[Terminée] «T'a cru au bohneur?Faut vraiment être stupide»

Les deux adolescents arrivèrent chez Tom, tout sourire. Ils avait pris le temps de bien faire connaissance en marchant, et bavardaient comme deux vieux amis. Tom fût surpris et, il faut bien le dire, un peu jaloux, de les voir arriver en s’esclaffant.

Ils s’installèrent tout les 3 sur le canapé du salon, et Bill raconta dans les moindres détails ce qu’il venait de vivre. Tom ouvrit de grands yeux quand il appris que son frère avait été séquestré dans la réserve de l’épicerie, mais il ne dit rien, il se contenta de l’écouter. Celui-ci fût soudainement pris d’une violente émotion, et s’effondra dans ses bras, pleurant à chaudes larmes. Le blond le réconforta, en lui disant qu’une telle chose ne se reproduirait plus. Samia s’approcha des deux garçons et les prit dans ses bras, ce qui donna un gros câlin à trois.

Tom proposa ensuite d’aller chercher le Mc Do. Les deux autres acceptèrent, et se retrouvèrent donc seuls sur le canapé. Samia regarda Bill, lui souriant comme elle avait l’habitude de le faire. Le jeune homme détestait ça, car il savait qu’il ne pourrait pas lui résister si elle faisait ce petit sourire.

L’androgyne devint rouge brique. Il n’avait pas le droit de se laisser tenter, ce n’était pas bien... Pas du tout, même...

Bill s’approcha d’elle, prit sa tête entre ses mains et posa ses lèvres sur les siennes.

Ils s’embrassèrent passionnément, mais Bill réalisa dans l’action ce qu’il était en train de faire. Il recula d’un bond et regarda Samia, qui fut très surprise par le comportement soudain de l’androgyne.

Bill rougis. Il ne voulait pas avouer a Samia qu’il était homosexuel. D’une part car il savait qu’elle ne le regarderais plus de la même façon, mais aussi car elle ne tenterais plus rien, et il fallait bien avouer que ces petits baisers volés ne lui déplaisaient pas, bien au contraire.

C’est alors qu’on sonna à la porte.

« Putain de merde. Si c’est Nicolas, je suis grillé. » Pensa l'androgyne.

Samia se dirigea vers la porte, tourna la clef et ouvrit.

Soudain, ils entendirent à nouveau quelqu’un frapper à la porte.