dessin. Je m'allonge sur mon lit et me plonge dans mes pensées. Je pense a une personne que j'ai aimé autrefois. A cette époque j'aurais fait n'importe quoi pour qu'il m'accorde un regard ou encore mieux qu'il vienne me voir. Mais sa n'est jamais arrivé et sa n'arrivera surement jamais. Surtout pas maintenant. Il n'en a rien à faire de moi j'en suis sure. Pour lui je ne suis qu'une fille parmi tant d'autre; quelqu'un d'invisible, sans importance. J'aimerai tant qu'il m'aime. Combien de fois j'ai espérer sa ? Combien de fois j'ai fait le vœu qu'il ait des sentiments pour moi ? Je ne saurais le dire. Je n'ai pas assez de mes dix doigts pour compter. Je l'aimais tellement. Comme on dit aimer en secret c'est souffrir en silence. Cette phrase je la connais et je peux dire que c'est vrai. Un an. Je l'ai aimé pendant un an sans qu'il le sache. On dit toujours que l'espoir fait vivre mais pour moi dans cette situation l'espoir était comme un poison. Il vous détruit de l'intérieur. Physiquement personne ne pouvait voir que je souffrais et personne ne le savait. Si tu as fait attention tu as du remarquer que j'ai dite ces dernière phrase a l'imparfait. En effet je l'aimais. Mais un jour il la changé et il n'a plus jamais été le même. A partir de ce jour mon regard sur lui a radicalement changé.
Je sors de mes pensées subitement; c'est la sonnette de la porte d'entrée qui en est la cause. Qui peut bien venir ?
Ma sœur m'appelle. Apparemment la personne qui est venu veut me voir. Je descends à toute vitesse les marches qui me séparent de l'entrée. Arrivé en bas, j'ai la surprise de ma vie. La personne a qui je pensais il y a quelques instants et la devant moi. Lui non plus je ne te le décrirais pas. C'est encore à toi de faire ce travail. Je ne peux te dire qu'une chose c'est qu'il s'appelle Mickele et qu'il est très grand. Au moins dix centimètres de plus que moi.
"Salut Veronica", me dit-il tout doucement.
"Salut qu'est ce que tu fais ici ?"
"Je voulais simplement te voir tu es très jolie aujourd'hui!"
"Pourquoi t'es si gentil avec moi ?"
En effet ce n'est pas trop son genre. Comme je l'ai dit il y a peu de temps il a changé. Il est devenu agressif il n'a plus jamais été gentil avec personne et surtout pas avec moi.
"Je le suis pas d'habitude ?"
"C'était il y a longtemps... Pourquoi ?"
"Parce qu'il est temps de rallumer les étoiles ?
"Quelles étoiles ?"
"Celles qui brillaient dans tes yeux quand tu me regardais..."
Je le vois se rapprocher de moi. Il n'est plus qu'a quelque centimètre. Maintenant il est si proche de moi que je peux voir avec précision les moindres traits de son visage. Je peux même sentir son souffle dans mes cheveux. Ses yeux sont plantés dans les miens. Même si je le voulais je ne pourrais pas détourner le regard. Mes yeux sont captivés par les siens. Il commence à rapprocher son visage du miens. Il vient soulever mon visage vers le sien avec les deux doigts de sa main droite qui ont trouvé leurs places sur mon menton. Son visage se rapproche de plus en plus du mien. Mes yeux sont toujours en émerveillement face aux siens. Ses lèvres se rapproche de plus en plus jusqu'a toucher les miennes. Ses lèvres sur les miennes sont si douces.